Dans l’ensemble, pour le plus grand bénéfice de ses déposants.
Après ce demi-siècle, il est donc approprié de saluer et de rendre un hommage très senti à
ceux qui ont rendu tout ça possible.
M. Lesage, M. Parizeau et tous les architectes de la Caisse : bravo et merci!
En examinant chaque période de notre parcours de près, nous voyons bien sûr des hauts et
des bas.
Mais en prenant de l’altitude, les reliefs s’estompent.
Ce que nous apercevons en regardant l’ensemble du parcours, c’est une volonté constante
d’entreprendre et de bâtir.
Tous les dirigeants de la Caisse y ont contribué, avec leurs équipes dévouées, y compris les
850 professionnels qui travaillent au quotidien pour l’ensemble des Québécois.
Chacun a relevé les défis de son époque. Le choc pétrolier de 1973. L’inflation. La récession de
1981-82. Le traité de libre-échange. La croissance. La révolution internet. La bulle techno.
L’émergence de la Chine. Le boom immobilier. La crise financière. Le pétrole de schiste, etc.
Tous ont gardé le cap sur notre mission de générer des rendements et de contribuer au
développement économique du Québec.
Parfois, ce double rôle a pu sembler contradictoire.
Mais aujourd’hui, nous voyons clairement que ces deux objectifs vont de pair.
Et au final, la Caisse a connu un succès éclatant.
C’est grâce à la contribution de tous mes prédécesseurs.
Je suis bien placé pour apprécier les défis qui viennent avec ce poste.
Et j’en profite aujourd’hui pour souligner leur contribution.
Messieurs Campeau, Savard, Scraire et Rousseau, je vous salue.
Dans leur vision d’origine, les architectes de la Caisse avaient une intention manifeste.
Ils voulaient que les Québécois puissent se réapproprier leur économie.
Cet objectif a été largement atteint.
Aujourd’hui, le Québec a incroyablement changé. La Caisse aussi.
Là où autrefois il lui fallait prendre sa place dans sa propre économie, il s’agit maintenant pour
le Québec de prendre sa place dans l’économie mondiale.
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