
Question supplémentaire: pensez-vous que les cycles Kondratiev soient toujours présents dans 
l’économie française ?  
La  période  1950-1973  peut  s’analyser  comme  un  cycle  Kondratieff  phase  A  :  un  des  facteurs  de 
croissance de cette époque est la diffusion des biens de consommation durable due à des innovations. 
Apres 1973, les taux de croissance de l’économie française sont, en moyenne, divises par deux. On 
peut interpréter cette période comme un cycle Kondratieff phase B (épuisement des innovations de la 
période précédente). Un cycle Kondratieff dure 50 a 60 ans. Vers les années 2000-2010, on aurait dû 
assister  à  l’arrivée  d’un  nouveau  cycle  Kondratieff  phase  A  porté  par  de  nouvelles  innovations, 
notamment tout ce qui concerne les nouvelles technologies de l’information et de la communication. 
Ce n’est pas le cas. On peut donc se demander si, à long terme, les cycles Kondratieff sont toujours 
présents. De plus, le cycle Kondratiev a du mal à rendre compte de la crise des 70’s caractérisée par 
une forte inflation.  
 
Bilan :  
 Définition du cycle. 
 Les cycles ont été mis en évidence dès la fin du XIXè siècle par des économistes qui leur ont 
ensuite donné leur nom. On distingue ainsi différents types de cycles : les courts : Kitchin et 
Juglar  et  les  longs :  (Kuznets)  et  Kondratiev.  Selon  Schumpeter,  ces  différents  cycles 
s’emboîtent entre eux et la superposition de ces cycles forme les fluctuations économiques 
telles qu’on les observe.  
 Les 4 phases du cycle économique : 
1.  Expansion :  hausse  de  la  production  de  biens et  de  services  cad  hausse  du  PIB  sur  une  courte 
période. Se distingue de la croissance qui est un phénomène durable.  
2. Crise : c’est le point de retournement du cycle : passage d’une phase d’expansion à une phase de 
ralentissement de la croissance, c’est le point de retournement de la conjoncture, ce qui met fin à une 
période d’expansion. Elle se caractérise par une baisse brutale de production, une chute des prix, des 
faillites d’entreprises, une hausse du chômage, un recul des salaires. C’est donc une période très brève 
mais  dans  le  langage  courant,  on  parle  de  crise  pour  parler  d’une  croissance  faible  voire  nulle 
(récession voire de dépression) qui s’accompagne d’un chômage élevé.  
3. Récession : ralentissement de la croissance du PIB : le taux de croissance du PIB est inférieur à celui 
de  l’année  précédente,  il  a  diminué  mais  il  est  toujours  positif,  le  PIB  continue  de  croître.  Ou 
dépression : phase de réduction de l’activité économique (baisse de la production) se traduisant par 
une baisse du PIB: le taux de croissance du PIB est négatif. 
4. Reprise : une nouvelle phase d’expansion qui succède à la récession (ou dépression) 
 
C. La crise inhérente au cycle : à voir.  
 
Transition : nous avons vu que la croissance était instable et se heurtait à des périodes de crise. Nous 
allons maintenant essayer d’expliquer les phénomènes à l’origine des cycles.  
II. Comment expliquer cette instabilité ? 
 
Commencer par un questionnement : d’après-vous qu’est-ce qui est à l’origine des phases de hausse 
du PIB (et donc de la production) ? des phases de ralentissement de la croissance du PIB ?  
Trier les éléments qui relèvent de l’offre et de la demande. 
 
A. Du côté de la demande 
1. Qu’est-ce qu’un choc de la demande ? 
Rappel : doc 1 p 48 Hatier « Demande globale » et « chocs de demande » : à faire à la maison 
1. Rappel équation emplois=ressources : P+M=C+I+G+X  P=C+I+G+X-M