SALON Le Salon marketing point de vente a attiré 224 exposants. Dennerle visite le salon Croisés dans les allées du salon, Sylviane Scheidler et Dany Deramoudt, de l’entreprise allemande Dennerle, spécialiste des plantes pour aquariums et bassins aquatiques, en sont des visiteurs réguliers. « Ce salon élargit notre univers et nous donne de nombreuses idées marketing. Il nous a notamment inspirés pour la création de notre concept de plantes aquatiques in vitro et leur présentation en magasin », explique Sylviane Scheidler. marketing point de vente Le digital au cœur des rayons Début avril, à Paris, le Salon du marketing point de vente est venu confirmer l’importance des outils digitaux pour attirer le client dans les magasins. Reste à bien les utiliser. Par É. L. L e marketing point de vente regroupe l’ensemble des techniques et supports de communication qui favorisent la fréquentation des magasins, fidélisent les clients, augmentent leurs actes d’achat et animent le parcours d’achat. Elles incluent la publicité sur le lieu de vente (PLV), l’agencement des magasins, le mobilier commercial et tous les nouveaux outils digitaux. Plus de 200 exposants dédiés à ces univers participaient au Salon marketing point de vente qui s’est tenu à Paris, porte de Versailles, du 5 au 7 avril derniers. Le « phygital » et la « premiumisation » « Les deux grandes tendances du marketing point de vente sont le phygital, qui définit l’harmonisation de la technologie digitale au service du magasin physique, et la premiumisation de la 38 . PETMARKET N°255 surface de vente, qui traduit la volonté des magasins de personnaliser le parcours d’achat du client », explique Marie-Laure Le Gallo, chargée de la communication de l’événement. Cités en exemple lors du salon pour leur maîtrise de l’outil digital, les instituts de beauté « Une heure pour soi » du groupe E. Leclerc jouent la carte de l’intégration discrète avec de simples tablettes et de petits écrans diffusant des tutos (tutoriels) sur le maquillage, par exemple. L’enseigne Sephora mise également sur des tablettes permettant à ses vendeurs de disposer en temps réel de la liste des achats déjà effectués par le client. Le salon disposait d’ailleurs d’un pôle dédié aux innovations digitales. Parmi elles, Keyneosoft présentait des solutions mobiles d’encaissement permettant de régler ses achats n’importe où sur la surface de vente, et de self-scanning permettant d’accélérer les passages en caisse via les smartphones des clients. Deepidoo présentait des solutions d’animation et de digitalisation du parcours client qui diffusent, via le Web, de multiples contenus multimédia : radio, affichage dynamique et même parfums d’ambiance. Le client est unique Si les outils digitaux dynamisent le marketing point de vente, les outils traditionnels tels que le mobilier ou la publicité sur le lieu de vente constituent toujours des leviers importants. « Le client du magasin doit se sentir unique dans un parcours d’achat personnalisé », souligne Marie-Laure Le Gallo. Fapec a ainsi créé le concept 3.0 pour Leroy Merlin. Il met en scène de petits espaces « cosy » dédiés aux conseils, aux cours de bricolage, à des zones de rencontre entre vendeurs et clients. L’ambiance doit être « comme à la maison », notamment avec des éclairages bien étudiés. Tout au long du parcours d’achat, le client peut apprendre comment poser du carrelage, du parquet, ou changer un joint de baignoire. L’atelier couleur permet de choisir sa peinture. Tout y est. Qu’elle soit digitale ou physique, l’évolution du marketing du point de vente repose sur un point crucial, la formation des vendeurs, et « ceci à tous les niveaux : technique pour l’utilisation des nouvelles technologies, mais aussi sur le comportement, l’écoute, la capacité d’accueil », précise Marie-Laure Le Gallo. n