par apprentissage et du recrutement. “Certains secteurs économiques échappent à l’emprise des contrecoups
de la crise et notre objectif est, précisément d’aider à créer ce lien nécessaire entre l’offre et la demande afin
de contribuer à l’émergence de partenariats bénéfiques pour les différentes parties en action”, a-t-il ajouté. Les
trois salons se veulent êtres un carrefour de rencontres entre les entreprises et administrations en quête de
compétences et de nouvelles recrues, écoles et organismes de formation, et les personnes à la recherche d’un
emploi, d’un stage ou d’une formation. La crise financière ne devrait pas impacter les budgets alloués par les
entreprises à la formation continue de leurs employés. Pour Patrick Micheletti, “cette crise peut, au contraire,
être une excellente opportunité pour une entreprise de se développer à l’international”, soulignant la nécessité
de construire le partenariat entre l’entreprise et les organismes de formation.
Le Dr Ali Belkhiri a rappelé que les pouvoirs publics ont mis en place un Fonds national pour le développement
de l’apprentissage et de la formation continue (Fnac), un outil d'investissement dans le monde de la formation
au sein du secteur économique, contribuant à bâtir un éventail de qualifications requises pour répondre aux
nouvelles exigences des emplois.
Ce fonds est alimenté par la taxe de la formation professionnelle continue et la taxe d'apprentissage auxquelles
sont soumis les employeurs à l’exception des institutions et administrations publiques. Ces taxes, qui sont de
1% de la masse salariale annuelle chacune, ne sont exigibles que lorsque l’employeur n’a pas réalisé d'effort de
formation, au moins égal à 1% de cette masse salariale, dans chacun des deux modes de formation. Pour les
représentants des écoles, les entreprises n’ont pas taillé dans leur budget de formation. L’impact de la crise
porte surtout sur le profil de formation.
En temps de crise, ce qui est priorisé, c'est la formation sur les métiers générateurs de profits. Tous s’accordent
à dire que “la formation continue est une absolue nécessité en période de crise”. Belkhiri a indiqué que la
précédente édition du Salon national de la formation continue a enregistré plus de 2 000 visiteurs. Plus de 1 600
responsables d’entreprise ont visité le salon. Environ 200 entreprises ont développé des partenariats avec des
écoles de formation.
M. R.