version word - Académie de Clermont

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FORMATION BAC PRO 3 ANS
Plan de l’intervention
I/ Lectures de programme
En préambule …
II/ La mise au point scientifique
A/ Sur les Lumières…
a) Définition de la notion « les Lumières »
b) Le libéralisme anglais, genèse du mouvement.
c) les liens avec la science, (film « au temps de l’encyclopédie »)
d) Un mouvement européen : voir la carte réalisée
e) La chronologie (commentaire du document)
f) des hommes
En résumé et pour conclure sur cette mise au point…
B/ Sur le mois d’août 1789…
a) la nuit du 4 août
b) la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août)
III/ Une proposition de séquence
IV/ Bibliographie commentée
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FORMATION BAC PRO 3 ANS
I/ Lectures de programme
En collège…
Commentaire [lm1]: Dans leur
présentation, les nouveaux
programmes de collège ressemblent
aux nouveaux programmes de bac pro.
En classe de 4ème, la question des
Lumières apparaît sous une forme
« européenne » et détachée de la
révolution française. Il s’agit ici pour les
élèves de saisir le courant de pensée
des philosophes du XVIIIème.
A noter que dans la démarche, on
assiste à un retour en force de la
biographie avec l’étude de l’itinéraire
d’un personnage.
En LEGT….
Commentaire [lm2]: Au lycée, la
question se retrouve en classe de seconde
au point 5 d’un déroulement thématique.
Ici, c’est plutôt la révolution qui est
envisagée comme régime politique
fondateur de la France contemporaine. Dans
ce cadre, les Lumières apparaissent comme
une des causes de la Révolution, avec les
révolutions anglaise et américaine.
I - Un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Vème
siècle avant J-C.
- Être citoyen à Athènes
- Une conception restrictive de la citoyenneté
II - Naissance et diffusion du christianisme
- Le contexte religieux et historique de la naissance du christianisme
- La diffusion du christianisme jusqu'à la fin du IVème siècle
III - La Méditerranée au XIIème siècle : carrefour de trois civilisations
- Les espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman
- Différents contacts entre ces trois civilisations : guerres, échanges commerciaux,
influences culturelles
IV - Humanisme et Renaissance
- Une nouvelle vision de l'homme et du monde
- La Renaissance artistique
V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851
- Ruptures avec l'Ancien Régime
- Mise en œuvre des principes révolutionnaires
- Héritages conservés, héritages remis en cause
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Cette question est délibérément centrée sur la France avec un triple objectif :
- faire percevoir la rupture fondamentale représentée par cette période ;
- évoquer les grands repères chronologiques, les moments forts et les acteurs de cette période ;
- dégager un bilan des bouleversements provoqués, en particulier dans les domaines politiques
et sociaux.
Le programme invite à organiser cette étude autour de quelques axes privilégiés.
- Afin de comprendre la rupture que constitue la Révolution française, il est nécessaire de
commencer par une rapide présentation de la France en 1789 pour souligner les pesanteurs
du système politique et social de l'Ancien Régime, alors qu'émergent des idées nouvelles
exprimées par les philosophes des Lumières et lors des révolutions anglaise et américaine.
- Il faut mettre en valeur les principes qui fondent la Révolution française (droits de
l'homme, égalité civile, liberté, nation...) en s'appuyant sur les textes fondamentaux de la
période (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Constitutions, Code civil) ….
VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXème siècle
- Les transformations économiques et sociales
- Les aspirations libérales et nationales jusqu'aux révolutions de 1848
- Un tableau de l'Europe au milieu du XIXème siècle
Conclusion
Commentaire [lm3]: Les
programmes de collège et de LEGT
n’envisagent pas la question sous la
forme qui est celle retenue par nos
programmes. Si j’osais raccourcir, on
peut dire que les programmes de bac
pro sont une sorte de synthèse des 2 !
Au LP donc….
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En préambule …
Comment comprendre l’énoncé du programme ou comment prendre les choses par le bon
bout ?
On nous propose une histoire des idées.
Mais quel rapport existe-t-il entre les Lumières et la Révolution ? Quel apport des Lumières
pour la Révolution ? Qu’est ce qui fait le lien ?
Beaucoup de lieux communs sont à éviter : le principal, les philosophes ne sont pas des
révolutionnaires mais davantage des réformateurs. La plupart développe l’idée du monarque
éclairé on est donc bien loin des idées révolutionnaires. D’ailleurs ils sont tous morts au
moment de la Révolution et leurs disciples condamnent très vite les violences.
Toutes mes lectures m’amènent à dire que ce libellé est plutôt source d’erreurs et/ou de
confusions pour une question bcp plus subtiles qu’il n’y paraît.
Ainsi je crois qu’il faut partir de la définition des Lumières. Sans faire un cours de
philosophie, ne pas faire l’économie du point de vue philosophique. Intervention d’un
collègue de philo est envisageable.
Je ne crois pas qu’il faille faire une histoire de la révolution française avec toute la complexité
que cela engendrerait, notamment d’un point de vue chronologique. Les programmes n’y
invitent pas mais l’écueil est tentant.
II/ La mise au point scientifique
A/ Sur les Lumières…
a) Définition de la notion « les Lumières »
Pierre Bayle (1647-1706), l'auteur du Dictionnaire historique et critique (1696-1697), avait
prédit que le siècle à venir serait « de jour en jour plus éclairé ». La métaphore de la lumière
désigne le mouvement intellectuel critique qui caractérise le XVIII e siècle européen :
illuminismo en italien, ilustración en espagnol, Aufklärung en allemand, Enlightenment en
anglais désignent le passage de l'obscurité au jour, de l'obscurantisme à la connaissance
rationnelle : ce lexique n’est pas propre à la période mais plonge ses racines dans la pensée
judéo-chrétienne.
Kant, en 1784, définit ainsi les Lumières: «Les Lumières se définissent comme la sortie de
l'homme hors de l'état de minorité, où il se maintient par sa propre faute. La minorité est
l'incapacité de se servir de son entendement sans être dirigé par un autre. Elle est due à
notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement, mais d'un manque
de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Sapere aude! Aie
le courage de te servir de ton propre entendement! Voilà la devise des Lumières.»
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Pour les intellectuels du XVIII e siècle européen, l'homme se caractérise par ses facultés
cognitives, dont il doit faire un usage critique à l'encontre des préjugés et des superstitions. Ils
sont donc les héritiers de Galilée, de Descartes, de Newton qui les premiers ont donné la
priorité à la raison et à l'expérience sur la Révélation divine et l'autorité religieuse. Ils en
viennent du même coup à critiquer la monarchie de droit divin.
On a donc pris l'habitude de désigner sous cette expression la philosophie de l'Europe
du XVIIIe siècle caractérisée par la confiance en la raison (au moyen de laquelle les hommes
peuvent, seuls, accéder à la connaissance), la critique des autorités traditionnelles (religieuses
et politiques), l'invitation à penser et à juger par soi-même, l'optimisme qui comprend le
mouvement de l'histoire comme le progrès parallèle du savoir, du bonheur et de la vertu.
Selon cette présentation habituelle, ces traits constituent un horizon de pensée partagé par les
principaux philosophes de cette époque, malgré leurs différences.
A noter que l'expression « philosophie des Lumières » n'est pas l'invention tardive d'historiens
des idées : ainsi Kant (1724-1804), dans son article de 1784, Qu'est-ce que les Lumières? C'est
le cas aussi de Diderot, qui note dans l'Addition aux Pensées philosophiques : «Si je renonce à
ma raison, je n'ai plus de guide: il faut que j'adopte en aveugle un principe secondaire, et que
je suppose ce qui est en question. Egaré dans une forêt immense pendant la nuit, je n'ai
qu'une petite lumière pour me conduire. Survient un inconnu qui me dit: "Mon ami, souffle la
chandelle pour mieux trouver ton chemin." Cet inconnu est un théologien.»
La notion de «philosophie des Lumières», malgré l'usage généralisé qui en est fait, pose
toutefois problème : l'unité ainsi présumée des différentes philosophies du XVIIIe siècle estelle effective ? A-t-on réellement affaire à une convergence, à une unité ?
Le postulat unitaire impliqué dans cette notion risque de faire oublier la diversité, les
divergences et les conflits qui font de cette philosophie un «champ de bataille» (Kant). Dans
cet ordre d'idées, il faut se rappeler par exemple les critiques virulentes de Rousseau à l'égard
de l'optimisme de ses contemporains ou bien encore les lettres mordantes de Voltaire
adressées à ce même Rousseau.
Tâche déterminante des Lumières : la pensée de l'histoire. Que l'histoire ne soit plus
seulement un récit, ayant pour fonction d'immortaliser des grandes et belles actions, mais
qu'elle devienne, à part entière, une science, chargée comme la physique de dégager des lois,
tel est l'horizon de travail d'une époque qui découvre avec l'histoire un «nouveau continent».
C'est d'abord l'émergence de l'idée d'une histoire de la nature. Le concept semble acquis vers
le milieu du siècle, et l'Histoire naturelle de Buffon (qui date de 1759) s'efforce, de faire
l'inventaire des règnes de la nature (d'où l'importance des questions de classification) et de
leurs transformations.
Qu'en est-il alors de l'histoire des hommes? Les sociétés humaines sont-elles, comme la
nature, aussi soumises à des lois? Peut-on assigner une raison aux différentes transformations
qui affectent les sociétés humaines? La philosophie tend à devenir une philosophie de
l'histoire.
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b) Le libéralisme anglais, genèse du mouvement. (mise en garde sur la
polysémie du terme)
Le fondement de la pensée libérale est une théorie du droit selon laquelle chaque être humain
est seul maître de lui-même et possède des droits fondamentaux et inaliénables qui découlent
de sa simple existence et sont inhérents à la nature humaine.
John Locke à la fin du XVII pose ce qui deviendra les fondements de la philosophie libérale
moderne, en organisant et en développant ses thèmes principaux : théorie des droits naturels,
limitation et séparation des pouvoirs, justification de la désobéissance civile, affirmation de la
liberté de conscience, séparation de l’Église et de l’État.
Historiquement l'origine du mouvement est la signature du Bill of rights, en 1689.
La déclaration anglaise des droits de 1689 est un acte du Parlement d’Angleterre dont le titre
complet est Acte déclarant les droits et les libertés du sujet et mettant en place la succession
de la couronne (An Act Declaring the Rights and Liberties of the Subject and Settling the
Succession of the Crown, en anglais).
La déclaration des droits de 1689 déclare certains droits positifs dont ses auteurs considéraient
que les citoyens et/ou les résidents d’un pays en monarchie constitutionnelle devaient avoir.
Elle donne au sujet le droit d’adresse au monarque et l’autorise à porter des armes pour se
défendre. Elle expose également certaines exigences constitutionnelles : toute action de la part
du monarque exige l’assentiment du gouvernement tel qu’il est représenté par le Parlement.
La Déclaration des droits définit les pouvoirs du Parlement dont l'avis est indispensable pour
la suspension des lois, leur exécution, la levée d'un nouvel impôt royal, l'entretien d'une armée
en temps de paix (articles 1, 4 et 6). Les droits fondamentaux des sujets anglais sont affirmés
tels que le droit de pétition (article 5) ou la liberté des élections à la Chambre des communes.
Pour contrecarrer toute dérive absolutiste, le Parlement doit être réuni souvent (article 13).
L'article 10 complète les dispositions judiciaires de l'Habeas Corpus de 1679 en protégeant les
accusés de cautions excessives et de peines cruelles. La déclaration des droits est donc une
formidable avancée pour la liberté d'expression. Dès 1695, la liberté de la presse est garantie
en Angleterre. Cependant, le pays n'est pas encore une démocratie moderne, car seuls les
hommes riches peuvent voter et élire les députés de la chambre des Communes.
c) les liens avec la science, (film « au temps de l’encyclopédie »)
d) Un mouvement européen : voir la carte réalisée
"Il n'y a plus aujourd'hui de Français, d'Allemands, d'Espagnols, d'Anglais même, quoi qu'on
en dise ; il n'y a que des Européens."
Jean-Jacques Rousseau, 1771
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Les Lumières ne connaissent pas de frontières. Le mouvement touche donc toutes les élites
cultivées d'Europe, mais sa langue est le français, qui remplace le latin comme langue
internationale des intellectuels. A la cour de Vienne ou de Saint-Pétersbourg, les Français sont
à l'honneur, et leurs livres à la mode. Cette hégémonie tient au poids particulier de la France
en Europe depuis Louis XIV, mais aussi au modèle de modernisme qu'elle incarne, à travers
ses écrivains et ses savants, aux yeux des étrangers. Et, de fait, c'est en France que le
mouvement des Lumières conquiert la plus large audience intellectuelle dans l'opinion.
Dans les autres Etats d'Europe continentale, il n'a entraîné qu'une partie des élites. Le cas de
l'Angleterre est singulier: elle a précédé et influencé les Lumières françaises naissantes, mais
ses intellectuels n'ont pas prétendu se substituer au gouvernement ou à l'Eglise; sa classe
dirigeante est restée imprégnée de puritanisme et s'est plus préoccupée de commerce que de
philosophie: elle s'est satisfaite des acquis de sa révolution de 1689
e) La chronologie (commentaire du document)
f) des hommes
-
Adam Smith (5 juin 1723 - 17 juillet 1790) philosophe et économiste écossais des
Lumières. Il reste dans l’histoire comme le père de la science économique moderne, et
son œuvre principale, la Richesse des nations, est un des textes fondateurs du
libéralisme économique.. La plupart de ces idées ont déjà été approchées par des
philosophes et des économistes comme François Quesnay, John Locke, David Hume, Turgot.
-
John Locke (Wrington, Somerset, 29 août 1632 - Oates, Essex, 28 octobre 1704)
philosophe anglais, l'un des premiers et des plus importants penseurs de
l'Enlightenment (les Lumières anglaises). La pensée de Locke peut être considérée
comme une pensée fondatrice du libéralisme, et cela, tant sur le plan politique que sur
le plan économique.
-
Isaac Newton (4 janvier 1643 - 31 mars 1727) philosophe, mathématicien, physicien
et astronome anglais. Figure emblématique des sciences, il est surtout reconnu pour sa
théorie de la gravitation universelle et la création, en concurrence avec Leibniz, du
calcul infinitésimal. Son ouvrage Philosophiæ Naturalis Principia Mathematica est
considéré comme une œuvre majeure dans l'histoire de la science. C'est dans celui-ci
qu'il décrit la gravitation universelle.
-
Denis Diderot, né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, est un
écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Diderot fut un des grands animateurs
intellectuels du XVIIIe siècle par sa curiosité, sa vaste culture, sa connaissance des
langues, son esprit critique et sa force de travail. Plutôt que philosophe, Diderot est
avant tout un penseur. Il ne poursuit en effet ni la création d'un système philosophique
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-
-
-
complet, ni une quelconque cohérence : il remet en question, éclaire un débat, soulève
les paradoxes, laisse évoluer ses idées, constate sa propre évolution mais tranche peu.
François Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le
30 mai 1778, est un écrivain et philosophe français. Il est admis à l'Académie française
en 1746.
Le libéralisme. Dans la pensée du philosophe anglais John Locke, Voltaire trouve une
doctrine qui s'adapte parfaitement à son idéal positif et utilitaire. John Locke apparaît
comme le défenseur du libéralisme en affirmant que le pacte social ne supprime pas
les droits naturels des individus. Voltaire tire de cette doctrine la ligne directrice de sa
morale : la tâche de l'homme est de prendre en main sa destinée, d'améliorer sa
condition, d'assurer, d'embellir sa vie par la science, l'industrie, les arts …
Le déisme Étranger à tout esprit religieux, Voltaire se refuse cependant à l'athéisme
d'un Diderot ou d'un d'Holbach. Il ne cessa de répéter son fameux distique :
L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger.
Toutefois, s'il reste attaché au déisme, il dénonce comme dérisoire le providentialisme
(dans Candide par exemple) et repose cette question formulée dès saint Augustin et
qu'il laisse sans réponse : « Pourquoi existe-t-il tant de mal, tout étant formé par un
Dieu que tous les théistes se sont accordés à nommer bon ? »
-
-
L'humanisme Toute l'œuvre de Voltaire est un combat contre le fanatisme et
l'intolérance : « On entend aujourd'hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et
cruelle. C'est une maladie qui se gagne comme la petite vérole. » Dictionnaire
philosophique, 1764, article Fanatisme. Il a en tout cas lutté contre le fanatisme, celui
de l'Église catholique comme celui du protestantisme, symboles à ses yeux
d'intolérance et d'injustice. Tracts, pamphlets, tout fut bon pour mobiliser l'opinion
publique européenne. Il a aussi misé sur le rire pour susciter l'indignation : l'humour,
l'ironie deviennent des armes
La justice Voltaire s'est passionné pour plusieurs affaires et s'est démené afin que
justice soit rendue.
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L'affaire Calas (1762)
L'affaire Sirven (1764)
L'affaire du chevalier de La Barre (1766)
L'affaire Lally-Tollendal (1776)
-
Jean-Jacques Rousseau, né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778 à
Ermenonville. Il est l'un des plus illustres philosophes du siècle des Lumières, bien
que son œuvre philosophique et son tempérament l'aient souvent opposé au
rationalisme des Lumières ainsi qu'à quelques uns de ses éminents représentants. Ses
travaux ont influencé grandement l'esprit révolutionnaire français. Il est
particulièrement célèbre pour ses travaux sur l'homme, la société ainsi que sur
l'éducation. La philosophie politique de Rousseau se situe dans la perspective dite
contractualiste des philosophes britanniques du XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
Les grands principes de la philosophie rousseauiste
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Tous les philosophes du XVIIIe siècle se réfèrent à la Nature... Chez Rousseau, la
nature, c'est avant tout ce que l'on oppose à la culture (l’art, la technique, la loi,
l’institution, la société, l’arbitraire).
L'idée de nature est celle d'une « transparence » originelle : la nature, c'est ce qui est
vrai, ce avec quoi nous avons un rapport immédiat et qui nous rappelle à notre origine.
La nature est un principe d’ordre, de simplicité et d'authenticité. À l’opposé, le vice
(désordre, mensonge, luxe, violence) procède de la société et de la culture, de
l'inscription de l'individu dans des rapports artificiels.
Ce qui caractérise l'homme nu dans l’état de nature, c'est un parfait équilibre entre ses
désirs et les ressources dont il dispose. Car l'homme naturel est d’abord un être de
sensations. L'homme naturel ne désire que ce qui se trouve dans son milieu de vie
immédiat. Car il ne pense pas.. Les désirs de l’homme naturel coïncident parfaitement
avec les désirs de son corps. « Ses désirs ne passent pas ses besoins physiques, les
seuls biens qu'il connaisse dans l'univers sont la nourriture, une femelle et du repos ».
L’homme naturel n'a que l'instinct, et cet instinct lui suffit. Cet instinct est
individualiste ; il ne l'induit aucunement à la vie sociale. Pour vivre en société, il faut
la raison à l’homme naturel. De même que l'instinct est l'instrument d'adaptation de
l’homme à son milieu naturel, la raison est un instrument d’adaptation de l’homme à
un milieu social, juridique. Or cette raison, il ne l'a qu'en puissance mais si il est
asocial, il n’est pas associable.. Il a en lui les germes qui, développés, deviendront les
vertus sociales, les inclinations sociales ; mais ils ne sont que des puissances qui ne
peuvent se développer d'elles-mêmes : éducation.
-
La politique. Le Contrat social a parfois été considéré comme le texte fondateur de la
République française, non sans malentendus, ou à titre d'accusation de la part des
opposants à la République. On s'est surtout attaché à sa théorie de la souveraineté :
celle-ci appartient au peuple et non à un monarque ou à un corps particulier.
Assurément, c'est chez Rousseau qu'il faut chercher les sources de la conception
française de la volonté générale : contrairement aux théories politiques anglosaxonnes, Rousseau ne considère pas la volonté générale comme la somme des
volontés particulières — c'est-à-dire la volonté de tous -, mais comme ce qui procède
de l'intérêt commun.
On oublie souvent que Rousseau destinait son Contrat social à de petits États. Il
s'inspirait de deux modèles, l'un antique (la cité grecque), l'autre moderne (la
République de Genève). Rousseau s'opposait à l'opinion de la majeure partie des
« Philosophes » qui admiraient souvent les institutions anglaises, modèle d'équilibre
des pouvoirs loué par Montesquieu et Voltaire. Rousseau s'opposait également avec
force au principe de la démocratie représentative et lui préférait une forme
participative de démocratie, calquée sur le modèle antique. Se borner à voter, c'était,
selon lui, disposer d'une souveraineté qui n'était qu'intermittente ; quant à la
représentation, elle supposait la constitution d'une classe de représentants,
nécessairement voués à défendre leurs intérêts de corps avant ceux de la volonté
générale.
-
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, né à Montbard le 7 septembre 1707 et
mort à Paris le 16 avril 1788, naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et
écrivain français.
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o L'Histoire naturelle Buffon est surtout célèbre pour son œuvre majeure,
L'Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet
du Roy, en 36 volumes parus de 1749 à 1789, dont huit après sa mort. Il y a
inclus tout le savoir de l’époque dans le domaine des sciences naturelles. C’est
dans cet ouvrage qu’il relève les ressemblances entre l’homme et le singe et la
possibilité d’une généalogie commune. L’Histoire naturelle connaît un succès
immense, presque aussi importante que l’Encyclopédie de Diderot, qui paraît
simultanément. Les deux premiers volumes, la Théorie de la terre et l’Histoire
naturelle de l’homme, connaissent trois rééditions successives en six semaines.
Des traductions en allemand, en anglais et en néerlandais sont mises en
chantier presque sur-le-champ.
o
Ses démêlés avec l’Église
Pour ses théories sur la formation de l’Univers et sur l’évolution de la Terre et
du vivant, Buffon a failli être condamné par l’Église catholique, mais feignant
la naïveté et protestant de sa foi intacte, la Sorbonne finit par se déclarer
satisfaite et abandonner ses poursuites en avril 1781, en échange d’une vague
promesse de contrition.
g) En résumé
Contre les
inégalités
L’Homme est
libre
Contre
l’absolutisme
La tolérance
religieuse
La raison doit
triompher
La religion
critiquée
Une nouvelle
société
Qu’est ce
que les
Lumières ?
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Connaître
toutes choses
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B/ Sur le mois d’août 1789…
Le thème 4 du programme nous demande donc d’aborder à la fois la nuit du 4 août
1789 (par les études de cas proposés) et la déclaration des droits de l’homme (par l’intitulé
même du sujet).
c) la nuit du 4 août
Si je peux me permettre quelle mouche pique les parlementaires cette nuit là ?
Et quelle est la portée de leur décision ? Quel lien peut-on faire avec la
philosophie des Lumières ?
Cette nuit est restée célèbre parce qu’elle correspond à l’abolition des
privilèges et donc au passage de l’ancien au nouveau régime c'est-à-dire d’une
société hiérarchique, d’ordres, de communautés séparées à une société où un
ensemble d’individus libres et égaux sont soumis à l’autorité universelle de la
loi. Dans l’inconscient collectif postérieur à cet acte (et notamment au
XXème), cette nuit à une place tout à fait particulière. Or, les parlementaires de
ce mois d’août 1789 n’ont pas cette conscience vive de commettre un acte
d’une aussi grande portée. Il s’agit en effet surtout pour eux de répondre très
pragmatiquement aux agitations des campagnes qui secouent le pays au cours
de cet été : la grande peur. Cet état insurrectionnel (très largement exagéré par
l’historiographie contemporaine) résulte du 14 juillet 1789 et la prise de la
Bastille. Cette nouvelle se répand lentement et accompagnée de fausses
nouvelles notamment autour de complots de seigneurs qu’il faut éliminer : les
paysans s’en prennent donc essentiellement aux châteaux, aux biens féodaux…
Or ces attaques remettent en cause le droit de propriété (inaliénable) mais qui
repose sur le droit féodal, considéré comme « gothique » par les Lumières.
Ainsi pour protéger, les parlementaires vont être obligés de supprimer un des
fondements millénaires de la monarchie ! On peut imaginer l’embarras de
l’Assemblée.
Les débats de la nuit du 4 août sont connus (on en retrouve les passages les
plus fameux des débats sur internet assez facilement) et mettent en avant deux
personnages : le vicomte de Noailles et le duc d’Aiguillon qui par leur
intervention fixent les objectifs : les attaques sont inadmissibles mais elles sont
néanmoins excusables car elles manifestent l’oppression subie par la
paysannerie.
Les débats tourneront donc autour de la dénonciation de la féodalité qui divise
plutôt qu’elle n’unit la nation tout en affirmant la nécessité de sécuriser les
biens.
Le texte du 4 août est accompagné de décrets signés le 11 qui affirme sans
ambiguïté en préambule : « l’assemblée nationale détruit entièrement le régime
féodal ».
Avec le recul, c’est bien avec cette date que la Révolution est faite.
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d) la déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août)
Après le 4 août, voilà que les parlementaires récidivent avec la déclaration
universelle des droits de l’homme et du citoyen.
Inachevée, car le 27 août, ils décident que la rédaction de la Constitution est
plus urgente. Cette contrainte forte entre Déclaration ou Constitution,
Déclaration et Constitution sera le cœur des débats qui auront lieu
précédemment au vote final.
Lutte d’influence, tensions très fortes au sein de la nouvelle assemblée :
modérés, révolutionnaires, monarchiens, droite, gauche… Les groupes
politiques se mettent en place ; de nombreuses personnalités aussi s’affrontent
Sieyès, Mounier, Condorcet, Mirabeau, Lafayette notamment ce qui montre
aussi l’influence de la constitution américaine sur le texte, notamment
Benjamin Franklin mais aussi par filiation la Bill of rights anglaise d’un siècle
l’aînée.
Ce combat pour imposer telle ou telle vision des droits à accorder à l’Homme
se retrouve tout au long de la Révolution puisque à deux reprises le texte sera
repris : en 1793 (les fameux droits sociaux des Jacobins) puis en 1795 (an III)
et la réaction thermidorienne.
Pourtant en 1789, la volonté des nouveaux représentants est de concilier l’ordre
ancien (l’exécutif royal) et l’ordre nouveau (la fin des privilèges). C’est donc
une des rares œuvres révolutionnaires dont la filiation est clairement celle des
Lumières et notamment rousseauiste par le Contrat social (la notion de volonté
générale s’impose donc puisque elle permet la place du roi, art 4, 5 et 6
notamment. A noter le vocabulaire très contrat social) : pour les députés, il
s’agit de poser les bases et les principes de la nouvelle société qui est en très de
naître. Ils ont conscience de rédiger un texte fondateur donc.
Loin de moi l’idée de faire un commentaire de cette déclaration : j’en suis bien
incapable, il en existe par ailleurs d’excellentes et de très pertinentes. De plus
je crois qu’ici il faut se garder de le faire puisque ce n’est pas ce que réclament
les programmes : les droits de l’Homme sont incomplets, contradictoires,
imparfaits mais ils représentent pourtant une sorte d’aboutissement des
évolutions que subit l’humanité depuis la Renaissance.
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III/ Une proposition de séquence : Les Lumières, la Révolution française et l’Europe
: les droits de l’Homme
Problématique : Les événements du mois d’août 1789 sont ils un accomplissement des
Lumières ?
Activité 1 inaugurale (2 heures): qu’est ce que les Lumières ?
Extrait : Qu’est-ce que les Lumières ? (1784) Emmanuel Kant (1724-1804)
Qu’est-ce que les Lumières ? La sortie de l’homme de sa minorité dont il est lui-même responsable.
Minorité, c’est-à-dire incapacité de se servir de son entendement sans la direction d’autrui, minorité
dont il est lui-même responsable puisque la cause en réside non dans un défaut de l’entendement mais
dans un manque de décision et de courage de s’en servir sans la direction d’autrui. Sapere aude ! Aie
le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.
Dans un premier temps, lecture explicative pour permettre la définition des notions
suivantes : entendement, Lumières.
Travail également sur le type de texte, les procédés d’écriture…
Dans un deuxième temps, cours magistral qui présente les grandes lignes de ce mouvement
de pensée (fondements, acteurs, caractère européen, les sciences).
Enfin réalisation d’une chronologie complexe à partir d’une recherche en autonomie. On fait
rechercher les principaux acteurs, les grandes œuvres, les faits marquants alors que les conflits
et les monarques sont déjà placés.
Activité 2 : Condorcet, un philosophe au pouvoir (activité TICE)
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Condorcet:
sa vie, son œuvre, un combat
Pour répondre aux questions suivantes, vous allez consulter un certain nombre de sources
(dictionnaires, encyclopédies, sites internet...), vous les citerez ci après :
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1)Sa biographie
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Etablissez sa carte d'identité :
Photo
-Nom: ………………………………………………….
-Prénom(s): ……………………………………………
-Titre: ………………………………………………….
-Date et lieu de naissance………………………………………………………………..
-Date du décès et lieu de sépulture :…………………………………………………..
-Qu’est ce que le panthéon ?
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- Quelle est sa formation initiale ?
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- quelle est la situation sociale de ses parents ?
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- que pouvez-vous en déduire sur la situation sociale qui est la sienne au XVIIIème ?
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2) son parcours politique
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-
Nommez et datez les différents régimes politiques de la France traversées par Condorcet.
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Quels hommes politiques va-t-il rencontrer au cours de son existence ?
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Quelles fonctions politiques va-t-il exercer au cours de son existence ?
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-
Comment sa carrière politique s’achève t elle ?
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3) son combat politique
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- Lisez les extraits suivants :
Premier Mémoire sur l'instruction publique, 1791
L'instruction publique est un devoir de la société à l'égard des citoyens. Vainement aurait-on déclaré que
les hommes ont tous les mêmes droits; vainement les lois auraient-elles respecté ce premier principe de
l'éternelle justice, si l'inégalité dans les facultés morales empêchait le plus grand nombre de jouir de ces
droits dans toute leur étendue. L'état social diminue nécessairement l'inégalité naturelle, en faisant
concourir les forces communes au bien-être des individus. Mais ce bien-être devient en même temps plus
dépendant des rapports de chaque homme avec ses semblables, et les effets de l'inégalité s'accroîtraient à
proportion, si l'on ne rendait plus faible et presque nulle, relativement au bonheur et à l'exercice des droits
communs, celle qui naît de la différence des esprits.
Discours à l'Assemblée nationale législative : 2 avril 1792
"Messieurs,
Offrir à tous les individus de l'espèce humaine les moyens de pourvoir à leurs besoins, d'assurer
leur bien-être, de connaître et d'exercer leurs droits, d'entendre et de remplir leurs devoirs ;
Assurer à chacun d'eux la facilité de perfectionner son industrie, de se rendre capable des
fonctions sociales auxquelles il a droit d'être appelé, de développer toute l'étendue des talents
qu'il a reçus de la nature, et par là, établir entre les citoyens une égalité de fait, et rendre réelle
l'égalité politique reconnue par la loi : Tel doit être le premier but d'une instruction nationale ; et,
sous ce point de vue, elle est pour la puissance publique un devoir de justice.
Diriger l'enseignement de manière que la perfection des arts augmente les jouissances de la
généralité des citoyens et l'aisance de ceux qui les cultivent, qu'un plus grand nombre d'hommes
deviennent capables de bien remplir les fonctions nécessaires à la société, et que les progrès
toujours croissants des lumières ouvrent une source inépuisable de secours dans nos besoins, de
remèdes dans nos maux, de moyens de bonheur individuel et de prospérité commune ;
Cultiver enfin, dans chaque génération, les facultés physiques, intellectuelles et morales, et, par
là, contribuer à ce perfectionnement général et graduel de l'espèce humaine, dernier but vers
lequel toute institution sociale doit être dirigée ;
Tel doit être l'objet de l'instruction ; et c'est pour la puissance publique un devoir imposé par
l'intérêt commun de la société, par celui de l'humanité entière. (...)
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-
Quelle grande idée va-t-il soutenir au cours de la Révolution française ?
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Pourquoi ?
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Quel est son but ?
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Pour vous aidez, peut–être pourriez vous expliquer cette citation de Condorcet : "Le but de
l'instruction n'est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les
rendre capables de l'apprécier et de la corriger."
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-
En quoi cette idée est elle issue des Lumières ? Recherchez le philosophe des Lumières qui a
beaucoup réfléchi à propos de l’éducation.
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TRAVAIL DE SYNTHESE
/20 points
En une vingtaine de lignes, en vous servant des résultats de vos recherches et de la chronologie
réalisée au cours de l’activité 1, vous expliquerez pourquoi l’historien du XIXème Michelet, grand
spécialiste de la Révolution française, a surnommé Condorcet « le dernier des philosophes ».
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Activité 3 : comprendre le sens et la portée des événements du mois d’août 1789
- la nuit du 4 août : Etude d’images
5 Mai Ouverture des États-Généraux à Versailles.
17 Juin Le Tiers État se constitue en assemblée nationale.
20 Juin Serment du jeu de Paume.
9 Juillet L'assemblée prend le nom d'assemblée nationale constituante.
14 Juillet Prise de la Bastille.
Les grands du royaume (Condé, d'Artois) fuient la France : c'est le début de
17 Juillet l'émigration et le commencement de "la Grande Peur" marquée par des émeutes en
Province et la formation de milices bourgeoises.
4 Août
26 Août
Lors d'une séance nocturne à l'assemblée, on décide de l'abolition des privilèges
seigneuriaux et du système féodal : c'est la nuit du 4 Août.
Lecture à l'assemblée nationale de la Déclaration des Droits de l'Homme et du
Citoyen.
http://www.lesite.tv/videotheque/popup_flash_player.cfm?fid=101953&extrait=false
- 26 août : les droits de l’Homme, accomplissement des Lumières ?
Au cours de cette activité, il s’agira de mener une analyse permettant de mesurer l’influence des Lumières
sur la pensée révolutionnaire, notamment par l’un de ses textes les plus emblématiques, la déclaration des
droits de l’Homme.
IV/ Bibliographie
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