Francis Malherbe www.comptanat.fr 2
production et les importations moins les subventions, les revenus de la propriété (à recevoir
moins à payer), excédent d'exploitation (brut ou net) et revenu mixte (brut ou net).
Le revenu national brut (aux prix du marché) est égal au produit intérieur brut diminué des
revenus primaires versés par les unités résidentes à des unités non résidentes et augmenté des
revenus primaires reçus du reste du monde par des unités résidentes.
Les revenus primaires reçus et versés sont la rémunération des salariés, les impôts sur la
production et les importations, les subventions et les revenus de la propriété puisque l'excédent
d'exploitation et le revenu mixte ne concernent que les unités résidentes et ne peuvent être versés
ou reçus que sous forme de revenus de la propriété.
Le concept de revenu national brut (RNB) (aux prix du marché) est identique à celui de
produit national brut (PNB) (aux prix du marché) qui a généralement été utilisé jusqu'ici en
comptabilité nationale. Il convient toutefois de noter que, dans le SEC 79, le PNB était calculé
différemment, en ajoutant au PIB (aux prix du marché) la rémunération des salariés et les revenus
de la propriété reçus du reste du monde et en retranchant les flux correspondants versés au reste
du monde. Dans le SEC 1995, le RNB intègre les impôts sur la production et les importations
ainsi que les subventions car l'Union européenne peut percevoir des impôts et verser des
subventions.
Le revenu national n'est pas un concept de production, mais un concept de revenu, qu'il est
plus significatif d'exprimer en termes nets, c'est-à-dire après déduction de la consommation de
capital fixe (CCF).
REVENU NATIONAL DISPONIBLE
Le revenu national disponible brut (ou net) est égal à la somme des revenus disponibles bruts
(ou nets) des secteurs institutionnels. Le revenu national disponible brut (ou net) est égal au
revenu national brut (ou net) (aux prix du marché) diminué des transferts courants (impôts
courants sur le revenu, le patrimoine, etc., cotisations sociales, prestations sociales, autres
transferts courants) versés à des unités non résidentes, et augmenté des transferts courants reçus
du reste du monde par des unités résidentes.