Notice : information de l`utilisateur Zantac 150 mg, comprimés

Notice : information de l’utilisateur
Zantac 150 mg, comprimés effervescents
Zantac 300 mg, comprimés effervescents
ranitidine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des
informations importantes pour vous.
Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il
pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre
pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans
cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. Qu'est-ce que Zantac et dans quel cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zantac ?
3. Comment prendre Zantac ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver Zantac ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations
1. Qu’est-ce que Zantac et dans quel cas est-il utilisé?
Zantac est un médicament utilisé pour traiter les problèmes liés à un excès d’acidité dans le système
digestif. Il appartient au groupe des antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine.
Chez l’adulte :
Il est utilisé pour soigner :
- les manifestations de la maladie de reflux telles que brûlures d’estomac et la sensation de
renvois acides;
- les ulcères du duodénum (partie de l’intestin dans laquelle le contenu de l’estomac se déverse)
et les ulcères de l'estomac, y compris les ulcères liés à des médicaments anti-inflammatoires non
stéroïdiens après interruption de ces derniers;
- les ulcères du duodénum liés à la présence d'une bactérie (appelée Helicobacter pylori). Dans ce
cas, Zantac peut être associé à des antibiotiques appropriés dans le but de faire disparaître cette
bactérie et de limiter les risques de rechutes;
- l'œsophagite peptique (inflammation de l’œsophage) et le Syndrome de Zollinger-Ellison
(hypersécrétion acide de l’estomac).
Il est également utilisé afin d’éviter :
- la réapparition d'un ulcère chez des patients ayant souffert d'ulcères de façon répétée;
- les hémorragies des ulcères de stress chez les patients à risques (ulcères apparaissant chez des
patients hospitalisés en unité de soins intensifs);
- la réapparition d’hémorragies chez les patients ayant déjà présenté un épisode hémorragique lié
à la maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
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Chez l’enfant de 3 à 18 ans :
Il est utilisé pour soigner :
-l’ulcère du duodénum et de l’estomac,
-les manifestations de la maladie de reflux gastro-œsophagien, dues à un excès d’acidité
provoquant douleurs et inconfort.
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zantac ?
Important
La prise de ce médicament ne vous dispense pas de respecter les règles hygièno-diététiques
classiques de la maladie de reflux : éviter les repas copieux le soir, surélever la tête pour dormir,
perdre du poids en cas d’obésité, éviter de fumer et de boire de l’alcool, ne pas porter des vêtements
trop serrés.
Ne prenez jamais Zantac :
si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce
médicament mentionnés dans la rubrique 6.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre Zantac :
si vous avez des antécédents d’allergie;
si vous avez une maladie des reins : dans ce cas, le médecin devra peut-être adapter la dose;
si vous souffrez de porphyrie aiguë (maladie héréditaire rare entrainant l’accumulation de la
substance porphyrine);
si vous avez une maladie du foie;
si vous avez plus de 65 ans;
si vous avez une maladie des poumons;
si vous êtes diabétique;
si vous avez des problèmes liés à votre système immunitaire;
si vous avez un cancer de l’estomac;
si vous prenez des médicaments de la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (appelés
également AINS, comme par exemple l’ibuprofène) - plus particulièrement si vous êtes âgé ou
si vous avez déjà eu un ulcère de l’estomac;
si vous avez terminé votre traitement et que vous n'observez pas d'amélioration;
si vous ne vous sentez pas bien et que vous observez des symptômes inhabituels;
si vous souffrez de phénylcétonurie (maladie héréditaire dépistée à la naissance) en raison de
la présence d’aspartam (voir rubrique «Zantac contient du sodium et de l’aspartam»);
si vous contrôlez la quantité de sel que vous consommez car ce médicament contient du sodium
(voir rubrique «Zantac contient du sodium et de l’aspartam »).
Autres médicaments et Zantac
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout
autre médicament.
Certains médicaments peuvent modifier l’action de Zantac ou peuvent augmenter la survenue des
effets indésirables éventuels.
Les antiacides (médicaments visant à diminuer l’acidité du contenu de l’estomac) peuvent
diminuer l'effet de ce médicament. Par conséquent, il est déconseillé de prendre un antiacide fort
en même temps que Zantac. Prenez-le alors 1h30 à 2 heures après Zantac.
Le sucralfate, utilisé pour traiter les ulcères gastro-duodénaux, réduit l’absorption de Zantac. Pour
cette raison, prenez-le 2 heures après Zantac.
Zantac peut aussi modifier l’action de certains médicaments, tels que :
-le procaïnamide ou le n-acétylprocaïnamide (pour traiter des problèmes cardiaques),
-la warfarine (anticoagulant),
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-le triazolam (pour traiter l’insomnie),
-le glipizide (pour diminuer la quantité de sucre dans le sang),
-le midazolam (sédatif pouvant être administré avant une opération),
-le kétoconazole (pour traiter des infections dues à des champignons appelées mycoses),
-l’atazanavir ou la delavirdine (pour traiter le VIH),
-le géfitinib (pour traiter le cancer du poumon),
-les anti-inflammatoires non stéroïdiens (pour traiter la douleur ou l’inflammation).
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse,
demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
L’utilisation de Zantac n’est pas recommandée pendant la grossesse. Si vous découvrez que vous êtes
enceinte pendant le traitement avec Zantac, consultez votre médecin.
Les ingrédients de Zantac peuvent passer dans le lait maternel. Si vous allaitez, vous devez d’abord
consulter votre médecin avant de prendre Zantac.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Faites attention si vous désirez conduire un véhicule ou utiliser des machines requérant une attention
particulière : la prise de ce médicament pourrait entraîner des effets indésirables influençant ces
activités (voir rubrique 4).
Zantac contient du sodium et de l’aspartam
Les comprimés effervescents de Zantac contiennent du sodium.
Chaque comprimé effervescent à 150 mg contient 14,2 mmol (327 mg) de sodium.
Chaque comprimé effervescent à 300 mg contient 20,7 mmol (476 mg) de sodium.
Tenez-en compte si vous contrôlez votre apport alimentaire en sodium (régime sans sel ou pauvre
en sel).
Ils contiennent également de l'aspartam qui est une source de phénylalanine. Ils doivent donc être
utilisés avec précaution si vous souffrez de phénylcétonurie (maladie héréditaire dépistée à la
naissance).
Chaque comprimé effervescent à 150 mg contient 30 mg d’aspartam.
Chaque comprimé effervescent à 300 mg contient 45 mg d’aspartam.
3. Comment prendre Zantac ?
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou
votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre médecin vous dira combien de temps vous devrez prendre ce médicament.
La posologie pourra être réduite en cas d’insuffisance rénale.
Utilisation chez les enfants de 3 à 11 ans
L'expérience clinique chez les enfants étant limitée, un suivi médical rigoureux sera nécessaire lors du
traitement de ceux-ci.
Votre médecin définira la dose appropriée par rapport au poids de votre enfant.
Ulcère duodénal et gastrique : la dose habituelle varie entre 2 mg et 4 mg par kilogramme de
poids corporel, 2 fois par jour, avec un maximum de 300 mg par jour (les 2 doses doivent être
prises à 12h d’intervalle). Le traitement sera habituellement suivi pendant 4 semaines et peut aller
jusqu’à 8 semaines si nécessaire.
Maladie de reflux gastro-œsophagien : la dose habituelle varie entre 2,5 mg et 5 mg par
kilogramme de poids corporel, 2 fois par jour, avec un maximum de 600 mg par jour (les 2 doses
doivent être prises à 12h d’intervalle).
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Utilisation chez les enfants de 12 ans et plus
Suivre la posologie recommandée chez l’adulte.
Utilisation chez les adultes
Reflux gastro-œsophagien : 1 comprimé de 150 mg le matin et 1 comprimé de 150 mg le
soir. Le traitement sera de courte durée (2 semaines maximum).
En cas de persistance de symptômes, arrêtez le traitement et consultez votre médecin.
Ulcère du duodénum : 1 comprimé de 150 mg le matin et 1 comprimé de 150 mg le soir OU
1 comprimé de 300 mg (ou 2 comprimés de 150 mg) au coucher.
Ulcère de l’estomac : 1 comprimé de 150 mg le matin et 1 comprimé de 150 mg au coucher.
La durée du traitement pour ces deux indications est habituellement de 4 à 8 semaines.
Dans le cas d'ulcère provoqué par un traitement anti-inflammatoire, 8 semaines de traitement
peuvent être nécessaires.
Ulcère duodénal associé à une infection par la bactérie Helicobacter pylori :
Pendant les 2 premières semaines du traitement, prenez 1 comprimé de 300 mg au coucher ou
1 comprimé de 150 mg 2 fois par jour, avec des antibiotiques appropriés prescrits par votre
médecin. Puis, Zantac seul sera poursuivi pendant 2 semaines supplémentaires.
Œsophagite peptique : 1 comprimé de 150 mg le matin et 1 comprimé de 150 mg au coucher
ou 1 comprimé de 300 mg au coucher pendant 8 semaines au moins.
Syndrome de Zollinger-Ellison : La dose initiale est de 150 mg, 3 fois par jour (450 mg).
Cette dose peut être augmentée à 600-900 mg par jour selon la prescription de votre médecin.
Prévention des rechutes : 1 comprimé de 150 mg le soir.
Mode d’administration
Faites dissoudre les comprimés effervescents dans un verre d'eau (minimum 75 ml) et mélangez
jusqu'à dissolution complète.
Si vous avez pris plus de Zantac que vous n’auriez dû
Si vous avez pris trop de Zantac, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre pharmacien
ou le centre Antipoison (070/245.245).
Si vous oubliez de prendre Zantac
Prenez la dose oubliée dès que possible, à moins que la prise suivante soit proche. Ne prenez pas de
dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre Zantac
Prenez ce médicament aussi longtemps que votre médecin le recommande. N’arrêtez pas précocement
le traitement, même si vous vous sentez mieux. Si vous ne prenez pas la totalité du traitement prévu, il
est possible que celui-ci ne soit pas efficace et que vos symptômes reviennent.
Consultez toujours votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à
votre médecin ou à votre pharmacien.
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne
surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
Contactez votre médecin d’urgence si vous ou votre enfant présentez l’un des symptômes
suivants après la prise de ce médicament :
éruption cutanée (boutons ou bulles), démangeaisons,
œdème de Quincke (gonflement des yeux et du visage),
difficulté à respirer ou à avaler,
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fièvre,
hypotension (chute de la tension artérielle), évanouissement,
douleur dans la poitrine.
Ces symptômes peuvent être la manifestation d’une réaction allergique pouvant mettre la vie en
danger.
Effets indésirables peu fréquents :
Ils peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 100 :
douleurs au ventre, constipation, nausées.
Effets indésirables rares :
Ils peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 1 000 :
réactions allergiques telles qu’une éruption sur la peau avec ou sans démangeaison, œdème de
Quincke, fièvre, difficulté à respirer ou à avaler, hypotension (chute de la pression artérielle),
douleurs dans la poitrine.
Ces effets peuvent être observés y compris après une prise unique de Zantac.
modifications de la fonction du foie, pouvant être révélées par des tests sanguins : elles sont
passagères et disparaissent à l’arrêt du traitement.
élévation de la créatinine dans le sang (examen du fonctionnement des reins).
Effets indésirables très rares :
Ils peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 10 000 :
modifications de la formule sanguine telles que leucopénie (diminution du nombre de globules
blancs) et thrombocytopénie (diminution du nombre de thrombocytes) qui disparaissent à
l’arrêt du traitement, agranulocytose (diminution importante de certains globules blancs) et
pancytopénie (diminution à la fois des globules rouges, blancs et des plaquettes)
accompagnées parfois d’hypoplasie médullaire ou d'aplasie médullaire (défaut de production
des éléments du sang par la mœlle osseuse).
choc anaphylactique (réaction allergique grave pouvant mettre la vie en danger). Cet effet
peut être observé y compris après une prise unique de Zantac.
confusion mentale disparaissant à l’arrêt du traitement, dépression et hallucinations (voir ou
entendre des choses qui ne sont pas réellement là). Ces effets ont été rapportés plus
particulièrement chez les patients gravement malades, âgés et chez les patients souffrant d’une
maladie rénale.
maux de tête (parfois sévères), étourdissements et mouvements involontaires disparaissant à
l’arrêt du traitement, fatigue.
vision floue disparaissant à l’arrêt du traitement.
troubles cardiaques (rythme cardiaque anormalement lent, trop rapide ou irrégulier).
vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins).
pancréatite (inflammation aiguë du pancréas), diarrhée.
hépatite (inflammation du foie) avec ou sans jaunisse (coloration jaune de la peau ou des
yeux). Ces effets disparaissent généralement à l’arrêt du traitement.
érythème polymorphe (éruption cutanée étendue parfois accompagnée de bulles ; voir
paragraphe «Contactez votre médecin d’urgence» en début de rubrique), chute de cheveux.
douleurs articulaires et musculaires.
néphrite interstitielle aiguë (inflammation du rein).
impuissance (incapacité à avoir ou à maintenir une érection) disparaissant à l’arrêt du
traitement, gynécomastie (augmentation du volume des seins) et galactorrhée (écoulement
surabondant de lait en dehors des conditions ordinaires).
Effets indésirables de fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des
données disponibles) :
difficultés pour respirer (dyspnée).
Déclaration des effets secondaires
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