Introduction
Savez-vous qu'est-ce une drogue du viol ? Ce terme désigne certains produits psychotropes dans le
contexte d'une utilisation spécifique visant à faire absorber le produit à une personne sans que celle-ci ne
le sache pour ensuite abuser d'elle (agressions sexuelles, viols, vols, violences). Le nombre de viols par
soumission chimique chaque année est exorbitant, malheureusement seule une très petite partie des cas
sont reportés aux autorités. La plupart de victimes ne se rappellent pas avoir été droguées ou violées car
l’amnésie à court terme fais partie des nombreux symptômes, tels que confusion, sensation d’ivresse,
hypnose, perte du contrôle musculaire, générés par ces substances. Les drogues du viol les plus communes
sont le GHB, un psychotrope dépresseur, et le Flunitrazepam, un anxiolytique de la famille des
benzodiazépines. Ces dernières ont la capacité de se lier sur les récepteurs spécifiques du
neurotransmetteur inhibiteur principal du corps humain : le GABA. De nos jours il n’existe pas encore un
moyen efficace de prévenir ce phénomène et l’utilisation du GHB, de Flunitrazepam et d'autres drogues
du viol n’est pas prête de baisser. Voilà qui nous vient l’idée de trouver un moyen pour reconnaitre la
présence de ces drogues à l’intérieur de boissons telles qu’eau, sodas, alcools.
Expérience Flunitrazepam
Le but de notre expérience est de démontrer qu’une solution formée par 15g de DMSO et 0,1g de NaOH
(1mol) est capable de colorer toute solution contenant du Flunitrazepam.
Le diazepam, mieux connu sous le nom
de Valium, est un anxiolytique de la
même famille que le Flunitrazepam.
Pour cette raison il a été utilisé lors de
notre expérience comme substitut du
Flunitrazepam car il réagit de la même
façon aux tests que nous avons
effectué.