que des bourgeons floraux dont l`ensemble constituera un bouton

BOUT
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BOUT
Bouton
Je Darivinia.
que des bourgeons floraux dont l'ensemble constituera un bouton
complexe. Les boutons les plus simples sont ceux qui ne ren-
ferment qu'une seule (leur. Alors l'axe encore très-court qui
constitue la portion centrale du bouton produit d'abord, dans
quelques cas, un petit nombre de bractées stériles
ou feuilles rudimentaires, puis il donne naissance
aux appendices qui constituent la fleur elle-même,
c'est-à-dire un périanthe simple, double ou triple,
formé de folioles toujours stériles, mais encore assez
semblables, surtout celles qui sont situées le plus
extérieurement, aux bractées et aux feuilles; plus
près de son sommet, il fournit d'autres appendices
beaucoup plus différents, par la forme, des feuilles
normales, et destinés, les uns à contenir les cellules
fécondatrices (étamines), les autres à protéger les
ovules (carpelles). Enfin l'axe se termine au centre
de ces folioles modifiées en produisant, soit par
transformation de son sommet, soit par poussée
latérale, les ovules eux-mêmes, dont la formation
arrête son développement. Les bractées que l'axe
du bouton porte au niveau de sa base peuvent être
assez semblables à des feuilles véritables et en avoir
la consistance : on dit alors que le bouton est?m.
Ou bien elles peuvent s'épaissir, acquérir une
grande consistance et envelopper le bouton, qui sera mis par
elles à l'abri du froid, de la trop vive chaleur, ou de la pluie :
on dit alors que le bouton est écaillcux ou pérulé. Nous
n'entrerons pas ici dans les détails de cette question, qui a été
traitée déjà à l'article
BOURGEON;
nous nous bornerons à rap-
peler que les boutons nus, de même que les bourgeons foliaires
nus,
parcourent ordinairement les diverses phases de leur exis-
tence sans aucun temps d'arrêt, tandis que les boutons et les
bourgeons écaillcux sont destinés à rester à l'état de repos pen-
dant un temps plus ou moins long. La plupart des arbres frui-
tiers de nos climats produisent, à la fin de l'été, des boutons qui
ne s'épanouiront qu'au printemps suivant. Les écailles épaisses,
ligneuses, lisses ou velues, qui les couvrent, les protégeront,
pendant l'hiver, contre le froid et la pluie. Dès que surviendront
les premières chaleurs, les diverses parties déjà entièrement for-
mées de la fleur prendront un accroissement rapide, écarteront
les écailles, et la fleur s'épanouira avant même souvent que
l'ar-
bre ait produit aucune feuille. Dans les boutons nus, les organes
sexuels de la fleur sont encore toujours pro-
tégés,
soitpar des parties accessoires, comme
des bractées foliacées plus ou moins déve-
loppées, soit par le périanthe ou même, dans
certains boutons, par l'axe qui porte la fleur.
Dans l'Œillet, des bractées disposées autour
de la base du boulon enveloppent pendant le
premier âge les organes floraux. Plus fard,
leur taille s'accroissant moins rapidement que
celle des folioles du calice, c'est celui-ci qui
sert d'enveloppe protectrice aux autres parties
de la fleur. Dans les Composées, le bouton
complexe, en forme de tête, qui représente
le premier âge du capitule, est enveloppé par
des bractées souvent très-nombreuses, plus
ou moins consistantes, qui constitueront plus
lard l'involucre. Dans les Aroïdées, la bractée-mère très-volu-
mineuse du bouton complexe qui représente la jeune inflo-
rescence, prend un très-grand accroissement et enveloppe com-
plètement l'ensemble des fleurs, remplaçant ainsi les organes
particuliers de protection qui manquent à chacune d'elles. Dans
les Allium, le bouton complexe en forme de tête.qui termine
le rameau aérien est aussi enveloppé'complètement par une
bractée membraneuse dont les fleurs déterminent la rupture au
moment de leur épanouissement. Dans les Palmiers, les boutons
complexes sont protégés par une ou plusieurs bractées; mais, en
raison du volume considérable de la jeune inflorescence qu'elles
protègent, celles-ci prennent parfois des dimensions remarqua-
bles;
elles deviennent ligneuses, et leur consistance est assez
grande pour qu'on puisse les employer, comme ustensiles, à une
foule d'usages domestiques. Dans un grand nombre de plantes,
les boutons simples, qu'ils soient solitaires ou qu'ils entrent
dans la composition d'un bouton complexe, ne trouvent de pro-
tection que dans les folioles du périanthe. Dans les Mauves,
c'est le calicule qui constitue l'enveloppe la plus extérieure du
bouton. Dans la plupart des cas, le rôle de protéger les organes
reproducteurs incombe au calice, dont le développement est plus
rapide au début que celui
de la corolle et des organes
sexuels. Il nous suffira de
citer à cet égard les Cruci-
fères,
les Papavéracées, etc.
Dans les Pavots, les deux
sépales qui forment l'enve-
loppe du bouton tombent au
moment de l'épanouissement
de la fleur. Dans les Esch-
scholtzia, les deux sépales
adhèrent l'un à l'autre dans
presque toute l'étendue de
leurs bords, et forment une
sorte de coiffe pointue qui
recouvre la Heur, et qui se
détachera circulairement au
niveau de son insertion sur le réceptacle et tombera d'une
seule pièce, lorsque les pétales qu'elle emprisonne prendront
le grand accroissement qui précède la floraison. Dans les Eu-
Bouton
de Chamœtaucinm.
calyptus, les lobes du calice, très-adhérents entre eux, forment
une calotte hémisphérique épaisse, résistante, de consislance
ligneuse, qui,' au moment de l'épanouissement de la fleur, se
détache et tombe, en mettant à découvert les
nombreuses pièces de l'androcée. Dans un certain
nombre de Clusiacées, les pièces du calice sont
tellement adhérentes les unes aux autres et leur
point d'insertion est si résistant, qu'elles ne peu-
vent ni se séparer, ni se détacher, et la corolle
doit déterminer pour s'épanouir la déchirure irré-
gulière de cette enveloppe membraneuse. Dans
d'autres plantes, le bouton, soit simple, soit com-
posé,
trouve un organe de protection dans le-
doncule floral. Celui-ci se creuse en forme de
coupe ; ses bords et sa face interne portent les
organes floraux qui se trouvent ainsi, soit en
totalité, soit en partie, protégés par une portion
d'organe axile. Examinons, par exemple, le bou-
lon d'une Bose. Sa partie périphérique, son
enveloppe, est formée de deux parties distinctes.
Dans le bas, le réceptacle, creusé en forme de
coupe contient les organes femelles et mâles re-
pliés dans sa cavité; dans le haut, le calice, inséré
sur les bords delà coupe réceptaculaire, applique ses folioles les
unes contre les autres et forme une sorte de bonnet pointu qui
recouvre la-corolle et la partie supérieure des organes repro-
ducteurs. Le bouton de la Figue offre une organisation analogue.
Le réceptacle forme une coupe profonde, piriforme, à extrémité
Boulon
de Goyavier
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