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1. Introduction
Pour rappel, le stress est un processus
physiologique mettant en jeu le système
hormonal. Si les facteurs stressants perdurent
et que la personne ressent une perte d'équilibre
physique et psychique,
.
Les études démontrent pourquoi nous sommes
plus fragiles, par exemple, au niveau
immunitaire en période de stress : rhumes,
grippes et bronchites ne semblent plus nous
épargner !
Ainsi, le stress est, sinon la cause, un facteur
aggravant de nombreuses pathologies. Il
augmente le risque cardiovasculaire. Il est
prouvé qu'un lien existe entre stress et
hypertension. Comme il en existe aussi avec les
troubles de l'appareil digestif, les maladies de la
peau (le psoriasis , la pelade…), le diabète de
type II ou certaines maladies auto-immunes ,
comme le lupus .
Le stress ne se limite pourtant pas à une simple
réponse biologique, il met aussi en jeu une série
de réponses psychologiques. Nos
apprentissages antérieurs nous aident à trouver
des solutions plus rapidement, notre
personnalité, notre état psychique vont
influencer nos réponses face au stress. Si l'état
de stress perdure, il peut arriver alors que des
troubles psychiques s'installent ou que certains
troubles existants se manifestent de manière
pathologique : des troubles anxieux, un vécu
dépressif important, des troubles du sommeil
importants, un trouble de la personnalité plus
probant.
Attention, ce n'est pas parce qu'on est stressé
qu'on va systématiquement développer une
maladie physique et/ou mentale !
Quoique moins grave, un anxieux et/ou
dépressif (à la différence d'une dépression ou
d'anxiété généralisée), est ressenti comme
extrêmement invalidant et doit être pris en
considération. Aussi, il nous semblait utile de
*
*
*
le processus du stress
peut entraîner un dérèglement d'autres
systèmes dans le corps
vécu
vous informer à propos de ces troubles afin de
les prévenir ou de les prendre en charge
rapidement s'ils s'installent.
Les critères de différentes affections sont
décrits avec précision dans le DSM IV, manuel
diagnostique et statistique des troubles
mentaux de l'American Psychiatric Association,
qui est une des références généralement
utilisée par les professionnels de la santé.
Ce manuel établit des critères permettant au
médecin de poser un diagnostic, aussi nous
nous permettons de vous mettre en garde par
rapport à l'usage qu'une personne non
spécialisée peut faire de l'interprétation de ces
critères.
. En effet, ces
critères peuvent être modulés par les
événements que l'on vient de vivre : il est
normal lors de la perte d'un être cher
d'éprouver des symptômes de dépression ou
des symptômes d'anxiété suite à un accident
de voiture.
Le danger serait dès lors de s'approprier telle
ou telle maladie mentale parce qu'on a éprouvé
une perte de plaisir, des problèmes d'insomnie
ou une angoisse importante.
Pour votre information, nous les avons explicités dans
la partie Annexe du document.
Seul le médecin ou le psychiatre est
habilité à poser un diagnostic
MC Liège, service Infor Santé,
place du XX Août 38, 4000 Liège,
Cites Clinique du Stress de Liège - ISoSL
rue Montagne Sainte Walburge 4, 4000 Liège
chap3-p.1chap 3 - p. 1
* voir lexique en fin de chapitre
« Les maladies cardio-vasculaires sont la première
cause de mortalité dans le monde: chaque année,
plus de personnes meurent en raison de maladies
cardio-vasculaires que de tout autre cause.
On estime à 17,1 millions le nombre de décès
imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit
29 % de la mortalité mondiale totale.
Les principaux facteurs de risques des maladies
cardiaques sont une mauvaise alimentation, un
manque d'activité physique et le tabagisme.
Il existe aussi un certain nombre de déterminants
sous-jacents des maladies chroniques, ce sont en
quelque sorte les «causes des causes». Ils reflètent
l'action des principaux moteurs de l'évolution
sociale, économique et culturelle: globalisation,
urbanisation et vieillissement des populations.
Parmi eux figurent aussi la pauvreté et le stress ».
*
Source > OMS : Organisation Mondiale de la santé