ISP 503 – 2004/2005 –Propagation Correction
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Y=11 dB @ 90%
Y=14 dB @ 98 %
7) Sachant que l’émetteur dispose d’une antenne d’émission sectorielle avec un gain de 15
dBi quasiment constant dans le secteur couvert, sachant que le récepteur a une sensibilité
–117 dBm et dispose d’une antenne omnidirectionnelle de gain 2.1 dBi, quelle doit être la
puissance d’émission minimale pour que la puissance du signal reçu reste, pendant 90%
ou 98% du temps, au dessus du seuil de sensibilité du récepteur ? Comment peut-on
compléter ce bilan de liaison ?
PrdBm=PedBm + GedB –[L50(dB) + X + Y] + GrdB =>
=> PedBm = PrdBm-GedB-GrdB+L50(dB) + X + Y =
-117-15-2.1+156.63 +11 +10.4= 43.85 dBm @ 90% -> 13.85 dBW (25 W)
-117-15-2.1+156.63 + 16.8 + 14 = 53.33 dBm @ 98% -> 23.33 dBW (215 W)
Il faudrait également prendre en compte les pertes câbles, les pertes corps humain, les pertes
liées aux hydrométéores…
Ex II - Propagation au-dessus d’un plan d’eau de mer
D est la distance qui sépare les deux antennes, h leur hauteur par rapport au sol, δ l’amplitude
des vagues.
1) La polarisation du champ électrique étant parallèle à la surface de l’eau, supposée très
bonne conductrice, que vaut le coefficient de réflexion ρ?
On a pour le critère de Rayleigh :
λ
)sin(4
=
R
C
Dans cette expression, ψ est l’angle entre le rayon incident et le sol par rapport à
l’horizontale. Ici on a tan(ψ)=10/10.103=0.001 ≈ sin(ψ).On trouve alors C
R=1.89 %. Puisque
CR < 10%, la réflexion peut-être considérée comme spéculaire => aucun terme de diffusion
n’affaiblira la valeur du coefficient de réflexion de façon significative.
On a par ailleurs un plan d’eau salée qu’on assimile à un conducteur métallique parfait, le
champ tangentiel s'annule, donc le champ est réfléchi avec une intensité égale mais une
orientation opposée à celle du champ incident. Il en résulte ρ=-1.
2) Calculez le déphasage entre le trajet direct et le trajet réfléchi en fonction de h, λ et D
DR=
1
h= 10 m
D= 20 km
Ondulation δ = 50 cm
f=900 MHz