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Question 3 :
Les monétaristes dont le chef de file est M. Friedman, sont des néo-quantitativistes dont le sens où
leurs analyses visent à renouveler la théorie quantitative de la monnaie. Ils font, eux aussi, deux
hypothèses fondamentales :
La vitesse de circulation de la monnaie est constante.
T constant du fait de la situation de plein emploi des facteurs de productions dans
l’économie. Ainsi toute augmentation de M entraine une augmentation de P.
Cela les amène que l’inflation n’est qu’un phénomène purement monétaire. S’il y a de l’inflation dans
une économie, elle ne peut être du qu’a une création monétaire excessive par rapport au niveau de
production du pays.
En 1970, Friedman écrit « l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire, en ce sens
qu’elle est et qu’elle ne peut être générer que par une augmentation de la quantité de monnaie, plus
rapide que celle de la production. » En conséquence, il défendait une politique monétaire basée sur
l’offre de monnaie puisqu’il considérait que l’inflation devait être contrôlée par le volume des
émissions de monnaie de la banque centrale. Il défendait une réduction du rôle du gouvernement
dans le domaine économique et affirmer également que les interventions discrétionnaires d’une
banque centrales ne peuvent qu’ajouter de l’incertitude sur la demande.
Question 4 :
La courbe de Phillips met en évidence une relation inverse entre inflation et chômage, c’est le
résultat d’une analyse historique sur l’Angleterre entre 1867 et 1957, mené par Phillips en 1958 et
qui montré une relation entre la hausse des salaires et le chômage. Elle est ensuite devenu une
relation négative entre inflation et chômage avec le dilemme selon lequel les gouvernements
devraient choisir un peu plus d’inflation pour faire baisser le chômage et inversement, accepter
d’avantage de chômage pour venir à bout de l’inflation. L’histoire des années 70-80 a montré qu’il
s’agissait d’un faux dilemme et que l’on pouvait avoir à la fois de l’inflation et du chômage : la
STAGFLATION. La courbe de Phillips perd donc de se pertinence et deux analyses tenteront
d’expliquer ce phénomène.
Friedman et le rôle des anticipations adaptatives :
En s’appuyant sur le concept d’anticipation adaptative Friedman montre que l’arbitrage entre
inflation et chômage existe à court terme mais disparait sur le long terme. En effet, si le
gouvernement pratique une politique monétaire expansionniste cela génère de l’inflation et diminue
le salaire réel. A court terme, les entreprises embauchent car le salaire réel diminue, ce qui diminue
le chômage. Les individus, quant à eux, sont supposées victimes d’illusions monétaires, c’est-à-dire
qu’ils ne se rendent pas compte que le salaire réel a diminué. Néanmoins, à long terme, les agents
formulent leurs anticipations du taux d’inflations sur la base de leurs anticipations dans le passé. Ils
se rendent compte que dans le passé, ils ont sous évalués le taux d’inflation, ils apprennent de leurs
erreurs et comprennent que le taux d’inflation sera plus élevé. Il réalise donc que leur pouvoir
d’achat va diminuer et ils réclament des augmentations de salaires. Les entreprises embauchent
donc moins. Nous sommes dans une situation où l’inflation est élevée ainsi que le chômage.