capacités. Cette stratégie a consisté à envoyer des jeunes tchadiens dans les
universités et instituts partenaires, pour faire des thèses de doctorat sur des thèmes
historico-anthropologiques portant sur le Tchad. Cette stratégie a le mérite de
produire simultanément les deux résultats escomptés : disposer des fraîches données
anthropologiques à travers les thèses et aussi disposer des Docteurs.
Aujourd’hui, cinq ans après le lancement de ses activités médiatisées par quelques
journalistes dont certains d’entre eux sont encore présents ici, le CRASH est fier
d’annoncer à la face du monde d’avoir atteint une première phase de ses objectifs,
celui d’avoir produit deux thèses et deux Docteurs :
Le Premier est Hoinathy Remadji, Docteur depuis juillet 2012 de l’Institut Max Planck
de l’Anthropologie sociale de Halle en Allemagne.
Le Deuxième est Djimet Seli, Docteur depuis février de cette année de l’Université de
Leiden aux Pays-Bas.
A travers leurs thèses, le Tchad en général et le CRASH en particulier, disposent
d’intéressants travaux historico-anthropologiques sur l’impact de l’exploitation du
pétrole sur les modes et conditions de vie des populations des zones concernées et
sur la mobilité et la communication par les technologies de l’information et de la
communication.
Bientôt un troisième Docteur sera produit en la personne de Laguerre Dionro et
d’autres vont suivre dans les années avenir.
Tous ces résultats sont obtenus grâce au concours de nos partenaires l’Institut Max
Planck d’Anthropologie sociale de Halle et la Fondation Wolkswagen en Allemagne et
le Centre d’Etudes Africaines et l’Agence Wotro des Pays-Bas qu’il y a lieu de
remercier infiniment.
C’est justement parce que le CRASH a atteint les objectifs de la phase expérimentale
de ses activités que nous nous retrouvons aujourd’hui ici en atelier de restitutions
des travaux de recherches anthropologies menées dans le domaine des crises socio-
politiques, de la mobilité et de la communication, plus particulièrement la
communication par les technologies de de l’information et de la communication, et
plus spécialement par la téléphonie mobile dans la région du Guéra et parmi les
communautés Hadjeray des région du Lac-Tchad, du Chari-Baguirmi et du Nord
Cameroun. Point n’est besoin d’en dire plus de ma part. Les exposés à l’ordre du jour
parleront eux-mêmes.