Les trente ans passés sont marqués par une profonde modification de la DIT (division internationale du
travail) et du système de la régulation des échanges.
La mise en circulation de produits mondiaux s’appuie sur :
• la libéralisation progressive du commerce international ;
• l’abaissement des barrières douanières ;
• la spécialisation productive des territoires ;
• la financiarisation de l’économie ;
• l’émergence de marques mondiales ;
• la constitution d’empires commerciaux.
Les étapes de la production se divisent en trois temps :
• la pré-production. Une main-d’œuvre hautement qualifiée et bien rémunérée imagine, conçoit et
dessine le produit ;
• la fabrication. Après la conception, c’est la seconde phase. Les composants sont fabriqués puis
assemblés. Une fois le produit fini, il faut assurer le transport ;
• la post-production. Elle constitue un élément fondamental de la production. C’est la stratégie de
commercialisation.
Les acteurs :
• les FTN (firmes transnationales), acteurs majeurs ;
• les acteurs publics (États) jouent un rôle législatif ou règlementaire sur un produit ;
• la société civile (syndicats, associations de consommateurs) ;
• les médias peuvent dénoncer, critiquer ou évaluer un produit.
Le processus de mondialisation s’est réalisé grâce à trois phases :
• les grandes découvertes du XVI
e
siècle (multiplications des routes commerciales) ;
• l’industrialisation et la colonisation du monde aux XIX
e
et XX
e
siècles (internationalisation et
interdépendance) ;
• les années 1990, la chute de l’URSS et l’émergence de nouvelles puissances (accélération de la
mondialisation, unification du marché et diffusion du système capitaliste et du libre-échange).
Des stratégies d’avantages comparatifs ou de segmentation de production sont mises en place afin
d’améliorer la production des produits.
Finalement, les acteurs s’approprient les enjeux de la mondialisation de façon distincte. Le processus de
mondialisation est producteur d’inégalités et de complexité.
2. Mobilités, flux, réseaux
Les flux de biens matériels augmentent et représentent les trois quarts des échanges internationaux. Les flux
de biens immatériels sont en plein essor. Il s’agit des flux des capitaux, de services et d’informations.
L’outil technologique a conduit à intégrer progressivement les économies et les flux de marchandises. Les
territoires s’intègrent à un réseau de flux informatique et réels.
Les territoires mondiaux sont hiérarchisés et structurés en fonction de leur avancée dans l’intégration.