PHARMAZIE UND MEDIZIN
PHARMACIE ET MÉDECINE
Nombreux sont les clients qui
viennent demander conseil à la
pharmacie parce qu’ils souffrent
de symptômes de l’œil sec, et plus
nombreux encore sont les pro-
duits proposés pour les soigner.
Nous avons rédigé une liste des
produits et une brève présenta-
tion des causes et des possibilités
de traitement de l’insuffi sance
lacrymale destinés à diminuer
l’embarras du choix des équipes
des pharmacies et à soulager les
symptômes des patients.
On recherche: les meilleures
larmes artifi cielles
L’œil sec (kératoconjonctivite sèche)
Ursina Lakomy,
Christina Ruob
Fuchs, Kurt Hers-
berger, Marianne
Beutler
Forum
A K A
ture du fi lm lacrymal entraîne un nou-
veau battement de paupières. Ce mouve-
ment a pour effet de répartir au nou-
veau le fi lm lacrymal et de transporter
toutes les particules vers l’angle palpé-
bral interne (fi g. 1).
Le fi lm lacrymal se compose d’une
couche lipidique, d’une couche aqueu-
se et d’une couche de mucine (fi g. 2).
Chacune de ces trois couches a des
fonctions distinctes.
Couche lipidique:
– couche externe,
composée de différents lipides pro-
duits par des glandes,
réduit l’évaporation du fi lm lacrymal
à la surface de l’œil, assurant ainsi
sa stabilité.
Couche aqueuse:
produite par les glandes lacrymales,
composée d’eau et de substances
hydrosolubles : sels inorganiques,
protéines, urée et glucose,
sert à alimenter l’épithélium cor-
néen en substances nutritives et à le
régénérer, contribue à la défense
antimicrobienne.
Couche muqueuse:
produite par les cellules caliciformes
de la conjonctive et par les glandes
lacrymales,
contient de la mucine solubilisée et
de la mucine formant une structure
de type gel,
forme l’interface entre le fi lm la-
crymal et la cornée, hydrate l’épithé-
lium et permet la formation d’un
lm lacrymal mince et uniforme sur
toute la surface de l’œil.
L’œil sec
(kératoconjonctivite sèche)
Une anomalie ou une baisse de la pro-
duction de l’une des trois composantes
du liquide lacrymal provoque des
symptômes d’insuffi sance lacrymale
(cf. tab. 1). Les patients se plaignent le
Fig. 1.
Glandes la-
crymales et
écoulement
lacrymal
Fig. 2.
Film lacrymal
L’œil sec (kératoconjonctivite sèche),
accompagné de symptômes désagréa-
bles comme p. ex. une sensation de
brûlure ou de corps étranger dans l’œil,
apparaît lorsque le liquide lacrymal est
insuffi sant ou que la composition du
lm lacrymal est anormale Il en résulte
que le fi lm de liquide n’assure plus une
humidifi cation suffi sante et uniforme
de la surface de l’œil. Les larmes artifi -
cielles sont utilisées pour remplacer le
liquide lacrymal naturel et supprimer
ainsi les symptômes.
Film lacrymal de l’œil sain
Le fi lm lacrymal physiologique recouvre
la surface totale de l’œil d’une couche
de liquide mince et uniforme. Il est
dilué et rompu à chaque battement de
paupières. L’irritation des nerfs cor-
néens sensibles provoquée par la rup-
couche lipidique
couche aqueuse
couche muqueuse
cornée
glandes lacrymales
canal lacrymal
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Schweizer Apothekerzeitung, 13/2006
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plus souvent dune sensation de brûlure,
de démangeaisons, dune sensation de
corps étranger dans l’œil et dun lar-
moiement prononcé. Les causes possi-
bles sont multiples : altérations inter-
nes et super cielles de l’œil, maladies
systémiques ou effets médicamenteux,
par exemple (cf. tableaux 2 et 3). En
général, les problèmes de la surface
oculaire saggravent à long terme. Des
facteurs externes tels quune faible
humidité de lair, des températures
élevées, des forts taux dozone, le vent
et les poussières jouent également un
rôle très important. Les facteurs exter-
nes ne sont pas les causes dune ano-
malie du lm lacrymal, mais ils peu-
vent renforcer les symptômes de l’œil
sec. Ceci est également vrai pour toutes
les activités qui exigent une attention
soutenue, les battements de paupières
étant alors moins fréquents, doù une
compensation insuf sante de l’évapo-
ration du lm lacrymal.
Les symptômes à eux seuls ne per-
mettent pas didenti er avec certitude
la localisation ou la cause du trouble.
Les éventuels symptômes directeurs ty-
piques dune perturbation de la cou-
che aqueuse ou lipidique (cf. tab. 1),
ainsi que les maladies ou anomalies
oculaires déjà connues, donnent des
indices supplémentaires. Un examen
ophtalmique est souvent nécessaire en
plus dune anamnèse consciencieuse.
Tri des patients et thérapie
Cf. tab. 46 et g. 3.
Toute insuf sance lacrymale doit rece-
voir un traitement adéquat. Sinon, il
peut sen suivre à plus long terme des
défauts de la surface oculaire, une rou-
geur oculaire chronique ou des infec-
tions. Le traitement a pour but datté-
nuer les symptômes, de prévenir des
complications, de guérir d’éventuelles
lésions cornéennes et de parvenir à
normaliser l’état de la surface de l’œil.
Quand un patient se présente dans une
pharmacie avec des symptômes de l’œil
sec, le personnel de la pharmacie sen-
quiert de la nature et du degré de sévé-
rité des symptômes et cherche à cerner
la cause possible du problème (cf. tab.
4). Les critères dune prise en charge
par un médecin gurent au tab. 5. Un
traitement par des larmes arti cielles
est utile dans les formes légères de
Tab. 1. Symptômes de l’œil sec
Sensation de corps étranger ou de grain de sable
symptôme directeur d’une anomalie de la couche
aqueuse
Sensation de brûlure et démangeaisons oculaires
symptôme directeur d’une anomalie de la couche
lipidique
Sécrétion muqueuse accrue
Formation de croûtes et paupières collées, surtout au réveil
Paupières lourdes et fatiguées
Sensibilité à la lumière
Douleurs, légère rougeur
Larmoiement accru
Causes endogènes Causes exogènes
Mauvaise répartition du lm lacrymal
Anomalies palpébrales ou conjonctivales Lentilles de contact
Amétropie
Anomalie de la couche lipidique
In ammation des bords palpébraux (blépharite)
Atteinte cicatricielle des bords palpébraux
Polyarthrite rhumatoïde
Anomalie de la couche aqueuse
Maladies auto-immunes Médicaments
Âge
Maladies systémiques
Atteinte in ammatoire du système pancréatique
Anomalie de la couche muqueuse
Infection virale ou bactérienne Carence en vitamine A (végétariens)
Conjonctive chronique
Tab. 2. Causes de l’œil sec
Tab. 3. Causes médicamenteuses de l’œil sec
Médicaments à effet anticholinergique
Anticholinergiques (atropine*, scopolamine)
Antidépresseurs tricycliques, p. ex. amitriptyline, imipramine,
nortriptyline
Antihistaminiques, p. ex. antazoline*, carbinoxamine, diphen-
hydramine, dexbromphéniramine
Neuroleptiques, p. ex. chlorpromazine, uphénazine,
promazine
Divers
Isotrétinoïne
Bêta-bloquants, sous forme de collyre ou systémiques
Millepertuis: extraits et tisanes
Méthyldopa
Morphine
Œstrogènes * Collyres
Médicaments
Âge In uences externes (poussières/
air conditionné/ chauffage/travail
à lordinateur, etc.
Maladies locales ou
systémiques PATIENT Problèmes ophtalmiques
antérieurs (anomalies/
atteintes cicatricielles)
GRADE 1 GRADE 2 GRADE 3
Succès Succès
non non
oui oui
Médecin
Examen à la lampe à fente
Test de Schirmer
Coloration au rouge Bengale
Temps de rupture du lm lacrymal
Fig. 3.
Tri des patients
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d’éviter des infl uences externes néfas-
tes (hygrométrie, port de lunettes pour
se protéger des poussières, etc.). Trop
souvent encore, on recourt à des vaso-
constricteurs pour traiter des troubles
oculaires légers sans prendre la peine
de se renseigner. Or, les vasoconstric-
teurs sont contre-indiqués dans l’œil
sec! Si l’application régulière et suffi -
sante de larmes artifi cielles ne produit
pas l’effet souhaité au bout de quel-
ques semaines ou s’il s’agit d’un pro-
blème chronique, une visite chez
l’ophtalmologue s’impose. Ceci vaut
également pour les porteurs de lentille
de contact qui se plaignent durablement
d’avoir les yeux secs et/ou rouges.
Larmes artifi cielles
Il n’existe pas à ce jour de larmes arti-
cielles qui s’attaquent aux causes de
l’œil sec; le traitement local est symp-
tomatique et vise à la meilleure substi-
tution possible du fi lm lacrymal. Il faut
souligner à ce propos que pratique-
ment toutes les larmes artifi cielles ne
remplacent que la partie aqueuse du li-
quide lacrymal. Elles ne sont effi caces
qu’en présence d’une production nor-
male de mucine et d’une couche lipidi-
que stable. Le produit de substitution
doit avoir un maximum de similitude
avec le liquide lacrymal naturel et être
le moins irritant possible. La viscosité
du produit est déterminante pour le
temps de séjour. Les produits à base
de d’alcools polyvinyliques, de poly-
vidones et de dérivés de cellulose ont
une faible viscosité et un temps de sé-
jour réduit. Les carbomères et l’acide
hyaluronique, en revanche, possèdent
une viscosité plus élevée, une meilleu-
re adhérence et un temps de séjour
plus long à la surface de l’œil. Les pro-
duits à base d’acide hyaluronique s’im-
posent progressivement sur le marché.
En plus d’une bonne adhésion, ils ont
une action bénéfi que sur la surface
épithéliale et favorisent la réépithélisa-
tion. Les agents conservateurs peuvent
irriter les yeux et provoquer des réac-
tions allergiques. Le chlorure de ben-
zalkonium, le cétrimide et le thiomer-
sal sont cytotoxiques et causent plus
souvent des irritations locales que le
Polyquad®. De récentes études mon-
trent que les larmes artifi cielles conte-
nant des tampons phosphates peuvent
causer la formation de dépôts cristal-
lins d’hydroxyapatite (une forme de
phosphate de calcium) sur la cornée.
Chez plusieurs patients touchés, la ca-
pacité visuelle n’a pu être maintenue
que par une opération de l’œil. Les ta-
bleaux 8 à 12 indiquent si la teneur en
phosphate d’un produit est supérieure
ou inférieure à la concentration phy-
siologique de 1,45 mmol/l. Les pro-
duits dont la teneur de phosphate dé-
passe 1,45 mmol/l ne doivent pas être
utilisés sur une période prolongée.
Des produits destinés à remplacer
spécifi quement la part de mucine ou la
couche lipidique du liquide lacrymal
sont encore à l’étude. Il n’y a pas en-
core de preuves que l’apport de lipi-
des, p. ex. sous forme de «Visine®
Trockene Augen» (commercialisé en
Allemagne), améliorerait les anomalies
de la couche lipidique.
Choisir les larmes artifi cielles
Les tableaux 8 à 10 montrent, par or-
dre de viscosité croissante, des pro-
duits de substitution pour la phase
aqueuse du fi lm lacrymal. Les produits
à base d’acide hyaluronique seule fi gu-
rent dans le tab. 11. Les instructions
Tab. 5. Critères d’envoi chez le médecin
Troubles très intenses
Suspicion de glaucome à angle aigu: rougeur, douleurs oculaires,
notamment accompagnées de céphalées
Suspicion de cause infectieuse: troubles aigus uni- ou bilatéraux,
forte rougeur de la conjonctive, évent. paupières collées
Troubles persistants chez les porteurs de lentilles de contact
Suspicion de modifi cations à l’intérieur ou à l’extérieur de l’œil,
p. ex. amétropie, ectropion (éversion du bord libre de la pau-
pière), cils incarnés
Autres maladies, possibilité d’une cause médicamenteuse de l’œil
sec
Troubles ne se résolvant pas avec l’application de larmes artifi -
cielles
Paupières collées le matin: bien nettoyer les yeux, p. ex. avec
Lidcare®.
Instillation dans le sac conjonctival inférieur: abaisser légèrement
la paupière inférieure, instiller, puis fermer l’œil et bouger les
yeux pendant quelques secondes.
L’embout du compte-gouttes ou du tube ne doit pas entrer en
contact avec les mains ou les yeux.
Songer à utiliser éventuellement un accessoire d’instillation
(«drop aid»).
Refermer immédiatement les fl acons multidoses après l’emploi et
ne pas utiliser un fl acon entamé depuis plus d’un mois (excep-
tions: voir liste des produits).
Les fl acons unidose sont exclusivement destinées à un usage uni-
que.
Une brève gêne visuelle peut apparaître après l’application de
pommades ou de gouttes très visqueuses. Rendre attentif à l’appel
à la «prudence lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation
de machines» dans la notice.
En cas d’utilisation concomitante d’autres médicaments ophtal-
miques, appliquer d’abord ces derniers, puis attendre au moins
10 minutes.
Tab. 7. Conseils pratiques à l’usage des patients
Degré de sévérité Traitement
Grade 1
Troubles subjectifs
légers
Larmes artifi cielles de faible viscosité:
alcools polyvinyliques, polyvidones, dérivés de cellulose
Si effi cacité insuffi sante, passer à des produits de plus forte viscosité.
Application: 4 par jour
Agents conservateurs autorisés si le patient le désire
Grade 2
Trouble fonctionnel
manifeste
Larmes artifi cielles de plus forte viscosité:
carbomères, acide hyaluronique
Application: jusqu’à 1 par heure, pommade ou gel la nuit
Recommander des produits sans agent conservateur
Grade 3
Troubles sévères de
l’hydratation de l’œil
Il est impératif de consulter un médecin pour rechercher et
traiter des causes locales ou systémiques.
Utiliser des larmes artifi cielles non conservées jusqu’à 1 par
heure dans l’attente de la visite médicale.
Tab. 6. Traitement de l’œil sec
Âge du patient?
Œil: aspect, type et intensité des troubles, un seul œil est-il touché
ou les deux?
Durée des troubles?
Quand les troubles surviennent-ils: toujours/uniquement dans
une situation donnée ou à une certaine période de l’année?
Autres problèmes oculaires?
Autres troubles, p. ex. nez sec, bouche sèche?
Autres maladies, allergies, médicaments?
Facteurs de risque externes, p. ex. travail à l’ordinateur, air
conditionné, air sec dans les locaux en hiver, lentilles de contact?
Tab. 4. Anamnèse
l’œil sec, correspondant à peu près au
grade 1–2 (cf. tab. 6). Il est important
de bien informer le patient, qui sou-
vent ne comprend pas pourquoi des
yeux larmoyants seraient la consé-
quence d’une insuffi sance lacrymale.
Les explications seront éventuellement
complétées de conseils sur la manière
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Tableau 8. Larmes arti cielles de faible viscosité
Produit
Catégorie
Principes actifs/
excipients
Remarques1
Avec lentilles de
contact1
Phosphate
1,45 mmol/l2
Collylarm®
Monodoses
0,4 ml; 10, 30
Liste
D
HL
Alcool polyvinylique,
polyvidone K-25,
sans agent cons.
oui oui
HypoTears®
Collyre
10 ml
Liste
D
LS
Alcool polyvinylique,
glucose, macrogol 400,
cons.: chlorure de ben-
zalk.
non oui
Liquitears®
Collyre
10 ml
Liste
D
HL
Alcool polyvinylique
cons.: chlorobutanol
non non
Oculac®
Collyre
10 ml; 1, 3
Liste
D
LS
Polyvidone K-25
cons.: chlorure de ben-
zalk.
non oui
Oculac® SDU
Collyre
0,4 ml; 20, 60
Liste
D
LS
Polyvidone K-25
sans agent cons.
oui oui
Protagent®
Collyre
10 ml
Liste
D
LS
polyvidone K-25
cons.: chlorure de ben-
zalk.
Mécanisme
dinstillation:
pression du
doigt sur le fond
du acon
non oui
Protagent® SE
0,4 ml; 20, 80
Liste
D
LS
Polyvidone K-25
sans agent cons.
oui oui
Tableau 9. Larmes arti cielles de viscosité moyenne
Produit
Catégorie
Principes actifs/
excipients
Remarques1
Avec lentilles de
contact1
Phosphate
1,45 mmol/l2
Cellu uid®
Collyre
10 ml
Liste
D
LS
Carboxyméthylcellulose
de Na 5 mg/ml
cons.: Purite®
Non oui
Dialens®
Collyre
10 ml
Liste
D
LS
Dextran-70
cons.: gluconate de
chlorhexidine
Verrouiller le
capuchon jus-
qu’à larrêt avant
la 1e utilisation
(perforation de
lextrémité du
acon)
oui oui
Isopto® Tears
0,5%
Collyre 10 ml
Liste
D
LS
Méthylhydroxypropyl-
cellulose
cons: chlorure de
benzalk.
Mécanisme
dinstillation:
pression du
doigt sur le fond
du acon
non non
Tears naturale®
Collyre
10 ml
Liste
D
NLP
Dextran, méthylhydroxy-
propylcellulose
cons.: Polyquad®
non oui
Visine® müde
Augen sensitiv
(yeux fatigués
et sensibles)
Unidoses 0,5 ml
20
MP Extrait de graines de
tamarinier TSP (poly-
saccharide): 0,5%
sans agent cons.
Se referme en
retournant le
bouchon
(stable pdt
12 heures)
oui
pas de données
Visine® müde
Augen 10 ml
MP Extrait de graines de
tamarinier TSP 0,5%
cons.: chlorure de
benzalk.
non
pas de données
Visine® intensive
Unidoses 0,5 ml
20
MP Extrait de graines de
tamarinier TSP 1%
sans agent cons.
Se referme avec
lextrémité avant
du bouchon
(stable pdt
12 heures)
oui
pas de données
Tableau 10. Larmes arti cielles de haute viscosité
Nom Catégorie Principes actifs/excipients Remarques1
Avec lentilles de
contact1
Phosphate
1,45 mmol/L2
Celluvisc®
Unit Dose 0,4 ml;
10, 30, 90
Liste D
HL: 10
LS: 30,90
Na-carboxymethyl-cellulose
10 mg/ml
sans agent cons.
non oui
Lacryvisc®
Gel ophtalmique 10 g
Liste D
LS
Carbomer 974
sans agent cons.
Conserver le acon en position ren-
versée (embout vers le bas)
non oui
Lacryvisc SE®
Gel ophtalmique 0,5 g;
20, 50
Liste D
LS
Carbomer 974
sans agent cons.
Agiter le acon monodose pour faire
descendre le contenu avant lemploi!
oui oui
Lacrinorm®
Gel ophtalmique 10 g
Liste D
LS
Carbomer 980
cons.: Benzalk.chlorid
non non
Lacrinorm® F
Collyre UD 0,3 ml; 30, 60
Liste D
LS
Carbomer 940
sans agent cons.
non non
Sicca uid®
Gel ophtalmique 10 g
Liste D
LS
Carbomer 974
cons.: Benz.chlorid
non oui
Visine®
trockene Augen
(yeux secs) 10 ml
MP Povidone, Carbomer 974,
lipide à chaîne moyenne
cons.: Benzalk.chlorid
non pas de données
Viscotears®
Gel ophtalmique 10 g; 1,3
Liste D
LS
Carbomer 980
cons.: Cetrimide
non oui
Viscotears® SDU
Gel ophtalmique 0,6 g; 30
Liste D
LS
Carbomer 980
sans agent cons.
non oui
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Tableau 11. Larmes arti cielles à base dacide hyaluronique
Nom Catégorie
Principes actifs/exci-
pients Remarques1
Avec lentilles
de contact1
Phosphate
1,45 mmol/L2
Aquify Solution humidi ante
pour lentilles de contact 5 ml
MP Ac. hyaluronique
sans agent cons.
Se conserve 2 mois après ouverture! oui pas de données
Fermavisc®
Ampoules monodoses 0,3 ml; 20
MP Ac. hyaluronique 0,1%
sans agent cons.
oui non
Hylo-COMOD®
Lubri ant oculaire 10 ml
MP
NLP
Ac. hyaluronique 0,1%
sans agent cons.
Pas daspiration dair dans le acon: se
conserve 12 semaines après ouverture!
oui nouveau:
tampon citrate
Hyal-drop®
Lubri ant oculaire
5 ml, 10 ml
MP Ac. hyaluronique 0,2%
cons.: thiomersal
non non
Hyal-drop® Unidoses 0,25 ml; 20 MP Ac. hyaluronique 0,2%
sans agent cons.
oui non
Hyabak® Collyre 0,15%, 10 ml MP Ac. hyaluronique 0,15%
sans agent cons.
Exclusion dair: se conserve 2 mois
après ouverture!
oui non
HycoSan® 5
Collyre 5 ml
MP Ac. hyaluronique 0,1% Pas daspiration dair dans le acon: se
conserve 12 semaines après ouverture!
oui nouveau:
tampon citrate
Lacrycon® Gel
Doses journ.
0,65 ml; 45
Liste B
SL
Ac. hyaluronique 0,15%
Carbomère, glycérine,
sans agent cons.
Flacon refermable,
stable pdt 12 heures
non oui
Vislube®
Monodoses 0,3 ml; 20, 60
MP
NLP
Ac. hyaluronique
sans agent cons.
spécialement destiné à la lubri cation
des lentilles pendant la nuit
oui non
Vismed®
Monodoses 0,3 ml; 20, 60
MP
NLP
Ac. hyaluronique 0,18%
sans agent cons.
spécialement destiné à la lubri cation
des lentilles pendant la nuit
oui non
Vismed® Gel ophtalmique
Monodoses 0,45 ml; 20, 60
MP
NLP
Ac. hyaluronique 0,3%
sans agent cons.
spécialement destiné à la lubri cation
des lentilles pendant la nuit
oui non
Vismed® light
Collyre 15 ml
MP
NLP
Ac. hyaluronique 0,1%
cons.: édétate disodique,
polyhexamide
Se conserve 3 mois après ouverture oui non
Tableau 12. Divers produits possédant lindication «œil sec»
Nom Catégorie Principes actifs/excipients Remarques1
Avec lentilles de
contact1
Phosphate
1,45 mmol/L2
CoLiqui lm®
Pommade
ophtalmique 3,5 g
Liste D
LS
Alcools de graisse de laine, paraf ne,
vaseline
non pas de données
Eye Fresh
Collyre
10 ml
MP Sel marin, méthylhydroxy-
propylcellulose,
cons.: chlorure de benzalk.
Spécialement recommandé pour les
porteurs de prothèses oculaires
non pas de données
Hylo-Care®
Collyre
10 ml
MP Ac. hyaluronique 0,1%
dexpanthénol 2%
sans agent cons.
Pas daspiration dair dans le acon: se
conserve 12 semaines après ouverture
oui non
Oculotect®
Gel ophtalmique 10 g
310 g
Liste C
LS
Palmitate de rétinol 1000 UI/g,
carbomère,
cons.: cétrimide
Gel ophtalmique à la vitamine A
disponible sans ordonnance
non pas de données
Siccaprotect®
Collyre 10 ml,
310 ml
Liste D
LS
Dexpanthénol, alcool polyvinylique,
cons.: chlorure de benzalk.
non non
VitA-POS® Pommade
ophtalmique 5 g
MP Palmitate de rétinol 250 UI/g,
graisse de laine, paraf ne, vaseline
Pommade ophtalmique à la vitamine A
disponible sans ordonnance
non oui
MP: produit médical; LS: Liste des Spécialités; HL: remboursé uniquement par lassurance complémentaire; aucune mention: produits non remboursé
1 Données du Compendium Suisse des Médicaments
2 cf. Référence no 3
État au 22 mai 2006. Les tableaux ne sont pas exhaustifs.
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Journal suisse de pharmacie, 13/2006
61357_SAZ_13_s_517_523 52261357_SAZ_13_s_517_523 522 15.6.2006 16:25:24 Uhr15.6.2006 16:25:24 Uhr
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