CYCLE : 2 & 3 DÉCLENCHEUR N° PÉRIODE N° « Les petits riens qui font du bien et qui ne coûtent rien » Consignes d’écriture. Lister ses petits bonheurs sous forme de phrases commençant par un verbe à l’infinitif. Structure de l’écrit Phrase simple ou complexe débutant avec un verbe à l’infinitif Support Album d’Elisabeth BRAMI /Philippe BERTRAND Seuil 1995 Exemples : - Sentir l’odeur du pain grillé ou du chocolat quand on se réveille. - Faire un concours de grimaces, seul, devant la glace. - Commencer une collection de n’importe quoi. - Respirer l’herbe fraîchement tondue. En prendre une poignée dans la main et respirer en fermant les yeux. - Trouver une cachette secrète pour une bille « oeil de chat ». - Ne pas marcher dans les rues sur les traits du trottoir. - Laisser une mouche escalader votre nombril et vous faire des guilis. _ Respirer l’odeur du poulet rôti l’hiver dans la rue près de la charcuterie. - Se boucher les oreilles en cadence Situations de démarrage possibles… - Cycle 2 A partir de l’album - Découverte album sans texte - Lecture offerte - Echanges : recherche de liens entre le titre et les phrases - Copie de petits riens de BRAMI qui nous « parlent » - Cycle 3 - Lecture individuelle du texte sans titre ; recherche d’un titre possible ; validation par les pairs après argumentation ; confrontation avec le titre initial - Association texte et illustration - Recherche de phrases intruses de part : leur structure : « Je vais faire une collection de n’importe quoi » leur contenu : marcher pieds nus sur une punaise Objectifs - Ecrire pour parler de soi, communiquer ses émotions. Variables possibles… Sur le fonds 1. Contextualiser les lieux : sa maison, la classe, la rue, la cour de récré, des vacances… les moments : au réveil, le soir, pendant la séance de musique ou de sport, au cinéma 2. Se décentrer en proposant les petits riens : de personnages particuliers : contes, BD, d’aventure, fantastique … d’un animal Sur la forme 1. Complexité des phrases un, deux ou trois verbes à l’infinitif utilisation de relative, circonstanciels… forme : phrases affirmatives / négatives prose ou rimes 2. Ecrit - Individuel : liste de ses petits riens Collectif : liste de petits riens communs à un thème « Les petits riens qui font du bien et qui ne coûtent rien » « Trois fois rien, c’est déjà quelque chose » Raymond DEVOS _ Sentir l’odeur du pain grillé ou du chocolat quand on se réveille. _ Faire un concours de grimaces, seul, devant la glace. _ Commencer une collection de n’importe quoi. _ Respirer l’herbe fraîchement tondue. En prendre une poignée dans la main et respirer en fermant les yeux. _ Trouver une cachette secrète pour une bille « oeil de chat ». _ Ne pas marcher dans les rues sur les traits du trottoir. _ Laisser une mouche escalader votre nombril et vous faire des guilis. _ Respirer l’odeur du poulet rôti l’hiver dans la rue près de la charcuterie. _ Se boucher les oreilles en cadence pour entendre le « oin-oin » des bruits déformés ! _ Lécher un plat, surtout après la préparation d’un gâteau au chocolat. _ Inventer un alphabet secret pour écrire des messages. _ Se gratter quand ça vous gratte. _ Dire des gros mots (pas trop haut). _ L’été, attendre une étoile filante la nuit, pour faire un voeu. _ Découvrir des formes inconnues sur le papier peint ou les craquelures de la peinture. _ Pendant un voyage, compter toutes les voitures rouges. _ Sucer un glaçon du frigidaire, se le passer dur la figure aussi. _ Inventer des mots et des phrases dans des langues qui n’existent pas. _ Se faire des boucles d’oreille avec des cerises doubles. _ Regarder se déformer les nuages qui défilent comme dans un film. _ Respirer le parfum d’un livre neuf. _ Faire pipi quand on a très envie, caca aussi. _ En automne, marcher en faisant craquer les tas de feuilles sèches. _ Se coucher au milieu de toutes ses peluches. _ Fabriquer de la gadoue bien noire avec de la terre et de l’eau puis touiller avec un bâton. _ Garder un chewing-gum qui a encore du goût, dans un petit papier pour plus tard. _ Croquer le pain chaud en sortant d’une boulangerie. _ Être un peu malade un jour d’école bien sûr, et se faire dorloter à la maison par sa mère. _ Glisser son pied sur le côté du drap frais quand on a trop chaud au lit. _ Sucer un noyau de cerise puis le cracher le plus loin possible. _ Se souvenir, avant de s’endormir, d’un beau rêve en couleurs pour essayer de rêver la suite. _ Lire Peter Pan avant de s’endormir pour rêver qu’on s’envole. Elisabeth BRAMI, Philippe BERTRAND SEUIL Jeunesse, 1995 Ce texte vous a plu : achetez le livre !