
• Contrôle de la glycémie toutes les 2 à 4 heures : chez les diabétiques de type 1 
et de type 2 sous insulinothérapie.
• Contrôle de la glycémie 2 à 4 fois par jour : chez les diabétiques de type 2 sans 
insulinothérapie.
• Contrôle des corps cétoniques : recommandé toutes les 4 à 6 heures chez les 
diabétiques de type 1, si la glycémie demeure de manière persistante 
supérieure à 14 mmol/l ou en présence de signe d’une acidocétose. Le contrôle 
des corps cétoniques chez les diabétiques de type 2 est controversé. 
Alimentation  [1]
La diurèse osmotique qui survient aussi bien lors d’une acidocétose que lors d’un 
syndrome hyperosmolaire non cétosique est à l’origine d’une déshydratation [1]. Il est 
donc  essentiel de boire au moins un verre de liquide (sans caféine) toutes les heures, 
voire tous les quarts d’heure et par petites gorgées en cas de vomissements. 
Il faut en parallèle continuer dans la mesure du possible à se nourrir normalement. Si ce 
n’est pas possible, en cas de taux glycémique ≤14 mmol/l, il faudrait ingérer 15 g 
d’hydrates de carbone par heure ou 45 à 50 g toutes les 3-4 heures et 15 g de boissons 
et d’aliments sucrés en cas d’hypoglycémie (taux de glycémie <4 mmol/l). Après 15 
minutes, mesurer à nouveau le taux de glycémie et si l’hypoglycémie persiste, 
reprendre 15 g d’hydrates de carbone. Administrer du glucagon dans les cas graves. En 
cas d’hyperglycémie (>14 mmol/l), consommer des boissons et des aliments sans 
sucre.  
Traitement médicamenteux [1]
En général, l’insulinothérapie est poursuivie pendant un épisode aigu, de même que la 
prise de la plupart des médicaments oraux, à l’exception de la metformine qu'il est 
parfois nécessaire d’interrompre après avoir pris l’avis du médecin. En effet, on redoute 
une lactacidose lorsqu’il y a un risque de déshydratation (vomissements, diarrhées ou 
fièvre).
Le bolus d’insuline rapide peut éventuellement être diminué ou stoppé en cas de 
consommation insuffisante d’hydrates de carbone; et, en fonction de la glycémie, 
l’insuline basale, peut aussi être réduite voire stoppée. Si nécessaire, les 
antidiabétiques oraux peuvent être suspendus temporairement car ils peuvent induire 
une hypoglycémie (sulfonylurées, répaglinide, natéglinide, etc.).
En cas d’hyperglycémie (> 14 mmol/l), envisager d’augmenter les doses d’une insuline 
à courte durée d’action si le patient est déjà sous insulinothérapie ou, si ce n’est pas le 
cas, il peut être nécessaire d’initier une insuline à courte durée d’action. 
Commentaires des experts:  
Informer les diabétiques sur le comportement à avoir en cas d’affection aiguë. Ils 
doivent consulter un médecin en cas de:
• Fièvre  > 37.8°C
• Vomissements ou de diarrhées persistant plus de 6 heures 
• Glycémie > 14 mmol/l pendant plus d’une journée ou < 4 mmol/l
• Présence modérée ou élevée de corps cétoniques 
• Symptômes d‘acidocétose [1]
Substances:
Metformin , Repaglinide , Nateglinide , Insulin Aspart , Insulin Injection, Biphasic , 
Insulin Injection, Neutral , Insulin Lispro 
Référence(s):
[1] Pharmacist's Letter 2013; : 290302
[2] MSD Manual. 7. Auf.: Elsevier Urban und Fischer; 2007