Les troubles de la personna-
lité
Plein le dos de mon narcis-
sique
Le trouble de la personnali-
té limite
Notre assemblée générale
annuelle
Une nouvelle convention de
soutien financier
Programmation
Congrès FFAPAMM
L’allégorie de la grenouille
Centre de documentation
Printemps 2011 - Volume 18, numéro 2
Dans ce numéro :
Équipe du journal
Responsable
de la production
Line Lambert,
directrice générale
Collaborateurs
à la rédaction des textes
Line Lambert
Nathalie Haché
Michel Gamache
Rédaction,
impression, diffusion
Denise Otis
L
a personnalité est un ensemble de comportements et d’attitudes qui carac-
térisent un individu. Les traits de personnalité ne constituent des troubles que
lorsqu’ils sont rigides et inadaptés et qu’ils causent une souffrance subjective
ou une alration significative du fonctionnement. Selon le DSM IV (Manuel dia-
gnostique et statistique des troubles mentaux) un trouble de la personnalité est un
mode durable des conduites et de l’expérience vécue qui dévie notablement de
ce qui est attendu dans la culture de l’individu, qui est envahissant et rigide, qui
apparaît au début de l’âge adulte et qui est stable dans le temps (p.739). Cer-
taines déviations de la personnalité peuvent être très légères et avoir peu de con-
séquences sur la vie personnelle, familiale, professionnelle ou sociale de la per-
sonne, d’autres peuvent être plus sévères et avoir plusieurs répercussions qui pertur-
bent différentes sphères de la vie de l’individu.
Pour qu’une personne puisse recevoir un diagnostic de trouble de personnalité, elle
doit répondre à certains critères tels que :
 Difficulté à s’entendre avec les autres. La personne peut être irritable, exi-
geante, hostile, craintive ou manipulatrice.
 Les modes de comportement dévient de façon marquée des attentes de
la société et demeurent constants avec le temps.
 Le trouble affecte la pensée, les émotions, les relations interpersonnelles et
le contrôle des impulsions.
 Le mode de comportement est inflexible et se manifeste dans toutes
sortes de situations.
 Le mode de comportement est stable ou de longue durée, et se déclare
à l’enfance ou à l’adolescence.
Il y a dix troubles de la personnalité de répertoriés qui sont divisés en trois sous-
groupes.
Le groupe A regroupe les personnalités aux conduites bizarres et excentriques. Ce
groupe inclut le trouble de personnalité paranoïaque, schizoïde et schizotypique.
Le groupe B se décrit par des personnalités avec un caractère fort, emporté, théâ-
tral, émotif et instable, incluant les troubles de la personnalité limite, antisocial, his-
trionique et narcissique.
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2 Le cœur à chœur - Printemps 2011
Le groupe C se définit par des personnalités an-
xieuses et craintives. Les personnalités dépendantes,
obsessionnelles-compulsives et évitantes complètent
ce groupe.
Les troubles de la personnalité prennent plusieurs
formes et chaque personne est unique et peut pré-
senter une combinaison de modes de comporte-
ments différents.
Groupe A : Paranoïaque, schizoïde et schizotypique
Paranoïaque
 Caractérisé par une méfiance soupçonneuse
envers les autres
dont les intentions
sont interprétées
comme malveil-
lantes.
 Les personnes at-
teintes de ce
trouble peuvent
ressentir un grand
besoin dêtre en contrôle des autres et de leurs
relations. Ils peuvent être rigides dans leurs rela-
tions ainsi qu’avec eux-mêmes, ayant recours à
l’autocritique. Les personnes atteintes de ce
trouble peuvent avoir de la difficulté à collabo-
rer avec les autres car ils n’acceptent aucune-
ment la critique.
Schizoïde
 Caractérisé par un détachement des relations
sociales et une restriction de la variété des ex-
pressions émotionnelles.
 Les personnes atteintes de ce trouble peuvent
avoir de la difficulté à démontrer leurs émotions,
ce qui peut nous donner l’impression qu’ils ne
ressentent rien. Lorsqu’ils vivent un événement
significatif, ils peuvent ne pas démontrer de
l’émotion et peuvent même paraître passif.
Schizotypique
 Est caractérisé par des compétences réduites
dans les relations avec les proches, par des dis-
torsions cognitives et perceptuelles et des con-
duites excentriques.
 Manifestation de croyances bizarres ou pensée
magique qui influencent le comportement et qui
ne sont pas en rapport avec les normes d’un
sous-groupe culturel (superstition, croyance en
un don de voyance, dans la télépathie ou dans
un 6ieme sens).
Groupe B : Histrionique, narcissique, antisocial et
limite
Histrionique
 Caractérisé par des ré-
ponses émotionnelles ex-
cessives et une quête d’at-
tention.
 Il peut présenter des com-
portements tel que:
Difficulté avec l’émotion
dans les relations inter-
personnelles.
Peut chercher à contrô-
ler son partenaire avec la manipulation ou la
séduction, mais peut aussi paraître dépen-
dant de la personne en question.
N’aime pas la routine, veule du changement
et de l’action.
Peut avoir des idéations et des menaces suici-
daires pour attirer l’attention des autres.
Narcissique
 Caractérisé par des fantaisies ou des comporte-
ments grandioses, un besoin d’être admiré et un
manque d’empathie. Les gens atteints de ce
trouble sont souvent arrogants, Ils ont besoin de
se sentir supérieur.
 Pense que tout lui est dû.
 Exploite l’autre pour arriver à ses fins.
Il peut y avoir:
une vulnérabilité avec l’estime de soi qui peut
avoir comme résultat une sensibilité à la cri-
tique.
Lors de la critique, la personne peut se sentir
humiliée, dégradée, ainsi qu’avoir un senti-
ment d’être vide à l’intérieur.
La personne peut réagir avec colère et es-
sayée de contre-attaquer.
Antisociale
 Caractérisé par un mépris et une transgression
des droits d’autrui.
 Début à l’enfance ou à l’adolescence avec un
trouble de conduite.
 La plupart des gens psychopathes rencontrent
les critères du trouble de personnalité antisociale
mais inversement la plupart des gens ayant un
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diagnostic de trouble de personnalité antisociale
ne sont pas psychopathe.
Limite
 Caractérisé par une impulsivité marquée et une
instabilité des relations interpersonnelles, de
l’image de soi et des affects.
 La personne atteinte de
ce trouble peut présen-
ter des sauts d’humeur
causés par une réaction
à un événement. Il peut
aussi avoir des menaces
et des idéations suici-
daires ainsi que de
l’automutilation.
 La personne atteinte de ce trouble ressent des
sentiments chroniques de vide, peut avoir des
réactions de colère et avoir de la difficulté à
contrôler cette colère. L’individu peut aussi avoir
de la difficulté à gérer une séparation réelle ou
imaginée.
Groupe C : Dépendante, évitante et obsessionnelle-
compulsive
Dépendante
 Caractérisé par un comportement soumis et
«collant» lié à un besoin excessif d’être pris en
charge.
 Peut y avoir des sentiments d’incapacité, difficul-
té à initier des projets.
 Autres manifestations typiques :
la dépression,
l’abus de substances,
être victime d’abus physique ou sexuel,
ainsi qu’une restriction des relations interper-
sonnelles.
Évitante
 Caractérisé par une inhibition sociale, par des
sentiments de ne pas être à la hauteur et une
hypersensibilité au jugement négatif des autres.
 Les symptômes peuvent diminués avec l’âge.
Obsessionnelle-compulsive
 Caractérisé par une préoccupation par l’ordre,
la perfection et le con-
trôle.
 Perfectionniste qui en-
trave l’achèvement des
tâches.
 Se montre rigide et têtu.
 Les personnes atteintes de
ce trouble peuvent vivre de la colère lorsqu’ils
sentent qu’ils perdent le contrôle.
 La présence des émotions est aussi contrôlée et
peut être inconfortable avec l’expression des
émotions de leur entourage.
(Suite de la page 2)
Les troubles de la personnalité découlent probablement de l’interaction complexe d’événements du début de la vie, ou
de facteurs génétiques et environnementaux. En principe, les facteurs génétiques contribuent à la base biologique de la
fonction cérébrale et à la structure de la personnalité de base. Cette structure influe ensuite sur la façon dont la personne
réagit et interagit devant les événements de la vie et l’environnement social. Avec le temps, chaque personne déve-
loppe des modes distinctifs ou des façons particulières de percevoir son monde et de ressentir, penser, s’adapter et se
comporter.
Bien que nos connaissances des corrélations biologiques possibles des troubles de la personnalité soient minimes, les per-
sonnes atteintes de ces troubles peuvent souffrir d’une déficience de régulation des circuits cérébraux qui contrôlent les
émotions. Cette difficulté combinée à des facteurs psychologiques et sociaux tels l’abus, la négligence ou la séparation
met la personne à plus grand risque de développer un trouble de la personnalité. De solides liens familiaux ou un réseau
de soutien à l’extérieur de la famille, à l’école et dans la collectivité aident la personne à développer un sens d’estime de
soi et de bonnes capacités d’adaptation. Les possibilités de croissance personnelle et de mise en valeur d’habiletés
uniques peuvent améliorer l’image de soi d’une personne. Cet environnement soutenant peut offrir une certaine protec-
tion contre le développement d’un trouble de la personnali. Pour les personnes prédisposées sur le plan biologique, les
principaux défis développementaux qui sont un aspect normal de l’adolescence et du début de la vie adulte – sépara-
tion de la famille, actualisation de soi et autonomie peuvent s’avérer les facteurs qui précipitent le développement d’un
trouble de la personnalité, ce qui peut expliquer pourquoi ces troubles apparaissent habituellement au cours de ces an-
nées.
Référence : Santé Canada, Rapport sur les maladies mentales au Canada, 2002. http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/miic-mmac/index-fra.php
Internet Mental Health, http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/miic-mmac/index-fra.php
4 Le cœur à chœur - Printemps 2011
C‘est en consultant un psy,
après la séparation, que j’ai
appris que mon ex-mari souf-
frait du trouble de personnali-
té narcissique. Renversée par
cette découverte tardive, je
veux témoigner pour que
d’autres femmes, qui se trou-
vent peut-être dans la même
situation sans le savoir, puis-
sent agir plus vite que moi.
J
’ai beau avoir 52 ans,
être une profession-
nelle scolarisée et infor-
mée, jamais je n’aurais pu
soupçonner que mon ex-mari
était atteint d’un trouble de
personnalité narcissique.
Avant que le psychologue
que j’ai consulté lors de notre
rupture m’en parle, je croyais
qu’une personne narcissique
était quelqu’un qui passait
son temps à se contempler.
Car Narcisse, ce héros mytho-
logique épris de sa propre
image, ne s’était-il pas donné
la mort faute de pouvoir saisir
son reflet dans l’eau? Or mon
ex, que je nommerai Narcis-
sio, ne passait évidemment
pas ses journées devant le
miroir et n’attachait pas non plus d’importance à ses
vêtements. Narcissique, lui?
Chose certaine, il était très fier de sa haute stature et
de sa vaste culture. Et il avait toujours besoin de se
mettre en évidence, un comportement que j’attri-
buais à de l’insécurité. En fait, je croyais qu’il avait un
problème d’estime de soi. J’imputais son manque
d’assurance et sa fragilité à son tempérament artis-
tiqueil fait de la musique, de la photo, et il écrit.
Bref, à lépoque, je ne savais pas du tout ce quétait
un individu narcissique… Mais quand mon psy s’est
mis à me décrire les comportements de mon ex, je
suis tombée des nues! Je reconnaissais Narcissio:
c’était son portrait tout craché!
Dès le début de notre vie commune, un indicent au-
rait pu m’alerter. Nous étions allés jouer aux quilles et,
à chacun de ses abats, Narcissio regardait autour de
nous pour voir si les gens avaient
remarqué ses bons coups.
C’était tellement agaçant qu’un
quilleur qui en avait assez d’être
dévisagé lui a fait un doigt
d’honneur. J’avoue que ça m’a
troublée. Mais j’ai aussitôt pensé
qu’il avait besoin de reconnais-
sance parce qu’il manquait de
confiance en lui, peut-être une
conséquence de son divorce
récent. Il vivait alors séparé de
ses jeunes enfants. La pension
alimentaire qu’il versait à leur
mère, et qui grugeait son salaire,
le frustrait et l’insécurisait. Je me
disais que tout cela devait le mi-
ner.
Au boulot, Narcissio se faisait un
devoir de remettre des rapports
impeccables bien avant
l’échéance prévue pour montrer
qu’il était un employé exception-
nel. Il se créait ainsi une pression
qui le stressait et le rendait diffi-
cile à vivre. La moindre contra-
riété le mettait hors de lui. Un
enfant toussait? Il menaçait de
prendre une chambre à l’hôtel.
Le photocopieur du bureau ne
fonctionnait pas? Il sortait de ses
gonds! Le café nétait pas assez
chaud? Sa performance au golf navait pas été
digne de mention? Ses collègues ne l’appréciaient
pas a sa juste valeur? Le voilà qui explosait, lançait
des objets, pestait contre la vie, blâmait son ancienne
femme et ses compagnons de travail qui, selon lui,
étaient tous des imbéciles…
Peut-être parce que ça ne lui procurait aucune
gloire, Narcissio ne participait à aucune tâche ména-
gère. À cette époque-là, nous avions quatre enfants
à la maison: ses trois fils, dont il avait obtenu la garde,
et la fille que nous avons eue ensemble. On peut cer-
tainement dire que j’étais une maman occupée: je
travaillais à temps plein, j’oeuvrais aussi comme bé-
névole dans diverses associations et, pendant un cer-
tain temps, je suivais des cours à l’université. Or,
chaque fois que je lui demandais un coup de main, il
me répondait de me débrouiller. Comme c’était moi
qui avais voulu une maison—plus confortable qu’un
Le cœur à chœur - Printemps 2011 5
logement pour une famille de six—, il jugeait que
c’était à moi de m’en charger!
En fait, Narcissio réservait ses efforts aux soirs de ré-
ception. Tandis qu’il s’af-
fairait soudainement aux
fourneaux, la cuisine pre-
nait des allures de champ
de bataille que je m’épui-
sais à nettoyer… pendant
que monsieur pouvait se
vanter devant les invités
d’avoir tout préparé!
Cela dit, il n’avait jamais
le temps non plus de
tondre le gazon ni de re-
conduire les enfants à
leurs activités. Il préférait
jouer au golf ou faire du
bénévolat, des occupa-
tions qui lui permettaient
de briller en public.
Tous ces indices s’additionnaient sans que je me
doute pour autant qu’il pouvait avoir un trouble du
comportement. Car Narcissio était aussi charmeur
et charmant. Doté d’un bon sens de l’humour,
c’était quelqu’un de très cultivé. Nous avions des
conversations intéressantes, nous riions souvent en-
semble, et notre vie familiale était agréable dans la
mesure où j’avais appris à manœuvrer pour lui facili-
ter les choses… et éviter ses crises.
Ça s’est malheureusement gâté quand Narcissio a
pris sa retraite. Comme il ne pouvait concevoir que
l’entreprise qu’il venait de quitter puisse fonctionner
sans lui, il était persuadé que son ancien employeur
l’appellerait vite à la rescousse. Il a passé au moins
six mois à côté du téléphone à attendre des offres. Il
a bien décroché quelques contrats, mais il dénigrait
tellement les gens qui l’embauchaient que personne
ne lui en a confié d’autres.
C’est durant cette période qu’on a suspecté une
récidive de mon cancer du sein, que j’avais dû
combattre quelques années plus tôt. À l’époque,
Narcissio m’avait dit qu’il ne voulait pas êtrelé à
ma maladie: il avait trop de stress au travail pour
pouvoir en supporter plus. Malgré ma déception,
j’avais accepté sa réaction sans rechigner. Je le
considérais comme un homme fragile que je devais
ménager. Mais quand les médecins m’ont annoncé
qu’ils craignaient une réapparition de mon cancer
alors que Narcissio était désormais retraité, j’avoue
que je m’attendais à ce qu’il m’accompagne et me
soutienne. Complètement paniqué, il a plutôt réagi
en me bombardant de questions: « Que va-t-il m’ar-
river si tu meurs? Que vais-je faire seul? Qui va s’oc-
cuper de moi? »
Et la goutte d’eau qui a fait déborder le vase? Son
manque total de compassion et d’empathie m’a
tellement heurtée que j’ai modifié mon testament
sur-le-champ. Il n’était pas question que je fasse de
ce monstre d’égoïsme un veuf riche! Je me voyais
malade, en chimiothérapie, et en même temps obli-
gée de veiller aux besoins de mon conjoint (à cause
de ses problèmes de dos, j’avais déjà renoncé à
certaines activités qu’il ne pouvait plus pratiquer).
Cette fois, c’en était trop! J’aurais passé la moitié
de ma vie à prendre soin de lui, de ses enfants et de
ses parents, alors qu’il n’avait jamais été là pour moi.
Tout compte fait, je préférais être seule.
Pendant les six semaines où j’ai attendu les résultats
de mes tests—qui se sont révélés négatifs, les tu-
meurs étant bénignes—, Narcissio était froid et dis-
tant. Jai su plus tard pourquoi. Craignant de rester
seul si je mourais, il s’était mis en quête d’une nou-
velle compagne sur Internet. Et il en avait trouvé
une…
J’ai découvert le pot aux roses et je l’ai questionné à
ce sujet. Il s’est défendu en déclarant que cette
femme-là lui avait sauvé la vie au moment où il
s’était senti dépressif. Tout en affirmant qu’il ne la
reverrait plus, il disait avoir besoin que quelqu’un le
regarde avec de l’admiration dans les yeux. Quel
contraste avec moi qui, répétait-il, n’étais centrée
que sur ma petite personne! Évidemment que j’étais
centrée sur moi-même durant cette période-là:
j’avais peur de mourir! Après cette pénible discus-
sion, j’ai voulu qu’il parte, mais il menaçait de se sui-
cider. J’ai alors insisté pour qu’il consulte, mais il re-
fusait. Selon lui, c’était
moi qui avais des pro-
blèmes.
La dernière année que
nous avons vécu sous
le même toit a été
éprouvante. Pour bien
me montrer que je
n’étais pas à la hau-
teur, Narcissio me com-
parait physiquement à
sa maîtresse, soulignant
combien c’était diffi-
cile pour un bel
homme comme lui
d’être vu avec une
(Suite de la page 4)
(Suite page 6)
« Mon ex n’avait
jamais le temps
de reconduire
les enfants à
leurs activités.
Il préférait jouer
au golf ou faire
du bénévolat, des
occupations qui
lui permettaient
de briller en
public. »
« Quand on a
suspecté une
récidive de mon
cancer, il a réagi
en me bombardant
de questions:
"Que va-t-il m’arri-
ver si tu meurs?
Que vais-je faire
seul? Qui va
s’occuper
de moi?"»
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