(Microsoft PowerPoint - absorption atomique [Mode de compatibilit

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SPECTROMETRIE d’ABSORPTION
ATOMIQUE
1
Spectrométrie d’absorption atomique
Dépopulation du niveau fondamental
n m gm exp( −E m /kT)
=
nk
gn exp( −E k /kT)
Na
Ca
Zn
nm
ev
589,0
426,7
213,8
2,11
2,93
5,80
2000K
9,86.10-6
1,21.10-7
7,29.10-15
8000K
9,45.10-2
4,26.10-2
6,70.10-4
Quelle gamme de température est employée pour la spectrométrie
d’absorption atomique ?
Pourquoi travailler à 2000K ou 3000K ?
2
Intérêt de l’absorption atomique
Population d’atomes = fonction exponentielle de E
Population d’un niveau excité très vite avec E
Pour T faible (<5000K) niveau fondamental = majorité des atomes
=>transitions optiques employées en spectrométrie d’absorption
atomique = entre le niveau fondamental et les premiers niveaux
excités
Pour une même température T (2000-3000K) la population au
niveau fondamental étant plus importante, l’absorption atomique
sera plus efficace que l’émission atomique.
3
Dispositif d’absorption atomique
Génération de l’information physique
Source
d’atomes au
niveau excité
Échantillon/flamme
Source
Spectro
d’atomes au
mètre
niveau
fondamental
Détecteur
détecteur
monochromateur
modulateur
I
Isolation de
l’information
physique
II
III
4
Dispositif d’absorption atomique
Génération de l’information physique
Isolation de
l’information
physique
Échantillon/flamme
détecteur
modulateur
monochromateur
5
Processus d’analyse par plasma ou absorption
atomique ou plasma
Nébulisation
Désolvatation
Volatilisation Dissociation
Excitation
ionisation
300K
350-375 K
1000-3000 K 3000-7000 K
4000-8000 K
6
1-10 ms
10ns – 10µs
En spectrométrie AAS
I0
I
M
Composés stables
MO
Excitation
Radiative
ionisation
M*
M+ + e -
L’absorption du rayonnement incident est proportionnelle à la
quantité d’atomes (M) présents dans la source d’atomisation
La spectrométrie d’absorption atomique utilise le passage MM* par
absorption d’un rayonnement
Constituants essentiels :
La source d’atome au niveau excité, (source de radiation)
La source d’atome au niveau fondamental (source d’atomisation)
Le spectromètre et le système de détection
7
(I) La source de radiation
Lampe à cathode creuse (HCL - Hollow cathode lamp)
Lampe à décharge sans électrode (EDL)
Sources laser (diodes laser)
E1
hν
ν = ∆Ε
∆E
E0
8
La Lampe à Cathode Creuse
La lampe est remplie d’un gaz inerte tel que l’argon ou le néon
Lorsqu’une différence de potentiel est appliquée le gaz est
excité pour former Ar+, par collision, les atomes de la cathode
sont alors arrachés de la surface
anode
A l’anode :
Ar + e- Ar+ + e- + e-
+
5-20mA
Cathode
Constituée de l’élément
(métal de haute pureté)
Étape 1 : arrachement de M0
9
Lampe à Cathode Creuse
Dans la lampe
HCL hollow cathode lamp
Etape 2 : excitation
E2
E1
M*
M°
Etape 3 : émission
Lampe multi élémentaire :
intérêt : limiter les changements de lampe
Inconvénient : durée de vie plus limitée, compromis de conditions
Lampe « boostées » (Boosted HCL) : une décharge secondaire est ajoutée
afin d’augmenter l’arrachement et l’excitation l’intensité des raies émission
peut ainsi être multipliée par 5
10
Spectre d’émission d’une lampe à cathode creuse
(Cr)
Longueur d’onde en nm
11
Lampe à Décharge sans Electrode
EDL electrodeless discharge lamp
Dans le cas des éléments volatils tels que Se, ou Sn l’énergie
émise par une lampe à cathode creuse est faible.
La lampe EDL est une alternative à la lampe à cathode creuse
Cette lampe est constituée d’un tube de silice contenant Ar et
un sel de l’élément.
Soudure du tube
de quartz
He ou Ar
Sel de l’élément <mg
12
Lampe à Décharge sans Electrode
Un champ haute fréquence (rf) est appliqué afin d’ioniser le gaz qui ensuite
excitera le métal,
l’intensité émise est ici 10 à 100 fois supérieure que celle d’une HCL,
la stabilité est moindre et cette technologie est réservée à certains éléments.
Tube scellé
As, Se, Sn, Cd, Hg
13
SPECTROMETRIE d’ABSORPTION
ATOMIQUE
II - ATOMISATION PAR UNE
FLAMME
14
(1) La flamme
flamme = comburant + carburant (+ étincelle)
(oxydant + fuel )
Comburant : Le comburant est le plus souvent l'air ou le protoxyde d'azote
(N2O). On emploie rarement l'oxygène en raison des risques d'explosion.
Combustible (carburant - fuel) : Il s'agit souvent de l'acétylène (flamme les
plus chaudes), parfois le propane ou l'hydrogène.
15
Le brûleur
hν
l trajet optique
Brûleur
nébuliseur
oxydant
fuel
Drain
16
Flammes
Flamme oxydante : Pauvre en combustible. Sa température est élevée. Le
caractère oxydant est du à la présence d'un excès de comburant qui est
souvent l'oxygène.
Flamme réductrice : Riche en combustible. La température est moindre et
la combustion n'est pas totale car il y des entités réductrices comme des
atomes de carbone.
Rapport comburant /combustible
ex : air / acétylène
Flamme oxydante
Flamme réductrice
6.5
3.6
Stoechiométrique
5
17
Température de flammes employées en absorption
atomique
Mélange de gaz
Air- CH4
Air-Propane
Air-hydrogène
Air acétylène
Oxygène hydrogène
Oxygène actylène
N2O-acétylène
Argon hydrogène
(air
Température maximale
en °C
1825
1725
2045
2250
2677
3060
2955
1577
entraînement)
18
Exemple du profil d’une flamme air/méthane
Zone
la plus
chaude
Zone
la plus
chaude
Brûleur
Brûleur
19
Utilisation des flammes
Air / acétylène : la plus employée pour l’analyse des éléments ne formant
pas d’oxydes réfractaires Ca, Cr, Mg, Fe, Co, Mo, Sr, Ni …
N2O/acétylène : pour oxydes réfractaires Al, Ta, Ti, Zr …
20
(2)Les interférences
2-1- Chimiques /excitation:
formation de composés stables dans la flamme
(oxydes ou des complexes stables à très haute T°)
variation de la température de flamme du fait de l’introduction de la
matrice ou de solvants
dans la flamme (ou pour un autre type d’atomisation) elles ont pour
effet d’augmenter ou de réduire la formation des atomes libres
2-2 - Ionisation : déplacement de l’équilibre vers la formation de
M+ + e2-3 - Spectrales / Fond :
superposition de raies ou de bandes moléculaires avec la raie de
l’analyte
émission due à la flamme ou à la matrice
21
Dans la flamme
Equilibres :
M°
↔
M°
↔
haute T°
dont :
M°
↔
Forme
de l’élément
Oxyde
ionisation
formation de composés stables à
MO
formation d’oxydes réfractaires
facteurs contrôlant la réaction
-
ions
M+
MX
stabilité de l’oxyde, composition de la flamme
flamme (T°/comp), Eionisation
Atomes
stabilité de l’atome, composition de flamme
Particules solides
stabilité du composé, T°, nature de l’anion
22
Goutelettes
taille des gouttes, nature du solvant, débit,
Mécanismes se produisant dans la flamme
Combustion d’un solvant aqueux :
Ions dans
l’eau
processus endothermique
évaporation
résidu
résidu hydraté
déshydraté
atomes
Combustion d’un solvant organique :
Métal dans un
solvant organique
processus exothermique
combustion
combustion
du solvant
du résidu
atomes
23
Mécanismes se produisant dans la flamme
Désolvatation formation d’un résidu hydraté décomposition du résidu
Stabilité du résidu : influence du contre-ion
Exemple :
analyse d’Aluminium 10 ppm
Une solution à partir de chlorure d’aluminium, l’autre à partir d’oxyde
d’aluminium
A la base de la flamme, après évaporation du solvant, il reste un résidu
de chlorure d’Al d’un côté et d’oxyde d’Al de l’autre
La liaison Al-Cl étant plus faible que la liaison Al-OH
Cette liaison est plus facilement dissociée et le signal en Al sera
augmenté d’où une source d’erreur (c’est une interférence chimique)
24
Autre exemple de l’effet de l’anion sur le signal de Cr :
solution de 10 mg(Cr)/L à partir de
(signal relatif)
100
Nitrate de chrome
Chromate de sodium
-6%
Naphtenate de chrome
+30%
Variation de
signal =
erreur sur
l’analyse !
L’ajout d’un complexant permet de s’affranchir de ce phénomène :
+ Eau
+ PO32+ Cl+ CO32+ I+ SO42+ F-
Pb(NO3)2
100
83
97
57
95
96
92
Pb + EDTA (1%)
100
99
97
100
102
100
99,5
Le résidu contient alors Pb-EDTA
25
Formation de Composés réfractaires dans la flamme
120
Formation dans la
flamme à 2000°C
CaCl2
100
80
CaSO4
60
Ca(PO4)2
3
CaCl2 T°eb = 1600°C
CaSO4 T°eb = 2000°C
Ca3(PO4)2 T°eb = 2600°C
40
20
0
0
2
4
6
8
10
12
Erreur !
On va chercher à éviter la formation de ces composés
ajout d’EDTA pour former un chélate qui se décompose à la T°de la flamme
ajout de sels de lanthane pour former le silicate ou phosphate de lanthane
Autre exemple de ce type : dosage du magnésium en présence de Al
Mg + 2 Al + 4 O
MgAl2O4 + La
MgAl2O4
LaAl2O4 + Mg
La formation de ces composés se fait en flamme air acétylène on peut passer en flamme plus chaude
26
Protoxyde acétyène
Effets de la matrice : quantité de sels
Matrice = autres composés de la solution, ions molécules
Problème des sels :
Pb en présence de Na+CL- … en forte proportion (plusieurs %)
L’énergie thermique fournie par la flamme doit permettre :
De désolvater, de dissocier le résidu, d’atomiser
Plus la quantité de sel dans l’échantillon est importante plus la
dissociation du résidu consomme de l’énergie non disponible
pour l’étape suivante
27
Formation des oxydes
Dans la flamme un métal peut être oxydé suivant l’équilibre
Métal + oxydant  oxyde métallique
Keq
La formation d’oxyde dépend de l’élément et la stabilité de MO
Exemple à 3000°C Ked
Ag2O 10-2,7
MgO 101,9
Ag
Hauteur
de flamme
Mg
Abs
28
2 – 2 Interférences d’ionisation
La source d’atomisation (flamme) peut être le siège de phénomène d’ionisation
Ba peut être ionisé à 90% (7eV) dans une flamme air/acétylène
Na, K (potentiel d’ionisation autour de 3eV) peuvent également être
fortement ionisés en flamme
∆
∆
Na+aq + Cl-aq NaCl Na° + Cl
Na*
Na+ + e-
Absorbe à λ1
N’absorbent pas λ1
Al Al+ + eNa Na+
+e
-
Cs Cs+ + e-
Équilibre => déplacement de
cet équilibre
29
Tampon d’ionisation
2-3 - Interférences spectrales
Perturbations spectrales : sont dues aux phénomènes ayant leur
siège dans la source d’atomisation et affectent la mesure spectrale
d’absorbance (ou d’émission) par suite d’une superposition de
raies ou de bandes d’absorption ou d’émission.
Exemple de raies très proches :
Na 285,28nm et Mg 285,21nm
Sb 217,59nm et Pb 217,00nm
As 193,70nm et Ag 193,23nm
As 228,812 et Cd228,802nm
Remarque : la superposition de raies est plus rares en spectrométrie d’absorption
atomique qu’en émission atomique
30
2-3 - Interférences spectrales
Interférences dues à la flamme : émission dues à des bandes
moléculaires dans la flamme
exemple en flamme proto/acétylène :
C=N à 360nm, 390nm, 420nm et 610nm
C-H à 387nm et 438,5nm
O-H à 280nm à 295nm
306-320nm (la + intense)
340nm-348nm
31
(2 - 4)
Autres sources de variations du
signal
32
Débit d’aspiration de la solution
Aspiration libre = Le débit varie fortement en fonction de la viscosité de la
solution
La nébulisation
Aspiration du liquide
Gaz
33
Interférences physiques
Les variations de viscosité des solutions peuvent provoquer des variations
importantes de débits et par suite de rendement de nébulisation
Exemple de viscosités : centipoise
Eau
Al2SO4
NaCl
CoCl2
MgSO4
1,00
1,05
1,07
1,10
1,28
Pour les solutions acides (HCl, HNO3, H2SO4 ….) la viscosité
peut varier de plus de 30% pour une teneur en acide de 20%
34
Interférences physiques
La taille des gouttes est également un paramètre variant en fonction
de la nature de la solution :
Solution aqueuse, acide ou non, des variations considérables
de tension superficielles sont obtenues pour les solvants organiques
…
Solution : 100%
gouttes
filtration
flamme : x%
Importance de la maîtrise :
de l’acidité de la solution
de la nature de la matrice (étalonnage en conséquence)…
35
Retour sur le problème des sels en FAAS
Bouchage partiel d’un nébuliseur = variation du débit d’aspiration
libre
Si variation = diminution
La conséquence est donc une erreur sur l’analyse
Si variation = fluctuations
La conséquence est un RSD(%) sur la mesure élevé
36
Paramètres à contrôler en FAAS
La source de radiation
La flamme
-Longueur d’onde
(nature de la lampe)
- nature du comburant
et du carburant/stoechiométrie
= T°de flamme
-Energie fournie par la lampe
(niveau d’usure, salissure fenêtres)
- débit d’aspiration de la
solution (nébuliseur
/gaz d’entraînement et viscosité
de la solution)
-Alignement du faisceau incident
(optimisation à effectuer)
- Hauteur d’observation
(hauteur du brûleur
, alignement du brûleur
=optimisation à effectuer)
37
SPECTROMETRIE d’ABSORPTION
ATOMIQUE
III - ATOMISATION
ELECROTHERMIQUE
38
L’absorption atomique électrothermique
L’absorption du faisceau incident par la vapeur d’atome est
d’autant plus élevée que la densité d’atomes est importante
Le rendement d’atomisation doit être le plus élevé possible
L’atomiseur est constitué d’un matériau réfractaire chauffé par
effet joule
De nombreuse géométries de ce four ont été décrites,
actuellement les systèmes commerciaux utilisent un four de
graphite cylindrique de longueur 18 à 28mm et de diamètre
<10mm
39
L’absorption atomique électrothermique
L’atomiseur = matériau réfractaire
Chauffage = effet joule
Géométrie = cylindre 18-28mm ; Ø <10mm
Temps de résidence élevé
Micro échantillons (10-20µL)
40
1 - L’atomiseur : matériau du four
Bonne conductibilité électrique, réfractaire, résistant aux chocs thermiques
Carbone graphite : (normal) bonne résistance mécanique, mais il existe
une diffusion à travers la paroi du tube
Solutions : Tube pyrolytique obtenu par dépôt de carbone pyrolytique
(épaisseur plus ou moins importante - idéal c’est le carbone pyrolytique
massif) réduit les pertes par diffusion à travers la paroi du tube
Améliore la dissociation des éléments peu volatils en formant des
carbures stables à haute température (Mo, V )
Autre possibilité : certains auteurs préconisent un dépôt de feuilles de
Tantale permettant de réduire la diffusion et d’atteindre des T°de 3200°C
41
Schéma d’un four : chauffage
longitudinal /transversal
Trajet de la lumière
Contacts électriques
Tube de graphite (four)
42
Le mode de chauffage
Transversal ou longitudinal ?
Transversal => T°plus homogène
Pas de recondensation en bout de tube
Coût plus élevé du tube
43
Le four à plateforme
Le chauffage de la plateforme se fait par rayonnement
(décalé par rapport aux parois)
amélioration pour les éléments volatils
diminution du fond spectral
44
Schéma d’un four à plateforme
Tube de graphite
Dépôt de l’échantillon
Plateforme en graphite
45
(2) L’atomisation électrothermique : le
programme d’atomisation
Etapes successives
le séchage
la pyrolyse
l’atomisation
le « nettoyage » du four
46
Etape I : Séchage
Permet d’éliminer le solvant par évaporation
Pour une solution aqueuse la température de séchage est
autour de 100°C
La durée de l’étape de séchage dépend de la quantité
d’échantillon placée dans le four (environ 2secondes par
microlitre de solution)
47
Etape II : Pyrolyse
Le résidu solide obtenu après l’étape de séchage est
pyrolysé
Cette étape a pour objectif d’éliminer la matrice organique
La sélection de la température de pyrolyse est une étape
importante on doit :
éliminer la matrice organique (T°élevée)
conserver l’élément dans le tube (<T inférieure à T
vaporisation du métal)
48
Etape III : Atomisation
Atomisation des espèces moléculaires contenant l’analyte
Formation d’atomes libres (1200°à 3000°C)
Rapide augmentation de la T°
49
Exemple d’un programme
3000
Température (°C)
2500
atomisation
- Mesure de
l’absorbance
nettoyage four
2000
- Balayage d’Ar ou N2
1500
1000
pyrolyse
500
séchage
0
0
10
20
30
40
50
Temps (s)
50
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Snet(M)
T
Pyrolyse variable à Tatomisation fixe
Tpyrolyse
M se vaporise => SignalM
51
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Snet(M)
T
T Atomisation variable à Tpyrolyse fixe
Tatomisation
M se vaporise => SignalM
52
Absorbance
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Température (°C)
Pyrolyse variable à Tatomisation fixe
Atomisation variable à Tpyrolyse fixe
Le nettoyage du four (étape 4) permet d’éliminer les résidus éventuels avant
un nouveau programme
Le refroidissement est rapide, une circulation d’eau autour de l’atomiseur
53
permet en quelques secondes de redescendre à T°ambiante
3 - Les interférences chimiques en atomisation
électrothermique
En ETAAS les étapes de pyrolyse d’atomisation se succèdent
dans le temps.
La mesure d’absorption se fait exclusivement lors de l’atomisation.
L’objectif est de stabiliser l’analyte pendant la pyrolyse et de
décomposer de façon optimale la matrice pendant cette étape.
Interférences chimiques : certains composés peuvent augmenter la
perte de l’élément lors de l’étape de décomposition
Lors de la formation de la phase vapeur certaines liaisons peuvent
subsister (PbCl2, PbCl) non atomisées => pas de mesure
54
Les modificateurs
Objectif :
T°de pyrolyse élevée
décomposition
plus efficace de la
matrice
Évaporation de
l’analyte
Ajout d’un composé
Stabiliser l’analyte durant la
pyrolyse
Modificateur de l’analyte (1)
Augmenter la volatilité de la
matrice durant la pyrolyse
Modificateur de matrice (2)
55
Modificateur de l’analyte (1)
L’analyte doit supporter sans perte des températures de pyrolyse
supérieures à 1000°C
Le même modificateur doit être applicable à de nombreux
éléments
Il ne doit pas réduire sensiblement la durée de vie de l’atomiseur
Il ne doit pas être responsable d’absorption non spécifiques
Modificateurs classiques (1) : les sels de palladium ou des éléments du
groupe du platine (Pd(NO3)2)
Les sels de nickel (Ni(NO3)2)
Ou encore des mélanges Pd (NO3)2 + Mg(NO3)2
Mécanisme d’action : exemple de Pd (NO3)2 forme avec As : Pd5As2 stable
jusqu’à 1200°C
Même principe pour Se qui forme NiSe en présence de Ni (NO3)2
56
Exemple de mode d’action (1)
NiNO3 et Te
TeO(s) NiO(s) Te(s)
∆
NiTe(s)
∆
Ni(s) + Te(g)
Ni(s)
Réduction sur la paroi de graphite
Formation d’un alliage
Thermiquement + stable
Evaporation de
l’élément le +
volatil
Rubeska et Koreckova 79
57
Exemple de mode d’action (1)
Palladium employé comme modificateur pour l’analyse de Se
Sans palladium :
Se → SeO2 → évaporation à 130°C
Se → SeC...
En présence de palladium :
Pd s + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s + SeOg
PdOs + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s
PdOs + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s
[Pd , Se, O]s
Volynskii 2004
930° C
→ Seg + Pd g
58
Le modificateur de matrice (2)
Son rôle est de rendre la matrice plus volatile
Exemple du nitrate d’ammonium très employé pour les matrices
contenant NaCl (eau de mer …)
Mode d’action :
NaCl + NH4NO3 NH4Cl
+ NaNO3
Plus volatil que NaCl, est évaporé
lors de la pyrolyse
59
4 - Interférences spectrales en ETAAS
A - Emissions dues au tube de graphite en ETAAS
atomiseur porté à 2800°C ou 3000°C devient fortement
émissif dans la région UV/visible.
cette émission se comporte comme un fond continu
comprenant avec les fours en carbone des bandes C2, CN.
B - Superposition de raies : même phénomène qu’en absorption
atomique avec atomisation en flamme
60
Interférences spectrales
C - Diffusion de la lumière incidente :
Absorptions dues à la diffusion de la lumière incidente (light scattering) de la
source HCL par les atomes molécules et autres particules présentes à
l’atomisation.
Phénomène important en ETAAS
Lors de l’étape d’atomisation formation de fumées de particules ou de
recombinaisons non évacuées par le courant de gaz puisqu’il est coupé
Diffusion de la lumière incidente dans toutes les directions = absorption
dans tout le domaine spectral
(Diffusion de type Rayleight)
Exemple :
Une matrice chargée en chlorure de sodium -> condensation de particules
de sel qui absorbent la lumière
Même chose pour les solutions très acides donnant une fumée (acide
sulfurique!)
Formation d’un fond spectral important et variant suivant la charge en sel
61
ou en acide
D - Absorptions Moléculaires
Continue : photodissociation de molécules conduisant à de larges
absorbances moléculaires
Ex formation de FeCl2, CrCl3 ou MnCl2 à des températures de 350 à
1800°C
Ces molécules présentent des bandes d’absorption caractéristiques de
200 à 400nm
Dans de nombreux cas l’absorption non-spécifique est la somme de la
diffusion de la lumière par les fumées et d’une absorption moléculaire
62
Absorptions Moléculaires
Bandes spectrales structurées
Absorbance relative
Ces spectres (fines raies très
proches et non résolues) ont
pour origine des transitions
électroniques
(états
vibrationnels et rotationnels
différents) dans une molécule
Valeur moyenne du
fond mesuré dans la
bande passante
Largeur de la bande passante du spectromètre
Les anions tels que les sulfates et surtout les phosphates donnent ce type de
fond structuré
Formation : SO et PO caractérisés par des bandes à fine structure
vibrationnelle et rotationnelle dans l’UV
63
Interférences spectrales / chimiques conséquences
400
ref
300
chimique
spectrale
200
100
0
0
20
40
60
80
100
Décalage
Multiplication ou division du signal
(effet exaltant ou dépressif !)
64
5 - Correction des absorptions non spécifiques
Eliminer les constituants gênants en amont (ajout de complexants
modification de T°, rôle des modificateurs, blanc optimisation du
programme de température …)
Mesure du blanc = reconstituer la matrice
Mesure du fond
Signal
Fond
λ
65
Correction des absorptions non spécifiques
Signal spécifique
Signal spécifique
Signal non spécifique
λ0
λ0
Méthodes principales pour mesurer le fond spectral
Lampe au deutérium
Méthode Smith-Hieftje
Effet Zeeman
66
Correction de fond en absorption atomique
Flamme
Le montage
Lampe au deutérieum
détecteur
chopper
Lampe à cathode creuse
Atomiseur (FAA, ETAA ou HG AA)67
Mesure du fond spectral par lampe au deutérium
La lampe D2 = arc formé entre deux électrodes en atmosphère D2
(émission continue de 200 à 380nm)
Un dispositif électronique envoie alternativement à travers l’atomiseur
le faisceau de la source continue ou le faisceau de la lampe à cathode
creuse
Source
Emission
Absorbances
HCL
D2
68
Correction de fond par arc au deutérium
HCL
La mesure d’absorbance se fait sur
une largeur extrêmement faible
environ 0,002nm
Analyte + fond : Abs totale
Avec la lampe au deutérium, la
mesure d’absorbance se fait sur une
largeur bien plus grande (0,2 à 2nm)
et la surface représentée par la raie
est négligeable. On ne mesure
pratiquement que du fond
Abs spécifique = Abs totale - Fond
69
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du courant appliqué à
la lampe à cathode creuse permet l’inverser la raie
Courant + élevé =
élargissement de
la raie
Courant faible
raie normale
I
I
λ1 λ0 λ2
λ
λ
λ1 λ0 λ2
Raie auto-absorbée émise par une
cathode creuse alimentée par un
courant très élevé
I
λ
λ1 λ0 λ2
70
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du courant
appliqué à la lampe à cathode creuse permet l’inverser la raie
un courant élevé fond sur λ1 λ2
Absorbance
Non spécifiques (fond)
I
Courant faible
λ0
Absorbances
Spécifique et Non spécifique
λ
λ1 λ0 λ2
Abs spécifique = Abs totale - Fond
71
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du courant
appliqué à la lampe à cathode creuse permet l’inverser la raie
I
Raie auto-absorbée émise par une cathode
creuse alimentée par un courant élevé
Courant faible raie normale
λ
λ1 λ0 λ2
72
Méthode Smith Hieftje
HCL courant faible = mesure Abs totale
HCL courant élevé = (à λ1 et λ2) mesure du fond
Difficulté : le degré de renversement des raies est fonction de
l’élément
La correction est d’autant plus efficace que le renversement est total,
ce qui est très rare
73
Exploitation de l’effet Zeeman
Effet Zeeman = décomposition des raies spectrales lorsqu’une
source lumineuse est placée dans un champ magnétique
La raie est divisée en plusieurs composantes dont le nombre est
fonction de Mj (nombre quantique magnétique) Mj prend les
valeurs de +J à -J soit 2J+1 valeurs
∆Mj = 0, ±1
Les composantes ∆Mj = 0 sont appelées composantes π
Les composantes ∆Mj = ±1 sont appelées composantes σ
Les composante π sont polarisées parallèlement au champ
magnétique, alors que les composantes σ le sont
perpendiculairement
74
Effet zeeman - normal
E+1
E1
E-1
E1
E0
σ− π σ+
σ− π σ+
λ0
On distingue
λ1 λ0 λ2
l’effet zeeman normal : J=1, donne un triplet
l’effet zeeman anormal : J>1, donne un multiplet
75
Champ magnétique au niveau de l’atomiseur
Champ magnétique
OFF
Champ magnétique
ON
Profil de l’absorption
absorption
absorption
σ+
σ-
λ0
Profil de
l’émission de la
source
λ0
76
Exploitation en spectrométrie d’absorption
atomique
L’absorbance spécifique ne se produit qu’à la longueur d’onde π
Tandis que les absorptions non spécifiques se produisent à π, σ et σ’
L’absorbance non spécifique n’est pas affectée par le champ
magnétique
Les mesures de ces raies sont effectuées distinctement en utilisant leur
polarisation propre (polariseur)
π
monochromateur et détecteur
Atomiseur + aimant
Polariseur fixe permettant d’éliminer π
77
Paramètres à contrôler en ETAAS
La source de radiation
L’atomiseur
-Longueur d’onde
(nature de la lampe)
- nature du tube
-Energie fournie par la lampe
(niveau d’usure, salissure fenêtres)
- programme de T°
- nature/C du modifieur
-Alignement du faisceau incident
(optimisation à effectuer)
Correction de fond
Nature de la correction (parfois un choix Zeeman/D2)
78
SPECTROMETRIE d’ABSORPTION
ATOMIQUE
III - ATOMISATION
ELECROTHERMIQUE
L’absorption atomique électrothermique
L’absorption du faisceau incident par la vapeur d’atome est d’autant
plus élevée que la densité d’atomes est importante
Le rendement d’atomisation doit être le plus élevé possible
L’atomiseur est constitué d’un matériau réfractaire chauffé par effet
joule
De nombreuse géométries de ce four ont été décrites, actuellement les
systèmes commerciaux utilisent un four de graphite cylindrique de
longueur 18 à 28mm et de diamètre <10mm
L’absorption atomique électrothermique
L’atomiseur = matériau réfractaire
Chauffage = effet joule
Géométrie = cylindre 18-28mm ; Ø <10mm
Temps de résidence élevé
Micro échantillons (10-20µL)
1 - L’atomiseur : matériau du four
Bonne conductibilité électrique, réfractaire, résistant aux
chocs thermiques
Carbone graphite : (normal) bonne résistance mécanique,
mais il existe une diffusion à travers la paroi du tube
Solutions : Tube pyrolytique obtenu par dépôt de carbone
pyrolytique (épaisseur plus ou moins importante - idéal c’est
le carbone pyrolytique massif) réduit les pertes par diffusion à
travers la paroi du tube
Améliore la dissociation des éléments peu volatils en
formant des carbures stables à haute température (Mo, V )
Schéma d’un four : chauffage longitudinal
/transversal
Trajet de la lumière
Contacts électriques
Tube de graphite (four)
Le mode de chauffage
Transversal ou longitudinal ?
Transversal => T° plus homogène
Pas de recondensation en bout de tube
Coût plus élevé du tube
Le four à plateforme
Le chauffage de la plateforme se fait par rayonnement (décalé par
rapport aux parois)
amélioration pour les éléments volatils
diminution du fond spectral
Schéma d’un four à plateforme
Tube de graphite
Plateforme en graphite
Dépôt de l’échantillon
(2) L’atomisation électrothermique : le
programme d’atomisation
Etapes successives
le séchage
la pyrolyse
l’atomisation
le « nettoyage » du four
Etape I : Séchage
Permet d’éliminer le solvant par évaporation
Pour une solution aqueuse la température de séchage est autour de
100°C
La durée de l’étape de séchage dépend de la quantité d’échantillon
placée dans le four (environ 2secondes par microlitre de solution)
Etape II : Pyrolyse
Le résidu solide obtenu après l’étape de séchage est pyrolysé
Cette étape a pour objectif d’éliminer la matrice organique
La sélection de la température de pyrolyse est une étape
importante on doit :
éliminer la matrice organique (T° élevée)
conserver l’élément dans le tube (<T inférieure à T
vaporisation du métal)
Etape III : Atomisation
Atomisation des espèces moléculaires contenant l’analyte
Formation d’atomes libres (1200° à 3000°C)
Rapide augmentation de la T°
Exemple d’un programme
3000
Température (°C)
2500
atomisation
- Mesure de
l’absorbance
nettoyage four
2000
1500
1000
- Balayage d’Ar
ou N2
pyrolyse
500
séchage
0
0
10
20
30
Temps (s)
40
50
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Snet(M)
T
Pyrolyse variable à Tatomisation fixe
Tpyrolyse
M se vaporise => SignalM
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Snet(M)
T
T Atomisation variable à Tpyrolyse fixe
Tatomisation
M se vaporise => SignalM
Absorbance
Sélection de la température de pyrolyse et d’atomisation
Température (°C)
Atomisation variable à Tpyrolyse fixe
Pyrolyse variable à Tatomisation fixe
Le nettoyage du four (étape 4) permet d’éliminer les résidus
éventuels avant un nouveau programme
Le refroidissement est rapide, une circulation d’eau autour de
l’atomiseur permet en quelques secondes de redescendre à T°
3 - Les interférences chimiques en atomisation
électrothermique
En ETAAS les étapes de pyrolyse d’atomisation se succèdent dans le
temps.
La mesure d’absorption se fait exclusivement lors de l’atomisation.
L’objectif est de stabiliser l’analyte pendant la pyrolyse et de décomposer
de façon optimale la matrice pendant cette étape.
Interférences chimiques : certains composés peuvent augmenter la perte de
l’élément lors de l’étape de décomposition
Lors de la formation de la phase vapeur certaines liaisons peuvent
subsister (PbCl2, PbCl) non atomisées => pas de mesure
Les modificateurs
Objectif :
T° de pyrolyse élevée
décomposition plus
efficace de la
matrice
Évaporation de
l’analyte
Ajout d’un composé
Stabiliser l’analyte durant
la pyrolyse
Modificateur
de
l’analyte (1)
Augmenter la volatilité de
la matrice durant la
pyrolyse
Modificateur de matrice
Modificateur de l’analyte (1)
L’analyte doit supporter sans perte des températures de pyrolyse
supérieures à 1000°C
Le même modificateur doit être applicable à de nombreux éléments
Il ne doit pas réduire sensiblement la durée de vie de l’atomiseur
Il ne doit pas être responsable d’absorption non spécifiques
Modificateurs classiques (1) : les sels de palladium ou des
éléments du groupe du platine (Pd(NO3)2)
Les sels de nickel (Ni(NO3)2)
Ou encore des mélanges Pd (NO3)2 + Mg(NO3)2
Mécanisme d’action : exemple de Pd (NO3)2 forme avec As :
Pd5As2 stable jusqu’à 1200°C
Exemple de mode d’action (1)
NiNO3 et Te
TeO(s) NiO(s)
Te(s)
∆
NiTe(s)
∆
Ni(s) + Te(g)
Ni(s)
Réduction sur la paroi de graphite
Formation d’un alliage
Thermiquement + stableEvaporation de
l’élément le +
volatil
Rubeska et Koreckova 79
Exemple de mode d’action (1)
Palladium employé comme modificateur pour l’analyse de Se
Sans palladium :
Se → SeO2 → évaporation à 130°C
Se → SeC...
En présence de palladium :
Pd s + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s + SeOg
PdOs + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s
PdOs + SeO2 ( s ,l , g ) → [Pd , Se, O ]s
[Pd , Se, O]s
Volynskii 2004
930° C
→ Seg + Pd g
Le modificateur de matrice (2)
Son rôle est de rendre la matrice plus volatile
Exemple du nitrate d’ammonium très employé pour les matrices contenant
NaCl (eau de mer …)
Mode d’action :
NaCl + NH4NO3 NH4Cl + NaNO3
Plus volatil que NaCl, est
évaporé lors de la pyrolyse
4 - Interférences spectrales en ETAAS
A - Emissions dues au tube de graphite en ETAAS
atomiseur porté à 2800°C ou 3000°C devient fortement émissif dans
la région UV/visible.
cette émission se comporte comme un fond continu comprenant
avec les fours en carbone des bandes C2, CN.
B - Superposition de raies : même phénomène qu’en absorption atomique
avec atomisation en flamme
Interférences spectrales
C - Diffusion de la lumière incidente :
Absorptions dues à la diffusion de la lumière incidente (light
scattering) de la source HCL par les atomes molécules et autres
particules présentes à l’atomisation.
Phénomène important en ETAAS
Lors de l’étape d’atomisation formation de fumées de
particules ou de recombinaisons non évacuées par le courant de
gaz
puisqu’il
Exemple
: est coupé
Diffusion de la lumière incidente dans toutes les directions =
Une matrice
chargée
chlorure
de sodium -> condensation
absorption
dans
tout leen
domaine
spectral
de particules
selRayleight)
qui absorbent la lumière
(Diffusion
de de
type
Même chose pour les solutions très acides donnant une fumée
(acide sulfurique!)
Formation d’un fond spectral important et variant suivant la
D - Absorptions Moléculaires
Continue : photodissociation de molécules conduisant à de
larges absorbances moléculaires
Ex formation de FeCl2, CrCl3 ou MnCl2 à des températures de
350 à 1800°C
Ces molécules présentent des bandes d’absorption
caractéristiques de 200 à 400nm
Dans de nombreux cas l’absorption non-spécifique est la
somme de la diffusion de la lumière par les fumées et d’une
absorption moléculaire
Absorptions Moléculaires
Absorbance relative
Bandes spectrales structurées
Ces spectres (fines raies
très proches et non
résolues) ont pour origine
des
transitions
électroniques
(états
vibrationnels
et
Valeurrotationnels
moyenne du
différents)
fond mesuré dans la
une molécule
bandedans
passante
Largeur de la bande passante du spectromètre
Les anions tels que les sulfates et surtout les phosphates donnent ce
type de fond structuré
Formation : SO et PO caractérisés par des bandes à fine
structure vibrationnelle et rotationnelle dans l’UV
Interférences spectrales / chimiques conséquences
400
ref
300
chimique
spectrale
200
100
0
0
20
40
60
Décalage
Multiplication ou division du signal
(effet exaltant ou dépressif !)
80
100
5 - Correction des absorptions non spécifiques
Eliminer les constituants gênants en amont (ajout de
complexants modification de T°, rôle des modificateurs,
blanc optimisation du programme de température …)
Mesure du blanc = reconstituer la matrice
Mesure du fond
Signal
Fond
λ
Correction des absorptions non spécifiques
Signal spécifique
Signal spécifique
Signal non spécifique
λ0
λ0
Méthodes principales pour mesurer le fond spectral
Lampe au deutérium
Méthode Smith-Hieftje
Effet Zeeman
Correction de fond en absorption atomique
Flamme
Le montage
Lampe au deutérieum
détecteur
chopper
Lampe à cathode creuse
Atomiseur (FAA, ETAA ou HG AA)
Mesure du fond spectral par lampe au deutérium
La lampe D2 = arc formé entre deux électrodes en atmosphère D2 (émission
continue de 200 à 380nm)
Un dispositif électronique envoie alternativement à travers l’atomiseur le
faisceau de la source continue ou le faisceau de la lampe à cathode creuse
Source
HCL
D2
Emission
Absorbances
Correction de fond par arc au deutérium
HCL
Abs spécifique
La mesure d’absorbance se
fait sur une largeur
extrêmement faible environ
0,002nm
Analyte + fond : Abs totale
Avec la lampe au deutérium, la
mesure d’absorbance se fait sur
une largeur bien plus grande
(0,2 à 2nm) et la surface
représentée par la raie est
négligeable. On ne mesure
= Abspratiquement
totale - Fond que du fond
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du
courant appliqué à la lampe à cathode creuse permet l’inverser
la raie
Courant + élevé =
Courant
élargissement de la
raie
faible raie I
normale
I
λ1 λ0 λ2
λ
λ
λ1 λ0 λ2
Raie auto-absorbée émise par
une cathode creuse alimentée
par un courant très élevé
I
λ
λ1 λ0 λ2
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du courant
appliqué à la lampe à cathode creuse permet l’inverser la raie
un courant élevé fond sur λ1 λ2
Absorbance
Non spécifiques (fond)
I
Courant faible
λ0
Absorbances
Spécifique et Non spécifique
λ
λ1 λ0 λ2
Abs spécifique = Abs totale - Fond
Correction par la méthode Smith- Hieftje
Phénomène exploité : Une augmentation de l’intensité du courant
appliqué à la lampe à cathode creuse permet l’inverser la raie
I
Raie auto-absorbée émise par une cathode creuse
alimentée par un courant élevé
Courant faible raie normale
λ
λ1 λ0 λ2
Méthode Smith Hieftje
HCL courant faible = mesure Abs totale
HCL courant élevé = (à λ1 et λ2) mesure du fond
Difficulté : le degré de renversement des raies est fonction de l’élément
La correction est d’autant plus efficace que le renversement est total, ce qui
est très rare
Exploitation de l’effet Zeeman
Effet Zeeman = décomposition des raies spectrales lorsqu’une source
lumineuse est placée dans un champ magnétique
La raie est divisée en plusieurs composantes dont le nombre est fonction
de Mj (nombre quantique magnétique) Mj prend les valeurs de +J à -J
soit 2J+1 valeurs
∆Mj = 0, ±1
Les composantes ∆Mj = 0 sont appelées composantes π
Les composantes ∆Mj = ±1 sont appelées composantes σ
Les composante π sont polarisées parallèlement au champ magnétique,
alors que les composantes σ le sont perpendiculairement
Effet zeeman - normal
E+1
E1
E-1
E
1
σ− π σ+
E
σ− π σ+
0
λ0
On distingue
λ1 λ0 λ2
l’effet zeeman normal : J=1, donne un triplet
l’effet zeeman anormal : J>1, donne un multiplet
Champ magnétique au niveau de l’atomiseur
Champ magnétique
OFF
Champ magnétique
ON
Profil de l’absorption
absorption
absorption
σ+
σ-
λ0
Profil de
l’émission de
la source
λ0
Exploitation en spectrométrie d’absorption
atomique
L’absorbance spécifique ne se produit qu’à la longueur
d’onde π
Tandis que les absorptions non spécifiques se produisent à
π, σ et σ’
L’absorbance non spécifique n’est pas affectée par le
champ magnétique
π
Les mesures de ces raies sont
effectuées
distinctement
monochromateur
et détecteur en
utilisant leur polarisation propre (polariseur)
Polariseur fixe permettant d’éliminer π
Atomiseur + aimant
Zeeman anormal
Zeeman normal :
Ba 553,5nm
Ca 422,7nm
Hg 253,7nm
Pb 283,3 nm
Si 251,6 nm
Sr460,7 nm
V 306,6 nm
Be 234,5 nm
Cd 228,8 nm
Mg 285,2 nm
Pd 247,6 nm
Sn 224, 6 nm
Zn 213,5 nm
Zeeman anormal (a)
Se 196,0 nm Te 214,3 nm
Zeeman anormal (b)
Cr 357,9 nm Fe 248,3 nm
Mo 313,3 nm Ni 232,0 nm
En
France
:
Plomburie
Norme
spontanée
<
25
µg/g.
créatinine.
Méthodes employées dans les CHU : Plomb urinaire, dosage par
Spectrométrie de masse à plasma induit par haute fréquence. (ICP-SM) :
Spectrophotométrie
d'absorption
atomique
électrothermique.
Spectrophotométrie
d'absorption
atomique
en
flamme
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