2016-2017 Absorption et émission atomique
L'appareillage métallique est relié à l'anode et à la cathode. Un courant électrique de 600-700V traverse
l'enceinte hermétique ce qui accélère les e-.
Dans cette enceinte on trouve du néon (ou de l'argon), un e- très rapide qui frappe un atome de néon. Ainsi
on arrache 1 ou 2 e- à l'atome ce qui le rend positif. Ce cation néon est attiré par la cathode (-) = percussion.
Si dans cette cathode la fabricant a placé un alliage ou un élément (plomb, calcium...) : les atomes vont être
arrachés du métal fer et repoussés dans toutes les directions de l'espace. Ils vont avoir en même temps une énergie
cinétique et une énergie très élevée qui les amènent à un EE. Le retour à l'EF est une émission : il y a libération
d'un photo. On observe de l’émission atomique de l’élément que nous voulons doser dans les échantillons.
Si on met du plomb, le plomb va être arraché du creuset. Ses électrons seront à un état très élevé et vont restituer
cette énergie sous forme d'un photon. On observe alors l’émission atomique de l’élément que nous voulons doser
dans les échantillons.
→ Il y a autant de cathodes creuses qu'il y a d'éléments à doser : ces cathodes sont spécifiques selon
l'atome présent dans l'alliage percuté par le néon.
B) Les dispositifs thermiques pour obtenir des gaz atomiques
1) Le système nébuliseur-brûleur : atomisation par flamme
Si on a un liquide il faut l’amener à la forme d'un gaz, on utilise donc la nébulisation :
–Alimentation d'un brûleur par un mélange combustible/comburant → gaz rencontre liquide = spray qui
entre dans la buse sous forme de pseudo-gaz puis va être chauffé.
–Flamme froide s'étalant sur 10 cm de long et 1 mm de large : on va faire traverser le rayonnement dans la
longueur de la flamme pour avoir le plus d'interactions possibles avec les atomes qui se situent dans ces
10cm.
–Axe optique aligné avec la grande dimension de la flamme (sensibilité)
–L'échantillon en solution aqueuse est aspiré puis nébulisé dans le mélange gazeux alimentant la flamme.
–Les éléments à doser se retrouvent à l'état atomique dans la flamme.
→ Il ne faut pas confondre le gaz nébuliseur et le gaz atomique : le gaz nébuliseur n'est pas chauffé.
→ FLAMME = ATOMISEUR
L
LA
A
FLAMME
FLAMME
–Sa température doit être supérieure à 2 000 K
–Un carburant gazeux (acétylène, hydrogène, propane) + comburant gazeux (air, oxyde
nitreux, oxygène en mélange avec de l'azote ou de l'argon)
Inconvénient de la méthode d'atomisation par une flamme :
–Faible rendement d'atomisation : 5 à 15% de l'échantillon ayant subi une nébulisation atteint la flamme
alors que le spray arrive bien dans la buse.
–Effet de dilution de l'échantillon dans la flamme → faible concentration
–0,5 à 1 mL d'échantillon aqueux sont nécessaires pour un signal suffisant
–Échantillons visqueux (sang, sérum, huiles) inadaptés = problèmes de dosage → la dilution est obligatoire.
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