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thérapeute doit aussi prendre en compte les mécanismes de défense utilisés par le patient. Ces
mécanismes peuvent prendre la forme de défenses archaïques, de défenses de niveau plus élevé et
de défenses élaborées ou matures, tout dépendant de la personnalité du patient. Dans l’ici et
maintenant, le thérapeute doit consédérer le patient dans son ensemble. « Le clinicien
psychodynamique utilise une association de mécanismes de défense, de relations d’objet interne,
de forces ou de faiblesses du Moi et d’une évaluation de la fonction réflexive pour déterminer le
niveau d’organisation de la personnalité du patient. » (Gobbard, 2010, p.31)
La deuxième section du chapitre aborde les indications permettant de déterminer les contextes
permettant de débuter une psychothérapie psychodynamique. Des patients atteints de certains
troubles de l’anxiété générale, des patients vivant avec des troubles de la personnalité, des
troubles dépressifs majeurs(combiné à une médication appropriée) ou des troubles alimentaires
sont d’excellents patients qui peuvent bénéficier de la psychothérapie psychodynamique.
L’auteur nous rappelle également que dans certains cas, il serait contre-indiqué de débuter une
telle thérapie, comme par exemple lorsqu’on souhaite traiter directement les symptômes d’un
trouble obsessif compulsif. Dans la dernière section du chapitre, l’auteur nous permet de nous
familiariser avec les trois composantes essentielles d’une formulation psychodynamique soit : 1)
décrire brièvement l’état clinique du patient en tenant compte des facteurs de stress associés, 2)
présenter des hypothèses explicatives et 3) un résumé de la façon dont les deux premières étapes
permettent de préparer le traitement et le pronostic. Puisque la formulation psychodynamique
peut s’avérer ardue pour les thérapeutes débutants dans la pratique, Gabbard rappelle certains
principes permettant de guider leur démarche.Le chapitre se termine sur un exemple clinique
permettant d’illustrer le propos de l’auteur.
Le chapitre 3 s’intitule Les outils de la psychothérapie. D’entrée de jeu, l’auteur nous rappelle à
quel point la nature collaborative de la thérapie est centrale en psychothérapie psychodynamique
et que l’alliance thérapeutique ne peut se développer sans cette collaboration mutuelle.
En abordant les considérations pratiques, on nous rappelle que si le thérapeute vit des doutes, le
fait de « rester humain » représente une ligne directrice facile et claire. Relativement aux
questions personnelles qui pourraient être abordées lors de la thérapie, le thérapeute est en droit
d’être réservé sur sa vie personnelle et ultimement, il reste le meilleur juge quant à l’attitude à