ÉPREUVE DE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE EN SERIE SCIENTIFIQUE. Coefficient : 6 (ou 8 pour les candidats ayant choisi cette discipline comme enseignement de spécialité). Évaluation et notation L’épreuve de sciences de la vie et de la Terre comporte deux parties : une partie écrite, comptant pour 16 points sur 20, et une partie pratique avec évaluation des compétences expérimentales, comptant pour 4 points sur 20. La note globale de l'épreuve est donnée sur 20 points. Structure de l’épreuve • Première partie : épreuve écrite de SVT Durée : 3h30 / Notée sur 16 points Cette épreuve a pour objectif de valider la maîtrise des compétences acquises dans le cadre du programme de la classe de terminale. Les connaissances et capacités mobilisées dans les programmes des classes antérieures à la classe de terminale ne constituent pas le support principal des sujets composant l'épreuve ; certains sujets peuvent toutefois conduire les candidats à les mobiliser. L'ensemble de l'épreuve écrite s'appuie sur la totalité du programme. Elle est constituée de deux parties, la seconde étant composée de deux exercices distincts. Partie 1 : Cette partie permet d'évaluer la maîtrise par le candidat des connaissances acquises. Le questionnement peut se présenter sous forme de question de synthèse et/ou de QCM. Il prend éventuellement appui sur un ou plusieurs documents. Cette partie est notée sur 8 points. Partie 2 : Cette seconde partie de l'épreuve écrite permet d'évaluer la pratique du raisonnement scientifique et de l’argumentation. Elle est subdivisée en deux exercices : - Le premier exercice permet d'évaluer la capacité du candidat à raisonner dans le cadre d'un problème scientifique proposé par le sujet, en s'appuyant sur l'exploitation d’un nombre réduit de documents. Le questionnement peut être formulé de façon ouverte ou sous forme de QCM. Ce premier exercice est noté sur 3 points. - Le second exercice permet d'évaluer la capacité du candidat à pratiquer une démarche scientifique dans le cadre d'un problème scientifique à partir de l'exploitation d'un ensemble de documents et en mobilisant ses connaissances. Le questionnement amène le candidat à choisir et exposer sa démarche personnelle, à élaborer son argumentation et à proposer une conclusion. La conclusion prend la forme d’une synthèse reprennent les éléments clés de l’analyse menée et répond alors de façon concise à la question. Cet exercice est noté sur 5 points. Pour les candidats qui n'ont suivi que l'enseignement obligatoire, le second exercice de la seconde partie de l'épreuve peut porter ou non sur la même partie du programme que le premier exercice. Pour les candidats ayant choisi la spécialité sciences de la vie et de la Terre, cet exercice porte sur l'un des thèmes du programme de spécialité. • Deuxième partie : épreuve pratique d’évaluation des compétences expérimentales Durée : 1h / Notée sur 4 points Le calcul de la note se fait sur 20 points, puis elle sera divisée par 5 avant d'être ajoutée à celle obtenue à l'écrit. L'évaluation des compétences expérimentales a lieu dans le courant du troisième trimestre, dans le cadre habituel de formation de l'élève. Dans la banque nationale des situations d'évaluation, 25 situations seront retenues et publiées au début du troisième trimestre. Les situations d'évaluation seront ensuite choisies par l'établissement parmi les 25 retenues pour la session, en fonction des équipements disponibles dans les lycées et des apprentissages effectués par les élèves. Le jour de l'évaluation, les élèves tirent au sort une situation d'évaluation parmi celles retenues par l'établissement. Les élèves ayant choisi l'enseignement de spécialité peuvent avoir à réaliser une activité spécifique de l'enseignement de spécialité ou bien une activité appartenant à une partie du programme du tronc commun. Deux professeurs examinateurs sont présents dans la salle où a lieu l'évaluation. Un examinateur évalue au maximum quatre élèves. Dans la mesure du possible, celui-ci n'évalue pas ses propres élèves. Les professeurs examinateurs disposent d'une grille d'observation au nom de chaque candidat. Cette grille sert de support à l'évaluation du candidat ; elle porte la note qui lui est attribuée sur 20 points et, éventuellement, un commentaire qualitatif. La note est ensuite divisée par 5 et arrondie au demi-point le plus proche. • Épreuve orale de contrôle Durée : 20 minutes / Notée sur 16 points / Temps de préparation : 20 minutes Le candidat tire au sort un sujet comportant deux questions, portant sur deux domaines différents du programme de terminale S et doit traiter les deux questions. Celles-ci portent exclusivement sur le programme du tronc commun pour les candidats qui n'ont pas choisi l'enseignement de spécialité. Pour ceux qui ont choisi cet enseignement, l'une des deux questions porte sur l'un des thèmes du programme de l’enseignement de spécialité. Dans l'esprit défini pour les épreuves écrites et conformément au programme officiel, les sujets proposés doivent permettre d’évaluer les compétences acquises dans le cadre du programme de terminale. Ils comportent des documents choisis parmi ceux que les professeurs utilisent dans les situations d'apprentissage. Cette épreuve a lieu dans une salle comportant du matériel de sciences de la vie et de la Terre afin que des questions puissent être posées sur le matériel expérimental et son utilisation, sans que le candidat soit conduit à manipuler. Une importance égale est attribuée à l'évaluation des connaissances et à celle des capacités mises en jeu. http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 1 Quelques conseils complémentaires pour l’épreuve de SVT (en plus de ceux déjà distribués). L’épreuve dure 3h30. Penser qu’il faut environ 15 minutes pour parcourir l’ensemble du sujet, puis 15 minutes pour se relire. En ce qui concerne le temps à passer par partie, il est difficile à déterminer exactement. En effet, un exercice sur QCM prendra beaucoup moins de temps qu’un exercice de rédaction. Partie I : temps d’environ 1h30 si il s’agit d’une synthèse seule. Voilà comment devrait se présenter un barème type. C’est sur 8 points. Synthèse pertinente (effort de mise en relation, d'articulation, des connaissances) Synthèse maladroite ou partielle (peu de mise en relation, d'articulation des connaissances) Éléments scientifiques complets Éléments scientifiques partiels Rédaction et/ou schématisation correcte(s) 8 Rédaction et/ou schématisation maladroite (s) Rédaction et/ou schématisation correcte(s) Rédaction et/ou schématisation maladroite (s) Rédaction et/ou schématisation correcte(s) Rédaction et/ou schématisation maladroite (s) Rédaction et/ou schématisation correcte(s) Rédaction et/ou schématisation maladroite (s) 7 6 5 4 3 2 1 Aucune synthèse Pas d’éléments scientifiques (connaissances) répondant à la question 0 traitée La synthèse s’entend comme l’association, la mise en relation ou l’articulation des connaissances et/ou des notions formant un ensemble construit et cohérent répondant à la question posée. A noter : - Pour cette partie, la question peut être contextualisée ou non. - QCM seul, synthèse seule, ou les deux mélangés. Dans les deux cas, support documentaire ou non. - Poser clairement la problématique en introduction. - Respecter le contexte de la question. - Quand vous apportez vos connaissances, l’argumentaire doit mêler faits et idées. Vous appuyer par exemple sur des expérimentations, des observations, des présentations expérimentales pouvant conduire à une interprétation qui fait avancer le raisonnement. - Structurer la réponse (plan non obligatoire mais des paragraphes structurés oui). - Penser à intégrer des schémas au texte (surtout si c’est clairement formulé). - En conclusion, montrer qu’on a répondu à la problématique Vous, sur votre feuille de brouillon, vous n’indiquez que les idées essentielles (penser aux mots clés, et aux idées qui s’y rattachent). Vous n’avez pas le temps de tout écrire. Soigner l’introduction et la conclusion (le mieux étant de les rédiger intégralement au brouillon d’abord). Pour l’introduction, commencer par positionner le sujet dans le thème, définir brièvement les mots clé, donner la problématique et le plan. Pour la conclusion, une ouverture finale est toujours bienvenue. Partie II : En préambule, penser à la démarche sur documents (que vous pratiquez toute l’année) : Pour les exercices 1 et 2 (partie II), le mieux pour vous, c’est de faire : 2 colonnes sur votre brouillon. Que vous appelez de la manière suivante (pour le type II.2, s’il y a plusieurs documents, la démarche est à faire pour chacun d’entre eux) : Saisie des données…. Interprétation (mise en relation) Comme ça, vous indiquez les idées essentielles et vous évitez de ne faire qu’une simple description des documents (ou des interprétations sans décrire ce qui se passe). Méfiez-vous par contre de la partie II.2 qui peut préciser : « Votre réponse s’appuiera sur l’exploitation du dossier. Aucune étude exhaustive des documents n’est attendue. » Dans ce cas, la réponse s’appuie sur les documents à priori sans démarche d’analyse complète : seuls les éléments répondant à la problématique seront à dégager des documents. Les connaissances permettront de faire le lien entre les diverses données et/ou de les expliquer. Pour le type II.1 : conclure simplement (réponse à la problématique) Pour le type II.2 : réaliser une synthèse reprenant les diverses conclusions des documents, permettant de répondre à la problématique. http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 2 Partie II.1 : environ 30 mn (sauf en cas de QCM). Voilà à quoi devrait ressembler un barème : Le raisonnement est cohérent et répond à la problématique en Démarche cohérente qui permet de répondre à intégrant et associant tous les éléments scientifiques issus des la problématique documents. Le raisonnement est cohérent et répond à la problématique en intégrant et associant de manière incomplète les éléments scientifiques issus des documents Ou Tous les éléments scientifiques issus des documents sont Démarche maladroite et réponse partielle à la présents et reliés le plus souvent entre eux mais la réponse à la problématique problématique est erronée ou partielle. Même s’ils sont reliés entre eux, seuls quelques éléments scientifiques issus des documents sont cités. Aucune démarche ou démarche incohérente Aucun lien et peu d’éléments scientifiques prélevés. 3 2 1 0 Bien entendu, si c’est un QCM, c’est plus simple : x points / question. Partie II.2 : Environ 1h. Là, ça se complique car on est devant plusieurs documents. C’est sur 5 points. Voilà à quoi devrait ressembler un barème : Tous les éléments scientifiques issus des documents et des Démarche cohérente qui permet de répondre à connaissances sont présents et bien mis en relation. la problématique Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances bien mis en relation mais incomplets. Des éléments scientifiques bien choisis issus des documents et/ou des connaissances incomplets et insuffisamment mis en Démarche maladroite et réponse partielle à la relation. problématique Quelques éléments scientifiques issus des documents et /ou des connaissances bien choisis mais incomplets et insuffisamment mis en relation. Aucune démarche ou démarche incohérente Quelques éléments scientifiques parcellaires issus des documents et/ou des connaissances, et juxtaposés. Attention : des schémas peuvent être demandés. Dans ce cas, le barème peut prendre la forme : Tous les éléments scientifiques issus des documents et des connaissances sont présents et bien mis en relation. Le propos est étayé par un (des) schéma(s) bien choisi(s) scientifiquement rigoureux et bien construits. Les éléments scientifiques issus des documents et des Démarche cohérente qui permet de répondre à connaissances, sont bien choisis et bien mis en relation mais la problématique incomplets, et le propos est étayé par un (des) schéma(s) bien choisi(s) scientifiquement rigoureux et bien construits. ou Les éléments scientifiques issus des documents et des connaissances, sont bien choisis, bien mis en relation et complets mais accompagnés de schéma(s) de médiocre qualité Des éléments scientifiques issus des documents et des connaissances bien choisis mais incomplets et insuffisamment mis en relation. Le propos est étayé par un (des) schéma(s) bien choisi(s) Démarche maladroite et réponse partielle à la scientifiquement rigoureux et bien construits. problématique Des éléments scientifiques issus des documents et des connaissances bien choisis mais incomplets et insuffisamment mis en relation. Le propos est étayé par un (des) schéma(s) de qualité médiocre Aucune démarche ou démarche incohérente Quelques éléments scientifiques pertinents issus des documents et/ou des connaissances sans mise en relation. Présence d’un ou de plusieurs schémas de qualité médiocre De très rares éléments scientifiques issus des documents ou des connaissances, sans mise en relation. Pas de schéma. 5 4 3 2 1 5 4 3 2 1 0 Quel que soit l’exercice, soigner la démarche : écrire dans un français correct (syntaxe, orthographe), cohérent (avec des connecteurs logiques) et mettre en évidence les relations entre les divers arguments utilisés. http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 3 Exemples de sujets : Partie I. QCM sans documents. Cochez la proposition exacte pour chaque question. 1. La croûte continentale est principalement formée : de gabbros et granites ; de roches sédimentaires et de granites ; de péridotites ; de roches voisines du gabbro 2. Les différences d’altitude entre continents et océans sont dues au fait que: la croûte continentale est moins dense et plus épaisse que la croûte océanique la croûte continentale est plus dense et plus épaisse que la croûte océanique la croûte continentale est moins dense et plus fine que la croûte océanique la croûte continentale est plus dense et plus fine que la croûte océanique (c’est un exemple, d’autres questions seraient proposées). QCM avec documents. Cochez la proposition exacte pour chaque question. Le document ci-dessous représente le flux thermique au niveau du plancher océanique en fonction de son âge enci-dessous millions d’années. Chaque rectangle représente la variabilité des données dansenlafonction tranche de son âge Le document représente le flux thermique au niveau du plancher océanique d’âge considéré. en millions d’années. Chaque rectangle représente la variabilité des données dans la tranche d’âge considéré. 1. Le graphique montre que : Le graphique que : océanique augmente lors de son vieillissement Le10.flux thermiquemontre du plancher Le flux thermique du plancher augmente lors vieillissement de son vieillissement Le plancher océanique s’enfonce auocéanique fur et à mesure de son Le plancher océanique s’enfonce au fur et à mesure de son vieillissement Le plancher océanique se refroidit en vieillissant Le plancher océanique se refroidit en vieillissant Le flux Le thermique est constant au niveau du plancher océanique flux thermique est constant au niveau du plancher océanique 11. On peut associer les zones du plancher océanique à flux thermique faible avec : Une lithosphère sous-jacente plus fine et plus dense Une lithosphère sous-jacente plus épaisse et plus légère QCM sur l’intégralité du programme. Une lithosphère sous-jacente plus fine et plus légère Une lithosphère sous-jacente plus épaisse et plus dense (là encore c’est un exemple, d’autres questions seraient proposées). C’est une éventualité possible, mais aucun exemple ne peut vous être proposé ce jour (vu que l’année vient tout juste de commencer). Éléments de correction Question de synthèse. Réponses attendues Barème (en points) Question 1: réponse a 0,5 Question 4: réponse c 0,5 Question 5: réponse d 1 Exposez les mécanismes qui permettent la conservation de l’information génétique au cours du cycle Question 2: réponse c 0,5 cellulaire (les aspects quantitatif et qualitatif sont attendus). Des schémas explicatifsQuestion sont attendus 3: réponse b 1 Question de synthèse contextualisée. Une amie vous parle de son appréhension à recourir à la contraception hormonale. Elle pense que cette Question 6: réponse b 0,5 méthode n’est pas fiable et a peur que cela lui empêche d’avoir des enfants par la suite. Question 7: réponse a 1 Expliquez lui comment fonctionne ce type de contraception et levez ses craintes. Question 8: réponse d 1 Des schémas explicatifs sont attendus Question 9: réponse c Question13Epreuve2013.docx 10: réponse c http://lewebpedagogique.com/bouchaud Question 11: réponse d Ministère de l’éducation nationale (DGESCO – IGEN) 0,5 1 4 0,5 Page 3 sur 3 Partie II.1 Exemple 1. Chez les Mammifères, l'hypophyse, petite glande située sous le cerveau, produit la LH. Cette hormone stimule la production des œstrogènes et de la progestérone par le corps jaune présent dans les ovaires. On cherche à montrer l’action en retour des œstrogènes et de la progestérone sur l’hypophyse. Trouvez dans le document, les arguments qui montrent que les hormones ovariennes agissent directement sur l’hypophyse en freinant la production de LH. Document : Taux plasmatique de LH chez une femelle macaque ovariectomisée (sans ovaire) avant et après une injection d'hormones ovariennes radioactives (OP : oestrogène + progestérone). Donnée aidant à la résolution du problème : des concentrations plasmatiques importantes d'œstrogènes et de progestérone radioactives sont retrouvées fixées dans les cellules de l'hypophyse. Données extraites de l'ouvrage de C Thibault/ MC Levasseur « La reproduction chez les mammifères et l'homme ». On pourrait très bien imaginer qu’un QCM soit proposé sur ce document. Exemple 2. La carence* en vitamine A affecte d'après l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) entre 100 et 200 millions d'enfants. Cette carence est responsable de graves troubles oculaires, de cécité infantile et du décès de plus d'un million d'enfants chaque année. Or, les tentatives de diversification nutritionnelle ou de suppléments en vitamines atteignent difficilement toutes les personnes concernées. Des chercheurs ont donc travaillé sur l'enrichissement en vitamine A (ou en précurseurs de vitamine A) de certains aliments de base dans certains régimes alimentaires. Ils ont ainsi mis au point un riz transgénique appelé "riz doré". * apport insuffisant voire manque QUESTION : On cherche à comprendre, en exploitant les données présentées dans les documents suivants, comment les chercheurs ont mis au point un riz transgénique et quelles sont les conséquences de cette transgénèse. Cochez la proposition exacte pour chaque question Document 1 : Particularités du riz doré. Le bêta-carotène qui, une fois assimilé dans le corps humain se transforme en vitamine A, existe naturellement dans l’enveloppe du riz mais pas dans sa partie comestible c’est-à-dire l’albumen. L’enveloppe du riz étant éliminée de manière à améliorer sa conservation, les grains consommés ne contiennent plus de bêta-carotène. Par l’introduction de trois gènes dans du riz, des chercheurs allemands ont réussi à restaurer dans l’albumen une voie de biosynthèse du bêta-carotène à partir de son précurseur : le GPP. Le béta carotène alors synthétisé colore les grains en jaune, d’où le surnom de "riz doré". Cependant les teneurs obtenues jusqu'à présent ne fourniraient pas aux populations démunies en vitamine A, les quantités de béta carotène qui leur seraient nécessaires. Mais, les effets de carences plus ou moins prononcés pourraient être sensiblement allégés. Le génome du riz doré contient trois gènes codant la synthèse d’enzymes impliquées dans la chaine de biosynthèse du béta carotène à partir du GPP à savoir : • deux gènes de jonquille qui permettent la fabrication des enzymes 1 et 2 ; • un gène de bactérie qui permet la fabrication de l’enzyme 3. La chaîne de biosynthèse du béta carotène : Enzyme 1 Enzyme 2 Enzyme 3 GPP ⎯⎯⎯⎯→ Produit intermédiaire A ⎯⎯⎯⎯→ Produit intermédiaire B ⎯⎯⎯⎯→ Bêta − carotène Document 2 : Incertitudes scientifiques autour du riz doré. Le GPP, naturellement présent dans le riz, permet à la cellule de fabriquer un certain nombre de molécules dont la vitamine E, des chlorophylles, et de l’acide gibbérellique (substance favorisant la croissance végétale). La fraction du GPP, qui dans le riz doré sera utilisée pour fabriquer du béta carotène, ne sera plus disponible pour la synthèse des autres molécules dont il est également le précurseur. Autrement dit, il est probable que le riz doré, qui fabrique du bêtacarotène, fabrique moins de vitamine E, et que les rendements obtenus avec ce riz transgénique soient nettement http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 5 diminués en raison d’une synthèse amoindrie de chlorophylles et d’acide gibbérellique. Question 1. Le bêta- carotène contenu notamment dans le riz doré ... permet de pallier les carences en GPP empêche la synthèse de la vitamine E de l'individu qui l'ingère permet de pallier à 100% les carences en vitamines A se transforme en vitamine A chez la personne qui ingère le riz doré Question 2. Le riz doré est issu d’une transgénèse de 3 gènes codant pour la synthèse... de la vitamine A du riz dans le génome d'une bactérie. des enzymes permettant la production du béta-carotène. de la vitamine A d’une jonquille dans le génome du riz. des enzymes activant la voie de la biosynthèse de la vitamine A. Question 3. La fabrication du riz doré transgénique a été faite pour ... pallier les problèmes liés à l’utilisation de pesticides améliorer le rendement des rizicultures pour nourrir certaines populations humaines diminuer les effets d’une carence alimentaire touchant certaines populations humaines éviter l’apport massif d’engrais dans les cultures Question 4. D’après certains scientifiques, la modification génétique du riz aboutissant à des plants de riz doré pourrait entraîner une production... moindre du fait d’un rendement végétal diminué. accrue de vitamine E par la plante. de plantes plus riches en pigments chlorophylliens. de plantes plus résistantes aux parasites. Partie II.2 II. Exploitation 8 points.unique 45 mn. L’Islande de est documents. une zone géologique au monde. Cette île localisée dans l’Atlantique Nord est apparue L’Islande il y a environ 20 millions d’années. Elle est le lieu de phénomènes volcaniques et tectoniques qui est une zone géologique unique au monde. Cette île localisée dans l’Atlantique Nord d’ordinaire sont par les 20 eauxmillions des océans. est apparue il cachés y a environ d’années. Elle est le lieu de phénomènes volcaniques et tectoniques quipropose d’ordinaire sont cachés eaux desafin océans. On se d’étudier cette îlepar deles plus près d’expliquer le contexte à l’origine de ces On se propose d’étudier cette île de plus près. phénomènes. Document l’Islande. Document l’Islande. 1a. 1a. Carte simplifiée Carte de simplifiée de Mid-Atlantic Ridge et ride de Reykjanes = Mid-Atlantic Ridge et ride de Reykjanes dorsale Atlantique. dorsale Atlantique. Plate = plaque. Plate = plaque. = http://www.toutelislande.fr/Plaques%20et%20volcans%20en http://www.toutelislande.fr/Plaques%20et%20volcans%20en %20Islande.html %20Islande.html 25,5 mm/an Document 1b. Carte de sismicité historique de l’Islande, depuis 1706. Les séismes sont représentés selon leur magnitude (M). D’après la thèse de A. Berger, Université de Savoie, 2004. 25,5 mm/an http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx Document 1b. Carte géologique simplifiée6 de l’Islande. D’après la thèse de A. Berger, Université de Savoie, 2004. 25,5 mm/an 25,5 mm/an Document 1c. Carte géologique simplifiée de l’Islande. D’après la thèse de A. Berger, Université de Savoie, 2004. Vecteur déplacement relatif Cette technique permet de réaliser une cartographie des vitesses sismiques à une profondeur donnée du manteau. Les variations de vitesse par rapport à une vitesse moyenne de référence sont interprétées comme des variations de températures ; une vitesse lente correspond à un « manteau plus chaud », une vitesse rapide à un « manteau plus froid ». Document 2. Tomographie sismique du manteau sous l’Islande. D’après http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-islande.xml http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 7 Pour comprendre l’origine des basaltes islandais, on réalise une étude géochimique. En effet, l’analyse chimique des basaltes permet d’identifier leur source c’est-à-dire le type de manteau qui a fondu pour leur donner naissance. On utilise, en géochimie, le rapport de certains isotopes d’éléments chimiques : Nd (143Nd et 144Nd) est le néodyme, et Sr (87Sr et 86Sr) est le strontium. À titre d’exemple : les basaltes des différentes dorsales montrent une grande homogénéité avec un rapport 143Nd/144Nd élevé pour un rapport 87Sr/ 86Sr faible. Le document ci-dessous indique les résultats de ces études géochimiques réalisées sur les basaltes récoltés sur quatre sites d’étude : Islande, Reykjanes et MORB (deux basaltes océaniques produits au niveau de la dorsale Atlantique) et Açores (basaltes produits par magmatisme de point chaud). Islande Reykjanes MORB Açores Ride de Reykjanes Document 3. Données géochimiques et localisation des sites d’étude. D’après http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-islande.xml). Question. Exploiter les données géologiques présentées dans les documents : - permettant d’expliquer que l’Islande se situe sur une frontière de plaque dont on précisera le type ; - permettant d’expliquer l’origine du volcanisme islandais. Votre réponse s’appuiera sur l’exploitation du dossier. Aucune étude exhaustive des documents n’est attendue. On peut très bien imaginer une autre formulation, avec une contextualisation de la question : En vous aidant de vos connaissances, écrivez un article pour le journal du lycée qui explique la position de l’Islande au sein de la tectonique des plaques, et la particularité de son volcanisme. Votre réponse s’appuiera sur l’exploitation du dossier. Aucune étude exhaustive des documents n’est attendue. http://lewebpedagogique.com/bouchaud 13Epreuve2013.docx 8