Commission : Commission Économique et social
Question : Un nouveau système financier symbole d’équité et de stabilité
Auteur : Israël
En 1980, le monde connaît une globalisation financière qui bouleverse l’organisation
des échanges. La multiplication des flux monétaires s’accompagne alors de l’apparition
de crises qui introduisent la question de l’interdépendance des états. Le besoin d’une
nouvelle coordination régulatrice au niveau international, qui permette le rééquilibrage
des économies tout en préservant la confiance des acteurs, apparaît alors comme
évident. Membre du FMI depuis 1954, Israël partage le désir de développer un nouveau
système financier réformé, capable de répondre aux problématiques macroéconomiques
actuelles. Ce système serait fondé sur la collaboration des pays et la transparence des
institutions à l’heure d’exercer leurs activités. Il aurait comme but d’assurer des
solutions rapides et efficaces à l’instabilité d’une économie mondialisée en éternel
mouvement.
Ainsi, depuis son adhésion à l’OCDE en 2010, Israël souhaite devenir un exemple de
stabilité et d’ouverture économique. Lors des réformes drastiques de 2003 menées par
Benyamin Nétanyahou, ministre des Finances, Israël a connu un brutal redressement
économique : la croissance du PIB passe de 1,1% en 2003 à 6,3% en 2007 (Source :
Banque Mondiale). Cette évolution s’explique par la mise en place de politiques plus
libérales qui ont eu comme effet une hausse de la compétitivité des marchés israéliens,
désormais ouverts sur le plan international. Ces réformes structurelles dans le secteur
financier ont également été accompagnées par de nombreux efforts d’amélioration du
cadre macroéconomique national. D’une part, et après la levée de toutes les restrictions
sur les devises étrangères, le taux de change du shékel est aujourd'hui fixé par le marché
monétaire international ; d’autre part, l’inflation, qui avait atteint des taux à trois
chiffres dans les années 80, a fluctué entre 1-3% depuis 2000 dans le cadre des objectifs
de la Banque Central. Par ailleurs, Israël peut s’enorgueillir d’avoir atteint la maitrise de
sa dette publique. En effet, l’objectif financier qui stipulait une dette publique inférieure
à 60% pour 2020 a été atteint dès la fin de 2016 : la dette publique d’Israël est
désormais de 60,4%.
Israël devient dès lors un système capitaliste moderne, attractif et ouvert au monde.
Selon un rapport de l’OMC le commerce a représenté plus de 65% du PIB du pays entre
2012-2014 et les exportations, épine dorsale de la croissance du pays, environ un quart
du PIB. En outre, le degré d’intégration du système israélien dans l’économie global
peut être mesuré par l’étude des investissements directs et des investissements de
portefeuille. Paradoxalement au mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et
sanctions) lancé en 2005 par des ONG palestines, l’investissement étranger total en
Israël a en fait augmenté, atteignant un niveau record en 2015 de 285,12 milliards de
dollars (rapport Bloomerg, 2016). Dans ce même sens, les entreprises israéliennes,
principalement dans le domaine de la technologie de pointe, sont très appréciées sur les
marchés financiers mondiaux. À titre d’exemple, Israël est le troisième pays en nombre
de sociétés cotées au NASDAQ (le deuxième plus important marché d'actions des États-
Unis).
Face au développement des échanges et des activités financières, le gouvernement
d’Israël a très vite compris la nécessité de développer des mécanismes de contrôle
adaptés pour assurer la confiance des agents. Avec un taux d’inflation et une dette
publique sous contrôle, l’état d’Israël a aussi développer un système de supervision
financière organisé autour de plusieurs institutions : la Banque d’Israël s’occupe de