es exe ann gnétiqu e h Fic troma c s éle lutions p m l a o - ch et p Préconisations simples pour se protéger des ondes électromagnétiques - mai 2013 - Les extrêmement basses fréquences Les lampes basse-consommation ou fluocompactes L’ADEME a émis un avis en 2009 rappelant que «utilisées de façon normale, à savoir à plus de 30 cm d’une personne, (les lampes basse consommation) se sont pas dangereuses pour la santé humaine.» Certaines organisations considèrent que les CEM émis, même à plus de 30 cm, sont encore trop importants et peuvent comporter un risque pour la santé. Il est en tout cas certain que les ampoules Basse Consommation émettent un champ ne respectant pas la réglementation de la compatibilité électromagnétique. Construire une maison avec une installation électrique biocompatible Il est possible aujourd’hui de limiter de manière conséquente les CEM lors de la conception d’un habitat, en construction neuve notamment. Différentes solutions sont possibles : le choix se fait en fonction des matériaux de construction (exemple : le bois est un bon conducteur de CEM, il faut donc être particulièrement vigilant en ossature bois), des éléments de l’installation électrique et de la sensibilité des personnes vivant dans le logement. Se protéger des champs électriques 3 S’éloigner des lignes (ex : 20 m pour 20 000 Volts), mettre en place une haie d’arbres. 3 Mise hors tension des appareils : multiprise avec interrupteur, interrupteur automatique de champs (IAC). 3 Connecter au fil de terre les structures métalliques (du bâtiment ou d’un appareillage). 3 Réduire les longueurs de câbles et les isoler par des fils ou avoir recours à des câbles blindés. Se protéger des champs magnétiques 3 Utiliser des câbles torsadés L’inversion entre phase et neutre de tout ou partie de l’installation électrique peut générer des CEM intenses. Sur certains appareils, le remplacement d’un interrupteur unipolaire par un interrupteur bipolaire peut éliminer le champ électromagnétique. L’enfouissement des lignes électriques permet d’atténuer fortement voire de supprimer à la surface les champs électrique et magnétique. 3 Eloigner les émetteurs (réseau, appareils) des personnes en général et des zones de repos en priorité : pour celles-ci, au minimum à 50 cm de la tête de lit. Le champ électrique ne traverse pas les murs alors que le champ magnétique, oui, il est donc plus difficile de s’en protéger. 3 Supprimer les appareils émetteurs non indispensables : radio-réveil, micro-ondes, plaques à induction, chauffage électrique, lits à commande électrique, matelas à eau avec régulation de température, lampes de chevet ou de bureau halogènes, variateurs de lumière... Le champ magnétique n’est émis que par un appareil électrique, en fonctionnement alors que le champ électrique est émis par un appareil électrique branché, même éteint. Etats des lieux de l’installation électrique Faire un état des lieux : il est possible d’établir un diagnostic d’une installation électrique. Le professionnel effectue alors les mesures des champs électriques et magnétiques d’extrêmement basses fréquences, celles des CEM de fréquences radioélectriques, la mesure de la prise de terre et le relevé des anomalies éventuelles. L’intervention d’un professionnel peut coûter de 150 à 300 euros TTC. Certains de ces professionnels se sont regroupés au sein du réseau Alterrelec. Champs magnétiques et onduleurs photovoltaïques Contrairement aux idées reçues, il n’existe aucun risque de création de champs électromagnétiques par les panneaux en toiture (courant continu et faible voltage). Par contre les onduleurs qui transforment le courant continu en courant alternatif à 220 V ou 380 V, générent des champs électromagnétiques qui présentent un risque pour les animaux et les équipements électroniques, jusque dans un rayon de 80 cm correspondant à la production de 400 m² de panneaux. En conséquence, il convient d’installer les onduleurs dans un local spécifique isolé à l’extérieur du bâtiment, non contigu au logement des animaux et au bloc traite. Les agriculteurs peuvent se mettre en relation avec le Groupement Permanent de Sécurité Electrique (http://www. gpse.fr/) pour obtenir des conseils sur ce sujet. Les hyperfréquences Le WIFI Les stations et antennes relais : de plus en plus nombreuses, installées sur des châteaux d’eau, immeubles, pylônes, elles exposent les riverains aux ondes de manière permanente. Eloignement de l’antenne conseillé : environ 200 m (selon puissance). Omniprésent pour la connexion à Internet sans fil, le WIFI induit des champs intenses - Le désactiver ne garantit pas l’arrêt de l’émission d’ondes ! - Mettre l’émetteur WIFI dans un boîtier métallique, ventillé, raccordé à la terre. - Le couvrir d’un tissu écran hyperfréquence. Les antennes WIMAX... : du fait de leur portée (plusieurs km et jusqu’à 25 km), elles engendrent une pollution électromagnétique importante. Les courants porteurs, une alternative au WIFI Les téléphones... portables ou sans fil : même risque ! Leur usage peut avoir des conséquences sur la santé des utilisateurs, du fait de la très faible distance entre l’utilisateur et l’appareil. Les recommandations de l’ANSES (ex : AFSSET) : - modérer leur usage (durée), - à ne pas utiliser si la réception est difficile (sous-sols, ascenseurs,...) ; ils émettent à pleine puissance, - de même pour l’utilisation dans les transports (voiture, train,...), - interdire leur usage à la ceinture ou près du coeur, - éloignement du téléphone portable de la tête par le kit oreillette, - éloignement de la base du téléphone DECT (2 à 3m). Les « baby-phones » et applications pour iPhone Les enfants et nourrisons étant les plus sensibles aux CEM, le CRIIREM déconseille formellement l’utilisation de ces appareils. L’image ci-dessous met en évidence la perméabilité de la boîte crânienne d’un enfant aux CEM émis par un téléphone portable (échauffement de la boîte crânienne). L’utilisation du courant électrique pour transporter des informations est moins risquée que le WIFI, cette solution reste cependant moins neutre que le système de transport filiaire (car les prises et les câbles émettent des champs électriques). Les fours à micro-ondes Il existe deux tests très simples pour vérifier l’étanchéité aux CEM des fours à micro-ondes. - Mettre un téléphone portable dans le four à micro-ondes et fermer la porte (NE PAS METTRE EN MARCHE LE FOUR !!!). Essayer de l’appeler avec un autre téléphone : si le téléphone sonne, cela signifie que l’enceinte du four n’est pas (plus) étanche et qu’il est donc temps de donner son four dans un centre de collecte des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE). - Passer devant le four en fonctionnement avec un tube néon : si celui-ci se met à émettre un rayonnement lumineux (phénomène de photoluminescence), même conclusion que le test précédent ! RECOMMANDATIONS COMPLEMENTAIRES : lorsque le four est en fonctionnement, il est préconisé de s’en éloigner, que celui-ci ait passé ou non le test d’étanchéité. De plus, il est formellement déconseillé de regarder l’intérieur du four au travers de la porte vitrée avec une paire de lunettes de vue : les verres ont tendance à accentuer par focalisation le CEM et à le concentrer au niveau des yeux. Des risques de lésions sont alors à craindre. Les plaques à induction Des mesures effectuées par le CRIIREM autour des plaques à induction montrent la présence d’un champ magnétique supérieur à 0.3ùT dans un rayon de 2m, même hors fonctionnement pour certaines. Certaines mesures ont mis en évidence un champ de 100ùT à 50m. Ce mode de cuisson est donc fortement déconseillé voire interdit aux personnes porteuses d’implants électroniques (stimulateur cardiaque, pompe à insuline, neuro-stimulateur) et aux femmes enceintes.