DISSERTATION MACRO Joud Hani

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DISSERTATION MACRO
Joud Hani
Les politiques économiques conjoncturelles dans l’Union Européenne en 2010 : un choix
entre chômage et inflation ?
Introduction
Une politique conjoncturelle est une politique à court terme de l'Etat. Cette politique est
limitée dans le temps, elle a pour but d'infléchir une conjoncture considérée à risque et ainsi
favoriser la stabilité de l’économie : croissance, inflation, chômage, équilibre extérieur (le
carré magique). Les politiques conjoncturelles sont le plus souvent contra cycliques, on note
qu’elles sont expansionnistes durant les phases de récession (politique de relance) et
restrictives durant les phases d’expansion, pour la stabilité des prix et l'équilibre extérieur
(politique de rigueur).
Les politiques conjoncturelles s'opposent aux politiques structurelles qui ont des objectifs à
long terme en cherchant à agir sur les indicateurs stables à court terme, tels le rapport entre
taux de profit et investissement ou la part du salariat dans la population active.
Nous allons nous focaliser sur l’emploi et l’inflation dans cette dissertation.
On ne peut pas lutter contre l’inflation sans augmenter le chômage et inversement. Il est très
difficile de jouer sur les deux en même temps. On ne peut pas lutter efficacement contre l’un
ou l’autre
Car l'inflation peut réduire le pouvoir d'achat des revenus, qui peut être la cause de la faible
compétitivité-prix des entreprises du pays où, dans les cas extrêmes, peut nuire au bon
fonctionnement du marché (fuite devant la monnaie qui interrompt les échanges). Il peut être
aussi la déflation (baisse des prix) qui peut empêcher les entreprises de produire de manière
rentable, leurs prix de vente n'étant pas assez rémunérateurs, ce qui bloque l'activité
productive d'où une faible croissance etc. En ce qui concerne le chômage, l'objectif des
politiques conjoncturelles sera donc de le réduire notamment en augmentant le nombre
d'emplois.
Dans une première partie nous parlerons de la politique budgétaire, qui a pour but de réduire
le chômage, la politique budgétaire a toujours existé, mai après la publication de la Théorie
générale de J.M. Keynes en 1936, cette politique a pris une dimension nouvelle. L’impulsion
budgétaire est apparue alors comme le moyen le plus efficace pour réduire le chômage et
maintenir la croissance. Dans une deuxième partie nous verrons les politiques misent en place
pour lutter contre l’inflation.
1. La politique de lutte contre le chômage.
Les instruments de politique économique générale pour lutter contre le chômage sont les
mêmes que pour la lutte contre l'inflation, mais ils sont pris en sens inverse afin de stimuler la
croissance économique.
Le chômage pouvant avoir plusieurs causes, il faudra adopter les politiques en fonction de la
nature du problème. Ainsi le chômage classique résulte d’une rentabilité du capital
insuffisante pour inciter les entreprises à se développer et donc à embaucher. Il existe
différentes façon pour lutter contre ce chômage, limiter la progression des coûts du travail, en
réduisant les cotisations sociales et en favorisant une politique de flexibilité des salaires ;
rétablir la rentabilité du facteur capital, en libérant les prix, en limitant les charges fiscales, en
facilitant l’accès aux marchés de capitaux, les pouvoirs publics donnent aux entreprises les
moyens d’assainir leur situation financière et leur permette de se développer et donc
d’embaucher et favoriser l’investissement.
Les keynésiens ont une autre approche du chômage. Selon eux, c’est la faiblesse de la
demande qui est la cause du chômage. La lutte contre le chômage va donc passer par une
croissance créatrice d’emplois. Il s’agit donc de réduire les charges fiscales et sociales, ce qui
réduira le coût du travail, de favoriser la recherche de gains de productivité ce qui permet à
moyen terme de favoriser l’embauche…
La politique budgétaire utilise le budget comme instrument de politique économique. Pour
lutter contre le chômage il faut une politique budgétaire large, c'est-à-dire accepté un déficit
budgétaire pour pouvoir relancer l’activité économique, la croissance et donc l’emploi. En
baissant les recettes c’est à dire les impôts, On favorise la consommation puisqu’on augmente
le revenu disponible des ménages. On favorise l’investissement par l’augmentation des profits
disponibles (autofinancement) . Il existe deux utilisations envisageables de la politique
budgétaire. Pour les keynésiens, il faut pratiquer un déficit pour relancer la demande effective
et la production pour les libéraux, il est néfaste d’augmenter les dépenses publiques car, à
long terme, les prélèvements obligatoires ont des effets pervers.
1. La politique de lutte contre L’inflation
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation
générale et durable des prix. Les conséquences positive de l’inflation sont que elle peut a
court terme stimuler la consommation car les consommateurs achètent d’avantage afin
d’anticiper la future hausse des prix. Elle favorise l’emprunt à taux fixe qui voit la valeur
relative de son remboursement diminuer. Les effets négatifs sont que l’inflation peut diminuer
le pouvoir d’achat réel ce qui peut limiter la consommation. Elle rend moins attractive
l’épargne ce qui peut nuire a l’investissement.
Elle réduit la compétitivité prix des entreprises par rapport aux pays où l’inflation est plus
faible.
Il existe 3 mécanismes d’inflation. L’inflation par la demande ; elle peut s’expliquer par un
déséquilibre entre l’offre et la demande sur un marche particulier qui se propage sur
l’ensemble des marche. Puisque la demande est supérieure a l’offre alors les prix augmentent
L’inflation par les couts: elle est liée a l’augmentation du prix d’un bien sur un marche
particulier
qui
se
propage
sur
l’ensemble
de
l’économie.
L’inflation par la monnaie: elle est du essentiellement a une
création monétaire excessive par le système bancaire. La masse monétaire augmente plus vite
que le volume des bien et service public ce qui entrainent une hausse générale des prix
« La politique monétaire est l'ensemble des mesures qui sont destinées à agir sur les
conditions du financement de l'économie. Elle passe par la "modification" par la Banque
centrale des taux d'intérêt sur le marché interbancaire) ».
La baisse de ces taux d'intérêt vise à faciliter le refinancement des banques qui pourront
accorder plus de crédits, ceci est traduit par une augmentation des achats, sous forme de
consommation ou investissement, des agents économiques. Cette augmentation est donc une
hausse de la demande et donc les entreprises vont augmenter leur production ou augmenter
leur prix. Cela est bien si l'objectif est de lutter contre une croissance économique trop faible
ou contre la déflation. De plus, cette politique permettrait d'augmenter le nombre d'emplois.
Elle serait adaptée particulièrement dans le cas où l'équilibre de la balance extérieure ne
poserait pas problème, la hausse de la demande pouvant en effet se traduire par une hausse
des importations.
Ce qui voudrait dire qu’une politique de hausse des taux d'intérêt peut se traduire, à l'inverse,
par une réduction des crédits distribués et donc de la demande globale ce qui pourra favoriser
la désinflation et la compétitivité extérieure. Cette politique sera particulièrement adaptée à
des situations économiques où les problèmes sont ceux de l'inflation et d'un déficit de la
balance des paiements, la croissance économique et l'emploi ne posant, elle, pas de
problème...
Conclusion :
Les politiques conjoncturelles sont misent en place pour contrôler l'inflation, réduire le
chômage et éviter le déficit de la balance courante. Dans ce domaine, la zone euro se trouve
dans une configuration tout a fait originale, il y a, d'un cote, une politique budgétaires qui
demeurent sous la responsabilité des Etats, La politique conjoncturelle européenne se trouve
contrainte par ceux principes fondateurs de la zone euro, une politique monétaire focalisée sur
la stabilité des prix et des politiques budgétaires nationales axées sur la recherche de
l'équilibre des budgets. Pour rendre possible un véritable Policy mix européen, il faudrait se
libérer des principes fondateurs et associer la politique monétaire unique a la gestion d'un
véritable budget fédéral. L'Europe est encore éloignée de cette configuration, son budget est
très faible. Il représente 1,1% du PIB de l'UE, alors que le budget total des administrations
publiques des Etats membres est en moyenne proche de 45% du PIB.
http://brises.org/cours.php/politique-monetaire/politique-budgetaire/politiqueconjoncturelle/UEM/crsId/1422/crsBranch/1403/
http://brises.org/cours.php/politique-monetaire/politique-budgetaire/politiqueconjoncturelle/UEM/crsId/1422/crsBranch/1403/
http://djeb.ifrance.com/politiquesanticrises.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_rigueur
http://c-panik-a-bord.blog4ever.com/blog/lire-article-130680-764841cours_9_2___les_politiques_conjoncturelles_dans_le.html
http://brises.org/cours.php/politique-monetaire/politique-budgetaire/politiqueconjoncturelle/UEM/crsId/1422/crsBranch/1403/
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