État des lieux
LE CHANGEMENT,
PERCEPTIBLE
Les impacts
LES VULNÉRABILITÉS
DE LA BRETAGNE
Les réponses
DEUX LOGIQUES
À METTRE
EN MUSIQUE :
ATTÉNUER
ET SADAPTER
DOSSIER N°8 • MAI 2015
LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
EN BRETAGNE
DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015
2 3
S’il reste encore beaucoup din-
certitudes sur lampleur du chan-
gement climatique en Bretagne,
lévolution récente de la tempéra-
ture et du niveau de la mer dans
la région le rendent d’ores et déjà
tangible. Les conséquences de
ce changement sont, à lheure
actuelle, difficiles à cerner mais
la région a des vulnérabilités. Une
partie de son littoral est situé en
zones basses. Son réseau hydro-
graphique est essentiellement
approvisionné par les précipi-
tations annuelles. Et quelques
espèces de la faune régionale sont
climato-sensibles. Des actions se
mettent en place pour atténuer
l’empreinte carbone de la Bretagne,
en grande partie due à sa consom-
mation dénergie. Des réflexions
sont aussi en cours, notamment au
niveau des territoires et de l’agri-
culture, pour s’adapter au climat
à venir.
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
EN BRETAGNE
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Ronan Lucas
GIP Bretagne environnement
RÉDACTION
Emmanuèle Savelli
GIP Bretagne environnement
EN COLLABORATION
Franck Baraer
Météo France
Nicolas Pouvreau
Service hydrographique et océanographique
de la marine (SHOM)
Vincent Briot et François Siorat
GIP Bretagne environnement
Céline Perherin
Centre détudes et d’expertise sur les risques,
lenvironnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema)
Nathalie Chargy et Olivier Nauleau
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement
et du logement (Dreal Bretagne)
Guillaume Pajot
Conseil régional Bretagne (CRB)
Claire Barais
Agence de l’environnement et de la maîtrise
de lénergie (Ademe Bretagne)
Laurence Ligneau
Chambre régionale dagriculture de Bretagne (Crab)
Philippe Desnos
Tête deseaux pour lappui méthodologique
aux entreprises (Trame)
Juliette Herry
Parc naturel régional du golfe du Morbihan
(PNR golfe du Morbihan)
Antonin Mahevas
Association pour la surveillance de la qualité de l’air
de la région Bretagne (Air Breizh)
CRÉDITS PHOTOS
Photo de couverture et édito
Vue aérienne de la presquîle devres
© Erwan Le Cornec / Géos-AEL
Champ de maïs desséché
© Bofotolux - Fotolia.com
CONCEPTION / RÉALISATION GRAPHIQUE
Jean-Jacques Dusuzeau / Stéphanie Triballier
Le Jardin graphique
CARTOGRAPHIE
Émilie Massard
GIP Bretagne environnement
Autorisation : © IGN n°2013-DINO-1-77-0059
N°8 – MAI 2015
LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE EN BRETAGNE
SOMMAIRE
P. 04 > ÉTAT DES LIEUX
Le changement, déjà perceptible
P. 07 > COMMENT
ÇA MARCHE ?
Leffet de serre déséquilibré
P. 11 > LES IMPACTS
Les vulnérabilités de la Bretagne
P. 15 > QUE DIT LA LOI ?
De l’échelon national aux territoires
P. 18 > LES RÉPONSES
Deux logiques à mettre en musique :
atténuer et s’adapter
Ce dossier est édité par le GIP Bretagne environnement
6-A rue du Bignon 35000 Rennes
Tél : 02 99 35 45 80
contact@bretagne-environnement.org
www.bretagne-environnement.org
Tous droits réservés © GIP Bretagne environnement, 2015
Les dossiers sur l’environnement en Bretagne présentent les enjeux
et actions engagées en matière d’environnement dans la région.
Ils sont réalis par le GIP Bretagne environnement en collaboration
avec des experts scientifiques et techniques.
DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015
4 5
Vague de froid
Sécheresse
Inondation
Sécheresse
Tempête
Tempête
Tempête
Tempête
Tempête
Sécheresse
Vague de froid Vague de froid Vague de froid
Vague de froid Inondation
Inondation
Vague de froid
La Bretagne bénéficie d’un climat océa-
nique tempéré. Les températures y
sont douces et le ciel peut alterner en
quelques heures épisodes pluvieux et soleil
éblouissant. En moyenne, la température
approche 20 à 25°C l’après-midi en été et
descend parfois en dessous de zéro l’hiver
(il y a entre 10 et 30 jours de gel par an).
Les vents, fréquents et souvent forts, sont
surtout orientés sud-ouest ou nord-est.
Ils homogénéisent les températures sur
l’ensemble de laninsule.
Une averse ensoleillée et un arc-en-ciel naît
Évènements climatiques exceptionnels
en Bretagne depuis 1970
Actuellement,
la Bretagne profite de
conditions climatiques
clémentes malg
quelques évènements
extrêmes. Mais ici
comme ailleurs
le changement
climatique est en
marche.
La douceur
du climat
breton
nest
quapparente
© Digilupus - Fotolia.com
Plage de Trébeurden en novembre 2010
© Laëtitia Beauverger
État des lieux
LE CHANGEMENT, DÉJÀ
PERCEPTIBLE
Répartition annuelle des pluies à Brest de 1951 à 2014
Source : Météo France, 2015 Source : Météo France, 2015
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
millimètres
1951
1953
1955
1957
1959
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
en été
Cumul de précipitations :
en hiver
DES MICROCLIMATS
Localement, la situation climatique est
contrastée du fait de plusieurs particu-
larités régionales. À proximité du littoral,
surtout sur les côtes nord et ouest, les
températures sont plus clémentes en
hiver et plus fraîches en été. Les reliefs de
louest, les monts dArrée, les montagnes
Noires et les monts du Mené, jouent un
rôle de barrre physique et reçoivent plus
de précipitations que le reste de la région.
Grâce aux brises de mer, le soleil est beau-
coup plus présent en été sur le littoral que
dans lArgoat. Ce sont ces microclimats
qui ont par exemple permis à la Bretagne
de développer son activité maraîchère sur
la côte Nord, ou encore qui expliquent la
présence de nombreuses tourbières dans
les monts dArrée et les montagnes Noires.
D’OÙ VIENT
CETTE DOUCEUR ?
Trois phénomènes expliquent la douceur
hivernale en Bretagne. Bien qu’il passe
loin de nos côtes, le courant chaud
Nord-Atlantique – prolongement du Gulf
Stream transporte vers le nord une eau
réchauffée dans les tropiques. Mais surtout,
en hiver, les vents douest dominants
traversent locéan Atlantique, apportant
un air plus doux que celui du continent. Et
locéan libère ainsi avec retard, la douceur
qu’il a accumulée pendant lautomne.
RECHARGE HIVERNALE
EN EAU DES NAPPES
La moyenne annuelle montre que les
précipitations tombent aux deux-tiers doc-
tobre à mars. Cest la saison de recharge
hivernale des nappes qui alimentent les
milieux aquatiques. Car lessentiel de la
ressource en eau en Bretagne se trouve
en surface en raison de la nature granitique
et schisteuse - donc peu perméable - du
sous-sol. Le tiers restant de précipitations
tombe davril à septembre. À cette saison,
il y a une forte évaporation deau par le sol,
les nappes liquides, et la transpiration par
les plantes. Cette évapotranspiration induit
des étiages estivaux. Il arrive toutefois que
la pluviométrie ne respecte pas ce schéma
général et que lété soit plus arrosé que
l’hiver.
Mais la douceur du climat breton nest
quapparente. Il est en fait très variable et
n’est pas exempt de phénomènes excep-
tionnels comme les vagues de froid, de
chaleur, les tempêtes, orages ou encore
les sécheresses.
DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015
6 7
Écart à la moyenne annuelle de référence 1981 - 2010 de l’indicateur
de température moyenne sur la période 1951 - 2014
dans la zone climatique Ouest
Source : Météo France, 2015
-3,0
-2,0
-1,0
0,0
1,0
2,0
3,0
1951
1954
1957
1960
1963
1966
1969
1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
2002
2005
2008
2011
201
4
Température (°C)
processus de fermentation (ruminants,
décharges). Le protoxyde dazote (N2O) est
émis essentiellement lors des phénomènes
de nitrification - dénitrification dans les
sols cultivés, faisant notamment suite aux
épandages dengrais azotés minéraux et
de déjections animales.
D’autres sources importantes ont été
identifiées telles que certains procédés
industriels. Les gaz fluorés viennent de
produits et procédés industriels (réfrigéra-
tion, sprays, composés électroniques, etc.).
LELE DE CERTAINS
POLLUANTS
ATMOSPHÉRIQUES
Certains polluants dans l'air, ayant un
impact sur la santé, peuvent aussi contri-
buer à réchauffer ou refroidir le climat.
C’est le cas par exemple des particules,
sulfatées ou non. Qu’elles soient liées à
lérosion terrestre ou à lhomme, elles ont
Par ses émissions de gaz à effet de serre,
la Bretagne participe, à son échelle régionale,
au déséquilibre planétaire de leffet de serre.
Les émissions bretonnes sont en majorité liées
à la consommation dénergie.
Les transports, une source importante de gaz à effet de serre
© Laurent Mignaux/Medde-MLETR
Évolution du niveau moyen de la mer au port de Brest depuis 1846
Source : SHOM, 2014
4 200
4 150
4 100
4 050
4 000
3 950
3 900
1843-03-31
1859-02-02
1890-10-11
1874-12-07
1906-08-16
1922-06-20
1938-04-24
1954-02-26
1970-01-01
1985-11-05
2001-09-09
2017-07-14
Niveau de la mer (mm)
À Brest, depuis 1711,
la mer est montée entre
25 et 30 cm
LE NIVEAU DE LA MER
MONTE
Le climat s’étudie sur le long terme. Les
climatologues utilisent des données sur
une période de plusieurs dizaines d’an-
nées pour calculer des moyennes de
temrature, de précipitation, etc. Puis ils
observent les écarts à ces moyennes. Dans
le cas du climat breton, ces écarts mettent
en évidence une grande variabilité d’une
année sur lautre. Il n’est donc pas aisé de
distinguer un changement progressif et
durable dans le « yo-yo » de cette très
grande variabilité naturelle.
Bibliographie
Belleguic K., Conseil C., Eveno T., Lorge S.
et F. Baraer. (2012) Le changement climatique en
Bretagne. Météo France, 85 p.
Pouvreau N. (2008) Trois cents ans de mesures
marégraphiques en France : outils, méthodes et
tendances des composantes du niveau de la mer au
port de Brest. Thèse de doctorat de l’Université
de la Rochelle, 474 p.
Pour autant, le changement climatique -
indubitablement amorcé à léchelle plané-
taire - est déjà perceptible en Bretagne.
Le marégraphe de Brest surveille le
niveau de la mer depuis 1711. Les mesures
indiquent que ce niveau s’est élevé entre 25
et 30 cm. Laugmentation était denviron
0,88 mm/an au début du XVIIIe siècle. Elle
s’est accélérée depuis les années 1950 et
atteint aujourdhui 2,75 mm/an.
D’autres marégraphes, gérés par le SHOM
qui est l’établissement référent sur lob-
servation du niveau de la mer en France,
fonctionnent en Bretagne (au Conquet
depuis 1970, à Roscoff depuis 1973, etc.).
Mais les enregistrements portent sur une
période trop courte pour être significatifs.
À long terme, ils fourniront de précieuses
informations sur la répartition de l’éléva-
tion du niveau marin sur la côte bretonne.
LA TEMPÉRATURE
MOYENNE AUGMENTE
Suivant la tendance nationale, en Bretagne
aussi, la température moyenne annuelle
augmente comme enmoignent les
données météorologiques. D’après Météo
France, elle a augmenté d’environ 1°C à
Rennes entre 1951 et 2014.
Dans le Grand Ouest, lindicateur de
température moyenne depuis 1951 montre
clairement que les années les plus chaudes
se concentrent depuis 1989. Une preuve
supplémentaire s’il en était besoin que le
changement climatique est une question
d’actualité.
Si la vie telle que nous la connaissons
sur Terre est aujourdhui possible, c’est
notamment grâce à leffet de serre. Ce
phénomène naturel retient une partie du
rayonnement infrarouge terrestre dans les
15 premiers kilomètres de latmosphère, ce
qui permet de maintenir une température
moyenne du globe aux environs de 14°C.
Sans lui, elle avoisinerait – 18 °C.
LES GAZ À EFFET
DE SERRE
L’effet de serre s’appuie sur des réac-
tions physico-chimiques impliquant des
gaz bien particuliers dits « gaz à effet
de serre ». Parmi ces derniers, il y a la
vapeur deau, présente naturellement dans
latmosphère. Le dioxyde de carbone (CO
2
)
est émis par la respiration des animaux et
des végétaux, les éruptions volcaniques,
les feux de forêts, la combustion des éner-
gies fossiles (pétrole, gaz et charbon). Le
méthane (CH4) vient des marécages et des
Comment ça marche ?
L’EFFET DE SERRE
SÉQUILIBRÉ
Lempreinte
humaine
modifi e
sensiblement
la concentration
totale
des gaz à e et
de serre dans
l’atmosphère
DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015DOSSIER • LE CHANGEMENT CLIMATIQUE • MAI 2015
8 9
Gaz fluorés
0,0002
Gaz fluorés
[1,4 - 23 500]
1,8
CH4
CH4
28
390
CO2
1,9
CO2
CO2
1
&
Gaz fluorés
0,07
0,18
0,5
CH4
0,3
N2O
N2O
265
N2O
Impact cumulé depuis 1750 en Watt/m
2
Concentration dans l'atmosphère
en parties par million (ppm)
Pouvoir de réchauement dans l'atmosphère
en équivalent CO
2
LA CONSOMMATION
D’ÉNERGIE
Comme ailleurs en France, la plus grande
part des émissions bretonnes de gaz à
effet de serre (56 % en 2010 [1]) vient de la
consommation dénergie, en particulier
par les bâtiments (résidentiel et tertiaire)
et par les transports. La combustion des
produits pétroliers est la première source
de CO2, loin devant le gaz naturel et lélec-
tricité.
L’effet de serre est impacté par le
volume de chaque gaz dans latmos-
phère mais aussi par son pouvoir de
réchauffement et sa durée de vie.
Ainsi, certains composés fluorés,
bien que très peu abondants, ont un
pouvoir de réchauffement plusieurs
milliers de fois plus fort que celui du
CO2 et peuvent perdurer plusieurs
centaines à plusieurs milliers dan-
nées. Linertie du système climatique
est telle que les émissions actuelles
auront un impact retardé et percep-
tible dans plusieurs dizaines dannées.
Au final, si le CO
2 reste le gaz dont
limpact cumulé sur le climat depuis
1750 est le plus fort, on constate que
le poids du méthane, du protoxyde
dazote mais aussi des gaz fluorés est
loin dêtre négligeable.
Pour aussi importants quils soient pour
la vie, les gaz à effet de serre sont peu
abondants dans l’atmosphère. Hors vapeur
d’eau, ils représentent moins de 0,1 %, tous
gaz confondus. C’est dailleurs pour cette
raison que lempreinte humaine modifie
sensiblement leur concentration totale
dans latmosphère.
DEPUIS LE DÉBUT
DU XIXE SIÈCLE
Par létude du climat passé, les scienti-
fiques savent que les concentrations en
gaz à effet de serre ont évolué dans le
temps en fonction de phénomènes natu-
En Bretagne,
les émissions
de gaz à e et de serre
sont plutôt di uses
Les émissions de gaz à effet de serre en Bretagne en 2010
tim
e
n
t
r
é
s
id
ent
i
e
l
15
%
âtim
ment
tertiaire
t
tiaire
7
7
%
%
T
rans
p
ort
marc
h
an
di
se
s
7
%
T
rans
p
ort
pe
r
sonnes
1
7
%
c
h
e
1
%
Déchets
ts
éc
he
1
1
%
%
%
I
n
d
ustr
i
e
8
%
ulture
Cu
es
C
8
8
%
%
G
estion des
déj
ect
i
on
s
12
%
Élevage
25
%
CO2
57 %
Gaz
fluorés
1 %
CH4
25 %
N2O
16 %
LE POIDS DE
L’AGR IC ULT U RE
La région se distingue néanmoins de la
moyenne nationale du fait de ses orienta-
tions économiques. On n’y trouve pas de
gros émetteurs industriels puisque lindus-
trie lourde y est peu développée. Les émis-
sions de gaz à effet de serre sont plutôt
diffuses. Les transports et les bâtiments
en représentent près d’un quart chacun.
La part la plus importante (45 %) revient à
rels (par exemple suite aux éruptions volca-
niques). Mais depuis le début du XIX
e
siècle,
les émissions humaines de gaz à effet de
serre ont augmenté avec le recours massif
aux combustibles fossiles (charbon, pétrole,
gaz), la déforestation et les changements
de pratiques agricoles. Les concentra-
tions atmosphériques en CO2 (+ 40 % par
rapport à lépoque préindustrielle) ont
atteint des niveaux sans précédent depuis
au moins 800 000 ans. Cette augmenta-
tion a commencé à intensifier l’effet de
serre et à provoquer un réchauffement
climatique planétaire, depuis le milieu du
XXe siècle.
La fermentation entérique des bovins
produit du méthane
© Laurent Mignaux/Medde-MLETR
lagriculture, activité économique majeure
dans la région. La nature des gaz produits
s’explique par le poids de lélevage dans
les orientations agricoles. Le méthane par
exemple vient en partie de la fermentation
entérique des bovins. La gestion des déjec-
tions dans les élevages et les pratiques de
fertilisation des sols sont également à l’ori-
gine d’une bonne part des émissions en
méthane et protoxyde d’azote.
56 %
des gaz à effet
de serres viennent
de la consommation
dénergie
la capacité d’une part de diffuser ou absor-
ber le rayonnement solaire, et dautre part
de favoriser la formation de nuages, en
agissant comme noyau de condensation
dans l’atmosphère. L’ozone - de par son
effet radiatif - et les oxydes d’azote interve-
nant dans sa formation jouent également
sur le climat.
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