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I Sexualité sans procréation
1. Pour comprendre : Chez la femme
a. Cycles sexuels féminins
La femme est soumise à un cycle d’une durée moyenne de 28 jours. Il se met en place à la puberté et cesse à la ménopause.
i. Le col de l’utérus.
Le
col = cervix
de l’utérus sécrète un mucus : la
glaire cervicale
, dont l’aspect et les propriétés changent de façon cyclique.
Ce mucus contrôle l’accès à l’utérus et sélectionne les spermatozoïdes.
ii. L’endomètre utérin.
Dans la paroi de l’utérus, on peut reconnaître :
- le
myomètre
: tissu musculaire impliqué dans l’accouchement.
-
l’endomètre
: muqueuse.
L’endomètre varie au cours du cycle.
- Les
règles
correspondent à une perte de l’endomètre : une partie « meurt » et se détache. C’est la
phase
menstruelle
du cycle (4-5j)
- Ensuite l’endomètre se reconstitue. C’est la
phase proliférative
- Il se transforme ensuite en dentelle utérine : l’endomètre sécrète des substances nécessaires à la survie d’un
embryon. C’est la
phase sécrétoire
iii. Le cycle ovarien.
Dans l’ovaire se reconnaissent des structures particulières : les
follicules
, constitués de
l’ovocyte
entouré par les
cellules
folliculaires
.
L’ovulation se produit le 14e jour.
Ensuite se développe le
corps jaune
à partir de ce qui reste du follicule. Le corps jaune disparaît ensuite.
C’est la
phase lutéale/lutéinique
.
On a donc un cycle où les événements sont synchronisés :
- 5ème au 14e jour : préparation de la fécondation, avec croissance folliculaire et épaississement de l’endomètre
- vers le 14e jour : fluidification de la glaire cervicale et ovulation
- 14e eu 28e jour : préparation de l’implantation de l’embryon, avec fermeture de l’utérus par la glaire cervicale,
développement de la paroi utérine et sécrétions pour nourrir un embryon.
b. Contrôle des cycles sexuels féminins
i. Contrôle du cycle utérin.
Le cycle utérin est sous contrôle de l’ovaire, via des hormones.
Une hormone est une substance sécrétée par une glande, transportée en général par le sang, vers des cellules cibles
qui lui sont spécifiquement sensibles car elles possèdent un récepteur spécifique de l’hormone.