FICHE DE POSTE
Coordinateur programme LIFE « Réintroduction du
lamantin en Guadeloupe »
Secteur d’activité : milieu naturel - gestion et conservation de la biodiversité
Type de recrutement : Contrat CDD de 1 an renouvelable sur les 5 ans du programme.
Poste à pourvoir : 1er mars 2016
Organisme employeur : Parc national de la Guadeloupe
NATURE DE L’ACTIVITÉ
ELEMENTS DE CONTEXTE :
Créé en 1989, le Parc national de la Guadeloupe connaît une profonde mutation depuis le décret du
3 juin 2009 pris pour l’adaptation de la délimitation et de la réglementation du Parc national de la
Guadeloupe aux dispositions du code de l’environnement issues de la loi du 14 avril 2006 relative
aux parcs nationaux. Le cœur du parc national qui ne recouvrait jusque-là qu’un espace forestier
tropical, montagneux et inhabité de 17 300 ha, situé sur la Basse-Terre, s’est vu doté d’un large
espace marin correspondant à l’ancienne réserve naturelle du Grand Cul-de-Sac Marin (3 200 ha de
mangroves, d’herbiers et de récifs coralliens) plus les îlets Pigeon en Côte sous le vent (1 200 ha).
Une aire maritime adjacente de 130 800 ha constitue une zone tampon qui doit consolider ces
cœurs marins. Enfin, une aire d’adhésion (81 900 ha) a été créée, qui regroupe les territoires de 16
communes engagées à mettre en œuvre avec le Parc national la charte de territoire. La zone
maritime s’étant étendue, le parc souhaite consolider ses compétences sur les mammifères marins.
Le projet ambitieux de réintroduction du lamantin dans la baie du Grand Cul-de-Sac Marin est porté
par le Parc national de la Guadeloupe depuis une dizaine années. Il est en passe de rentrer dans sa
phase opérationnelle avec l’accueil des premiers lamantins prévu courant 2016. Ces animaux
seront réceptionnés dans un centre d’élevage et de reproduction, construit en 2014 et 2015, localisé
sur la commune du Lamentin et articulé autour d’un bassin semi-naturel alimenté en eau de mer.
Les animaux visés étant majoritairement non relâchables du fait d’un temps très long de détention
en captivité mais reproducteurs avérés, le projet s’oriente en grande partie sur un programme de
reproduction visant à terme la réintroduction de la descendance dans le milieu naturel. Une partie de
l’équipe technique a déjà été recrutée et est en cours de formation auprès de divers établissements
de la région Caraïbe.
En parallèle, la coopération internationale avec les pays potentiellement donateurs se poursuit et
doit donner lieu à l’accueil de nouveaux groupes d’animaux dans les prochaines années. L’objectif à
terme est d’accueillir une quinzaine d’individus fondateurs.
Pour financer cette opération d’envergure, le Parc national a sollicité récemment l’Union
Européenne sur son programme LIFE+ Biodiversité. Le dossier déposé par le Parc national a été
accepté et le projet a démarré en septembre 2015 pour une durée de 5 ans et demi, jusqu’en février
2021. Son objectif général est d’aboutir à la réintroduction dans le milieu naturel d’une dizaine
d’individus sur la durée du programme. Le projet comprend notamment la construction d’un enclos
de pré-lâcher et d’un centre de soins, l’acquisition de moyens matériels (bateaux, véhicules,
équipements de gestion et de suivi des animaux…), le recrutement d’une équipe opérationnelle, le
développement d’outils et d’actions de communication et de concertation, la mise en œuvre d’un
programme pédagogique dédié.
Le suivi de ce programme de financement Européens demande une forte rigueur administrative et
un suivi financier constant des opérations. Son démarrage et la multiplicité des actions à mener
dans ce cadre, tant au niveau local qu’à l’international, nécessitent de mobiliser une personne en