Rapport d`activités 2010 - Agence des Espaces Verts

Agence des espaces verts
de la Région Île-de-France
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Ces projets ont été menés à bien
par l’ensemble des agents de l’AEV.
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Agence des espaces verts de la Région Île-de-France
99, rue de l’Abbé-Groult - 75015 Paris - Téléphone : 01 72 69 51 00 - Télécopie : 01 45 33 02 85
www.aev-iledefrance.fr
2010
10/2007
Périmètres régionaux d'intervention foncière
Périmètres
régionaux
d'intervention foncière
(situation
au 31 décembre
2010)
Thématiques
Sommaire
L’AEV à la pointe de l’innovation durable
2010 en un clin d’œil...
Présentation de l’AEV
Les métiers de l’Agence des espaces verts
Forêt
Éducation à l’environnement
Économie
Biodiversité
Agriculture
A
(situation au 31 décembre 2010)
B
C
A
D
B
C
Grands Projets
PRIFS
Périmètres régionaux d’intervention foncière
Mantois et Vexin séquanais
Confluence Seine-et-Mauldre
Vieille France et Parisis
Marne et Aulnoye
Brie boisée
Portes de la Brie française
Brie française
Hurepoix
Glossaire
Les actions récurrentes
Le conseil d’administration
F
D
H
G
E
p. 3
F
H
G
1
p. 4
74
p. 6
27
2
p. 7
71
73
34
74
27
26
30 2
p. 8
39
30
p. 12
73
34
3626 31
p. 11
38
71
76
77
68
33
70
33
36 31
35 39
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37 75
41
67
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54
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4
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51
40
32
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p. 22
5
p. 24
5
47
77 59 72
67 24
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2 56
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3 11
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10 5
14
19
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21 58 56
2
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3 11
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4
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13
6
13
6
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7
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¯ ¯
7
0
p. 40
p. 42
p. 44
p. 46
p. 48
Crédits
S. Legrand / AEV ; V. Lavallée / SCURE ; N. Prou / AEV ; D. Prat / AEV ; Agence Laverne - B+M Architecture.
Photos couvertures : Ljubomir Djordjevic.
Ce rapport d’activités est une publication de l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France.
Rédaction : Marie Colson (AEV) – Magali Grange (Comme un Arbre !).
Conception et réalisation :
- Impression : imprimerie Grenier.
Imprimé en CTP sur du papier 100 % recyclé, certifié Ecolabel avec encres végétales.
régional
d'intervention Occupation
foncière
Occupation du sol
Périmètre régionalPérimètre
d'intervention
foncière
du sol
urbain
urbain
Ceinture verte Ceinture verte
agricole
agricole
Département Département
forestier
forestier
espace humide espace humide
eau
eau
principaux cours d'eau
principaux cours d'eau
10
0
10
20 Km
20 Km
55
56
57
58
59
Essonnerégional
(91) de la Fosse aux Carpes
Domaine
Domaine
de la Fosse aux Carpes
Domaine42régional
du Boisrégional
Chardon
43
Domaine
régional du Bois Chardon
Forêt régionale
de Cheptainville
44
Forêt
régionale de Cheptainville
Forêt régionale
de Saint-Eutrope
45
Forêt
régionale de Saint-Eutrope
Forêt régionale
de Saint-Vrain
46
Forêt
régionale de Saint-Vrain
Forêt régionale
d'Etréchy
Forêt régionale d'Etréchy
Hurepoix47Epinay-Ballainvilliers
Hurepoix
Hurepoix48
Joncs
Marins Epinay-Ballainvilliers
49Longpont-sur-Orge
Hurepoix
Joncs Marins
Hurepoix50
Hurepoix Longpont-sur-Orge
Hurepoix51Marcoussis
Hurepoix Marcoussis
Hurepoix52Saulx-les-Chartreux
Hurepoix Saulx-les-Chartreux
Plateau de
Saclay
53
Plateau de Saclay
D4
D4
D5
D4
D5
C5
D4
D4
D4
D4
D4
C4
D4
D4
D5
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D3
E3
E3
E3
E3
D2
E3
E3
E3
E3
D2
Coulée verte
sud Parisien
54 duCoulée
verte du sud Parisien
Bois Saint-Martin
55
Bois Saint-Martin
Coteaux56
de l'Aulnoye
Coteaux de l'Aulnoye
Forêt régionale
de Bondy
57
Forêt
régionale de Bondy
58 deParc
forestier de la Poudrerie
Parc forestier
la Poudrerie
Plaine de59FrancePlaine de France
(94)
Val-de-MarneVal-de-Marne
(94)
60
61
62
63
64
65
66
60 la Coulée
Abords
de ladeCoulée
Verte de l'interconnexion
Abords de
Verte
l'interconnexion
des TGV
E4des TGV
61 deCoulée
Verte de l'interconnexion
des TGV D4
Coulée Verte
l'interconnexion
des TGV
Domaine
régional de
la Fontaine Saint-MartinD4
Domaine62régional
de la Fontaine
Saint-Martin
Domaine
régional du Plessis-Saint-Antoine E3
Domaine63régional
du Plessis-Saint-Antoine
64
Forêt
régionale de Grosbois
Forêt régionale
de Grosbois
E4
65
Périgny-sur-Yerres
Périgny-sur-Yerres
E4
66
Vallée
du
Morbras
Vallée du Morbras
E3
(95)
Val d'Oise (95)Val d'Oise
67
Coteaux de Nézant et du Mont de Veine
67
68
69
70
71
72
73 :
Sources
74
Sources
: © IFEN, 2008,
© IAURIF, Source IAURIF
2003,
75
© IAURIF,
SourceIle-de-France
IAURIF 2003,-Tous
© IFEN,
2008,
© Agence des Espaces Verts
de la Région
droits
réservés - Paris 2011
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© Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France -Tous droits réservés - Paris 2011
77
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B2
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Seine-Saint-Denis
(93)
Seine-Saint-Denis
(93)
p. 34
E4
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Domaine
régional
Flicourt
A2
Yvelines
(78) de
Domaine26régional
de la Boucle
dede
Moisson
B2
Domaine
régional
Flicourt
Domaine27régional
de la Cour
Roland
Domaine
régional
de la Boucle de Moisson C3
Domaine28régional
de Port-Royal-des-Champs
C3
Domaine
régional de la Cour Roland
Forêt régionale
de Rosnyrégional de Port-Royal-des-ChampsA2
29
Domaine
Forêt régionale
de Verneuil
B2
30
Forêt
régionale de Rosny
Haute vallée
Chevreuse
B4
31 deForêt
régionale de Verneuil
Hautil et32Oise Haute vallée de Chevreuse
C2
Ile de Saint-Martin-la-Garenne
B2
33
Hautil et Oise
Ile Saint-Louis
C2
34
Ile de Saint-Martin-la-Garenne
La Nouvelle
B2
35 France
Ile Saint-Louis
Plaine de36Montesson
C3
La Nouvelle France
Plaine de37Vernouillet
C2
Plaine de Montesson
Plaine du38Bout du
Monde
B2
Plaine
de Vernouillet
39 Sonchamp
Plaine du Bout du Monde
Plateau de
B4
Plateau
Sonchamp
Vergers 40
du Val de
Seinede
Yvelinois
C3
41
Vergers du Val de Seine Yvelinois
Hauts-de-Seine
(92)
Hauts-de-Seine
(92)
p. 32
p. 50
42
43
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52
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22
p. 26
p. 30
Allée Royale
Aqueduc
de la Dhuis(77)
Seine-et-Marne
Bois
de Brou
Allée
Royale
Bois de la21Grange
et du
Boulay
Aqueduc
de la Dhuis
Bois régional
de
Vaires-sur-Marne
3
Bois de Brou
Bois régional
du
Moulin
des
Marais
4
Bois de la Grange
et du Boulay
Boucle de5Villemeneux
Bois régional de Vaires-sur-Marne
Boucles de
l'Yerres
6
Bois régional du Moulin des Marais
Brosse et 7Gondoire
Boucle de Villemeneux
Domaine 8régional
de l'Ile
Vaires
Boucles
dede
l'Yerres
Domaine 9régional
de Pomponne
Brosse
et Gondoire
Domaine10régional
de Précy-sur-Marne
Domaine
régional de l'Ile de Vaires
Domaine11régional
des Seiglats
Domaine
régional de Pomponne
Domaine12régional
du Grand
Voyeux
Domaine
régional
de Précy-sur-Marne
Forêt régionale
de Bréviande
13
Domaine
régional des Seiglats
Forêt régionale
de Célie régional du Grand Voyeux
14
Domaine
Forêt régionale
de Claye-Souilly
15
Forêt
régionale de Bréviande
16
Forêt
régionale de Célie
Forêt régionale
de Ferrières
17
Forêt
régionale de Claye-Souilly
Forêt régionale
de Montgé
18
Forêt
régionale de Ferrières
Forêt régionale
de Rougeau
19
Forêt
régionale de Montgé
Forêt régionale
des Vallières
20
Forêt régionale de Rougeau
La Bassée
21
Forêt régionale des Vallières
Mont Guichet
La Bassée
Plaine de22Mitry-Mory
Mont Guichet
Servon 23
24
Plaine de Mitry-Mory
25
Servon
Essonne (91)
47
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19
20
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22
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25
Yvelines (78)
54
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62 61
64
60 25
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62 61
60 25
65
7
42
65
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7
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8 42
48
43
8
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51
501
45
1
4920
20
15
15
44 46
28
52
19
4
55 16
66 63
3
p. 14
p. 49
Seine-et-Marne
(77)des périmètres d'intervention foncière
Liste
1
29
Le Programme Prévisionnel d’Investissement
et d’Entretien 2011-2013
Étude de territoire Brosse et Gondoire
Aménagement de la Butte Pinson
Le Grand-Voyeux
La plaine de Montesson
Le Parc forestier de la Poudrerie
E
Liste des périmètres d'intervention foncière
Coteaux68
de Nézant
et du régional
Mont dede
Veine
Domaine
Boissy
Domaine69régional
de Boissy
Domaine
régional de la Butte Pinson
Domaine70régional
de
la
Butte
Pinson
Domaine régional des Buttes du Parisis
Domaine71régional
des Buttes
du Parisis
Domaine
régional
du Marais de Stors
Domaine72régional
dud'Ecouen
Marais de Stors
Forêt
Forêt d'Ecouen
73
Forêt régionale de Galluis
Forêt régionale
de Galluis
74
Forêt
régionale de la Roche-Guyon
Forêt régionale
de Fleurie
la Roche-Guyon
75
Ile
Ile Fleurie
76
Plaine de Bessancourt-Herblay-Pierrelaye
Plaine de77Bessancourt-Herblay-Pierrelaye
Plateau d'Andilly
Plateau d'Andilly
D2
D2
D2
D2
D2
D2
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D4
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l’innovati
D
epuis plus de trois décennies, notre Agence œuvre à acquérir, aménager et ouvrir au public des
espaces naturels de l’Île-de-France.
Avec l’urbanisation forte que notre région a connu, plus que jamais, notre mission devient de
protéger davantage, de conserver des lieux de respiration dans les zones carencées en espaces
naturels.
Mais les problématiques de liaison entre ces espaces et du maintien des milieux ouverts sont aussi
devenu prégnantes.
Il nous faut donc innover encore !
Innover dans l’aménagement du territoire pour ne plus considérer les espaces forestiers et agricoles
comme des réserves pour les constructions de demain.
Innover dans les gestions des territoires pour que la biodiversité soit une réalité dans notre région
Île-de-France et pour sauver ou même recréer des continuités vertes.
Innover dans le périurbain pour que la question des limites et des franges entre urbain et naturel
soit enfin traitée vertueusement et que ces espaces cohabitent sans s’affronter.
Innover en matière agricole par un partenariat avec les agriculteurs et leurs représentants, pour
penser une agriculture de demain raisonnée et inscrite dans le tissu économique.
2010 a été l’année internationale de la Biodiversité et l’AEV a concrètement agi pour renforcer nos
connaissances et surtout protéger les espèces.
2011 sera l’année de la Forêt et cette fois encore, l’AEV sera au rendez-vous pour que les franciliens
puissent, davantage encore, bénéficier d’espaces forestiers accessibles dans le respect des arbres et
de la faune.
Olivier THOMAS
Président de l’Agence des espaces verts
Maire de Marcoussis
3
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
L’AEV est un acteur de la vie
économique francilienne à part
entière, en tant qu’employeur
(128 agents) et donneur d’ordres
de 720 entreprises, mais
aussi par ses acquisitions, ses
aménagements, les aides aux
collectivités, le gardiennage ou
encore la vente des produits de
ses propriétés.
2010
L’année 2010 était
placée au niveau
international
sous le signe de la
biodiversité. Pour
l’Agence des espaces
verts, son maintien
et plus largement le
respect des principes
du développement
durable constituent
une préoccupation
majeure, qui se
retrouve dans
l’ensemble de
ses domaines
d’intervention.
en
un
Métier historique de l’AEV, la gestion des
forêts est très règlementée. Pour chaque
massif, des études diagnostic permettent
de mettre au jour les enjeux et d’établir un
plan de gestion sylvicole qui vise à rendre
compatibles au niveau local les objectifs de
maintien de la biodiversité, d’accueil du
public et de gestion sylvicole. La forêt est aussi
un lieu d’innovation et il a été décidé, en
2010, de faire de la forêt régionale de Ferrières
une «forêt laboratoire».
clin Le développement de l’agriculture biologique
dans la Ceinture verte constitue l’une des
priorités de la Région. Huit agriculteurs bio se
sont ainsi installés en 2010 sur les propriétés
régionales, sur 220 hectares au total. L’objectif
est de multiplier par trois d’ici 2013 le nombre
des exploitations bio en Île-de-France.
4
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
L’AEV considère que la protection des milieux
naturels est l’affaire de tous et mène donc des
actions de sensibilisation auprès des citoyens
via les animations nature et le dispositif des
« Forestiers juniors ».
2010 a été une année marquante pour cinq territoires en particulier : Brosse
et Gondoire, la Butte Pinson, le Grand Voyeux, la Plaine de Montesson et
le Parc forestier de la Poudrerie. Le PRIF de Brosse et Gondoire a fait l’objet
d’une étude qui a permis d’élaborer un schéma directeur d’aménagement,
dont plusieurs actions ont déjà été mises en œuvre. La Butte Pinson, par
sa situation au cœur de l’urbanisation, offre un potentiel unique pour
offrir un espace naturel et de loisirs aux habitants du Val d’Oise et de
Seine-Saint-Denis. Les grands principes d’aménagement du site ont été
retenus en 2010. Le Grand Voyeux était un site industriel aujourd’hui
reconverti avec succès en réserve ornithologique. Il sera bientôt classé en
réserve naturelle régionale. La Plaine de Montesson, située non loin de
la Défense, était menacée par l’urbanisation. Aujourd’hui, son activité
maraîchère est pérenne. Pendant 11 ans, l’AEV a géré le Parc forestier
de la Poudrerie et y a mené des travaux de restauration. Il était devenu
légitime d’en confier la gestion au Conseil général de Seine-Saint-Denis,
transfert de compétence devenu effectif en 2010.
d’œil…
En 2010, l’AEV a élaboré un PPIE, c’està-dire un programme prévisionnel
d’investissement et d’entretien
pour la période 2011-2013. Il propose
notamment la création de 6 nouveaux
PRIFS et 16 extensions.
5
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Présentation de l’AEV
L’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France est un outil
essentiel de la politique régionale en matière de protection, de
gestion et d’aménagement des espaces naturels (forêts, sites
écologiques, espaces agricoles). Son ambition est de permettre
aux Franciliens de bénéficier d’un environnement meilleur. A cet
effet, l’Agence s’est réorganisée en 2010 pour être plus efficace.
ORGANIGRAMME DE L'AGENCE DES ESPACES VERTS - 4 FÉVRIER 2011
Cabinet
Président
Directeur général
Directeur général adjoint
Direction des ressources
et des moyens
Service action
foncière et gestion
du patrimoine
Mission
Agenda 21
Service
communication
Service de la
prospective
territoriale
Pôle finances
Pôle affaires juridiques et commande publique
Direction
aménagement
et gestion
Pôle informatique
Pôle moyens généraux et véhicules
Territoire Nord-Ouest
Pôle secrétariat général,
paie et carrières
Territoire Nord-Est
Territoire Sud
Mission aménagement
Brigade équestre
Mission gestion, surveillance, chasse et pêche
Fiche d’identité
Mission éducation
à l’environnement
(4 pôles)
Agenda 21
Focus
Direction de l'aménagement
des territoires
Depuis novembre 2009, l’AEV a mis en place en interne un
Agenda 21 qui s’inscrit dans la continuité des actions que
la Région mène en matière de développement durable. L’année 2010 a été consacrée à la phase 1 du projet - l’état
des lieux - dont l’objectif est de mettre au jour les atouts
et les points d’amélioration de l’AEV en ce qui concerne
le développement durable. Cet état des lieux repose sur
les résultats de la concertation menée auprès des agents
via un questionnaire et 7 réunions de concertation, une
analyse documentaire et le bilan carbone des activités de
l’AEV. Sa diffusion à l’ensemble des agents en décembre
2010 a marqué le lancement de la phase 2 d’élaboration
d’une stratégie de développement durable.
Service
SMER Tégéval
Service expertise
technique
Mission gestion du bâti
Mission environnement RNR,
Natura 2000
Mission agriculture
Mission paysage
Mission SIGP
Date de création : 2 octobre 1976
Statut : établissement public à caractère
administratif créé par l’article 5 de la loi du 6 mai 1976
(article L.4 413-2 du code général des collectivités
locales).
Un conseil d’administration composé de
24 membres :
17 conseillers régionaux
3 membres du Conseil économique et social régional
(CESR)
4 personnalités qualifiées
6
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Les métiers
à l’Agence des
espaces verts
L’Agence des espaces verts a l’originalité, pour remplir pleinement ses missions, de réunir
trois familles de métiers particuliers et complémentaires :
• le métier de l’aménagement et de la prospective territoriale,
• les métiers du foncier et de la gestion patrimoniale,
• les métiers de l’aménagement et de la gestion de sites naturels et forestiers.
Le métier de l’aménagement et de la prospective
territoriale
la gestion du patrimoine acquis : passation de baux ruraux pour les
terres agricoles ou de conventions de servitude ou d’occupations
diverses (ponctuelles, temporaires ou plus longues), perception
des loyers, gestion du paiement des impôts et des redevances, etc.
L’AEV intervient non seulement sur les propriétés régionales, mais
aussi plus largement à l’échelle des territoires dans lesquels ils
s’inscrivent et jusqu’à l’ensemble de la région d’Île-de-France. C’est
le métier de l’aménagement et de la prospective territoriale. Sur le volet de la prospective territoriale, les chargés de mission territoriale participent à l’élaboration et la mise en œuvre du schéma
directeur de la Région Île-de-France (SDRIF), des schémas de cohérence territoriale (SCoT) des intercommunalités, des plans locaux
d’urbanisme (PLU) des communes. Ils contribuent aux chartes des
parcs naturels régionaux et aux chartes forestières de territoire.
Ils aident à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques régionales (agriculture bio, biodiversité, schéma régional de cohérence
écologique, système régional des espaces ouverts). De plus, ils apportent leur contribution aux études thématiques ou sectorielles
de nombreux partenaires (IAU, Région, Conseils généraux, EPA,
communautés, communes, etc.).
Les chargés de mission territoriale préparent les projets de création et d’extension de périmètres régionaux d’intervention foncière
(PRIF) : études territoriales préalables, définition des périmètres.
Par ailleurs, ils conseillent puis instruisent les subventions pour les
acquisitions et aménagements d’espaces verts, naturels ou agricoles des collectivités et associations, en déclinaison des politiques
régionales d’aménagement des territoires et de façon complémentaire et subsidiaire des PRIFS.
Dans les différentes facettes de leur métier, ils sont en relation
permanente avec les élus, les services déconcentrés de l’Etat, les
professionnels (notamment agricoles) et les associations.
Les métiers de l’aménagement et de la gestion de
sites naturels et forestiers :
Après acquisition, les terrains régionaux doivent être aménagés
et gérés. A cette occasion les personnels : ingénieurs, techniciens,
agents et ouvriers exercent le rôle de la maitrise d’ouvrage et de la
maitrise d’œuvre lorsqu’elle reste interne.
L’aménagement nécessite d’avoir pris au préalable connaissance
des données du contexte : histoire, archéologie, sociologie, écologie,
usages, analyse des paysages afin de pouvoir poser un diagnostic,
d’identifier les enjeux et d’élaborer un programme. Il s’agit de l’expression des besoins de l’Agence complétée, éventuellement, des
demandes des partenaires locaux.
Le projet qui en découle doit répondre à ce programme, reflet de
l’identité de chaque PRIF, car il en assure le maintien ou la mise en
valeur.
La gestion qui comprend l’entretien des sites, la surveillance, la régulation des grands animaux, la sylviculture, s’exerce en déclinaison
d’un projet global propre à chaque PRIF : le plan de gestion. Par là
même, elle concourt, comme l’aménagement, à affirmer l’identité de
chaque site.
D’autres métiers déclinent ce processus allant
de l’aménagement à la
A l’Agence des espaces
gestion : conservateur
des RNR, chargé de la
verts, des métiers très
mission Natura 2000,
divers interviennent de machargé de la mission bâti.
nière complémentaire, dans
Enfin, les sites régionaux sont mis en valeur
le temps et dans l’espace.
auprès du public et des
Leur combinaison caracscolaires par le Service
térise notre établissement
d’Éducation à l’environnement au travers du
et lui permet d’exercer ses
programme «Forestiers
missions au service de la
juniors» et des animations nature.
politique régionale.
Les métiers du foncier et de la gestion patrimoniale
Une fois un PRIF mis en place, les métiers du foncier et de la gestion
du patrimoine exercent pleinement leur rôle. La base de données
patrimoniales est alimentée et sera le fil d’Ariane de chaque opération. C’est d’abord la phase des acquisitions (bois, parcelles
d’intérêt écologique) ou de la veille foncière (terres agricoles) qui
consiste, le cas échéant avec l’aide d’opérateurs fonciers (SAFER,
AFTRP), en la mise en œuvre des diverses procédures d’acquisition –
amiables, par préemption ou par expropriation – débouchant, selon
les cas, sur la passation d’actes d’acquisition ou l’intervention d’ordonnances et de jugements d’expropriation. Puis vient le temps de
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La gestion des forêts constitue le métier historique de l’AEV. Mais la manière d’appréhender
la forêt a profondément évolué depuis les années
1970. A l’époque, celle-ci était considérée dans sa
fonction sociale de détente et de loisirs, et aménagée en conséquence (barbecues, aires de jeux...).
Aujourd’hui, le rapport de l’homme à la nature
s’est transformé. Les notions d’écologie et de res-
Forêt
Le saviez-vous ?
pect de la nature sont ancrées dans les esprits
et les aménagements conçus il y a 40 ans ne
sont plus envisageables. Ils sont même pour
la plupart démolis, comme cela a été le cas
en forêt régionale de Bréviande en 2010, afin
de revenir à un état «sauvage» de la forêt, tel
qu’il est envisagé dans l’imaginaire collectif.
Dans ce contexte, trois fonctions, écologique (maintien voire développement de la
biodiversité), sociale (accueil du public) et
économique, sont assignées à la forêt. Tout
l’enjeu et toute la difficulté pour l’AEV sont
de parvenir à rendre compatibles ces trois
objectifs parfois contradictoires au sein d’un
même territoire.
La forêt francilienne se compose
principalement d’essences de feuillus. Le
chêne sessile (32% du volume sur pied),
le chêne pédonculé (12%), le châtaignier
(12%) et le frêne (7%) sont les quatre
essences dominantes.
Les actions menées par l’AEV
La protection de la forêt passe par la maîtrise du foncier. L’AEV mène donc
une activité de veille foncière qui lui permet d’identifier les territoires
menacés par la poussée de l’urbanisation et de décider en conséquence
la création ou l’extension d’un PRIF, mais aussi l’acquisition de terrains.
Lorsque le terrain en question est à caractère forestier un processus
s’enclenche, de la soumission au régime forestier à la mise en œuvre au
quotidien du plan de gestion sylvicole.
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La soumission au régime forestier et la conception
d’un plan de gestion sylvicole
Lorsqu’une unité forestière cohérente est acquise par l’AEV, celleci est soumise au régime forestier. Mis en place depuis 1827,
celui-ci a pour objectif la pérennisation de l’état boisé. Cette
étape réalisée, s’engage une phase de rédaction du plan de gestion sylvicole par l’ONF. Il repose sur un diagnostic de l’état actuel
de la forêt et formalise la programmation des interventions à 10
ou 20 ans. La loi d’orientation sur la forêt du 9 juillet 2001 définit
cette gestion comme «garantissant la diversité biologique de la
forêt, sa productivité, sa capacité de régénération, sa vitalité et
sa capacité à satisfaire, actuellement et pour l’avenir, des fonctions économique, écologique et sociale».
Action marquante
Focus
Une série d’études est d’abord lancée. L’ONF réalise le diagnostic
sylvicole, tandis que l’AEV réalise des études de fréquentation,
de paysage, d’écologie, d’archéologie... Les enjeux de la forêt
analysée sont alors définis et priorisés, avant d’être traduits en
objectifs. Un projet peut alors être élaboré avec les différents spécialistes (paysagistes, écologues…) en collaboration avec l’ONF.
Une pratique exemplaire de la chasse
La chasse vise à maintenir un équilibre entre la faune
- qui est en Île-de-France abondante et variée - des
boisements de qualité et les cultures agricoles à
proximité. La régulation des populations animales est en
effet primordiale pour la préservation des écosystèmes. Le contexte francilien impose une pratique de la chasse
particulièrement respectueuse de l’éthique cynégétique*
et exemplaire. En effet, la forte densité de population et
donc de promeneurs, l’urbanisation proche des massifs
forestiers et les nombreuses infrastructures en leur sein,
la méconnaissance et la perception négative de la chasse
par la population ou encore la présence d’associations
de protection de la nature nombreuses et vigilantes
constituent autant de risques pour la pérennité d’une
activité pourtant indispensable.
Ferrières, «Forêt laboratoire» !
La forêt régionale de Ferrières est emblématique pour
l’AEV : elle est à la fois la plus vieille propriété de l’Agence
et la plus grande. En 2010, il a été décidé de la labelliser
«forêt laboratoire», c’est-à-dire laboratoire des bonnes
idées innovantes qui existent ailleurs sur la planète ou
qui pourraient être inventées pour le cas de Ferrières.
Plusieurs études (fréquentation, archéologie, paysages,
écologie, recensement et description des ambiances
forestières...) ont été réalisées dans un premier temps,
en 2009-2010, afin d’identifier les enjeux de cette forêt
et plusieurs projets d’expérimentation sont envisagés
dès 2011, comme la suppression partielle du drainage
forestier sur certaines parcelles, la pâturage des
emprises RTE ou encore la réouverture d’une carrière pour
la réfection des voiries.
En 2004, l’AEV a donc adopté un contrat type de
location de chasse et est particulièrement attentive
au respect des principes déontologiques et aux
contraintes règlementaires et de sécurité sur les 23 forêts
régionales concernées. La chasse est d’ailleurs effectuée
directement par l’AEV sur 6 des 40 lots établis en raison
des contraintes fortes de sécurité.
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Focus région
Les forêts constituent environ un quart du territoire
francilien soit 283 788 ha. Une proportion un peu moins
élevée que les autres régions françaises mais qui est
remarquable compte tenu de la forte concentration
urbaine. La forêt est répartie de manière très inégale
sur le territoire, le cœur urbain de la région étant
plus démuni que la grande couronne qui accueille les
quelques gros massifs forestiers tels que Fontainebleau
ou Rambouillet. Une enquête du Crédoc, réalisée en 1999
a évalué le nombre de visites dans les forêts publiques
de la région à 92,5 millions, preuve s’il en est que la forêt
répond à une demande sociale forte ! Pourtant 71% des
surfaces boisées sont privées en Île-de-France.
Focus
PEFC et FSC, de quoi s’agit-il ?
L’AEV a reçu la certification PEFC pour près de 90% des
espaces qu’elle gère (11285 ha sur 12604 ha) et a sollicité
l’obtention du label FSC pour l’ensemble des forêts
régionales qu’elle gère. Mais que signifie ces deux sigles
et qu’apportent ces certifications ?
La certification PEFC est une garantie pour l’usager
et pour le consommateur. Pour l’usager, car elle est la
preuve que la forêt dans laquelle il se promène est gérée
dans le respect de l’environnement et des générations
futures. Pour le consommateur, elle garantit
exclusivement la qualité d’un matériau bois issu de
forêts gérées durablement. Elle permet également
une meilleure traçabilité du produit tout au long de la
filière : les flux de bois sont suivis des forêts jusqu’aux
magasins
Sylviculture
La certification FSC a été initialement créée pour la
gestion des forêts tropicales, puis elle s’est mondialisée.
Elle encourage les initiatives de gestion forestière
socialement, écologiquement et économiquement
responsables : respect des populations, préservation de
la biodiversité, régénération des forêts.
Exploiter durablement les forêts
franciliennes en favorisant leur
potentiel écologique
Les grands principes de gestion forestière durable sont
intégrés de manière de plus en plus systématique. Les
plans d’aménagement forestiers tendent si possible vers
la futaie irrégulière ou jardinée qui évite les coupes rases
d’envergure. Une attention particulière est portée sur le
bois mort qui, sauf pour raisons de sécurité, est laissé sur
place. Les chutes de bois issues des coupes sont laissées
sur place et participent à la régénération de l’humus et à
l’activité biologique du sol.
L’ONF, un partenaire majeur de la gestion sylvicole
L’application du régime forestier fait de l’ONF un acteur central
de la gestion sylvicole, mais l’AEV exerce un certain nombre de
ses missions.
L’ONF se charge de la gestion forestière, c’est-à-dire des propositions et des suivis des travaux annuels à engager au regard du
document d’aménagement, de la vente du bois de coupe, ce qui
inclut le martelage des arbres et le contrôle des exploitations,
de l’instruction des affaires foncières (servitudes, concessions,
droits d’usage) et de la surveillance des forêts, qu’il s’agisse de
prévenir et de constater les infractions forestières, d’assurer la
protection contre les incendies ou de constater les maladies et
dommages naturels.
De son côté l’AEV assume la charge des travaux forestiers dans les
jeunes peuplements, les opérations de chasse, l’entretien général
de la forêt, mais aussi l’accueil du public, via des aménagements
adaptés et des actions de sensibilisation à l’environnement (cf.
Page 11). L’Agence réalise, pour terminer, les inventaires naturalistes et les travaux écologiques sur les milieux remarquables
comme les mares. Elle vise également les certifications PEFC et
FSC pour l’ensemble de ses forêts pour garantir aux utilisateurs
que les bois qu’ils achètent sont issus de forêts durablement gérées au regard des critères de ces certifications.
Afin de clarifier cette organisation, une charte de partenariat
qui définit les relations entre les deux organisations est en cours
d’élaboration.
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Éducation
à l’environnement
La protection des milieux naturels est
l’affaire de tous. Mais pour bien préserver,
il faut bien connaître. Or, dans le contexte
actuel, les habitants ont une connaissance de
plus en plus sommaire des milieux naturels
et de leur fonctionnement. L’AEV mène donc
une mission de sensibilisation auprès des
habitants pour que les milieux naturels, la
forêt en particulier et la planète de manière
très générale, soient mieux respectés et donc
mieux préservés.
En 2010, l’AEV est intervenue auprès du grand public au travers de
trois dispositifs : les animations nature, les Forestiers juniors et la
Maison des abeilles.
Les animations nature
Gratuites et ouvertes à tous, les animations nature ont vu le jour en
2002 et se sont déroulées sur 32 propriétés régionales en 2010. Les
175 animations proposées ont attiré 1212 participants. Leur objectif
est de sensibiliser les Franciliens à la richesse et la diversité des
milieux naturels à proximité de chez eux. Elles sont conçues comme
des visites guidées, des ateliers ou des jeux de piste et encadrées
par des spécialistes, issus de l’AEV (éco animateurs ou forestiers
du service aménagement et gestion) ou d’associations naturalistes
(ornithologue, botaniste, mycologue, entomologiste...).
Les différents types d’animations proposées.
Depuis 1992, l’AEV propose aux enfants du CP au CM2 le programme
d’éducation à l’environnement Forestiers juniors, avec l’Education
nationale et le concours financier (frais de gestion) des collectivités
partenaires. Quatre sites sont concernés par ce programme unique
en France : les forêts régionales de Bondy (93), de Ferrières (77) et
de Rosny-sur-Seine (78), en plus du domaine régional des Buttes
du Parisis (95). Un enseignement en classe et sur le terrain est dispensé par les éco-animateurs de l’AEV pendant cinq années, en vue
de former les éco-citoyens de demain au respect de la nature et à
sa sauvegarde.
La Maison des abeilles
Initier au monde des insectes en général et à l’apiculture en
particulier est l’ambition du rucher pédagogique de la Maison des
abeilles construit par l’AEV en 2006, dans le Parc de la Poudrerie (93).
Il est depuis 2010 géré par le Conseil général du 93.
En chiffres
Les Forestiers juniors
Botanique
Mycologie
Contes
et légendes
Nature artiste
Entomologie
Ornithologie
Forêt
Photographie
Grands jeux
Zone humide
• 745 interventions réalisées
• 247 classes concernées dans
37 écoles réparties sur 17 communes
• 5438 enfants sensibilisés
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économie
L’Agence des espaces verts est un acteur de la vie économique
francilienne à part entière.
En 2010, l’AEV a employé 128 personnes et a fait travailler
720 entreprises pour un montant total de 27 271 523 €.
En 2010, l’Agence des espaces verts a réalisé des dépenses d’investissement pour un montant de 38 579 972,53€
Parmi ces dépenses il y avait :
• Des acquisitions
Ces acquisitions sont réalisées au sein de périmètres régionaux
d’intervention foncière (PRIF), dont la création est approuvée par
le Conseil régional et s’effectue à l’amiable, par voie de préemption
dans le cadre des Espaces Naturels Sensibles ou dans le cadre de la
convention signée avec la SAFER, soit enfin par voie d’expropriation.
L’AEV mène des opérations d’acquisitions foncières sur 73 PRIF, soit
37 029 ha répartis sur 76 sites.
En 2010 l’AEV a acheté 477 ha pour 9 358 945,27€. Ainsi au 31 décembre 2010, la Région était propriétaire de 12 986 hectares 89 ares
et 69 centiares.
naturel
817 HA
6%
Le saviez-vous ?
Le budget de l’AEV :
eau
350 HA
3%
L’Agence des espaces verts s’implique
dans les « métiers verts », notamment
grâce à ses douze éco-animateurs
engagés dans l’éducation à
l’environnement, une contractuelle en
charge de l’élaboration et de la mise en
place de l’Agenda 21, deux écologues,
cinq gardes équestres et l’ensemble
de ses techniciens forestiers qui
s’assurent de la bonne exécution de la
certification PEFC des forêts régionales. artificialisé
346 HA
3%
agricole
1989 HA
15 %
bois
9485 HA
73 %
Nature des terrains acquis au 31 déc. 2010
12
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• L’aménagement des forêts régionales et des cou- De même, l’AEV a réalisé des dépenses de fonctionnement pour un
montant de 17 965 793,85€
lées vertes
• Les aides aux collectivités
Les subventions :
En 2010, l’Agence des espaces verts a attribué 2 297 337,15€ de subvention répartis ainsi :
• aux collectivités locales pour l’acquisition et l’aménagement
d’espaces verts : 1 765 380,00€ (18 opérations subventionnées) ;
• aux départements de Seine-et-Marne et du Val-de-Marne dans
le cadre des Contrats de projets région Île-de-France - département : 594 762€ ;
• à l’ONF, pour améliorer l’accueil du public dans les forêts domaniales : 438 625,00€ (16 opérations subventionnées) ;
• à diverses associations (Comité régional de la randonnée
pédestre, Pro-Natura Île-de-France, associations de jardins familiaux,…) : 79 701€ ;
• aux sylviculteurs privés dans le cadre du Fonds forestier d’Îlede-France : 93 332,15€ ;
• aux propriétaires de parcs et jardins pour leur ouverture au
public (COP) : 100 000€ (l’Abbaye de Royaumont – 95).
Parmi ces dépenses il y avait :
L’entretien : en 2010 l’AEV a conclu des marchés pour l’entretien de
11 063 hectares d’espaces naturels pour un montant de 3 664 986,28€
• Le gardiennage
23 sites ont été gardiennés en 2010. En complément du travail de la
bridage équestre, des sociétés privées ont travaillé pour un montant de 1 017 503,99€
Le budget de fonctionnement de l’Agence des espaces verts est,
en très grande partie, composé de la dotation de la Région Îlede-France (10 117 170€ en 2010), mais aussi de la participation à
l’entretien des collectivités territoriales de situations de nos PRIFS
(9 EPIC, 17 communes et 4 départements) pour un montant de 2 466 526,56€.
Produits du domaine
L’Agence des espaces verts compte parmi ces recettes 1 033 006€
qui viennent du domaine dont entre autres 298 151€ de la vente de
bois, 224 163€ de la location de droits de chasse et pêche, 275 190€
de la redevance d’occupation du domaine.
Ecologie
Le montant des dépenses mandatées en 2010 sur ce programme est
de 8 844 203,94 €.
Ces aménagements ont été entre autres réalisés sur les propriétés
régionales suivantes :
• Forêt régionale de Bréviande
• Forêt régionale de Ferrières
• Domaine régional de l’Ile de Vaires
• Domaine régional de Longpont
• Domaine régional de Flicourt
• Domaine régional de Moisson
• Forêt de Rosny
• Domaine des Joncs Marins
• Domaine des buttes du Parisis
• Coulée Verte de Cormeilles
• Coulée Verte de l’interconnexion des TGV Sud Est (Tégéval)
La restauration écologique
La restauration écologique est le processus qui assiste
l’autoréparation d’un écosystème qui a été dégradé,
endommagé ou détruit. Elle a pour but la sauvegarde
de la biodiversité par la récupération de communautés
viables et d’écosystèmes fonctionnels.
L’AEV a passé en 2010 trois marchés de travaux de
restauration écologique pour un montant total de
919 000 €.
Le budget d’investissement de l’Agence des espaces verts est composé de la dotation de la Région Île-de-France (13 987 500€ en 2010).
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L’année internationale de la biodiversité
marquait la date limite fixée par une directive
européenne en 2001 pour enrayer le déclin de
la biodiversité. Un objectif que la Région Îlede-France s’est engagée à atteindre. Elle a
ainsi élaboré, dès 2003, une charte régionale
de la biodiversité et des milieux naturels,
puis, en 2007, une stratégie régionale pour
la biodiversité, aux enjeux multiples. Il s’agit
de reconquérir les espaces naturels en faveur
de la biodiversité, de créer les conditions
de retour d’espèces emblématiques, de
valoriser le patrimoine naturel francilien
et de permettre le bon fonctionnement des
écosystèmes. L’AEV mène donc une politique
forte dans ce sens sur ses propriétés.
Biodiversité
Les actions menées par l’AEV
L’ensemble des projets de l’AEV intègre les enjeux écologiques avérés ou potentiels, de nature ordinaire ou extraordinaire. Elle dispose
d’ailleurs en interne de la mission écologie du Service Expertise
Technique et d’autres agents développent des compétences propres
en liens avec la biodiversité (sensibilisation, politique publique,
agriculture, sylviculture, paysage, ressource en eau…) L’AEV agit
ainsi en faveur de la biodiversité à tous les niveaux de son activité :
de l’élaboration des PRIFS à la sensibilisation du public (cf. page 11).
Une gestion courante pour préserver la nature
ordinaire
Le saviez-vous ?
Les techniques d’entretien courant sont adaptées aux enjeux de la
biodiversité tandis que de grands principes de gestion sont appliqués en fonction des milieux : tonte différenciée, fauche centrifuge,
adaptation des périodes d’intervention aux cycles biologiques, piquetage d’espèces d’intérêt patrimonial… Depuis 2007, plus aucun
produit phytosanitaire n’est en outre utilisé.
L’alouette Lulu, ce
passereau qui doit son
nom à son chant, a une
population estimée à
50 couples en Île-deFrance. La Boucle de
Moisson est, après le
massif de Fontainebleau,
le lieu où l’on recense
le plus de couples. Pour
éviter la disparition d’une
partie de sa population
le maintien de pelouses
sèches est indispensable !
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A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Des études pour mieux connaître et mieux préserver
Réseau
L’AEV mène une stratégie d’amélioration des connaissances des
propriétés régionales dont elle assure la gestion. En 2010, elle a réalisé 127 études écologiques telles que :
une étude phytoécologique* de la forêt régionale de Rougeau
(MNHN/CBNBP) ;
une étude herpétologique* (ONF) et une étude entomologique*
(OPIE) de la forêt régionale de Bréviande.
La restauration de milieux naturels
Afin de procéder à la restauration de milieux naturels, des études
préalables sont indispensables pour bien cerner leurs enjeux,
comprendre leur fonctionnement et proposer des plans d’actions
pertinents.
L’AEV a ainsi mené en 2010, deux études de faisabilité particulières
pour :
• la restauration du complexe hydraulique du Domaine Régional du
Bout du Monde : aménagement d’un méandre de la rivière, restauration de bras mort… (HYDROSPHERE) ;
• la restauration d’une tourbière alcaline* (CIAE) au Moulin des
Marais.
Focus région
L’AEV utilise un marché particulier pour la restauration ou l’entretien de milieux naturels. Prés d’un million d’euros y ont été
consacrés en 2010. Un cahier des charges strict permet de réaliser
des travaux de génie écologique particulièrement fins sur des milieux sensibles : faucardage* de roselière, fauche de végétation en
marais, hersage* de pelouse à végétation annuelle…
Natura 2000
L’AEV a acquis en 2007 une nouvelle compétence en devenant maître
d’œuvre pour la rédaction des documents d’objectifs (Docob) des
deux sites Natura 2000 des Boucles de la Marne et des Boucles de
Moisson. Ces Docob ont été achevés et approuvés en 2010. Réélue
à la tête des comités de pilotage aux côtés de la Région, l’AEV a
commencé la mise en œuvre d’actions concrètes, dans le domaine
agricole. Douze agriculteurs ont choisi d’appliquer sur leurs exploitations des mesures agro-environnementales (MAE).
Les réserves naturelles régionales (RNR)
L’AEV assume la gestion de quatre des dix RNR franciliennes :
la Boucle de Moisson, le Domaine des Seiglats, le Domaine des
Bruyères de Sainte-Assise, le Marais de Stors. Une mission pour
laquelle elle a recruté, en 2010, un conservateur, un technicien et
un éco animateur et réalisé plusieurs investissements (cf. tableau).
L’AEV et son réseau :
L’AEV s’appuie sur un réseau d’acteurs et de dispositifs
locaux, régionaux, nationaux… Elle apporte ainsi sa
contribution et son expertise à divers projets de connaissance
et de préservation de la biodiversité. Quelques exemples :
- Réseau d’associations de protection de la nature et
acteurs régionaux en relation avec la structure fédératrice
Natureparif ;
- Réseau Natura 2000 ;
- Réseau des réserves naturelles régionales ;
- Comités de gestion écologique de forêts franciliennes à
l’initiative de l’Office Nationale des Forêts ;
- « Groupe Flore » de la région Île-de-France ;
- Club Régional sur les continuités écologiques ;
- Concours « capitale française de la biodiversité ».
L’AEV respecte de plus les objectifs du 9e programme de
l’Agence de l’Eau Seine Normandie (projets touchant à
la biodiversité des zones humides) et alimente le SINP
(Système d’Information sur la Nature et les Paysages).
Le patrimoine naturel francilien est riche. Il compte environ
10000 espèces animales, dont 200 protégées, et abrite
25% de la flore française ! L’évaluation de la diversité des
espèces et des habitats réalisée par le Muséum d’histoire
naturelle entre 1999 et 2006, sur 22 sites régionaux (environ
10 000 ha), nous en apprend plus. Les sites régionaux
présentent 60 des 107 habitats naturels d’Île-de-France, les
2/3 des espèces animales, ainsi que 70% des 1450 espèces
de plantes connues dans la région, dont 1/3 sont rares ou
protégées. 160 espèces d’oiseaux nicheurs ont aussi été
identifiées et une espèce rare sur deux - 31 espèces - niche
au sein des sites. Pour terminer, une centaine d’espèces
de coléoptères (scarabées), une centaine d’espèces de
lépidoptères (papillons), plusieurs dizaine d’espèces
d’orthoptères (criquets), d’odonates (libellules) et
d’hyménoptères (guêpes) ont été recensées.
RNR concernée
Nature de
l’investissement
Montant alloué
La Boucle de Moisson
3e tranche de restauration
concernant 8 ha de pelouses et landes
147 190 €
Le Marais de Stors
1ère tranche de restauration
concernant 3,7 ha de marais alcalin
20 000 €
2e tranche de restauration
concernant 4 ha de landes
90 000 €
Lancement d’une mission d’expertise pour la démolition des
antennes (phase avant projet)
7 700 €
Réalisation d’un inventaire de
l’avifaune*, de l’entomofaune* et de l’herpétofaune*
53 000 €
Le Domaine des Bruyères de Sainte-Assise
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Biodiversité
L’AEV en actions
Agriculture
La convention Etat-région 2009-2013 donne la priorité au maintien des espaces périurbains et au développement de l’agriculture
biologique, avec pour objectif de multiplier d’ici 2013 par trois les
exploitations certifiées bio. La préservation d’espaces agricoles
dans la Ceinture verte est à ce titre stratégique pour la Région
Île-de-France et pour l’AEV. Entre 1980 et 2000, leur surface a diminué de 20% et le nombre d’exploitations de 60%, sous la pression
de l’urbanisation et alors même que le rôle qu’ils remplissent
est essentiel. Leur fonction en zone périurbaine est économique,
environnementale et sociale. Economique, car ces territoires représentent 26% des emplois agricoles franciliens et offrent des terres
particulièrement fertiles, mais aussi car les cultures vivrières et
horticoles contribuent à une économie de proximité diversifiée.
Environnementale, car ils permettent de limiter la vulnérabilité
face à certains risques naturels, d’améliorer la qualité de la ressource en eau, de limiter la perte de diversité biologique ou encore
l’érosion des sols. Sociale enfin, car ces espaces agricoles représentent aussi des zones de respiration pour les Franciliens et leur
donnent accès à des ressources alimentaires produites à proximité.
Exemples d’interventions
• En 2009-2010, ce sont en tout huit agriculteurs bio
(maraîchers, éleveur de volailles, éleveur de bovins,
céréalier) qui se sont installés sur cinq sites différents
(220 ha au total). 7 millions d’euros ont été investis
dans ces opérations.
Agro-environnement
Un des piliers de l’action de l’AEV est le maintien et le développement d’une agriculture durable : une politique à
l’effet positif sur la biodiversité. Le 31 décembre 2010 on comptait environ 175 hectares de terres agricoles converties à
l’agriculture biologique. Sur ces parcelles, aucun produit de traitement de synthèse n’est utilisé, ce qui permet à la faune
auxiliaire des cultures de se développer. Le pâturage est également utilisé pour l’entretien de milieux naturels. Sur le
domaine régional du Grand Voyeux, un troupeau de 50 brebis solognotes paturent sur 20 à 25 ha de milieux naturels. Ce
pâturage extensif permet le maintien d’une végétation basse favorable à diverses espèces prairiales. L’AEV intervient
également sur l’activité agricole au travers de l’outil Natura 2000.
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Focus région
Les terres d’Île-de-France comptent parmi les plus fertiles d’Europe. La superficie agricole utilisée (SAU) est de 575 184 ha,
soit près de la moitié de la superficie totale de l’Île-de-France. L’agriculture francilienne est caractérisée par ses grandes
cultures, dont les rendements comptent parmi les meilleurs de France. Mais dans les secteurs urbains et périurbains, il
existe également une agriculture plus spécialisée dans le maraîchage, l’horticulture et l’arboriculture. La région compte ainsi
5600 exploitations agricoles, à l’origine de plus de 30 000 emplois et de plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaire.
Les actions menées par l’AEV
tamment en faisant appel à la capacité de préemption de la Safer.
Le terrain peut ainsi être revendu à un agriculteur ou acquis par la
Région, via l’AEV, s’il n’y a aucun candidat au rachat.
Les territoires de la Ceinture verte jugés stratégiques font l’objet
de PRIFS à caractère agricole, dont les périmètres sont définis en
collaboration avec les collectivités territoriales concernées. Une
politique foncière est mise en œuvre dans le cadre du partenariat
avec la Safer Île-de-France (Société d’aménagement foncier et
d’établissement rural), déclinée en une veille foncière et en des
mesures proactives : la prospection foncière, la préemption et, en
dernier recours, l’expropriation. Des outils qui sont bien évidemment adaptés au contexte territorial.
L’AEV loue systématiquement les terres acquises à des agriculteurs, par bail rural à long terme* ou bail de carrière*. L’installation
de jeunes agriculteurs est par ailleurs favorisée. Ce dispositif permet de remettre en culture, de reconquérir des terres agricoles en
déprise ou cabanisées et de conforter des exploitations existantes.
Les espaces agricoles au sein des PRIFS représentent environ
16 000 ha, parmi lesquelles 1800 ha sont propriété de l’AEV et loués
à une centaine d’agriculteurs.
Une action préventive : la veille foncière
Certains territoires stratégiques font l’objet d’une veille foncière.
L’activité agricole y est encore dynamique, mais elle est menacée à
plus ou moins long terme par l’urbanisation. L’AEV reste donc vigilante, mais ne procède pas systématiquement à des acquisitions.
Une intervention adaptée en fonction du contexte
La décision d’utiliser un outil de la politique foncière plutôt qu’un
autre tient bien évidemment compte du contexte du PRIF. Les circuits courts, le phénomène locavore*, la présence d’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne ou AMAP ou encore les
mobilisations citoyennes qui revendiquent l’acquisition du foncier
par des groupes de consomma(c)teurs influencent l’action de l’AEV.
Une politique foncière proactive
L’AEV conduit la réflexion sur le devenir agricole des territoires
sous forte pression urbaine. Elle mène une activité de prospection
foncière et agit pour éviter la vente spéculative des terrains, no-
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Le Programme Prévisionnel
d’Investissement et d’Entretien
2011-2013
En 2010, l’AEV a élaboré un programme prévisionnel d’investissement et d’entretien
(PPIE) donnant de la chair aux orientations
voulues pour la période 2011-2013.
Une approche financière pluriannuelle
Ce PPIE est construit autour de six principes clés :
• cohérence tant avec les autres acteurs intervenant sur les territoires qu’au sein de l’AEV par l’articulation de ses divers métiers
complémentaires,
• clarté en explicitant l’étendue de ses territoires d’intervention,
leurs caractéristiques, leur état initial et la mobilisation envisagée,
• crédibilité résultant de la justesse de l’action,
• subsidiarité car l’AEV n’étant pas seule compétente à agir dans
les espaces ouverts, elle se doit de discerner la portée régionale de
son action,
• exemplarité dans l’ensemble de sa démarche et, en particulier,
dans ses aménagements de sites et ses modes de gestion,
• souplesse car préciser l’action de l’AEV sur plusieurs exercices annuels doit s’accompagner d’une vigoureuse capacité d’adaptation. Les trois axes prioritaires
Les trois axes développés (que l’on peut résumer en « accueil du
public », « agriculture » et « milieux naturels ») explicitent et
confortent le registre d’intervention de l’AEV. Le PPIE s’attache
à refléter la vocation dominante de chaque périmètre régional
d’intervention foncière (PRIF) selon un des trois axes, mais sans
exclusive car la multifonctionnalité des espaces reste sous-jacente.
La palette des actions de l’AEV
Focus
Le PPIE expose par territoire les actions projetées et en précise les
applications successives par périmètre régional :
• projet de création ou d’extension de PRIF,
• programme prévisionnel d’acquisition,
• projet d’aménagement,
• programme de gestion.
Les actions du PPIE sont chiffrées et inscrites dans un calendrier
de mise en œuvre : il en résulte une transcription financière répartie sur trois ans qui donne de la visibilité pour la collectivité de
référence de l’AEV, le Conseil régional d’Île-de-France, et pour ses
partenaires.
De 2011 à 2013, le PPIE est bâti comme le cadre d’évolution qui
permettra à l’Agence des espaces verts d’exercer ses missions au
service de la politique régionale. Les projets de PRIF 2011-2013
Ce programme propose donc 6 créations de PRIFS : celui des vallées du Réveillon et de la Barbançonne en Seine-et-Marne, de l’Arc
Boisé, du projet d’acquisition du domaine du Piple, et de la plaine
de Montjean dans le Val-de-Marne, de la plaine des Cercelets dans
le Val d’Oise, destiné à maintenir un espace ouvert au nord de la
forêt de Montmorency, celui des Buttes de Göelle et enfin, celui du
Pays de France.
Les 16 extensions de PRIFS proposées permettent des PRIFS
existants :
• d’étendre des zones boisées (parc aux bœufs, bois de Malnoue, …),
• de protéger des zones naturelles et des RNR (Boucle de Moisson,
boucle de Guernes, bois de la Barbanerie…),
• de créer ou de poursuivre des coulées vertes, des circulations douces, des corridors écologiques (Saint-Eutrope-Sénart,
liaison Rougeau-Bréviande, abords de l’interconnexion des TGV à
Mandres-les-roses…),
• de conforter des grands projets de communautés de communes
ou d’agglomération d’intérêt régional (Brosse et Gondoire…),
• de sauvegarder des zones agricoles menacées (Coteaux de l’Aulnoye,
plaine de Montesson, plateau du Hurepoix, zone de Périgny…).
Il convient de noter que l’enjeu de la biodiversité est une composante fondamentale des PRIF à orientation forestière ou agricole.
Les grands projets d’aménagement
En matière d’aménagement, le programme concentre les ressources sur les grands projets que sont la Butte Pinson, les
buttes du Parisis, la Fosse aux Carpes, la forêt de Saint-Eutrope, les abords du village de Ferrières. Une mention particulière
doit être faite pour l’aménagement de la Coulée verte de l’interconnexion des TGV dans le Val-de-Marne (Tégéval), où
l’Agence porte le cofinancement à 60% du projet par la Région, soit 43 millions d’euros sur la période, dont une partie
sera financée par le budget régional des transports au titre des circulations douces. La mise en œuvre est assurée par le
SMER ITGV. De plus, l’Agence réalisera des aménagements, en concertation avec la Région sur les 4 et bientôt 5 réserves
naturelles régionales qu’elle gère et préparera le projet d’une maison régionale de l’environnement sur le site du Grand
Voyeux à Congis-sur-Thérouanne.
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Étude de territoire
Brosse et Gondoire
Le PRIF de Brosse et Gondoire, créé en 2003 par le
Conseil régional, est un vaste ensemble d’espaces
ouverts en forme de croissant, qui constituent la
trame verte du secteur III de Marne-la-Vallée. Ces
milieux, de grande qualité paysagère, font la jonction
entre les deux grands espaces naturels que sont
la Forêt régionale de Ferrières au Sud et la Vallée
de la Marne au Nord. Ce périmètre assure ainsi la
continuité de la ceinture Verte mais joue aussi le rôle
de coupure d’urbanisation au sein de la Ville Nouvelle
de Marne la Vallée. Cette trame verte organisée le long
des vallées de la Brosse et de la Gondoire, entoure un
plateau agricole central ou l’urbanisation de la ville
nouvelle est en plein essor.
Une étude préalable
Une étude du PRIF Brosse et Gondoire a été engagée en 2007 afin d’appréhender de manière
exhaustive l’ensemble des thématiques concernant ces espaces ouverts en connexion avec les
évolutions futures du territoire. Ceci a permis
de définir, avec l’ensemble des acteurs locaux,
un schéma directeur d’aménagement du PRIF
concerté et construit à partir des enjeux paysagers, écologiques, agricoles et d’accueil du public.
Cette étude qui s’est révélée relativement complexe du fait de la nécessité de faire converser
plusieurs disciplines ensemble (paysage, environnement, agriculture, urbanisme) s’est déroulée en
3 étapes importantes :
• le diagnostic du territoire,
• le schéma directeur d’aménagement du PRIF :
avec la définition des grands principes de préservation et de mise en valeur des espaces naturels,
• le projet d’aménagement sur les 4 secteurs stratégiques : bois de Chigny, Cœur de Gondoire,
amont de la Vallée de la Brosse et frange est de
Bussy-Saint-Georges avec la hiérarchisation et
chiffrage du projet d’aménagement dans son ensemble ainsi que pour les zooms.
Le shéma directeur d’aménagement
Le schéma directeur d’aménagement du PRIF
Brosse et Gondoire est un projet qui répond aux
exigences à la fois locales et régionales. Il constitue le socle de l’action publique en faveur des
espaces ouverts sur ce territoire qui se décline selon 5 orientations principales :
1. La fonction essentielle de la coupure verte :
l’agriculture de demain, économiquement
viable et diversifiée (grandes cultures,
maraîchage, circuits courts) et assurant les
équilibres plateau / coteaux / vallées ;
2. L a biodiversité : maintien et développement au
sein des grandes entités paysagères ;
3. Les grandes continuités physiques nord/sud et
est/ouest ;
4. La valorisation des paysages : la co-visibilité
des coteaux et la mise en place de belvédères ;
5. Les franges du PRIF et leur rapport à l’urbanisation : traitement des franges urbaines
existantes ou à créer, et accroche des franges
avec les bourgs.
La mise en œuvre de ce schéma directeur d’aménagement du PRIF Brosse et Gondoire revient
à l’ensemble des acteurs du territoire. Ainsi,
le SCoT* en cours d’élaboration va prendre en
compte l’ensemble des orientations proposées
afin de rendre possible et lisible l’action sur ces
espaces.
L’Agence des Espaces verts a mis en place d’ores
et déjà un certain nombre d’actions qui déclinent
ce schéma :
• la concrétisation de la continuité Nord/Sud le
long du ru de la Brosse entre la forêt de Ferrières
et la Marne : travail sur le nœud autour de l’autoroute A4 avec propositions de scenarii pour une
liaison piétonne ;
• les acquisitions foncières auprès de l’État pour
permettre de résorber les baux précaires agricoles.
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Aménagement
de la Butte Pinson
La Région Île-de-France s’est toujours intéressée à
ce territoire densément peuplé, situé au cœur de
l’agglomération. Le site de la Butte Pinson, par son relief
original et son passé arboricole et horticole important,
offre un potentiel unique que la Région se propose de
remettre en valeur. Il constitue par ailleurs un lieu de
reconquête important pour la biodiversité dans un
milieu entièrement imbriqué dans l’urbanisme, avec des
zones naturelles réaménagées sur d’anciennes carrières.
À l’automne 2007, à l’issue d’études complémentaires (écologiques, botaniques et paysagères), un
programme d’aménagement a été soumis à l’avis
des partenaires. Plusieurs modifications y sont
apportées et un schéma directeur d’aménagement est validé à la fin de l’année 2009. L’objectif
principal est que la Butte Pinson puisse à nouveau
s’ancrer dans le quotidien des habitants et des
communes limitrophes. Pour cela, elle doit redevenir un lieu de rencontre, de partage, d’éducation
à l’environnement, de jardinage…
Plusieurs grands principes
d’aménagement ont été retenus :
• Faire du site un lieu de vie, via des
animations.
Différents projets sont à l’étude : l’installation de
structures de jeux originales, la création d’une
ferme pédagogique, le maintien de l’activité horticole et maraîchère avec des formes de culture
existantes ou innovantes, l’ouverture d’une « maison du parc » et l’organisation d’événements tout
au long de l’année. Ces idées, nées d’une réflexion
commune entre l’AEV et ses partenaires sur le
site, doivent encore être discutées.
La priorité aux piétons sur le domaine régional
suit la même logique de « lieu de vie » : le piéton
doit pouvoir facilement circuler en toute sécurité
sur la butte. La circulation automobile sera interdite, la desserte de la butte par les transports en
commun sera facilitée. Les venelles, caractéristiques du site, seront réaménagées.
• Redonner une unité paysagère à l’ensemble
de la butte.
Le projet prévoit la réalisation d’un ruban vert de
30 mètres de large, traversant le territoire du nord
au sud.
Il relie les deux sommets de la butte et enveloppe
le point culminant de la redoute pour mieux le
mettre en scène. Les activités autour de la culture
de la terre viendront s’installer tout le long du ruban, véritable « ligne directrice ».
• Retrouver la fonction de belvédère du site
perdue par l’enfrichement et le reboisement naturel. Les vues sur Paris, les buttes du Parisis, la
forêt de Montmorency, le Bourget et le parc de la
Courneuve vont être dégagées.
• Maintenir et favoriser la biodiversité.
Nous allons préserver les écosystèmes existants
et les enrichir. Une étude écologique réalisée sur
le site préconise la réalisation de plusieurs travaux (replantation des berges des bassins pour
favoriser la reproduction d’insectes aquatiques,
pratique de la fauche différenciée de façon à protéger les prairies naturelles – refuges et lieux de
vie d’espèces rares (mante religieuse…) conservation d’arbres morts constituant l’habitat naturel
de nombreux insectes phytophages*…
Un tel projet suppose du temps pour être mis en
œuvre. La superficie sur laquelle il porte n’est pas
encore intégralement acquise par la Région. Il
reste encore 40 hectares à acquérir sur les 110 hectares du domaine. Il suppose aussi le relogement
des gens du voyage actuellement installés sur la
butte.
La première tranche de travaux installera le ruban
vert entre les rues Jean-Jaurès et Pierrefitte-surSeine. Dès le printemps 2011, un défrichage des
emprises de travaux sera réalisé. À partir de l’été
2011, les travaux d’aménagement paysagé commenceront, pour une durée d’un an environ. En
dehors des zones de travaux, d’une superficie de
6 ha environ, le site restera accessible à tous.
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Fiche d’identité
Date de création du PRIF
Superficie
Gestionnaire et
aménageur
Communes de situation
Financeurs pour l’entretien du site
Partenaires
1985
114 ha dont 71 acquis
l’Agence des espaces verts de la région Île-de-France
Groslay, Montmagny, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse
la Région via l’AEV, les départements du Val d’Oise et de Seine-Saint-Denis, les
communes de situation.
les communes de Groslay, Montmagny, Pierrefitte-sur-Seine et Villetaneuse ;
le Syndicat intercommunal d’études et d’aménagement de la butte Pinson
(S.I.E.A.B.P) ; les départements de la Seine-Saint-Denis et du Val d’Oise ; les deux
communautés d’agglomération (la CAVAM et Plaine Commune) et l’Etablissement
Public d’Aménagement de la Plaine de France.
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Le Grand-Voyeux
2000
Nichée au cœur de la Marne, cette ancienne carrière de
L’observation d’espèces d’oiseaux rares incite
sable a pour signe particulier une diversité biologique
à protéger cette boucle de la Marne : le Grandexceptionnelle.
Voyeux est recensé Zone naturelle d’intérêt
L’activité industrielle du site a considérablement modifié écologique, floristique et faunistique et il est
répertorié Espace naturel sensible par le départeles paysages agricoles et forestiers qui prédominaient
ment
de Seine-et-Marne.
jusqu’au début du XXe siècle. Aujourd’hui les stigmates
des activités d’extraction ont été remplacés, pour
2003
l’essentiel, par les étangs et les roselières (les plus
Le projet d’aménagement retenu est celui d’un
espace naturel valorisé au maximum sur le plan
grandes de Seine-et-Marne). Grâce à l’abondance
paysager, écologique et pédagogique. Il prévoit
de l’eau, une végétation et une faune originales
donc de reconstituer une grande diversité de miet parfaitement adaptées aux zones humides ont
lieux pour optimiser les capacités d’accueil pour
rapidement colonisé les lieux. Les oiseaux sont sans
la faune et la flore et d’équiper le site pour conciconteste la plus remarquable richesse de l’espace
lier l’ouverture du site au public et le maintien de
la tranquillité de la faune.
naturel : plus de 210 espèces y ont été observées, avec
• L’AEV signe la première convention avec l’Asdes espèces nicheuses rares, parmi lesquelles : le Milan
sociation
de valorisation de l’espace naturel du
noir, l’Œdicnème criard, la Gorge bleue, le Blongios nain, Grand-Voyeux
(AVEN) à laquelle l’AEV confie une
la Sterne pierregarin ou encore le Busard des roseaux.
mission d’accueil du public, de surveillance et de
Cette richesse écologique vaudra au domaine régional
suivi des populations d’oiseaux. L’AVEN a mis en
du Grand-Voyeux d’être prochainement classé réserve
place une base de données qui fait la synthèse des
relevés et permet de les mettre à disposition via
naturelle régionale et d’accueillir en 2013 la première
Internet.
maison régionale de la nature.
D’un site industriel à une réserve
ornithologique : chronologie d’une
reconversion réussie.
1999
Sur proposition de l’AEV, la Région créé le périmètre
régional d’intervention foncière du Grand-Voyeux,
sur une superficie de 242 hectares.
Pour pouvoir valoriser le potentiel écologique
et paysager du site, l’AEV acquiert rapidement
150 hectares sur lesquels elle fait mener des inventaires écologiques.
• Un comité scientifique et d’un comité de suivi
qui se réunissent 1 fois /an sont également créés.
Le premier a pour rôle de suivre l’évolution des
espèces animales et végétales et leur interdépendance avec les milieux voisins.
Le second oriente les opérations de gestion et
d’accueil du public à mettre en œuvre sur la base
des analyses du comité scientifique.
2005 – 2007
L’AEV, l’Agence de l’eau Seine-Normandie
et l’ancien carrier cofinancent des travaux
d’aménagement :
• Opération de terrassement réalisée par le carrier
titulaire jusqu’en juillet 2006 d’une autorisation
préfectorale d’exploitation de cette zone.
• Reconquête de certains espaces par la végétation, aménagement de chemins et installation de
panneaux d’information.
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L’arrêté préfectoral de réaménagement est modifié pour mettre fin à l’exploitation de cette zone
comme carrière.
Le domaine intègre le réseau européen
Natura 2000.
2007
Un partenariat passé avec Monsieur Lechaude,
éleveur de moutons solognots, permet à une
cinquantaine d’ovins de cette espèce en voie
d’extinction de paître et d’assurer, dans le même
temps, l’entretien du domaine régional.
Fiche d’identité
2006
2008
Le Comité scientifique régional du patrimoine
naturel félicite l’AEV pour le réaménagement écologique réalisé et valide l’intérêt de classer le site
en réserve naturelle régionale.
2009
Date de création du
périmètre régional d’intervention foncière
Superficie
Commune de situation
Département de
situation
Ouverture du public
dans le cadre d’animations nature organisées
par une association
locale (l’AVEN)
Classement
Le document d’objectifs du site Natura 2000
« Boucles de la Marne » est réalisé.
2010
Le Grand Voyeux est inscrit au PPIE de l’AEV.
Le document d’objectifs Natura 2000 du site est
validé.
Une mesure agro-environnementale « pâturage
extensif » est contractualisée par l’éleveur en
place.
Des travaux de restauration écologique sont menés : faucardage de roselières.
Signe particulier
23 septembre 1999. En 2000, le
site a été classé en espace naturel
sensible.
242 hectares dont 154 hectares propriété de la Région
Congis-sur-Thérouanne
Seine-et-Marne
Plus de 16 000 personnes accueillies
depuis 2003
Classement en zone Natura 2000,
en avril 2006, au titre de la directive
Oiseaux
Mise en place du pâturage en 2007
Avis favorable du CSRPN pour le
classement en réserve naturelle
régionale en 2009
Diversité biologique exceptionnelle,
210 espèces d’oiseaux recensées
Des inventaires complémentaires (flore, amphibien et reptiles) sont lancés.
Une étude hydraulique est réalisée ainsi que le
plan de gestion.
Une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage
pour l’aménagement du site est lancée.
Une étude de prospective foncière de parcelles
restant à acquérir et le délassement des chemins
ruraux dans le périmètre consenti de la réserve
sont menés.
Même s’il reste encore à faire (acquisition, nouveaux observatoires, etc.), l’AEV et ses partenaires
publics et privés peuvent se féliciter de la reconversion réussie de ce site industriel en réserve
ornithologique.
Coût
2011
Acquisition du foncier
780 000 €
Aménagement de départ
850 000 € (cofinancés par l’AEV,
l’Agence de l’eau Seine Normandie
et l’ancien carrier)
45 000 € / an dont 2 000 € dédiés au
pâturage extensif de moutons
5 500 € / an
Entretien et gestion
Animation
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La plaine
de Montesson
Elle est située à moins de 15 km à l’ouest de Paris, au
nord du département des Yvelines, à proximité de
zones fortement urbanisées (la Défense…).
- Au nord, un ensemble urbain aggloméré autour de
deux centres anciens : Houilles et Sartrouville.
- Au sud, un espace résidentiel marqué par la ville du
Vésinet.
- Au centre, une vaste plaine regroupant les activités
agricoles.
La plaine de Montesson a été l’objet d’enjeux
importants jusqu’à la publication du Schéma
Directeur Régional de l’Île-de-France de 1994.
Ainsi, l’État avait entrepris des acquisitions afin
de constituer des réserves foncières dans le cadre
de ZAD* couvrant en 1991 quelques 450 ha.
But
Le Schéma Directeur d’Île-de-France (SDRIF)
publié en 1994, rendait inconstructible la
grande majorité des terrains que la Région et le
Département souhaitaient voir préservés.
Le Schéma Directeur de la Boucle de Montesson
exécuté en 1998 prévoyait notamment sur la commune de Montesson la préservation d’un espace
naturel de 295 ha dont une zone agricole de 165 ha.
La Plaine de Montesson était partagée alors en
3 secteurs dans lesquels l’État, l’AFTRP, la Région
et le Département sont propriétaires d’environ
100 ha répartis de façon dispersée dans la plaine.
Action
Historique
La plaine est longtemps demeurée à l’écart des
grands axes de communication et de développement permettant à l’agriculture de perdurer.
Le développement du chemin de fer dès 1850 n’a
pas atteint la plaine qui est restée peu urbanisée, tandis qu’au nord, les villages de Houilles et
Sartrouville s’urbanisent et qu’au sud, ceux de
Chatou et du Vésinet développent leurs fonctions
résidentielles au détriment de l’agriculture.
Au début du XXe siècle, la région parisienne subit
une urbanisation souvent peu maîtrisée.
La plaine de Montesson subsiste mais est menacée par l’urbanisation en raison de sa situation
géographique et son accès facilité (routes, voies
ferrées).
En 1999, une étude de l’AFTRP a procédé à un
échange foncier de telle manière que chaque collectivité soit propriétaire dans la zone où elle sera
maître d’ouvrage : ainsi la Région / l’AEV se positionnent sur l’espace agricole.
Résultat
L’agriculture est reconnue comme un élément majeur de composition de ce territoire urbain dont
le maintien représente un enjeu important pour
le futur, en termes d’activités économiques, de
productions et de qualité de cadre de vie, tant au
niveau local que régional.
À ce titre, la Région Île-de-France a créé, en 2000,
le PRIF de la plaine de Montesson afin de préserver des espaces agricoles périurbains. D’une
surface actuelle de 228 ha, la Région a acquis à ce
jour, 65 ha (27,6 % du PRIF). Le passage des baux à
long terme a permis de pérenniser l’activité agricole sur ce territoire.
26
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Le parc
forestier de
la Poudrerie
Situé dans un des secteurs géographiques les plus
urbanisés de la Région d’Île-de-France, à 12 km au
nord-est de Paris, le Parc forestier de la Poudrerie
est aujourd’hui un véritable poumon vert pour la
population locale mais également pour les touristes. Il
est fréquenté par plus d’un million de visiteurs par an.
Tout au long de l’histoire, le Parc forestier de la
Poudrerie a connu de grandes métamorphoses
paysagères. Au XVIIIe siècle, le parc faisait partie intégrante de la forêt de Bondy, qui s’étendait
alors sur 3 500 hectares. À partir du XIXe siècle
s’est amorcé un démembrement de ce vaste
massif. Cependant, l’installation de la Poudrerie
de Sevran va structurer le bois et entraîner la
construction de 300 bâtiments (dont une trentaine subsistent). Les militaires se sont attachés
à enrichir et entretenir les boisements afin de garantir la sécurité du site des regards indiscrets.
C’est ainsi que fut préservé ce qui est aujourd’hui
le Parc Forestier de la Poudrerie.
11 ans de gestion par l’AEV
L’Agence des espaces verts a exercé la gestion qui
lui a été confiée à compter de 1999, dans le but :
– d’accroître la qualité du site et assurer le bon
accueil du public à des fins de détente et de
récréation ;
– d’aménager cet espace en veillant à sa préservation : près de 10 millions d’euros, soit 96 % du
budget d’investissement, ont été consacrés par
la Région à son embellissement sur 10 ans, et
5 millions d’euros en fonctionnement soit 40 % du
budget de fonctionnement, le Conseil général de
Seine-Saint-Denis apportant également 40 % et
les communes de situation les 20 % restants ;
– de développer des activités éducatives sur le
thème de l’entretien des espaces naturels et plus
généralement de l’éco-citoyenneté (programme
Forestiers juniors, animations nature, rucher
pédagogique…) ;
– de sécuriser le site à l’aide d’une brigade
équestre, participant aussi à son animation ;
– de faire participer les usagers, notamment par
la voie des milieux associatifs, à l’entretien et à
l’animation du parc (rencontres nature Jean-Henri
Fabre en 2001 : 6 000 visiteurs, rencontres de la
Poudrerie d’avril à octobre chaque année avec de
nombreux évènements culturels et naturalistes),
accueil d’activités type cross. Au total 100 jours
d’évènements par an, animations et expositions
du CORIF, rucher pédagogique…
Le parc a toujours connu une forte fréquentation.
De par sa situation et ses caractéristiques, il se
prête remarquablement au développement de
l’accueil du public.
De 1999 à 2010 : l’embellissement
du Parc par de nombreux travaux
d’aménagement
L’AEV, forte d’une équipe de 12 personnes, a mené
à bien plusieurs chantiers dont :
– des travaux d’aménagement et de sécurisation
des accès du Parc forestier de la Poudrerie ;
– le remplacement de la clôture de l’enceinte des
jardins familiaux, le long de la piste cyclable départementale Paris-Moscou ;
– la finalisation de la mise en place des portes est
et ouest ;
– des travaux de requalification paysagère des ateliers techniques du Parc forestier de la Poudrerie ;
– des travaux sur les bâtiments ;
– la construction d’un rucher pédagogique, etc.
En parallèle, de nombreux partenariats ont été
mis en place notamment avec l’Association des
Naturalistes des Coteaux d’Avron (ANCA), l’Association Études et Chantiers, Concordia, le service
éducatif de réparation pénale (SERP), qui ont permis l’accueil de jeunes personnes, de différents
pays, en insertion via des chantiers d’entretien.
28
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L’AEV gère depuis 1999 le Parc de la
Poudrerie (propriété du ministère de
l’Environnement gérée antérieurement
par l’ONF)
Investissement régional depuis 1999 :
6 247 465 €
Fonctionnement : environ 1 000 000 € par
an depuis 1999, 500 000 € pour le traitement
des salaires et 500 000 € d’entretien financé
par les contributions des collectivités de
situation :
• Livry-Gargan : environ 3,5 %
• Sevran : 5,5 %
• Vaujours : 1,5 %
• Villepinte : 4,5 %
• CG93 : 30 %
• AEV / Région : 45 %
Grandes dates
Le 26 novembre 2009, le Conseil régional a pris
acte de la volonté du Conseil général de SeineSaint-Denis de prendre la gestion du Parc forestier
de la Poudrerie et s’est engagé à poursuivre son
soutien à l’entretien du parc.
Après ces 11 années de restauration du Parc par
l’AEV, il était devenu légitime de confier sa gestion
au Conseil général car l’AEV ne gère pas de parc
au sens strict du terme, mais des domaines forestiers ou agricoles appartenant à la Région. Par
ailleurs le nécessaire développement d’activités
culturelles ou artistiques ne relève pas des missions de l’Agence. Ce site tend à s’intégrer dans
le réseau des Parcs du Département sur lesquels
le Conseil général développe une stratégie dans
le cadre de l’Observatoire Départemental de la
Biodiversité Urbaine, auquel la Région a adhéré et
qui vise à préserver et mettre en valeur la biodiversité des parcs urbains départementaux.
de Sevran-Livry sous Napoléon III
100 ans d’activité poudrière avec l’emploi de plus de 3 000 ouvriers
en période de guerre
1973 • Arrêt de l’activité de la Poudrerie et ouverture du parc au
public
1994 • L’État classe le site au titre de la loi de 1930, à l’initiative de
l’association les Amis du Parc
1999 • La gestion du parc est reprise par l’AEV (jusqu’alors confiée
à l’ONF) avec une équipe de 12 personnes
1999-2009 • Réalisation de nombreux aménagements (colline
de jeux, requalification de l’ensemble des entrées, des allées, de bâtiments, création d’un rucher…)
2007-2008 • Engagement des réflexions pour la création d’un
syndicat mixte de gestion puis décision de transfert de gestion au
CG93
1er janvier 2011 • Substitution du CG93 à l’AEV pour la gestion du Parc Forestier de la Poudrerie Fiche d’identité
Déjà 11 ans. Et maintenant… ?
1867 • L’ingénieur Gustave Maurouard crée la Poudrerie impériale
Date de création du Parc
National de la Poudrerie
1973
Propriétaire
L’État avec le ministère de l’environnement (115 ha) et le ministère de la
Défense (8 ha) ; le CG93 (22 ha)
145 hectares
Superficie
Communes de situation
Département de
situation
Signe particulier
La Région via l’AEV continuera à participer à
l’entretien du site en versant 532 000 € par an
au Conseil général.
Livry-Gargan, Vaujours, Clichysous-Bois, Sevran
Seine-Saint-Denis
Un patrimoine industriel exceptionnel dont le musée des Poudres
géré par l’association des Amis du
Parc, une faune riche et diversifiée
(salamandres tachetées, tritons,
libellules, hérons cendrés, pics
noirs…).
Sa richesse ornithologique a permis
également son classement en 2006
au titre de Natura 2000 (Directive
Oiseaux).
29
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Périmètres régionaux
d’intervention foncière
(situation au 31 décembre 2010)
33
31
34
Val d’Oise
F.
35
70
32
30
C.
D.
20 18
17
67
69
11
19
13
16
Yvelines
N.
74
77
M.
14
75
71
72 66
68
H.
49
47
K.
62
50
G.
46
48
43
Seine61
15
Saint-Denis 39 36
12
44
42 37 41
45
Paris
38
Hauts40
3
de-Seine
1
A.
2
6
4 5
Val-de-Marne
22
73
7
54 56
E.
76
51 58
55
57
I.
52
28
23
21
25
53
26
27
29
8
B.
24
10
64
9
L. 63
65
Essonne
59
30
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
A. Brie boisée
1 2 3 4 5
6 7 Bois de la Grange et du Boulay (77)
Bois Saint-Martin (93)
Brosse et Gondoire (77)
Domaine régional du Plessis-Saint-Antoine (94)
Forêt régionale de Célie (77)
Forêt régionale de Ferrières (77)
Vallée du Morbras (94)
B. Brie française et boucles
forestières de la Seine
8 Allée Royale (77)
9 Forêt régionale de Bréviande (77)
10 Forêt régionale de Rougeau (77)
C. Confluence Oise et Seine
11
12
13
14
15
16
Seine-et-Marne
Hautil et Oise (78)
Île Fleurie (78)
Île Saint-Louis (78)
Plaine de Bessancourt-Herblay-Pierrelaye (78)
Plaine de Montesson (78)
Vergers du Val de Seine Yvelinois (78)
D. Confluence Seine et Mauldre
17
18
19
20
Forêt régionale de Verneuil (78)
La Nouvelle France (78)
Plaine de Vernouillet (78)
Plaine du Bout du Monde (78)
E. Hurepoix
J.
60
21
22
23
24
25
26
27
28
29
Coulée verte d’Épinay-Ballainvilliers (91)
Coulée verte du sud Parisien (92)
Domaine régional de la Fosse aux Carpes (91)
Domaine régional des Joncs Marins (91)
Domaine régional du Bois Chardon (91)
Forêt de Marcoussis (91)
Forêt régionale de Saint-Eutrope (91)
Plateau du Hurepoix (91) / Saulx-les-Chartreux
Plateau du Hurepoix (91) / Longpont-sur-Orge
F. Mantois et Vexin séquanais
30
31
32
33
34
35
Domaine régional de Flicourt (78)
Domaine régional de la Boucle de Moisson (78)
Forêt régionale de Galluis (95)
Forêt régionale de La Roche-Guyon (78)
Forêt régionale de Rosny (78)
Île de Saint-Martin-la-Garenne (78)
G. Marne et Aulnoye
36
37
38
39
Aqueduc de la Dhuis (77)
Bois de Brou (77)
Bois régional de Vaires-sur-Marne (77)
Coteaux de l’Aulnoye (93)
40
41
42
43
44
45
Domaine régional de l’Île de Vaires (77)
Domaine régional de Pomponne (77)
Forêt régionale de Bondy (93)
Forêt régionale de Claye-Souilly (77)
Forêt régionale des Vallières (77)
Mont Guichet (77)
H. Pays de France et Goële
46
47
48
49
50
Bois régional du Moulin des Marais (77)
Forêt régionale de Montgé (77)
Parc forestier de la Poudrerie (93)
Plaine de France (93)
Plaine de Mitry-Mory (77)
I. Porte de la Brie française
51 A
bords de la Coulée Verte de l’interconnexion des
TGV (94)
52 Boucle de Villemeneux (77)
53 Boucles de l’Yerres (77)
54 Coulée Verte de l’interconnexion des TGV (94)
55 Domaine régional de la Fontaine Saint-Martin (94)
56 Forêt régionale de Grosbois (94)
57 Périgny-sur-Yerres (94)
58 Servon (94)
J. Vallée de la Bassée
59 Domaine régional des Seiglats (77)
60 La Bassée (77)
K. Vallée rurale de la Marne
61 Domaine régional de Précy-sur-Marne (77)
62 Domaine régional du Grand Voyeux (77)
L. Vallées de la Juine
et de l’Essonne
63 Forêt régionale de Cheptainville (91)
64 Forêt régionale de Saint-Vrain (91)
65 Forêt régionale d’Etréchy (91)
M. Vieille-France et Parisis
66
67
68
69
70
71
72
Côteaux de Nézant et du Mont de Veine (95)
Domaine régional de Boissy (95)
Domaine régional de la Butte Pinson (95)
Domaine régional des Buttes du Parisis (95)
Domaine régional du Marais de Stors (95)
Forêt d’Écouen (95)
Plateau d’Andilly (95)
N. Yveline et Hurepoix
73
74
75
76
77
Domaine régional de la Cour Roland (78)
Domaine régional de Port-Royal-des-Champs (78)
Haute vallée de Chevreuse (78)
Plateau de Saclay (91)
Plateau de Sonchamp (78)
31
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Périmètres régio
(situation au 31 décem
Mantois et
Vexin séquanais
Une belle biodiversité !
A
B
1
Le Mantois et le Vexin, qui s’étend jusqu’à la
Picardie, sont les dénominations historiques de deux
pays du Bassin parisien, vous avez sûrement déjà
entendu leur nom. Mais savez-vous ce que désigne 2
l’adjectif « séquanais » ? Pour le deviner il faut faire
un peu d’étymologie : Sequana est le nom latin de la
Seine ! L’expression « Mantois et Vexin séquanais »
qualifie donc la partie de ces deux pays qui est dans
le secteur de la Vallée de la Seine.
74
27
73
34
26
30
39
36
31
38
41
3
Le domaine régional de La forêt régionale de Le domaine régional de
Flicourt
Galluis
la Boucle de Moisson
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
37 HA DONT 36 acquis
Cette ancienne carrière, acquise en 1992 par l’AEV,
présente des enjeux forts en matière de biodiversité et a ainsi été classée Natura 2000. C’est en
effet un site d’accueil d’oiseaux nicheurs, hivernants et migrateurs de la Seine.
Acquisition
224 HA DONT 220 acquis
4
Le bois de Galluis est constitué de la première
butte de l’ensemble dit des « Buttes du Vexin »
qui s’étend d’est en ouest à travers le plateau du
Vexin et qui culmine à 200 mètres d’altitude.
Démolitions
Démolitions
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
RNR
Mise
Mise
en en
sécurité
sécurité
La forêt régionale de la
Roche-Guyon
Élagage
Élagage
Les actions marquantes de 2010
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
1 048 HA DONT 533 acquis
Ce PRIF est divisé en trois secteurs :
5 la forêt de la
Roche-Guyon, les Coteaux et les Bords de Seine.
Inscrit au patrimoine culturel pour ses qualités
géologiques, il présente également un enjeu écologique majeur pour le maintien d’habitats particuliers (pelouses calcaires). Les coteaux sont
classés en Réserve Naturelle Nationale (RNR).
Création
Création
de de
chemins
chemins
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
• Étude territoriale de la Boucle de Guernes en vue
de la définition de l’extension du PRIF
Budget : 49 962 € TTC
• Reconstruction de l’observatoire principal. L’édifice comprend 20 m² de bois non traité avec plusieurs angles de vue. Il est accessible aux enfants
et personnes à mobilité réduite.
Budget : 20 000 € TTC
• Lancement d’une étude hydraulique en interne
et dépôt du permis de forage.
• Réalisation de l’étude périmétrale d’extension
du PRIF.
901 HA DONT 397 acquis
La Boucle de Moisson est centrale dans le maintien d’un corridor écologique entre les départements des Yvelines et du Val d’Oise. Elle fait partie du réseau Natura 2000 et une partie de son
territoire (320 hectares) est classée en RNR pour
la particularité de ces habitats et des espèces
40 botaniques et floristiques que l’on n’y trouve.
Baux
Baux
ruraux
ruraux
Inventaire
Inventaire
Bornage
Bornage
Acquisition
Acquisition
Prise
Prise
de de
possession
possession
Abattage
Abattage
Études
Études
Débardage
Débardage
à cheval
à cheval
Fauche
Fauche
Fauche
Fauche
différenciée
différenciée
Signalétique
Signalétique
Création
Création
d'un
d'un
PRIF
PRIF
RN
RNRR
Les actions marquantes de 2010
Réfection
Réfection
de de
chemins
chemins
Classement
Classement
RNR
RNR
Enlèvement
Enlèvement
de de
déchets
déchets
Extension
Extension
d'un
d'un
PRIF
PRIF
Actions de sensibilisation
L’île de Saint-Martinla-Garenne
6
51 HA DONT 42 acquis
Vous trouverez l’île de Saint-Martin-la-Garenne
au cœur de la Seine. Elle a été créée et modelée
par l’activité du fleuve et présente un intérêt écologique et ornithologique.
• Travaux d’entretien : ouverture du plan d’eau et
lutte contre les plantes invasives.
Budget : 6 000 € TTC
32
Actions
de de
sensibilisation
sensibilisation
Aménagements
Aménagements
/ rénovations
/ rénovations
Travaux
Travaux
de de
restauration
restauration
écologique
écologique Actions
• Actions de contrôle de ligneux sur les Résineux
et Robiniers. En application du plan de gestion
de la RNR, des éclaircies (10 ha) et déboisements
(12 ha) ont été réalisés pour retrouver les habitats remarquables inventoriés.
• Actions d’entretien de parcs à œdicnèmes et
landes à Callunes. En application du plan de gestion de la RNR, des broyages de végétation ont
été réalisés pour entretenir l’habitat sensible de
l’Œdicnème Criard (6 ha) et la lande à Callunes
(14 ha).
Budget : 147 190 € TTC
• Une journée d’action en partenariat avec
l’ONCFS et l’ONEMA a été organisée le 13 juin 2010
afin d’interpeller des véhicules non autorisés à
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a7n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
29
Forêt régionale de Rosny : travaux d’éclaircie.
pénétrer sur les propriétés régionales et afin de
sensibiliser le public au respect des espaces naturels protégés.
• Remise à l’état naturel des propriétés récemment acquises.
Budget : 45 000 € TTC
• Travaux de restauration écologique.
Budget : 200 000 € TTC
La forêt régionale de
Rosny
1 751 HA DONT 1 235 acquis
La forêt régionale de Rosny est l’un des plus
grands massifs de l’ouest francilien. Contrefort
de la boucle de Moisson, classée Natura 2000,
elle constitue un véritable poumon vert de l’agglomération parisienne
Les actions marquantes de 2010
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
• Travaux de voirie (route et parking Dauphine),
curage de la mare.
Budget : 24 000 € TTC
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
R
• Éclaircies dans laRNpinède
de St-Illiers et débardage à cheval.
Budget : 206 500 € TTC
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Extension d'un PRIF
Actions de sensibilisation
33
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
(situation au 31 décembre 201
Confluence
Seine-et-Mauldre
A
B
C
Promenades au1 fil de l’eau
74
27
Nous connaissons tous la Seine, mais l’un de
2
ses affluents, la Mauldre, l’est beaucoup
moins. 26
Jacques Tréton, dans Histoire de Montainville 30
en Pincerais, pense que son nom d’origine est
Mantalo-ara ce qui signifie « la rivière du chemin ».
Un nom qui rappelle la situation de Maule,
traversée par la rivière : une ville au croisement
d’une voie antique et d’un cours d’eau.
71
73
34
76
39
36
31
68
33
70
38
35
37
41
75
3
La nouvelle France
183 HA DONT 174 acquis
Cette vaste plaine présente de nombreux enjeux
régionaux du point de vue des ressources en eau,
de la préservation d’espaces ouverts ou de la
biodiversité. Le terrain a été acquis par la Région
4
Île-de-France
et des agriculteurs bio, deux maraîchers et un céréalier ont été installés afin de
répondre aux politiques régionales en faveur de
l’agriculture durable.
L’action marquante de 2010
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
La plaine du Vernouillet
29
28
32
53
376 HA DONT 29 acquis
La plaine et les bois de Vernouillet constituent
un territoire majeur de la ceinture verte, notamment en ce qui concerne les enjeux de préservation d’une agriculture périurbaine en proche
banlieue parisienne. L’Agence des espaces verts 51
a bloqué le processus de mitage qui le menaçait.
40
La plaine
du Bout du
monde
Bornage
Acquisition
Acquisition par acte notarié en date du 16 décembre
5 2010 d’un ensemble foncier de 173 ha 87 a
50 ca auprès de la SAFER sur les communes de
Flins-sur-Seine et des Mureaux, suite à l’abandon
du projet controversé de construction d’un circuit
de Formule 1.
Budget : 1 700 000 € TTC
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
114 HA DONT 101 acquis
La présence d’un bras mort de la Seine, de la
Mauldre aval et de son ancien lit fait de cette
47
plaine alluviale une zone de grand intérêt environnemental. Elle présente un enjeu régional très
fort relatif au captage de l’eau.
Les actions marquantes de 2010
RNR
La forêt régionale de
Verneuil
6
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Extension d'un PRIF
Actions de sensibilisation
432 HA DONT 245 acquis
Cette forêt qui constitue une entité importante
de la ceinture verte a une grande qualité paysagère du fait de la diversité des milieux. Elle se
compose essentiellement d’espaces boisés, de
quelques zones humides et de landes à Callunes
(espèce de bruyère).
7
¯
Abattages de sécurité en bords de Seine et du
Giboin
Budget : 27 000 € TTC
Démolition des cabanes et pontons de pêche en
bordure du Giboin
Budget : 48 000 € TTC
Lancement de l’étude diagnostic pour l’aménagement du site
Budget : 77 000 € TTC
34
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
54
52
4
50
49
44
Ferme de la Haye :
la fin d’une longue bataille
La Ferme de la Haye a bien failli perdre sa vocation agricole, pourtant reconnue de longue date par les
documents d’urbanisme locaux et après plus de trois siècles d’activité. Située sur les communes de Flinssur-Seine et Les Mureaux, elle risquait en effet d’accueillir sur ses 178 hectares de terres un vaste projet
de circuit de Formule 1, suite à la préemption en 2008 de l’Etablissement Public Foncier des Yvelines. Mais
c’était sans compter la détermination des agriculteurs et la mobilisation de nombreux élus et associations.
Redevenue propriétaire des biens en mai 2010, la SAFER a confirmé l’attribution des terres à l’AEV. La
signature officielle de l’acte de vente a eu lieu en décembre dernier en présence de Jean-Paul Huchon,
Président de la Région Île-de-France, d’Olivier Thomas, Président de l’AEV et de Hervé Billet, Président de
la SAFER Île-de-France.
Cette signature va permettre l’installation d’un maraîcher et d’un céréalier, ainsi que la réinstallation
d’un ancien maraîcher, tous trois issus de l’agriculture biologique. Ce choix est motivé par la présence de
captages d’eau en sous-sol et la volonté du Conseil régional d’augmenter la part du bio en Île-de-France. En
outre, la commune des Mureaux bénéficiera de 4,5 ha de terres pour réaliser des projets environnementaux,
tandis que l’association Yvelines Moto sera maintenue sur un terrain de moto cross au sein de la propriété
et que des voies de circulation douce seront aménagées.
35
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Périmètres régionaux d'interv
(situation
au
31
décembre
2010)
Vielle France
et Parisis
A
B
C
D
E
Un paysage de buttes
1
La « Vieille France » est le nom d’une région agricole
d’Île-de-France située entre le Vexin, la Goëlle et le
Multien, tandis que le Parisis, aussi appelé Pays de
France ou Plaine de France, est
la dorsale gypsifère
74
des Buttes du Parisis.
27
2
71
73
34
76
26
30
39
36
31
68
33
77
70
38
67
72
59
69
35
37
41
58
2 56
57
23
75
3
Le domaine régional de
Boissy
137 HA DONT 111 acquis
Ce PRIF, constitué d’espaces boisés 29
et agricoles,
32
fait le lien entre les buttes du Parisis et la forêt de
Montmorency.
Démolitions
4
Prise de possession
64
60 25
65
Acquisition de 4 ha
52 88 a 56 ca 42
7
48 Budget : 494,20 €
TTC
8
43
51
50
Démolition de chemins et de45maisons pour che1
vaux et renaturation
49 des terrains
Budget : 210 543 € TTC
20
53
Inventaire
Baux ruraux
54
28
Abattage
62 61
Bornage
Acquisition
Études
Débardage à cheval
Sécurisation de parcelles (abattage dans le bois
40
des Aulnais)
Budget : 15 104 € TTC RNR Mise en sécurité de parcelles via la pose de clôtures autour de44
puits
46ou fontis, rebouchage de
certains puits et fermeture de maisons
Démolition de petites maisons
Budget : 47 634 € TTC
Budget : 18 000 € TTC
5
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Signalétique
Création d'un PRIF
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
47
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Abattage d’un arbre remarquable dangereux : le
gros Chêne
Budget : 768,69 € TTC
Greffage de poiriers
Budget : 10 900 € TTC
6
¯
3
10 5
4
55 16
66 63
Les actions marquantes de 2010
Les actions marquantes de 2010
Mise en sécurité
7
sentiellement boisés au cœur d’un secteur densément urbanisé.
24
6
Actions de sensibilisation
Abattage de sécurité
Budget : 8 160 € TTC
Réalisation de la Liaison Verte de Cormeilles
(7 ha)
Budget : 1 500 000 € TTC
Sécurisation de parcelles (abattage dans le bois
des Aulnais)
Budget : 15 104,28 € TTC
Sondages pédologiques de la Butte des Châtaigniers
Budget : 13 000 € TTC
Le domaine régional
des buttes du Parisis
Abattages sur l’emprise du futur chemin de
crêtes
Budget : 6 000 € TTC
621 HA DONT 335 acquis
Cet ensemble de buttes (Cormeilles, Sannois ou
de Mont-Trouillet, Châtaigniers et Orgemont) est
situé entre la vallée de la Seine et la plaine de
Montmorency. Ce site est composé d’espaces es-
Pose d’une clôture et d’un portail en vue des futurs travaux d’aménagement de la Butte des Châtaigniers
Budget : 38 270 € TTC
36
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
15
Domaine régional des Buttes du Parisis : liaison verte de Cormeilles-en-Parisis
Démolition du toit amianté du Fort de Cormeilles
Budget : 17 386 € TTC
Travaux de voirie et réseaux divers à Montigny
Budget : 19 000 € TTC
Stabilisation et mise en valeur de la falaise de la
Butte des Châtaigniers, premier site d’identification des couches géologiques calcaires du sanoisien. Travaux réalisés par le groupe Carrefour.
Budget : 1 200 000 € TTC
Les coteaux de Nézant
123 HA DONT 3 acquis
Cette zone de vergers, qui s’appuie sur le flanc de
la butte de Montmorency, constitue une transition entre l’urbanisation et la forêt.
Le domaine régional de La forêt d’Ecouen
82 HA
la Butte Pinson
Il s’agit d’un espace boisé du domaine du châ114 HA DONT 72 acquis
Cette butte témoin en limite de la Plaine de
France est un espace très dégradé fait d’anciennes carrières et de friches agricoles. Ce site
est soumis à la pression des occupations illicites
(cf. pages 22 et 23).
Le domaine régional
du Marais de Stors
teau d’Ecouen dominant la Plaine de France. La
Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur qui
en est propriétaire en a confié la gestion à l’AEV.
Le plateau d’Andilly
93 HA DONT 19 acquis
Situé sur le plateau au cœur de la forêt de Montmorency, le PRIF d’Andilly est un maillon du corridor écologique formé par la forêt de Montmorency, les coteaux de Nézant et la Butte Pinson.
58 HA DONT 47 acquis
Espace naturel d’une richesse écologique exceptionnelle, ce site, classé RNR, est situé en limite
de la forêt de l’Isle-Adam. Il comprend une zone
humide et un coteau calcicole.
37
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
A
¯
B
C
D
E
F
Marne et Aulnoye
74
27
Balades par monts
71
et
par
73vaux
34
76
26
30
39
36
31
77
68
33
70
38
Ce nom fait référence à la Vallée
de
35
Marne et à la Plaine de l’Aulnoye.37
69
58
2 56
57
23
53
37 HA
Avec ses 27,5  km, la promenade de la Dhuis est
aujourd’hui la liaison verte la plus longue d’Îlede-France. Elle traverse deux
40départements (77 et
93) et 13 communes depuis le Raincy (93) jusqu’à
Dampmart (77). Ce ruban vert continu offre une
promenade en balcon sur une grande variété de
paysages franciliens. Ouverte aux cyclistes et
aux piétons, la Dhuis permet une jonction entre
la zone de forte urbanisation (93) et l’amorce de
la zone rurale (77).
Le Bois régional
de Vaires-sur-Marne
68 HA
Le site, classé Natura 2000, est composé d’un
boisement ancien et d’un espace humide remarquable avec la présence d’une megaphorbiaie
eutrophe.
42
182 HA DONT 6751acquis 50
45
Le Bois du Moulin des Marais
49 est constitué d’une
zone au nord de la ligne du TGV composée de boisements typiques de milieux humides et d’une
zone au sud, le long du canal de l’Ourcq caractérisée par une ancienne tourbière plantée en peu46laquelle un projet
pleraie (tourbière alcaline)
44 sur
de réhabilitation écologique est en cours de définition.
Démolitions
Prise de possession
Inventaire
Baux ruraux
Inventaire
Baux ruraux
Mise en sécurité
Démolitions
re verte
9
18
1
20 forêt régionale
La
de Bondy
15
Bornage
Abattage
Études
Élagage
Mise en sécurité
Fauche
Prise de possession
Élagage
Fauche
Classement RNR
Réfection de chemins
Classement RNR
Acq
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débard
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Créatio
Débardage à cheval
Réfection de chemins
RNR
Classement RNR
13
Enlèvement de déchets
Extensi
Création d'un PRIF
Signalétique
Signalétique
Enlèvement de déchets
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
• Travaux d’abattage.
Budget : 9 000 € TTC
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Extension d'un PRIF
Création d'un PRIF
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Réfection de chemins
Bornage
Création de chemins
RNR
• Prise de possession au lieu-dit
« Les Brosses ».
Budget : 9 000 € TTC
Création de chemins
Inventaire
Débardage à cheval
Études
Fauche différenciée
Baux ruraux
Acquisition
RNR
• Étude hydraulique et floristique comprenant
des
préconisations d’aménagement et de gestion.
Budget : 55 000 € TTC
Création de chemins
Démolitions
Les actions marquantes de 2010
Fauche différenciée
Abattage
189 HA DONT 151 acquis
Dernier témoin de l’ancien bois de Bondy qui occupait une surface de 800 ha au XVIIIe siècle, ce
site est le poumon vert jouxtant les grands ensembles de Clichy-sous-bois et Montfermeil. Il
accueille près d’un million de visiteurs par an.
Espace d’intérêt écologique avec ses 5 étangs en
pallier, le site a été classé en zone Natura 2000.
Acquisition
Bornage
• Acquisition de 17 a 12 ca
Budget : 800 € TTC
Actions de sensibilisation
374 HA DONT 264 acquis
Le PRIF de Claye-Souilly est un massif boisé situé dans le secteur Nord-Est de la Région Île-deFrance, sur le territoire de la commune de ClayeSouilly, à une trentaine de kilomètres de Paris. Ce
tre régional d'intervention foncière
21
3 11
10 5
et au sud, l’aqueduc de la Dhuis.
47
Les actions marquantes de 2010
Le Domaine régional La forêt régionale
de l’île-de-Vaires
de Claye-Souilly
388 HA DONT 64 acquis
PRIF essentiellement boisé, situé sur le coteau
nord de la Marne, il permet de connecter la Marne
avec les coteaux de l’Aulnoye.
12
64
60 25
65
7
périmètre 8
est longé par deux coulées vertes d’importance régionale : au nord, le canal de l’Ourcq
48
43
Le Moulin des
Marais
Le Bois de Brou
321 HA
Ce PRIF a été créé pour préserver et valoriser
les massifs forestiers situés entre la Marne et la
Butte de l’Aulnoye.
24
6 17
62 61
52
L’aqueduc de la Dhuis
14
4
55 16
66 63
54
28
32
59
75
41
29
67
19
72
Occupation
du sol
38
urbain
Actions de sensibilisation
• Mise en place d’un garde-corps
Budget : 11 000 € TTC
• Étude des risques liés au fontis. Reconnaissances géotechniques sur la zone des étangs et
étude de diagnostic géotechnique. Campagne
géophysique de repérage d’anomalie dans le
sous-sol.
Budget : 48 000 € TTC
• Démolitions et prise de possession
Budget : 16 000 € TTC
• Extension du terrain de beach-volley dans le
cadre des activités proposées sur le dispositif
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Actions de
Les Coteaux de l’Aulnoye : patûrages
Ville Vie Vacances.
Budget : 8 000 € TTC
• Travaux de réfection de voirie : parkings et allée
de l’Administrateur
Budget : 19 000 € TTC
• Réparation de la toiture du Pavillon des Forestiers juniors
Budget : 6 000 € TTC
• Élagages de sécurité en lisière de forêt
Budget : 10 000 € TTC
• Réalisation de chantiers CER (Centre d’Éducation
Renforcée) : restauration de la source du Gros Hêtre
et traitement différencié de la végétation en bordure d’étang.
La forêt régionale
des Vallières
259 HA DONT 251 acquis
C’est un boisement sur coteau dominant la
Marne. Il se situe sur d’anciennes carrières de
gypse et présente un intérêt paysager et écologique fort. Ce site a ainsi été classé au titre de Natura 2000 dans le site des « Boucle de la Marne ».
Les Coteaux de
l’Aulnoye
255 HA DONT 87 acquis
Ce périmètre est composé d’espaces boisés longeant la Dhuis et du dernier espace agricole de la
Seine-Saint-Denis comportant un élevage bovin
laitier, mais aussi de cultures céréalières et maraîchères en cours de conversion bio.
Les actions marquantes de 2010
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
• Acquisition de 33 a 82 ca
Budget : 405 092,71 € TTC
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
• Prise de possession des terres agricoles et signature d’un protocole de libération des terres
avec les exploitants partant à la retraite
• Ouvertures et mises en sécurité
de points de vue
RNR
Budget : 28 000 € TTC
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
• Remise en état des clôtures
Budget : 30 000 € TTC
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
• Sondages géotechniques
Budget : 12 000 € TTC
• Passation de gestion agricole du site entre
M. Gallier (départ à la retraite) et M. Leleu
39
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
¯
74
27
26
Brie boisée
Le poumon
vert
73
34
de l’est parisien
30
39
36
31
71
76
77
68
33
70
38
67
19
72
59
69
La Brie boisée désigne l’une des35régions naturelles
de la Brie et l’une des régions agricoles37d’Île-de75
41 Française,
France, située au Nord de la Brie
du côté
de Tournan-en-Brie.
32
53
62 61
52
Le Bois Saint-Martin
283 HA
Ce vaste domaine de 283 ha40
est une magnifique
chênaie-charmaie. C’est un réservoir de biodiversité tant par la flore (294 espèces végétales) que
par la faune des espèces rares (des tritons aux
chevreuils).
Le bois contigu au bois régional de Célie, au
bois de Malnoue (qui va être cédé à la Région en
2011) et aux bois du Boulay et de la Grange (en
cours d’acquisition par la Région auprès de l’EPAMARNE) constituent un ensemble de plus de
600 ha. C’est le dernier poumon vert substituant
entre le bois de Vincennes et la ville nouvelle de
Marne-la-Vallée. Le projet d’acquisition par la
Région Île-de-France et la commune de Noisyle-Grand a fait l’objet d’une déclaration d’utilité
publique le 16 juillet 2010.
51
42
48
50
49
43
45
125 HA DONT 117 acquis
44 46
La forêt régionale de Célie constitue avec les Bois
Saint Martin, de la Grange et du Boulay le premier
espace boisé (640 ha) de l’est de l’agglomération
47 le bois de Vincennes. Avec ses
parisienne après
nombreux milieux humides et sa grande variété
d’ambiances forestières, elle présente une forte
valeur écologique.
Les actions marquantes de 2010
Baux ruraux
Inventaire
1 309 HA DONT 64 acquis
Composé d’un vaste ensemble d’espaces ouverts
s’organisant le long des vallées du ru de la Brosse
et de la Gondoire, ce PRIF fait la jonction entre
deux grands espaces naturels : la forêt régionale
de Ferrières au sud et la Vallée de la Marne au
nord.
Les actions marquantes de 2010
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Fauche différenciée
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
• Acquisition de 94 a 01 a
Budget : 18 642,88 € TTC
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Création d'un PRIF
Signalétique
Le domaine
régional du PlessisSaint-Antoine
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Démolitions
La20forêt régionale
de Ferrières
15
3 083 HA DONT 2 939 acquis
Maillon essentiel de la ceinture verte régionale,
cette forêt est l’un des plus anciens massifs acquis par la Région (1 973). Elle permet de limiter,
le long de sa lisière ouest, l’expansion du tissu urbain de l’agglomération parisienne et présente,
par ailleurs, à l’est, un paysage rural animé de
villages, cultures et forêts.
Extension d'un PRIF
Actions de sensibilisation
118 HA DONT 110 acquis
Ce PRIF a été créé en 1983. Il est composé d’une
forêt qui couvre un tiers du territoire et qui est en
contact avec un tissu urbain pavillonnaire dense,
d’une prairie ouverte au public et de terres agricoles (grandes cultures), qui constituent près des
deux tiers de sa surface et sont cultivées (bail rural à long terme*).
• Abattage / élagage d’arbres présentant un danètre régional
foncière
ger pour lesd'intervention
promeneurs et riverains, dans
le bois
13
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
• Acquisition de 41 ha 84 a 63 ca
Budget : 210 920,66 € TTC
Débardage à cheval
Études
RNR
Création de chemins
18
64
60 25
65
7
8
Mise en sécurité
Fauche
9
Acquisition
Bornage
• Réalisation d’éclaircies et opérations de mise
en sécurité au nord.
Budget : 13 031,27 € TTC
Élagage
21
Les actions marquantes de 2010
• Mise en valeur des bouleaux via l’abattage des
autres essences dans la zone sud de la parcelle.
Brosse et Gondoire
3 11
10 5
12
1
La forêt régionale de Célie
Démolitions
24
6 17
4
55 16
66 63
54
28
29
58
2 56
57
23
14
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
• Mise en sécurité de plusieurs routes forestières
(du Chêne au renard, de Beau soleil, des Princes,
de la Planchette, de la Barrière Noire) via l’abattage ou l’élagage d’arbres présentant un danger
imminent pour les utilisateurs.
RNR
Budget : 23 741,34 € TTC
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
• Mise en valeur et réouverture des abords du village de Ferrières (abattage d’arbres).
Budget : 20 000 € TTC
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
Le Bois de la Grange et du Boulay
Occupation du sol 174 HA DONT 108 acquis
Le bois de la Grange et du Boulay est localisé au
de Chigny sur la commune de Montévrain.
cœur
de la ville nouvelle de Marne-la-vallée, sur
urbain
Budget : 8 112,28 € TTC
ure verte
le territoire du Val Maubuée. Il constitue un es40agricole
tement
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
forestier
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
RNR
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Forêt régionale de Célie : bouleaux
pace de proximité pour les habitants de Champssur-Marne et de Lognes.
La vallée du Morbras
127 HA DONT 2 acquis
Créé en 1995, ce PRIF embrasse l’essentiel de la
vallée du Morbras avec son ru et ses coteaux. Il
est essentiellement constitué d’espaces agricoles : grandes cultures, arboriculture et maraîchage. Sa ripisylve et ses prairies humides en font
également un espace d’intérêt naturel.
Les actions marquantes de 2010
• Tonte et broyage
Budget : 6 000 € TTC
41
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Portes de
la Brie française
74
27
71
73
34
76
26
30
36
77
68
33
67
19
72
70
69
Détour du côté
38 de l’Arc Boisé
35
39
31
37
41
59
58
2 56
57
23
75
51
62 61
42
48
50
49
21
9
43
18
64
60 25
65
7
8
45
1
20
40
15
44 46
47
La forêt régionale de
Grosbois
La Boucle de Villemeneux
528 HA DONT 53 acquis
Créé au milieu des années 1990 pour protéger le
plateau agricole et la boucle de l’Yerres, le PRIF
est majoritairement composé de parcelles agricoles en grandes cultures et d’un coteau boisé au
sud dit « du Petit Val ».
Démolitions
¯
3 11
10 5
12
4
55 16
66 63
Les Portes de la Brie française désignent la péninsule
ouest du plateau de la Brie, à cheval sur deux 28
régions 54
agricoles - la Ceinture de Paris et la Brie française
29 32 et
- et deux départements - Seine-et-Marne
53Val-deMarne.
52
24
6 17
Les Boucles de l’Yerres
Mise en sécurité
494 HA DONT 3 acquis
Ce PRIF, bordé au nord par l’Yerres, a été créé en
2006 pour compléter la protection de la Boucle de
Villemeneux et préserver la plaine agricole entre
Brie-Comte-Robert et l’agglomération de Combsla-Ville. L’occupation illégale et l’artificialisation
de parcelles naturelles posent de nombreux problèmes.
Élagage
Création de chemins
147 et 148 acquis
Le périmètre de Grosbois fait partie de l’Arc Boisé
et constitue l’une des premières acquisitions de
l’AEV. Il est composé d’une chênaie, d’une boulaie et d’une châtaigneraie et de deux vastes
aires ouvertes à la lumière : la Pelouse du Progrès
qui accueille un public nombreux et une emprise
sous les lignes à haute tension, particulièrement
favorable à l’épanouissement de la biodiversité.
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
RNR
Les actions marquantes de 2010
Baux ruraux
Création de chemins
Prise de possession
Inventaire
Réfection de chemins
Abattage
Bornage
Classement RNR
Acquisition
Enlèvement de déchets
Aménagements
de restauration
Débardage
à chevalécologique
Études / rénovations Travaux
Extension d'un PRIF
Actions de sensibilisation
• Préparation d’un appel d’offres de travaux et
dépôt de déclaration préalable dans le cadre du
projet de restauration du mur de Grosbois
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
R cheval
RNà
• Débardage
Réfection de chemins
Classement RNR
Budget : 11 022,57 € TTC
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
• Démolition de deux dépendances de 500 m de
clôture
Budget : 20 510,92 € TTC
Périgny-sur-Yerres
178 HA DONT 28 acquis
Créé en 2003, le PRIF de Périgny est constitué de
terres agricoles essentiellement maraîchères. Le
domaine de Saint-Leu représente l’une des zones
de production spécialisée les plus remarquables
d’Île-de-France.
Servon
393
Ce PRIF, traversé par le ru du Réveillon, a été créé
pour la préservation des espaces naturels du plateau de la Brie et de la ceinture verte régionale.
Les abords de
la Tégéval
320 HA DONT 89 acquis
Ce PRIF s’étend sur la pointe occidentale du
plateau de la Brie, au sud de la forêt domaniale
de Notre-Dame. Composé principalement de
grandes cultures, il est traversé par le ru du Réveillon, la RN 19 et la LGV d’interconnexion sudest.
Les actions marquantes de 2010
Le domaine régional
érimètre
d'intervention
Occupation du sol
derégional
la Fontaine
Saint- foncière
• Rénovation complète de la Maison Forestière
des Bruyères
urbain • Acquisition du bois de Granville pour 29 ha 98 a
eintureMartin
verte
Budget : 71 000 € TTC
35 HA DONT 33 acquis
agricole 66 ca
Budget : 299 900 € TTC
Le
périmètre
de
la
Fontaine
Saint-Martin
a
été
Département
d’enceinte
créé en 1991. Il constitue la pointe occidentale de • Diagnostic de restauration du mur
forestier
l’Arc boisé. Il s’étend sur plus de 30 ha composés bordant la rue de Marolles à Boissy-Saint-Léger
et dépôt de la déclaration préalable relative au
de terres agricoles et de jardins familiaux.
espace humide
projet.
42
eau
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
RNR
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
Jardins en creux dans la ZAC du Val Pompadour
La Tégéval
119 HA DONT 5 acquis
La Tégéval n’est autre qu’une coulée verte piétonne et cyclable de 17 km qui joint la base régionale de loisirs de Créteil et la forêt domaniale
de Notre-Dame, à travers deux départements et
8 communes. La maîtrise d’ouvrage est assurée
par le Syndicat mixte d’étude et de réalisation
(SMER ITGV), qui réunit l’AEV et le Conseil général
du Val-de-Marne.
Les actions marquantes de 2010
• Assistance à maîtrise d’ouvrage pour la conception et la réalisation de la passerelle sur la Rn406
(Créteil, Valenton)
Budget : 28 000 € TTC
• Concours de maîtrise d’œuvre pour la conception de la passerelle sur la Rn406
Budget : 4 500 € TTC
• Fin des études de faisabilité et préparation du
dossier d’enquête publique par l’assistance à
maîtrise d’ouvrage technique
Budget : 42 000 € TTC
• Fin des études de faisabilité et préparation du
dossier d’enquête publique par l’écologue assistance à maîtrise d’ouvrage
Budget : 7 500 € TTC
• Levés topographiques réalisés par le géologue
assistance à maîtrise d’ouvrage
Budget : 6 500 € TTC
• Première phase de concertation : sensibilisation
du public au projet lors de 4 réunions sur site
Budget : 9 500 € TTC
• Marché d’étude pour la recherche du nom de la
Coulée Verte
Budget : 3 500 € TTC
43
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
34
76
26
30
36
39
31
77
68
33
70
38
67
19
72
59
69
35
Brie française
37
41
De nombreux
espaces boisés
75
28
29
58
2 56
57
23
54
62 61
La Brie française se distingue historiquement de
la Brie Champenoise et de la Brie Pouilleuse (!)
51
respectivement situées autour de Brie-Comte-Robert,
Meaux et Château-Thierry. Également appelée HauteBrie, elle correspond à la partie
40 ouest de la Brie.
52
48
50
49
3 11
10 5
4
55 16
66 63
53
32
24
6 17
42
43
45
12
21
9
18
64
60 25
65
7
8
1
20
15
44 46
47
La forêt régionale de La forêt régionale de
Bréviande
Rougeau
Démolitions
Inventaire
Baux ruraux
Bornage
Acquisition
Démolitions
2 204 HA DONT 946 acquis
Le périmètre de Bréviande est très diversifié :
entre terres agricoles du plateau, forêt de Bréviande, pelouses calcaires de Sainte Assise et
plans d’eau de l’Ormeteau, le site est très riche et
s’étend sur plus de 2 200 ha.
Mise en sécurité
¯
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Mise en sécurité
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Élagage
Inventaire
Prise de possession
Fauche
Bornage
Acquisition
Abattage
Études
Débardage à cheval
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
RNR
Les actions marquantes de 2010
Création de chemins
Baux ruraux
1 122 HA DONT 925 acquis
Première acquisition de l’Agence des espaces
verts, cette forêt s’étend sur plus de 1 000 ha et
sur 5 communes. Essentiellement forestier, ce
PRIF est aussi exceptionnel car il est prolongé
par l’Allée Royale au nord et il abrite le parc du
Pavillon Royal au sud-est.
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
RNR
Extension d'un PRIF
Création de chemins
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Les actions marquantes de 2010
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
Actions de sensibilisation
• Démolition de l’aire de jeux et de panneaux d’information
Budget : 73 989,92 € TTC
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
• Abattage / élagage de sécurité à l’abord de différents chemins
Budget : 51 367,52 € TTC
Périmètre régional d'intervention foncière
• Étude herpétologique
Ceinture verte
Budget : 53 000 € TTC
• Étude entomologique
Département
Budget : 69 000 € TTC
• Rénovation complète de la Maison Forestière
des Bruyères
Budget : 71 000 € TTC
• Lancement du Schéma Directeur de la forêt régionale de Bréviande
• Travaux de maçonnerie dans le Ravin du
Gouffre : tronçonnage d’une buse et remodelage
d’un merlon
Budget : 3 163,83 € TTC
• Transformation en bureaux du Territoire sud de
la Maison forestière des Régalles
Budget : 77 400 € TTC
• Installation de réseaux informatiques dans la
Maison forestière des Régalles
Budget : 14 800 € TTC
• Programme de recherche réalisé par le CBNBP
sur la prise en compte des réseaux écologiques
forestiers
Budget : 40 000 € TTC
Occupation du sol
• Démolition du parcours sportif pour cause
de L’Allée Royale
urbain
non-conformité
14 et 28 acquis
agricole
Budget : 1 992,58 € TTC
Monument végétal de 5 km de longueur et 50 m
de largeur, l’Allée Royale est plantée d’un double
forestier
• Réfection des têtes d’aqueduc
rang de séquoias géants et relie, à travers le plateauhumide
agricole de Sénart, les massifs forestiers de
Budget : 14 794,52 € TTC
espace
Sénart et de Rougeau. Au centre, un verger de va• Nettoyage d’embâcles (bois mort) dans le eau
Ravin riétés anciennes est bordé de deux allées piétoncycle et cavalières. Ancien axe historique issu des
du Gouffre et abattage d’arbres
chasses du Roi Louis XV, la promenade réalisée en
2004 est aujourd’hui
point d’accroche du centre
principaux
coursle d'eau
de la Ville Nouvelle du Carré Sénart. Repère mo-
Budget : 6 393,82 € TTC
• Curage de mares révélées par des études
Budget : 5 382 € TTC
44
numental, c’est un lieu d’échange et de liaisons
entre les populations locales. L’Allée Royale est
aussi la gardienne de l’espace agricole.
© Agence des Espaces Verts de
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
45
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
27
2
73
34
76
26
30
39
36
31
77
68
33
70
38
72
67
59
69
35
Hurepoix
37
41
3
Une
grande diversité
de paysages !
58
2 56
57
23
75
29
32
53
62 61
Cette région agricole est située au Nord de la Beauce.
L’origine de ce nom étrange n’est pas établie, mais
4 hypothèses sont évoquées : le pays se
plusieurs
nommerait ainsi parce qu’il était extrêmement froid
ou parce qu’il était hérissé de bois et forêts ou encore
parce que ses habitants avaient le poil hérissé !
52
51
42
48
43
50
49
64
60 25
65
7
8
45
1
20
40
15
44 46
5
3
10 5
4
55 16
66 63
54
28
24
6 17
47
Le plateau de Saclay
6
7
¯
Le domaine régional
de la Fosse aux Carpes
2 402 HA DONT 560 acquis
Créé dans les années quatre-vingt-dix en partenariat avec l’État et la SAFER Île-de-France, ce
PRIF conserve aujourd’hui son orientation agricole et prend rang dans le cadre des nouvelles
dispositions fixées par la loi du « Grand Paris »
(juin 2010).
27 ha HA DONT 26 acquis
Cette ancienne darse constitue l’un des maillons
des propriétés régionales situées en berge de
Seine. Elle est identifiée aujourd’hui comme réserve ornithologique.
L’action marquante de 2010
• Lancement de la mission de maîtrise d’œuvre
pour la création d’une ferme d’élevage de poulets
biologiques.
Les actions marquantes de 2010
• Lancement d’un concours de maîtrise d’œuvre
pour l’aménagement paysager et écologique du
site et la création d’une passerelle de liaison
Budget : 25 000 € TTC
Le domaine régional
du Bois Chardon
32 HA DONT 31 acquis
Classée « forêt de protection » au même titre que
la forêt domaniale de Sénart attenante, le Bois
Chardon se distingue par sa situation de coteau
et son petit patrimoine : source pétrifiante, lavoir
et potager clos. Il est traversé par le ru d’Or, luimême bordé de saules « têtards », d’intérêt entomologique.
Le domaine régional
des Joncs Marins
184 HA HA DONT 66 acquis
Situé dans la vallée de l’Orge, ce site présente une
mosaïque de paysages, tels que vergers, zones
humides, coteaux boisés ou encore espaces agricoles, sources d’une grande diversité écologique.
Les actions marquantes de 2010
Périmètre régional d'intervention foncière
Ceinture verte
Département
Occupation du sol
• Création et réfection
des chemins d’Aulnay à
urbain
Cossigny, de la ruelle brûlée et des Crosneries.
Cela inclut les reprises
du réseau des mares et le
agricole
nettoyage préalable du site.
Budget : 165 000 € TTC
forestier
La forêt régionale de
humide
• Acquisition deespace
2 hectares environ.
Saint-Eutrope
241 HA DONT 200 acquis
eauBudget : 197 409,96 € TTC
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Bornage
Acquisition
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Élagage
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
RNR
Cette forêt atypique est située au cœur d’un secteur en pleine mutation, avec en son sein une
clairière de plus de 30 ha qui vise à la valorisation
de la biodiversité (gestion différenciée), tout en
accueillant le public francilien.
46
Création de chemins
Réfection de chemins
Classement RNR
• Démolitions de 6 bâtiments rue des Prés d’Aulnaye et route de Valorge à Brétigny-sur-Orge.
Budget : 155 000 € TTC
principaux cours d'eau
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
• Démolition de cabanes à Brétigny-sur-Orge.
Budget : 11 672 € TTC
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
© Agence de
La forêt de Marcoussis
893 HA DONT 105 acquis
Dans ce secteur, des coteaux boisés (châtaigneraies) alternent avec des plaines agricoles (polyculture et maraîchage).
Les actions marquantes de 2010
Démolitions
Inventaire
Baux ruraux
Bornage
Acquisition
• Acquisition de trois ensembles boisés de 96 hectares environ.
Budget : 915 410,80 € TTC
Mise en sécurité
Prise de possession
Abattage
Études
Débardage à cheval
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Le plateau du Hurepoix
Élagage
Fauche
RNR
Epinay-Ballainvilliers 292 HA DONT 2 acquis
Longpont sur Orge 136 HA DONT 2 acquis
Saulx-les-Chartreux : 259 HA DONT 10 acquis
Le secteur du Plateau du Hurepoix se caractérise
par de larges zones agricoles sur lesquelles l’AEV
met en œuvre la politique régionale de maintien
de l’agriculture périurbaine francilienne. Une
veille foncière active est exercée (en lien avec la
SAFER Île-de-France) et de nouvelles installations d’agriculteurs sont favorisées, orientées
prioritairement en mode biologique. Cette zone
couvre également des espaces boisés, aux caractéristiques très variées (châtaigneraies, chênaies-charmaies, aulnaies, etc.), destinés à être
ouverts au public et/ou à être valorisés sur le plan
de la biodiversité. Les communes de Marcoussis,
Saulx-les-Chartreux, Epinay-sur-Orge, Ballainvilliers, Longpont-sur-Orge, Leuville-sur-Orge,
Brétigny-sur-Orge et Saint-Germain-lès-Arpajon
composent désormais cette trame verte et bleue
régionale.
Création de chemins
Classement RNR
Réfection de chemins
Enlèvement de déchets
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Extension d'un PRIF
Domaine régional
de la Fosse aux Carpes :
projet de passerelle
(agence Laverne et
B+M Architecture)
Actions de sensibilisation
Les actions marquantes de 2010
Démolitions
Baux ruraux
Inventaire
Acquisition
Bornage
• Acquisition de 6 hectares environ.
Budget : 125 296,86 € TTC
Mise en sécurité
Élagage
Création de chemins
Prise de possession
Abattage
Débardage à cheval
Études
• Installation d’un maraîcher en mode biologique
sur la commune de Longpont-sur-Orge. Travaux
de réparation et de mise en sécurité de la ferme
des Doucières.
Budget : 11 000 € TTC
RNR
Fauche
Fauche différenciée
Signalétique
Création d'un PRIF
Réfection de chemins
Classement RNR
Enlèvement de déchets
Extension d'un PRIF
• Contribution de l’AEV au projet de l’AMAP « Les
paniers de Longpont » dans le cadre de l’appel à
projet « Agriculture et projets innovants » 2010,
lancé par le Conseil général du 91. L’AMAP a été
lauréate de l’appel à projet.
Aménagements / rénovations Travaux de restauration écologique
Actions de sensibilisation
• Délégation du droit de préemption ENS sur la
toute la zone de préemption existante sur la commune de Ballainvilliers.
• Délibération de la commune de Villebon-surYvette pour la création d’un PRIF à dominante
agricole, contenu dans le périmètre du Triangle
Vert.
Budget : 125 296,86 € TTC
• Ébauches de PRIF sur les communes de Villejust, Nozay et Ris-Orangis.
Budget : 125 296,86 € TTC
47
A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Cynégétique Désigne ce qui se rapporte à la chasse
Bail rural à long terme
(article L. 416-1 du code rural) Bail conclu pour une durée d’au moins 18
ans, sans possibilité de reprise triennale
pendant son cours. Il se renouvelle par période de 9 ans.
Bail de carrière
(article L. 416-5 du code rural)
Bail portant sur une unité économique (entreprise agricole), conclu pour une durée qui
ne peut être inférieure à 25 ans et prend fin à
l’expiration de l’année culturale pendant laquelle le preneur atteint l’âge de la retraite
(en matière d’assurance vieillesse agricole).
Locavore
Désigne une personne qui décide de ne
consommer que des fruits et des légumes
locaux et de saison pour contribuer au développement durable (source : Larousse).
Glossaire
SCOT Phytoécologie Désigne l’étude des rapports entre le climat, la faune, le milieu et la végétation.
Avifaune Désigne l’ensemble des espèces d’oiseaux
d’une région donnée.
Entomofaune
Désigne la partie de la faune constituée par
les insectes qui comprend les aptérygotes,
qui se caractérisent par l’absence d’ailes et
les ptérygotes.
Herpétofaune
Désigne l’ensemble des espèces de reptiles,
et par extension, des amphibiens.
Tourbière alcaline Désigne une tourbière dont le substrat géologique dans lequel elle baigne est basique
(formation calcaire par exemple) par opposition aux tourbières acides qui présentent
ainsi une végétation totalement différente.
Faucardage Désigne l’opération qui consiste à couper
et exporter les roseaux et autres herbacées
poussant dans l’eau.
Hersage Désigne ce qui traite des reptiles et des
amphibiens.
Désigne l’action qui consiste à passer la
herse dont le passage aplanit le sol, en
brisant les mottes, et enlevant tout ce
qui pourrait gêner la germination de la
semence.
Entomologie Phytophage Herpétologie Désigne ce qui traite des insectes.
Tourbière Désigne une zone humide caractérisée par
l’accumulation progressive de la tourbe, un
sol caractérisé par sa très forte teneur en
matière organique d’origine végétale peu
ou pas décomposée.
Désigne ce qui se nourrit à partir de
végétaux.
Pédologie Désigne l’étude par sondage profond du sol
visant à déterminer son aptitude à épurer
les eaux usées.
Acronyme de Schéma de Cohérence
Territoriale est un document d’urbanisme.
Il fixe à l’échelle de plusieurs communes
ou groupements de communes, les orientations fondamentales de l’organisation
du territoire et de l’évolution des zones
urbaines. Avec pour objectif de préserver un équilibre entre zones urbaines,
industrielles, touristiques, agricoles et
naturelles.
RNR
Acronyme de Réserve Naturelle Régionale.
Dispositif de protection des milieux naturels, relevant des conseils régionaux.
PRIF Acronyme de Périmètre Régional d’Intervention Foncière. L’AEV y acquiert des
espaces naturels pour le compte de la
Région, dans le but de les préserver.
ZAD Acronyme de Zone d’Aménagement Différé.
Secteur où une collectivité locale, un établissement public y ayant vocation ou une
Société d’économie mixte (SEM) titulaire
d’une convention d’aménagement dispose,
pour une durée de 14 ans, d’un droit de préemption sur toutes les ventes et cessions
à titre onéreux de biens immobiliers ou de
droits sociaux.
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A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Les actions
récurrentes
Pour mener à bien ses missions, l’Agence des espaces verts dispose
d’une palette d’actions mises en œuvre dans les différents sites.
Création d’un PRIF
Extension d’un PRIF
Acquisition
Études
Bornage
Prise de possession
Baux ruraux
Débardage à cheval
Création de chemins
Réfection de chemins
Actions de sensibilisation
Signalétique
Élagage
RNR
Aménagement /
rénovation
Abattage
Démolitions
Classement RNR*
Travaux de restauration écologique
Enlèvement de déchets
Mise en sécurité
Inventaire
Fauche
Fauche différenciée
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A g e n c e d e s e s p a c e s v e r t s d e l a R é g i o n Î l e - d e - F r a n c e | R a p p o r t d ’a c t i v i t é s 2 0 10
Le Conseil d’administration
de l’Agence comprend 24 membres :
- 17 conseillers régionaux
- 3 membres du CESR
- 4 personnalités qualifiées.
Le Président :
Olivier THOMAS
Conseiller régional, Maire de Marcoussis - Groupe PS - Département 91
Les Vice-présidents :
- 1ère Vice-présidente : Liliane PAYS
Conseillère régionale - Groupe EELV - Département 77
- 2e Vice-présidente : Sylvie ALTMAN
Conseillère régionale - Groupe FdG - Département 94
- 3e Vice-président : Eric DUBERTRAND
Conseiller régional - Groupe PS - Département 95
- 4e Vice-présidente : Catherine RIBES
Conseillère régionale - Groupe EELV - Département 92
- 5ème Vice-présidente : Françoise DESCAMPS-CROSNIER
Conseillère régionale - Groupe PS - Département 78
Autres membres du Conseil régional
- Geneviève WORTHAM - Groupe PS - Département 77
- Judith SHAN - Groupe PS - Département 92
- Marie-José CAYZAC - Groupe PRG / MUP - Département 95
- Christiane ROCHWERG - Groupe EELV - Département 95
- Jean-Luc TOULY - Groupe EELV - Département 91
- Audrey GALLAND - Groupe FdG et alternatifs - Département 91
- Marie-Carole CIUNTU - Groupe MP - Département 94
- Michel CAFFIN - Groupe MP - Département 78
- François DUROVRAY - Groupe MP - Département 91
- Sophie DESCHIENS - Groupe MP - Département 92
- Aude LAGARDE - Groupe NC et apparentés - Département 93
Membres du CESR (Conseil économique et social régional)
- Gérard ADER
- Jean-Pierre RADET
- Daniel DESWARTE
Personnalités qualifiées
- Christophe HILLAIRET - Président de la Chambre d’Agriculture d’Île-de-France
- Christian DERAPPE - Comité de Randonnée pédestre d’Île-de-France
- Yannick JAMAIN - Trésorier d’Île-de-France Environnement
- Etienne DE MAGNITOT - Centre régional de la propriété forestière (CRPF)
d’Île-de-France / Centre
50
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