MINISTÈRE DE L’ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ENERGIE
CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MÉTÉOROLOGIE
Secrétariat permanent : 73 avenue de Paris, 94165 Saint-Mandé Cedex
Tél. 01 77 94 76 42 e-mail : csm@meteo.fr
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- Ainsi que plusieurs indices de confort (évolution avec les modèles de confort extérieur :
température radiante moyenne, température opérative, PET, PMV, UTCI).
Validation
Le modèle SOLENE-microclimat a été validé grâce à des campagnes de mesure :
- Comparaison avec des mesures aéroportées (caméra infrarouge) collectées lors de la
campagne Capitoul à Toulouse (thèse A. Hénon). On a remarqué des problèmes de
représentation des surfaces dans le modèle mais on a un bon ajustement malgré cela ;
- Comparaison avec des mesures collectées lors de la campagne FLUXSAP2010 à Nantes
dans le cadre du projet VEGDUD avec des mesures dans les sols, toits et façades :
l’approche du bâtiment et le modèle de sol ont ainsi pu être validés, avec des valeurs de
paramètres simulés correctes par rapport aux mesures effectuées dans les murs et dans le
sol ;
- Comparaison avec des mesures de l’HEPIA à Genève.
Applications
Les applications sont multiples :
- Expertise au niveau de quartiers urbains :
o Par exemple, simulation du facteur de vue du ciel (sky view factor) pour déterminer
la qualité de l’éclairage naturel des bâtiments C’est ce qui a été réalisé pour la 1
ère
phase de l’étude « Lyon Confluence » ;
o Calculs morphologiques, de densité, de compacité, d’orientation (à grande échelle
sur des quartiers), de captage solaire par les façades (impact des masques,
orientation) Cela permet de voir l’effet des formes des bâtiments dans les
quartiers ;
o Analyses classiques pour la maîtrise d’ouvrage dans les projets urbains et qui ne sont
pas proposées par les bureaux d’études classiques : calcul d’albédos, calcul des
apports solaires et des inter-réflexions pour le calcul de potentiel solaire.
- Travaux sur un bâtiment dans son environnement urbain :
o Calcul de consommation d’énergie sans prise en compte de l’environnement puis
avec et en considérant plusieurs types d’environnement ;
o Impact des façades et toitures végétales sur le confort thermique dans un
bâtiment non isolé avec les effets directs du végétal sur le bâtiment et les effets
indirects si le végétal est au sol ou sur d’autres bâtiments. Il en ressort que la
présence de végétation autour du bâtiment conduit à une amélioration du confort
thermique ; la présence de végétation sur les toitures a un effet sur le confort
thermique au dernier étage mais faible sur les autres étages ; la présence de
végétation en façade a un bon effet sur le confort thermique et le cumul de ces
présences de végétation a certes un effet mais pas extraordinaire, qui peut virer à
l’inconfort si l’été est frais (exemple de l’été 2010) !
o Cas d’un bâtiment isolé : il n’y a quasiment plus d’impact.
o Etudes de sensibilité sur une rue canyon aux formes urbaines plus académiques :
hiérarchisation de différents types de végétalisation sur différentes typologies de
bâtiments (différences entre un bâtiment isolé ou non ; avec une façade vitrée ou
non, etc.), hiérarchisation de différents types de végétalisation pour le confort
thermique dans la rue (importance des arbres), etc.