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détendu que le modèle Descartes – « notre vie, n’est que mouvement » (Montaigne, 15). Ce n’est
pas statique, immobile ; il n’y existe pas la vérité ou la connaissance, plutôt, il cette vérité est
une idée évoluante. J’ai employé plusieurs corps dans la publicité Montaigne (p.6) pour visualise
ce lente passage du temps et le processus graduel, mais certain, de vieillissement. Les couleurs
de chaque figure dissipent linéairement au fond de l’affiche – le dernier corps devenu presque
imperceptible. Montaigne explique, « je ne peins pas l’être, je peins le passage, » et alors cette
image essaie de montrer tout ce passage, ce mouvement continuel, cette connaissance
changeante. Avec l’âge, ces corps perdent, petit à petit, leur couleur propre, et ils acceptent, de
plus en plus, la couleur du monde externe. Ils se fanent. À la fin, à l’approche de la morte, les
deux couleurs se fondent en une – l’externe et l’interne devient indiscernable. En plus, les cinq
corps transparents (comme les cinq sens – chacun un site de nouveau expérience) se chevauchent
l’un sur l’autre dans un image de continuité, conversation, et intégration.
Davies, qui explore la relation entre le corps et le monde d’artifice, ré-imagine l’idée
Cartésien de « hard-edged-objects-in-empty-space » (Davies, 71). En créant deux mondes
virtuels – Osmose et Éphémère, elle rejette les catégorisations et certitudes rigides de Descartes.
Comme ses titres suggèrent, sa conception du corps est fluide, sans divisions ou séparations fixes
– tout est afflux.
La publicité Davies (p.7) exprime cette fluidité qu’elle décrit entre le soi intérieur et le
monde extérieur – pour elle, les deux mondes sont engagés dans un dialogue perpétuel. Elle
position le corps comme membrane perméable qui unit le univers de « soi » avec l’univers de
l’ « autre ». Tout l’intérieur corporel est un mélange de ces deux univers. Davies défie le modèle
de « hard-edged-objects » en offrant, plutôt, des « soft-edged-subjects, » un corps qui n’est pas
défini par des bords firmes. Avec son expérience de réalité virtuelle, elle recrée sa vision myope
avec des images floues, indéfinies, et chevauchantes – et la publicité essaie d’achever le même
sentiment avec des bords vagues et imprécis. En fait, dans la publicité, les bornes n’existent pas
et comme la lumière se dissipe, le corps coule au fond de la toile. Selon Davies, le monde est une
source interminable de nouveauté d’où nous tirons l’inspiration – et l’internalise pour agrandir,
pour étendre nos perspectives, pour reformer même notre « soi » incarne.
Billeter propose le corps même comme le puits de nouveauté. Il offre « un paradigme, »
un manière parmi tant des autres, de conceptualiser notre corps. Dans son modèle, c’est le corps
qui est la source, et la ressource de tout idéation. Le réservoir inépuisable de nouveauté, des
idées, d’inspiration. Contenu dans les bornes de notre corps existe tout un univers, et il faut
seulement attend pour que les émotions resurgissent du fond au surface. La publicité (p.8) était
inspiré par un passage en particulaire de Billeter, dans le 4eme partie, où il définit l’émotion et
construit son corps comme aqueduc :
« Je découvrais ce fait extraordinaire que des émotions qui ne sont pas manifestées
restent programmées au fond du corps, et peuvent le rester indéfiniment. J’apprenais ce
qu’est l’émotion : un bouleversement qui se produit quand des forces cessent de se
bloquer les unes les autres et s’unissent pour se décharger ensemble. Les émotions qui
n’avaient pas pu se former autrefois surgissaient maintenant. Ce grand dégel a manqué
m’emporter (du moins l’ai-je cru), mais j’ai trouvé a ce moment-la la source que j’avais
cherchée depuis mon entrée dans l’âge adulte. Cette source était en moi, c’était l’émotion.
Depuis lors, l’émotion m’apparaît comme un phénomène d’intégration qui libère le corps
d’un conflit qui le paralysait et lui rend la vie. »
J’essaie de visualise cet idée d’émotion, collecté aux fond de notre être comme une
flaque d’eau, qui surgit vers le haut où il peut être attrapée. Encore, notez la progression da la