Il ne faut pas s`en faire avec le manque de compétitivité du Canada

NUMÉRO 15 MAI 2012
Vue d’ensemble pour les investisseurs
REPÈRES ÉCONOMIQUES
Le Canada a moins souffert que la plupart des autres pays
durant la crise financière, et son économie a pris moins de
temps à récupérer par la suite (figure 1). Il n’a pas pour autant
été à l’abri des difficultés. En fait, un grand nombre de menaces
planent sur le Canada. Cet arsenal aéroporté de risques internes
comprend une flambée des prix du logement, un endettement
excessif des ménages, une dette publique qui se gonfle
sournoisement, un lourd déficit du compte courant et une
compétitivité lamentable. Aucune de ces menaces ne met le
pays en péril, mais plusieurs d’entre elles sont graves (figure 2).
La présente analyse porte sur la dernière de ces menaces :
le manque de compétitivité du Canada. Mais l’approche que
nous adopterons ici est loin de mener à la consternation
habituelle, car elle fait une part égale au fatalisme et aux propos
rassurants.
La thèse « fataliste » veut que très peu de solutions semblent
s’offrir pour corriger le manque de compétitivité du Canada.
Après tout, cette faiblesse est attribuable, pour les trois quarts,
à la vigueur de la monnaie, et pour le quart restant –
qui représente la productivité –, à ce qui semble être les
conséquences largement inévitables de l’abondance de
ressources dont le pays est doté. Les décideurs politiques, les
travailleurs ou les entreprises du Canada n’ont pas commis
de faute flagrante. À moins d’une forte diminution des prix
des produits de base ou de la valeur du huard, le manque de
compétitivité ne se résorbera pas.
Nos propos « rassurants » consisteront à démontrer que la
faible compétitivité du Canada n’a pas d’importance. Il ne fait
Eric Lascelles
Économiste en chef
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
POINTS SAILLANTS
La compétitivité du Canada a subi un net recul depuis l’an 2000 et elle
est à présent inférieure de 30 % à celle des États-Unis.
Nous estimons toutefois que ce manque de compétitivité est
compréhensible, inévitable et peu susceptible de se dissiper.
Par ailleurs, il ne représente pas un danger mortel pour la santé
économique du pays.
IL NE FAUT PAS S’EN FAIRE AVEC LE MANQUE DE
COMPÉTITIVITÉ DU CANADA
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Espagne
Irlande
Grèce
Portugal
Italie
É.-U.
R.-U.
Japon
Islande
France
Hongrie
Canada
Allemagne
Figure 1 : Machine à voyager dans le temps : Le Canada a perdu
beaucoup moins de temps que les autres pays
Nota : Le graphique indique à quel point les économies ont reculé dans le temps en
fonction du déclin de plusieurs paramètres financiers et économiques.
Sources : Haver Analytics, Economist Magazine, RBC GMA
aucun doute que certains secteurs éprouvent des difficultés.
Mais dans l’ensemble, l’économie continue à progresser en
subissant remarquablement peu de dommages. En fait, selon
la plupart des paramètres économiques, le Canada continue à
surpasser les États-Unis malgré sa compétitivité languissante.
L’abondance de ressources peut être une malédiction pour
la compétitivité du Canada, mais la manne financière que lui
procure le secteur des ressources lui confère aussi une aura de
protection qui lui permet d’éviter les conséquences de cette
même compétitivité déficiente. C’est là un impressionnant
numéro d’équilibrisme, qui continuera sans doute longtemps.
2 | RepèRes économiques
RBc Gestion mondiale d’actifs
Les mesures de la compétitivité
La compétitivité économique se situe au carrefour de la
productivité, des salaires et des taux de change (figure 3). Si la
productivité est une composante importante de la compétitivité,
il ne faut pas confondre ces deux notions. La Chine a une faible
productivité mais une grande compétitivité économique, les
salaires étant proportionnels à la productivité et le taux de
change, bas. En revanche, l’Australie jouit d’une plus grande
productivité, mais d’une compétitivité moindre, car les salaires
et le taux de change y sont élevés.
Source : RBC GMA
COMPÉTITIVITÉ
Productivité
Taux de change Salaires
Figure 3 : Le triangle de la compétitivité
La compétitivité est normalement un facteur déterminant du
niveau de vie dans un pays. Comme la Grèce l’a appris avec
douleur, lorsqu’un pays choisit de dissimuler son manque de
compétitivité en vivant au-dessus de ses moyens, le poids de la
dette qui en résulte finit par provoquer un effondrement. Il est
donc plutôt inquiétant que le Canada ait vu sa compétitivité se
détériorer si gravement au cours de la dernière décennie.
La mesure normale de la compétitivité est le coût unitaire de la
main-d’œuvre d’un pays par rapport à un autre. Elle indique si
les travailleurs sont payés davantage dans un pays que dans un
autre, par unité de production. Selon ce paramètre, le Canada
est devenu terriblement non compétitif. L’OCDE a établi que la
compétitivité du secteur manufacturier du Canada a diminué de
Nous avons traité des prix du logement et de l’endettement
des ménages au Canada dans un numéro précédent (Repères
économiques – Numéro 7, « La menace de l’endettement du
Canada »), et nous persistons à croire qu’une hausse des
taux d’intérêt provoquera la nécessaire correction modérée
du marché du logement et que, par conséquent, la croissance
économique sera passablement plus lente. Lorsque les coûts
d’emprunt commenceront à monter, le ratio de la dette sur le
revenu des ménages devrait aussi commencer à diminuer.
Les finances du gouvernement fédéral du Canada semblent
être sur la bonne voie d’un retour à l’équilibre, mais certaines
provinces auront plus de difficultés que d’autres. C’est un
secret bien gardé au Canada que la dette fédérale peut être
gérée, mais que celle des régions les place dans une situation
précaire compte tenu de la norme internationale. Le fait que
l’explosion des coûts des soins de santé échoit aux provinces
exacerbe ce problème. Les excès budgétaires actuels peuvent
être corrigés, mais il faudra plusieurs années et l’adoption de
mesures d’austérité impopulaires qui ralentiront un peu la
croissance.
En pourcentage du PIB, le Canada a maintenant accumulé
un déficit du compte courant plus important qu’aux États-
Unis. Cette situation ne cadre pas avec la réputation de pays
économe dont jouit le Canada, et elle signifie que les Canadiens
sont des emprunteurs nets sur la scène internationale. Le déficit
du compte courant devrait finir par s’estomper à mesure que
disparaîtra la conjoncture de très bas taux d’intérêt (qui invitent
à la dépense), de déficits budgétaires (que les gouvernements
s’efforcent maintenant d’éliminer) et de faible demande
extérieure. Une part du problème est néanmoins attribuable à la
mauvaise position concurrentielle du Canada, et pourrait donc
être plus difficile à corriger.
Figure 2 : Problèmes typiquement canadiens
Nota : La compétitivité absolue est calculée sous forme de ratio du coût unitaire de
la main-d’œuvre corrigé des taux de change entre le Canada et ses partenaires com-
merciaux par rapport à la relation moyenne de 1981 à 2011.
Sources : OCDE, Haver Analytics, RBC GMA
-45
-30
-15
0
15
30
45
1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012
Compétitivité absolue (%)
Plus compétitif
Moins compétitif
Figure 4 : La compétitivité du Canada a chuté par rapport à celle
des autres pays du monde
RepèRes économiques | 3
Nota : La compétitivité absolue est calculée sous forme de ratio du coût unitaire de la
main-d’œuvre corrigé des taux de change entre le Canada et les États-Unis par
rapport à la relation moyenne de 1981 à 2011. Sources : Haver Analytics, RBC GMA
Nota : La compétitivité absolue est calculée sous forme de ratio du coût unitaire de
la main-d’œuvre corrigé des taux de change entre le Canada et les États-Unis par rap-
port à la relation moyenne de 1981 à 2011. Sources : RBC GMA, Haver Analytics
61 % par rapport à celle de ses partenaires commerciaux depuis
l’an 2000 (figure 4).
Par rapport aux États-Unis, de loin le plus important partenaire
commercial du Canada par une marge incroyable de 19, nous
estimons que la compétitivité du secteur privé canadien s’est
érodée dans une proportion similaire de 52 % depuis l’an 2000.
Ce n’est pas aussi terrible qu’il y paraît, car le Canada jouissait
initialement d’un important avantage concurrentiel sur les
États-Unis. Mais cette petite butte ensoleillée s’est transformée
en un fossé, à savoir un désavantage concurrentiel absolu de
30 % (figure 5).
Pour mettre les choses en perspective, soulignons que la
compétitivité de la Grèce ne s’est détériorée que de 27 % par
rapport à celle de l’Allemagne, le château-fort de l’Europe en
matière de productivité, au cours de la même période.
D’autres mesures confirment la détérioration de la compétitivité
du Canada. Le Canada affiche à présent des prix à la
consommation supérieurs de 12 % à ceux de ses partenaires
commerciaux. Le compte courant du pays présente depuis
peu un déficit. De plus, la part canadienne des importations
américaines a diminué (figure 6). Le Canada a, de toute
évidence, de la difficulté à se mesurer à ses concurrents1.
Comprendre le problème de la compétitivité
L’essentiel du manque de compétitivité du Canada peut être
attribué à une seule cause : pour les trois quarts, cette atrophie
s’explique par la remarquable ascension du huard depuis 2002
(figure 7). Sans cette appréciation de la monnaie, seul un léger
manque de compétitivité persisterait au Canada. (Le Canada ne
serait moins compétitif que de 8 %, compte tenu de la norme
sur 30 ans.)
Cette déficience résiduelle de la compétitivité est sans doute
moins importante qu’il y paraît. La définition normale de la
compétitivité – les coûts unitaires de la main-d’œuvre en
données relatives – est imparfaite. Elle se veut une tentative de
tout expliquer en fonction des coûts de la main-d’œuvre. Mais
les entreprises supportent d’autres coûts, par exemple ceux
des immobilisations et des matières premières. Ces coûts sont
généralement fixés à l’échelle internationale, ce qui signifie que
l’évolution des coûts relatifs de la main-d’œuvre est susceptible
d’engendrer une exagération de la détérioration de la position
concurrentielle du Canada2.
RBc Gestion mondiale d’actifs
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
Compétitivité absolue (%)
Le Canada est
plus compétitif
Les É.-U. sont plus
compétitifs
Le Canada est
maintenant 30 %
moins compétitif
que les États-Unis
Figure 5 : Compétitivité économique entre le Canada et
les États-Unis
80
85
90
95
100
105
110
115
120
1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011
Indice de part du marché
(2000=100)
Figure 6 : La part canadienne des importations américaines
diminue
Nota : Part canadienne des importations américaines, rajustée en fonction de la
diminution de la contribution du Canada au PIB mondial.
Sources : Haver Analytics, RBC GMA
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
Compétitivité absolue (%)
Le Canada est
plus compétitif
Les États-Unis sont
plus compétitifs
Seulement le 1/4
de ce résultat est
attribuable aux
salaires et à la
productivité...
… les 3/4 du problème
sont occasionnés
par la force du dollar
canadien
Figure 7 : Désagrégation de la compétitivité économique entre
le Canada et les États-Unis
4 | RepèRes économiques
RBc Gestion mondiale d’actifs
Sources : The Conference Board Total Economy DatabaseMC, janvier 2012,
http://www.conference-board.org/data/economydatabase/, RBC GMA
Examen des dommages infligés à la
productivité du Canada
Mis à part l’effet de la monnaie, le principal facteur expliquant
cette carence de compétitivité restante du Canada est un
manque de productivité de longue date, exacerbé par la récente
faiblesse de la croissance de la productivité. Au Canada, la
productivité du travail est estimée à 78 % uniquement de celle
des États-Unis (figure 8) et 70 % seulement dans le secteur des
affaires. Ce sont là de véritables gouffres, et ils se sont creusés
encore davantage au cours de la dernière décennie.
La productivité globale des facteurs (PGF), ou productivité
multifactorielle, est une autre mesure sans doute plus précise
de la productivité. Si la productivité du travail peut être
tonifiée par l’injection de capitaux dans une entreprise (et
la productivité du capital, par l’intensification du travail), la
productivité globale des facteurs n’est pas exposée à ces effets
puisqu’elle ne s’intéresse qu’à la pure productivité tirée des
gains en efficience. Elle est le Saint Graal de la productivité –
qui consiste à obtenir quelque chose pour rien – et elle provient
de la nouveauté en matière de technologies, procédures et
structures d’entreprise. Au Canada, la productivité globale des
facteurs se situe actuellement à environ 85 % de celle des États-
Unis pour l’ensemble de l’économie et à 80 % pour le secteur
des affaires.
Toutefois, à l’instar du manque de compétitivité, le manque de
productivité est peut-être un peu moins grand qu’il n’y paraît
à première vue au Canada. Étant donné les légères différences
de modèles statistiques, le manque de productivité du Canada
pourrait être moins élevé de cinq à dix points de pourcentage
que le niveau officiellement déclaré, de sorte que le gouffre
serait moins creux de quelque 15 % à 25 %.
En même temps, de bonnes raisons expliquent l’essentiel de la
déficience résiduelle de la compétitivité, et peut-être même la
performance médiocre de la dernière décennie.
D’abord, la composition des secteurs d’activité n’est pas la
même au Canada et aux États-Unis. Par exemple, le Canada
a de plus gros secteurs de l’administration publique et de
la construction, et ces secteurs à faible valeur ajoutée sont
affligés d’une croissance de la productivité minimale. Selon une
analyse, ce facteur pourrait expliquer jusqu’à 20 % du manque
de productivité du travail du Canada par rapport aux États-Unis3.
Une malédiction encore plus grande :
les produits de base
Il est généralement reconnu qu’une abondance de ressources
peut être une « malédiction » pour des pays pauvres. La manne
des redevances versées à l’État, l’envolée des profits tirés du
secteur des ressources et la création d’emplois ne font hélas
régulièrement pas le poids devant la corruption, l’instabilité
politique, une gestion privilégiant l’extraction et une diminution
de l’importance accordée à l’éducation. Souvent, le citoyen
moyen en tire peu d’avantages.
Les pays en développement qui ont réalisé les gains les plus
importants au chapitre de la prospérité au cours des dernières
décennies ont été ceux qui étaient les moins pourvus en
70
80
90
100
1960 1970 1980 1990 2000 2010
Productivité de la main-d'œuvre
canadienne en % du niveau de productivité
américain
Figure 8 : La productivité du Canada décline par rapport à celle
des États-Unis
0
5
10
15
20
25
30
35
2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012
% des exportations de marchandises
canadiennes
Exportations d'automobiles
Exportations d'énergie
Figure 9 : La maladie hollandaise à l’œuvre
Sources : Haver Analytics, RBC GMA
RepèRes économiques | 5
RBc Gestion mondiale d’actifs
Nota : Croissance de la productivité multifactorielle de pays de l’OCDE. Pays de
l’OCDE riches en ressources : Australie, Canada, Chili, Islande, Mexique, Pays-Bas,
Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède. Sources : The Conference Board Total Economy
DatabaseMC, janv. 2012, http://www.conference-board.org/data/economydatabase/,
RBC GMA
Nota : Les pays de l’OCDE ont fait l’objet d’un examen. Pays de l’OCDE riches en
ressources : Australie, Canada, Chili, Islande, Mexique, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande,
Norvège, Suède. Sources : The Conference Board Total Economy DatabaseMC,
janv. 2012, http://www.conference-board.org/data/economydatabase/, RBC GMA
Nota : La compétitivité absolue est calculée sous forme de ratio du coût unitaire de la
main-d’œuvre corrigé des taux de change entre le pays et ses partenaires commer-
ciaux, par rapport à la relation moyenne de 1981 à 2011.
Sources : OCDE, Haver Analytics, RBC GMA
ressources naturelles. Le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, Hong
Kong et Singapour comptent parmi les pays qui ont été les plus
prospères. En l’absence de la distraction qu’auraient été les
produits de base, ils ont misé sur leur seule ressource : leur
population, et en comptant sur l’éducation et l’innovation, ils
se sont hissés parmi les pays industrialisés. Les pays riches
en ressources comme la Russie, l’Argentine, le Venezuela, le
Mexique et le Nigeria ont été laissés dans leur misère.
Il est généralement reconnu que la « maladie hollandaise » –
essentiellement, une version bénigne de la malédiction des
ressources –, se déclare régulièrement dans les pays riches
pourvus d’une abondance de ressources. À mesure que le
secteur des ressources se développe, le secteur manufacturier
dépérit en raison d’une hausse du taux de change et d’une
concurrence plus vive pour attirer une main-d’œuvre qualifiée
(figure 9). Le secteur des technologies, une importante source
d’innovation et d’emplois bien rémunérés, en souffre aussi,
bien souvent, étant donné sa propension à générer de lourds
coûts de main-d’œuvre.
Par esprit de provocation, nous formulons ici une hypothèse
encore plus incisive. Nous estimons que les pays riches
en produits de base peuvent tout à fait souffrir, eux aussi,
de la malédiction des ressources, bien que cela ne soit
pas complètement reconnu. Cette malédiction résulte
de l’infiltration d’une compétitivité et d’une productivité
déficientes. Ce n’est pas un hasard si des poids lourds du
secteur des ressources comme l’Australie et la Norvège ont subi
un pareil effondrement de leur compétitivité depuis que les
prix des produits de base ont augmenté (figure 10). La manne
des ressources qui est tombée sur le Canada peut expliquer
en définitive une bonne part de la perte de compétitivité et de
productivité qu’a connue le pays.
Une pléthore d’analyses universitaires soutient cette thèse, à
l’instar de nos calculs. Les pays riches en ressources de l’OCDE
ont vu la croissance de leur productivité diminuer de 0,5 % par
année depuis l’an 2000. Depuis 1960, le ralentissement de la
croissance de la productivité est en moyenne deux fois plus
important (figure 11). La productivité globale des facteurs a
aussi crû moins rapidement dans les pays riches en produits de
base (figure 12).
La raison pour laquelle il en est ainsi reste assez obscure.
Le secteur des ressources même est, en fait, assez productif
par rapport à la moyenne des secteurs. Toutefois, au Canada,
ce secteur enregistre une croissance de la productivité
peu impressionnante, sans doute à cause de sa rentabilité
absolue et des coûts croissants des sources d’énergie non
-50
-25
0
25
50
1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012
Compétitivité absolue (%)
Canada
Australie
Norvège Plus compétitif
Moins compétitif
Figure 10 : La compétitivité a diminué également au Canada, en
Australie et en Norvège
2,0
1,3
3,0
1,8
0
1
2
3
4
1960-2011 2000-2011
Croissance de la productivité
(annualisée %)
Pays riches en ressources
Autres pays
Figure 11 : Les pays riches en ressources affichent une
croissance plus lente de la productivité
0,2
-0,2
0,5
0,1
-0,2
0,0
0,2
0,4
0,6
1990-2011 2000-2011
Croissance de la productivité
multifactorielle (annualisée %)
Pays riches en ressources
Autres pays
Figure 12 :
Les pays riches en ressources naturelles affichent une
croissance plus lente de la productivité multifactorielle
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