RECUEIL DES MEILLEURES PRATIQUES EN MATIERE D’ETHIQUE – OMD 2007
originales des Membres sont disponibles sur le site Web des Membres de l’OMD;
elles peuvent fournir des informations qui ne figurent pas dans le présent Recueil.
II. Meilleures pratiques par sujet
1. Conduite et engagement des responsables
- Déclaration d’Arusha révisée -
“La responsabilité de la prévention de la corruption doit incomber principalement au
Chef de la douane et aux cadres dirigeants. La nécessité de maintenir un niveau élevé
d’éthique doit être mise en exergue et l’engagement à lutter contre la corruption ne doit
pas se démentir. Les responsables et le personnel d’encadrement des douanes doivent
assumer effectivement leur rôle directeur et accepter un niveau de responsabilité adapté
à leur fonction afin que des normes d’éthique rigoureuses soient respectées dans tous les
domaines d’activité de la douane. Les responsables des douanes doivent clairement et
sans équivoque montrer l’intérêt qu’ils accordent à l’éthique et être considérés comme
jouant un rôle exemplaire, conforme à la lettre et à l’esprit du Code de conduite.”1
1.1 Engagement de haut niveau
1.1.1 Pays-Bas
“L’éthique à l’ordre du jour politique
En 1992, une place très en vue à l’ordre du jour politique a été accordée à la
question de l’éthique des fonctionnaires de l’Etat. Le Ministre de l’Intérieur de
l’époque, Mme Ien Dales, a constaté que les risques étaient en augmentation et
elle s’est révélée être un ardent défenseur du respect de la qualité de l’action du
gouvernement ainsi que de la confiance des citoyens dans leur gouvernement.
Cette confiance se fonde en grande partie sur une évaluation de l’honnêteté des
fonctionnaires de l’Etat en tant qu’individus. “Le gouvernement est honnête ou ne
l’est pas,” a déclaré Mme Dales en juin 1992. “Il n’y a rien de comparable à
l’honnêteté. Et l’administration dépend de l’honnêteté du gouvernement; si
l’éthique du gouvernement est mise en cause, cela signifie que le gouvernement
perd la confiance des citoyens. Et sans la confiance des citoyens, la démocratie ne
peut exister. C’est la fin de la démocratie. Cette idée est inquiétante.”
Cette prise de conscience s’est traduite, à la fin du siècle dernier, par une attention
accrue accordée aux questions d’éthique et au gouvernement néerlandais. Par
exemple, un document ministériel intitulé Ethique de l’administration publique a été
publié, résumant la situation pour chaque service : quels sont les fonctionnaires qui
exercent d’autres fonctions ou ont un autre emploi, comment gérer la question des
cadeaux et des services offerts, que faire en cas de malhonnêteté avérée ou
suspectée. Un système de rotation des postes à été instauré pour les postes
présentant un risque élevé, et des conseillers en matière d’éthique ont été
recrutés.”
1 Les textes en caractères italiques sont extraits de la Déclaration d’Arusha révisée.