RÉPARTITION DE LA LAMPSILE FASCIOLÉE
Le paragraphe 32 (1) de la Loi sur les espèces en péril (LEP) stipule ce qui suit : « Il est interdit de tuer un individu d’une espèce sauvage
inscrite comme espèce disparue du pays, en voie de disparition ou menacée, de lui nuire, de le harceler, de le capturer ou de le prendre. »
www.especesaquatiquesenperil.gc.ca
Répartition
La lampsile fasciolée était autrefois présente dans
13 États américains et dans la province de l’Ontario.
Au Canada, on retrouvait cette espèce dans le bassin
ouest du lac Érié, le lac Ste-Claire et les rivières
Maitland, Sydenham, Thames, Detroit, Ausable et
Grand. Les populations des Grands lacs ont été
réduites à cause de la moule zébrée (Dreissena
polymorpha) et les populations dans les rivières
Thames, Sydenham et Ausable sont en train de
disparaître ou ont déjà disparu. Elle est maintenant
inscrite comme en voie de disparition, menacée ou
préoccupante dans 6 États.
Habitat et cycle biologique
La lampsile fasciolée habite surtout les zones de
rapides des cours d’eau limpides de moyenne taille
dont le fond est constitué de sable ou de gravier.
Comme elle s’enfouit habituellement dans le
substrat, elle peut être particulièrement sensible à
l’envasement. La lampsile fasciolée est une espèce
sexuellement dimorphe dont la durée de vie est
modérément longue, c’est-à-dire au moins 10 ans,
mais rarement plus de 20 ans. On croit que le frai a
lieu à la fin de l’été et que les glochidies (larves)
sont libérées l’été suivant (de mai à août). Chez les
femelles du genre Lampsilis, le bord du manteau a
évolué de façon à constituer un leurre à ménés qui
sert à attirer les poissons hôtes potentiels lorsque les
glochidies sont prêts à être libérées.
Hôte
On a identifié deux hôtes pour cette espèce en
Ontario : l’achigan à petite bouche (Micropterus
dolomieu) et l’achigan à grande bouche (Micropterus
salmoides).
Régime alimentaire
Comme toutes les mulettes, la lampsile fasciolée se
nourrit surtout de bactéries et d’algues.
Menaces
Les populations riveraines sont particulièrement
vulnérables à l’augmentation de l’envasement et à la
diminution de la qualité de l’eau qui sont attribuables
à l’agriculture intensive et à l’urbanisation dans toute
son aire de répartition historique. Les populations des
Grands lacs sont menacées par la présence de la
moule zébrée (Dreissena polymorpha), qui les empêche
de se nourrir, de respirer et de se reproduire.
Certaines données indiquent que le poisson hôte
le plus probable de cette espèce, l’achigan à petite
bouche, est en déclin dans la rivière Grand à cause de
la pêche.
Espèces semblables
Cette espèce ne ressemble pas beaucoup à aucune
autre espèce de moules au Canada.
Source des textes : Metcalfe-Smith
et coll. 2000
Pour un complément d’information, consultez le site
Web du Registre de la LEP à www.SARAregistry.
gc.ca et le site Web de Pêches et Océans Canada
(MPO) indiqué ci-dessous.
is publication is also available in English.
MPO/2007-1202
©Sa majesté la Reine du Chef du Canada 2007
N° de cat. Fs22-4/19-2007F-PDF ISBN 978-0-662-09050-2
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