Des ingénieurs pour des grandes idées

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Des ingénieurs pour des grandes idées
Journal de SCE Université Technologique Beer Sheva et Ashdod | numéro 3 | Novembre 2014
Façonnez
votre futu
r
en Israel
1
Editorial de la rédactrice
Pour l’ouverture de cette nouvelle
année universitaire, je désire
nous souhaiter à tous, étudiants,
diplômés, amis de l’école, membres
du corps enseignant académique,
personnel administratif et membres
de l’équipe technique, une année
de joie et de santé, de croissance
et de prospérité ; une année de
développement et d’innovation
dans tous les domaines de notre
vie : la science, l’ingénierie, les
études, le travail et bien entendu
notre vie personnelle.
Cette nouvelle année nous
présente de nouveaux objectifs et
défis pour continuer la progression
et le développement de l’Ecole.
Dans la brochure mise à votre
disposition, vous pourrez lire la
variété des réalisations accomplies.
Les projets finaux de nos étudiants
ont remporté les grands titres de la
presse et ont suscité des demandes
de la part d’investisseurs, la
présente brochure vous permettra
d’en apprendre davantage sur
certains d’entre eux.
Vous pourrez également lire les
activités du centre d’entreprise
et d’innovation, qui a organisé
l’événement « Nuit des Sciences
» ayant accueilli plus de 2000
visiteurs sur les deux campus de
l’Ecole ! L’article concernant la «
Nuit des Sciences » apparait à la
page 14.
L’école SCE lance pour la première fois sur le
campus de Beer sheva son programme Prépa
unique: «Premiers pas en ingénierie», destiné à
encourager l`Alya des étudiants français
Quelques 50 nouveaux bacheliers
titulaires d'un bac scientifique ou
technologique, ainsi que des titulaires
d’un BTS en France, entameront cette
année un cursus d’études au sein de
l’école d’ingénieurs SCE - au nom
de Sami Shamoon. Les étudiants
rejoindront le nouveau programme
Prépa, lancé pour la première fois par
l’école : «Premiers pas en ingénierie».
Le programme de 9 mois, a été
conçu afin d’encourager l’intégration
des jeunes souhaitant monter en
Israël depuis la France, et venir
étudier au sein de la plus grande
école d’ingénierie d’Israël, sans être
freinés par la barrière de la langue.
Ils en sortiront dotés d’un diplôme
académique, reconnu au niveau
international.
Au terme du programme, s'ils
souhaitent monter en Israël et
poursuivre leurs études en première
année d’ingénierie, leurs cours de
prépa seront comptabilisés comme
cours de première année. Leur cursus
d’études sera financé par le ministère
de l`intégration.
Les études sont principalement
axées sur des études d’Oulpan,
avec l’apprentissage d’applications
informatiques, du judaïsme et de
l'anglais, puis, à compter du semestre
suivant, les heures d’Oulpan seront
réduites et les étudiants participeront à
des cours de base de première année
en ingénierie, comme : la physique, les
mathématiques, etc.
Le
programme
propose
des
appartements loués par le Collège à
proximité de l’école dans la ville de
Beer-Sheva, les appartements sont
neufs et très bien équipés. Le Collège
organise pour ces étudiants des
sorties en fin de semaine sur les sites
du patrimoine et du sionisme en Israël.
Mme Zohar Wolfarth-Cohen, directriceadjointe du SCE : « Vu la montée de
l’antisémitisme en France et la vague
d’Alya qui s’agrandit, nous avons
décidés de lancer ce programme. Il
se déroule sur le campus de BeerSheva, capitale du Cyber d’Israël.
Il est également destiné à faciliter
l’intégration de ces jeunes en Israël, et
à les aider, au terme de leurs études, à
trouver un emploi dans le centre High
Tech du sud d’Israël.
Bonne chance dans vos études et
dans vos accomplissements
Et bonne lecture,
Talia Gersh
Chef département
Relations Publiques
Simon SKIRA
Directeur
Délégué pour les pays
francophones européens
et le Canada
[email protected]
France – 0033183626350
Mobile 06 63 86 54 13
2
Journal de l'École d'Ingénieurs | numéro 3 | Novembre 2014
Éditeur: Service des relations extérieures / Rédactrice: Talya Gersh
Membres de l'équipe de la rédaction:
Zohar Wolfert Cohen, Simon Skira (Révision français)
Photos: Sally Petel, Effi Tsour, Natalie Cohen Kadosh
Adresse: 56 rehov Bialik Beer Shéva | Tel: +972-8-6475602
Design et production: Studio PSDesign, +972-50-8846684
www.sce.ac.il | E-mail: [email protected]; [email protected]
Soirée en faveur de l’école d’ingénieurs SCE chez
S.E Yossi Gal, Ambassadeur d’Israel à Paris
De nombreuse personnalités du
monde de la recherche et l’ingénierie
assistaient
au dîner privé de
présentation du Shamoon College
of Engineering (SCE) de Beer
Sheva et Ashdod, en la résidence
de l’Ambassadeur d’Israel S.E
Yossi Gal. Parmi eux de nombreux
amis universitaires et industriels de
l’AFASCE (Association française des
amis de la SCE).
Organisé par Simon Skira, Directeur
délégué pour les pays francophones
européens et le Canada, sous l’égide
de S.E. Yossi Gal, Ambassadeur
d’Israël en France et présence du
Professeur Yehuda Haddad, Président
de la SCE , Madame Nicole Guedj,
Ancien ministre, Présidente de la
Fondation France – Israel, ainsi que
Monsieur Simon Azoulay , Président
de Alten ingénierie.
S.E l’Ambassadeur Yossi Gal brossa
un tableau de la situation au M.O
ainsi que l'importance des relations
bilatérales entre la France et Israël
dans le domaine scientifiques. Le
Professeur Haddad fit une magistrale
présentation de la SCE et son
développement de quelques centaines
d’élèves a plus de 5000 cette année
sans oublier l’ouverture d’une prépa
pour 50 etudiants venus de France.
Il ajouta les excellents résultats
de nos etudiants au niveau nation
al..
Notre établissement figure parmi les
plus grandes écoles d`ingénieurs en
Israël. Avec plus de 5000 étudiants
en Licence et Master d`ingénierie,
des campus à Beer sheva et Ashdod,
l’établissement est aujourd’hui une
référence en matière d’excellence et
d’insertion professionnelle. L’Ecole
propose désormais des cursus dédiés
aux étudiants francophones.
Du bureau du Président
En tant qu’institution formant des
milliers d’ingénieurs, l’École répond
au besoin de formation de la jeune
génération dans les domaines de
l’ingénierie et de la technologie,
contribuant ainsi à répondre
à la demande croissante de
professionnels d’excellence ; l’École
représente également un élément
essentiel de la consolidation de
l’économie israélienne en général,
et du développement économique,
académique et social de la région.
L’Ecole continue à promouvoir
l’environnement académique des
étudiants et son adaptation à la
technologie du 21ème siècle.
Israël, le pays des Start-Ups, est
en permanence à la recherche
d’ingénieurs, depuis les ingénieurs
mécaniques capables de créer des
systèmes de défense changeant le
visage de la guerre comme dans le
cas du « Dôme de fer » jusqu’aux
ingénieurs informatiques alliés à
la ligne de défense cybernétique
d’Israël afin de prévenir toute
attaque cyber. La dernière opération
a prouvé le besoin d’augmenter
le nombre d’ingénieurs en Israël
et leur formation dans tous les
domaines d’ingénierie.
Le corps enseignant de l’Ecole a
fait et continue de faire tout son
possible pour permettre à chaque
étudiant de réussir dans ses études,
tout en mettant à votre disposition
un système de soutien proposant
des bourses, des soutiens et une
relation individuelle.
Nous vous souhaitons à tous,
une année d’études fructueuse et
bonne chance !
Prof. Jehuda Haddad
Président
3
En dépit de l’opération «Bordure protectrice»:
une augmentation de 6% des inscrits à SCE
Les résultats sont particulièrement
impressionnants malgré la fermeture des campus durant
la guerre et l’annulation des examens et des événements
prévus tels que les journées portes ouvertes
823 étudiants se sont inscrits cette
année au SCE – l’Ecole académique
d’ingénierie Sami Shamoon, par
rapport aux 771 inscrits l’année
précédente. L’Ecole a donc noté une
augmentation de 6% par rapport à
l’année dernière. Ces résultats sont
d’autant plus impressionnants en raison
de l’emplacement des campus dans
les villes d’Ashdod et de Beer-Sheva,
leur fermeture durant la guerre suite
aux directives du Commandement de
la Défense passive et l’annulation des
journées portes ouvertes, examens et
divers événements etc.
Les départements les plus demandés
en nombre d’inscrits sont le génie en
construction avec une augmentation
de 11%, le génie mécanique avec
une augmentation de 7% et le génie
informatique avec une augmentation
de 9%. Le taux de femmes intéressées
à étudier les métiers d’ingénierie
s’élève à environ 25%.
Une
augmentation
importante
d’environ 15% a été notée dans le
nombre d’étudiants du programme
Atidim – un programme concentrant
les sursitaires d’excellence des villes
périphériques de tout le pays, qui
entameront leurs études au sein de
l’Ecole.
Cyber Night: la première rencontre annuelle en Israël sur les défis du Cyber
Suite à la demande du Premier Ministre de faire de Beer-Sheva le centre Cyber d’Israël,
la rencontre Cyber Night 325 organisé au SCE a attiré les plus grandes forces vives
d’Israël dans le domaine du Cyber
Le 25 mars 2013, le Premier Ministre,
Benjamin Netanyahou a déclaré
que Beer-Sheva serait la capitale
cybernétique de la partie orientale
du globe: «Le Sud possède le
capital humain nécessaire, et nous
descendons vers le Sud les unités
spéciales, comme l’unité 8200 ainsi
que notre commandement dans le
domaine de la cybernétique» a-t-il
annoncé.
La rencontre «Cyber Night 325 – Body
of Knowledge», tenue au mois de mai
2014 au SCE, a rassemblé les efforts
et les forces vives dans ce domaine,
dans le cadre d’une rencontre annuelle
au sommet.
La convention traitait des sujets tels
que les défis et les opportunités
dans l’économie de la cybernétique
nationale, la dimension des menaces
futures sur Israël, les opportunités et
les risques relatifs aux investissement
dans la cybernétique, le rôle de la
cybernétique dans le domaine du droit
etc.
À la rencontre ont participé entre
autres des personnalités importantes
des organisations de défense et
de la cybernétique, y compris le
Ministre des Questions Stratégiques
4
et de Renseignements, le Dr. Youval
Shteinitz, le commandant de l’unité
Mamram en charge des systèmes
informatiques de Tsahal, le colonel
de réserve Hanan Isrovich et le
commandant de l’unité cyber à Lahav
433 le lieutenant-colonel Meir Hayoun.
Ont également participé le Dr. Nimrod
Kozlovsky, partenaire du fonds JVP,
l’entrepreneur Dov Moran, le député
Arel Margalit, la vice-présidente d’IBM,
Marissa Viorous, des personnes
de renom dans le secteur de la
cybernétique et bien d’autres. Dans le
cadre de la rencontre, s’est également
tenue la cérémonie d’ouverture de la
Bourse, en présence du directeur de la
bourse Yossi Beinart, et le président du
SCE, le professeur Yehouda Hadad.
Durant la rencontre, un grand jeu
cybernétique a été organisé –
Cyber(K)night, permettant de toucher
aux problèmes auxquels font face les
spécialistes de la cybernétique en
Israël. Le jeu comprenait un scénario
d’accidents de trains grave dans tout
le pays, des structures électriques
défaillantes, des réservoirs d’eau
menaçant de détruire les villes du
centre d’Israël etc.
Plus de 300 participants, dont des
étudiants, des soldats de l’unité
Mamram de Tsahal et des personnes
issues des organismes de défense
on réussi à « neutraliser » l’« attaque
cybernétique ». Parmi les groupes
ayant réussi à neutraliser les attaques
cyber dans un laps de temps le plus
court possible, le groupe gagnant fut
« les Chevaliers du Cyber » et ses
membres ont obtenu des bourses
d’études dans l’Ecole. Les groupes
arrivés en deuxième et troisième
place ont remporté un diner commun
avec Dov Moran, Hami Peres et Leon
Recanati.
Le président du SCE, le prof.
Yehouda Hadad: « En tant que
pays particulièrement exposé aux
attaques cyber par des acteurs
ennemis, Israël doit positionner en tête
de ses priorités de sécurité, le besoin
de se préparer, avec en première ligne
des spécialistes du cyber capables
de répondre à des attaques de ce
type. Pour ce fait, il est important de
consacrer les ressources vers les
Ecoles et les Collèges académiques
formant des spécialistes dans le
domaine du cyber et mettre en place
des cours académiques qui formeront
les étudiants selon les exigences de
sécurité dictées par le pays … le plus
grand jeu de cyber en Israël permet
de toucher réellement les sujets
rencontrés par les spécialistes du
cyber en Israël et aide à la formation
de la génération future des protecteurs
cyber d’Israël. »
Le
Ministre
des
Affaires
des Renseignements et de
Stratégie, Dr.Youval Shteinitz:
«Le combat cyber est un front
nouveau sur lequel Israël doit se
préparer, afin de faire face à la
menace iranienne … le sujet du Cyber
devient un thème central dans les
guerres des renseignements et nous
sommes témoins de la création de
cette nouvelle dimension, pas moins
importante, dans laquelle se déroule
la bataille.»
Dr. Michael Orlov, Président
du programme cyber dans le
département d’ingénierie en
programmation
de
l’Ecole:
«Nous devons apprendre des EtatsUnis, pays dans lequel les principaux
acteurs nationaux agissent pour
l’excellence académique, soutenus
par les NSA (National Centers of
Academic Excellence). Les corps
de sécurité aux Etats-Unis sont
conscients du besoin de spécialistes
en Cyber, et plus encore, du fait
qu’ils ne sont pas eux-mêmes en
mesure de former correctement le
nombre nécessaire d’ingénieurs. C’est
pourquoi, ils demandent un soutien
financier et académique à ces centres
d’étude, pour l’enseignement du
cyber de défense et même des cyberattaques. »
La nécessité de mettre en place une
ligne de défense cyber n’est pas
uniquement pour des besoins de
sécurité. L’Etat d’Israël a déjà compris
l’avantage compétitif ancré dans la
transformation d’Israël en une nation
cyber et Beer-Sheva comme ville cyber
d’où sortiront les développements les
plus importants de ce domaine
5
Panneau droit devant ?
Une nouvelle enquête du SCE a démontré que les conducteurs israéliens ne comprenaient
pas la signification de tous les panneaux de signalisation
Les
conducteurs
israéliens
ne
connaissent pas les panneaux de
signalisation sur les routes d’Israël, et
pire encore, ils en interprêtent certains
à l’inverse. C’est ce qu’a démontré une
enquête réalisée au SCE par le Dr.
Tamar Ben Bassat.
L’enquête, faisant partie d’une série
d’enquêtes sur la compréhension des
panneaux de signalisation réalisée
par le Dr. Ben Bassat ces dernières
années, a examiné le niveau de
compréhension
des
panneaux
israéliens auprès des conducteurs de
tout âge, et si l’environnement dans
lequel les panneaux sont présentés
influence la compréhension de
sa signification. Au cours de cette
enquête, une expérience innovante a
également été réalisée afin d’examiner
la possibilité d’améliorer le design des
panneaux qui ne sont pas compris par
les conducteurs afin d’améliorer leur
niveau de compréhension.
Pour cette enquête, 120 participants
ont été sélectionnés (60 hommes
et 60 femmes), âgés entre 17 et
6
59 ans, tous, sauf pour les plus
jeunes, possède au moins trois ans
d’ancienneté. 20 panneaux, issus du
tableau des panneaux du Ministère
des transports, ont été présentés deux
fois aux participants – au départ sur
un fond blanc, puis en relation avec
l’environnement de conduite dans
lequel ils étaient présentés.
L’enquête a montré des écarts
importants dans le niveau de
compréhension des divers panneaux
: alors que certains ont parfaitement
été compris par l’ensemble des
conducteurs,
d’autres
n’étaient
absolument pas compris ou compris à
l’inverse de leur signification d’origine.
Il ressort également de l’enquête
que le présentation du contexte
dans lequel les panneaux sont
présentés aux conducteurs dans son
environnement de conduite, améliore
la compréhension du panneau
dans 7% de cas par rapport à la
présentation d’un panneau sur fond
blanc uniquement, comme lors de
l’examen théorique.
La compréhension de trois panneaux
a été particulièrement mal comprise :
1. Le panneau ayant remporté la
moins bonne note dans le niveau de
connaissance auprès des participants,
au point même que certains ne
connaissaient pas son existence dans
le tableau des panneaux israéliens,
est celui qui représente la « fin de
route prioritaire ».
83% des conducteurs n’ont absolument
pas compris la signification du panneau
et ne le connaissait pas.
2. Un autre panneau, dont le manque
de compréhension pourrait avoir
des conséquences importantes, est
l’interdiction d’entrée des deux côtés
(« chemin fermé à tout véhicule,
y compris charrette, et tout autre
véhicule motorisé des deux côtés »).
Dans ce cas là également, la plupart
des conducteurs (70%) n’ont pas
compris la signification du panneau et
ont donné une mauvaise réponse.
3. Un panneau supplémentaire
également problématique, mentionne
la fin d’une route dont la vitesse était
limitée à 30km/h pour les camions et
50 km/h pour les véhicules. Dans ce
cas là, 67% des participants n’ont pas
compris la signification du panneau.
4. Le dernier panneau dont le taux
d’identification était particulièrement
faible est celui indiquant « la priorité
sur une section de route étroite en
provenance du sens inverse ». Le
panneau a été identifié correctement
par 10 participants uniquement
(16,67%), et pire encore, un quart des
participants a identifié la signification
inverse de sa signification d’origine,
donnant priorité au véhicule dans leur
direction et non pas à celui venant d’en
face.
Dr. Ben Bassat : « A la fin de la
première partie de l’enquête, nous
avons découvert que les conducteurs
ne comprenaient tout simplement
pas leur signification. Ces panneaux
sont caractérisés par le fait qu’ils
ne sont pas courants sur la route,
mais principalement car ils ne sont
pas conçus selon les principes
ergonomiques corrects des symboles,
et ne permettent pas au conducteur
de comprendre intuitivement leur
signification.
Un design non ergonomique oblige
le conducteur à se souvenir par
cœur de la signification du panneau.
Il éprouvera des difficultés à le
faire sur une longue période après
l’examen théorique, et notamment si
le panneau n’est pas courant. Lorsque
le conducteur ne comprend pas la
signification du panneau pendant la
conduite, la réaction naturelle est de
l’ignorer et de continuer sa conduite
comme bon lui semble. Bien entendu,
il peut y avoir des conséquences
graves. Des résultats plus graves
peuvent entrainer le conducteur à
interpréter le panneau à l’inverse de
sa signification réelle ».
Durant la deuxième partie de
l’enquête, une partie des panneaux
problématiques ont été redessinés
sur trois principes ergonomiques. Ces
principes, selon le Dr. Ben Bassat,
aident à la compréhension des
symboles figurant sur les panneaux. Le
premier principe est la connaissance
du panneau – plus le panneau est
courant sur la route, plus il sera connu
des conducteurs qui connaitront
sa signification plus facilement. Le
deuxième principe traite de l’adaptation
du panneau – le symbole est-il adapté
à sa représentation dans la réalité
et se réfère-t-il aux associations du
conducteur (par exemple, un symbole
en forme d’avion, crée une association
avec l’aéroport). Le troisième principe
est l’adaptation du panneau au
règlement définissant les types de
panneaux. Ainsi, par exemple, tous les
panneaux montrant une interdiction
quelconque doivent etre conçus sous
forme de cercle rouge avec une ligne
transversale.
Un autre panneau dont le changement
graphique réalisé a grandement
influencé le taux de compréhension
est celui mentionnant « entrée interdite
dans les deux sens à tout type de
véhicule ». Une barre transversale
rouge a été ajoutée ainsi que les
symboles
de
divers
véhicules
motorisés, le taux de compréhension
augmentant ainsi de 30% à 94%.
L’un des exemples de panneau
redessiné à cette étape de l’enquête
est le panneau « priorité au véhicule
venant en face ». Dans le nouveau
dessin, la flèche d’en face a été
mise en valeur, leur donnant priorité,
alors que la flèche rouge montrant
le sens du conducteur a été réduit.
Suite au changement de design, la
compréhension a augmenté de plus
d’un tiers, passant de 17% à 53% et
le taux de conducteur ayant compris le
panneau à l’inverse a baissé de 23%
à 0%.
A droite : le panneau d’origine ; A
gauche – le changement proposé
“L’enquête démontre la façon dont
une légère modification au niveau
du panneau influence grandement
la compréhension et peut aider le
conducteur à l’interpréter correctement
» affirme le Dr. Ben Bassat.
Ces jours-ci, l’enquête se poursuit
avec l’examen de la compréhension
des panneaux israéliens par les
touristes américains qui conduisent en
Israël sans apprendre la signification
des panneaux locaux (grandement
différents
des
panneaux
dans
leur pays). En outre, une enquête
supplémentaire est prévue, elle
examinera en profondeur et plus
largement l’influence du changement
de design des panneaux sur la
compréhension.
7
Un développement qui sauve des vies : les étudiants du SCE ont développé un
système d’identification d’enfants oubliés dans les véhicules
Le système avancé identifie une situation dans lequel un enfant est oublié dans le
véhicule et se trouve en danger, il procède à l’envoi de messages SMS, actionne le klaxon
du véhicule et ouvre les fenêtres
Lior Bouchoucha et Aviel Barbibay du
département en génie mécanique ont
développé un système avancé capable
de sauver des vies, vous évitant ainsi
d’oublier un enfant dans un véhicule.
Le système, qui agit par des capteurs
de poids et de température, identifie
une situation au cours de laquelle
un enfant/bébé est oublié dans un
véhicule et se trouve en danger de
mort, et agit de la façon suivante :
il envoie un message SMS sur les
téléphones portables des parents, met
en route le klaxon du véhicule pour
attirer l’attention et ouvre également
les fenêtres du véhicule – une action
sauvant une vie. Le système a été
présenté pour la première fois dans
le cadre de la rencontre des projets
finaux du département en génie
mécanique.
Le système a été développé par les
étudiants Lior Bouchoucha et Aviel
Barbibay, qui racontent que leur idée
est survenue suite au phénomène
grandissant d’oubli d’enfants dans
un véhicule, en Israël et à l’étranger.
Au regard des données inquiétantes,
ils ont décidé de trouver une solution
efficace.
« Notre système », raconte Lior, «
est unique et différent des autres
systèmes
principalement
en
raison de l’utilisation de capteurs
de température, identifiant une
température représentant un danger
mortel. Si le système détecte une
telle température avec l’identification
de la présence d’un enfant dans le
véhicule, il ouvre immédiatement les
fenêtres, envoie des messages SMS
aux téléphones prédéfinis et met en
marche le klaxon du véhicule. Ces
deux dernières actions sont nouvelles
et le fruit d’un développement original
qui n’existe dans aucun autre système
sur le marché actuellement. » Lior
ajoute que les systèmes existants sur
le marché fonctionnent sur batteries
externes, ce qui signifie qu’une fois les
82 projets présentés lors de la rencontre du département en génie mécanique
Un système d’identification d’enfant oublié dans la voiture, un robot de combustion de
mauvaises herbes dans les champs, un véhicule avec possibilité de voler au dessus des
obstacles, un siège de fauteuil roulant se soulevant – ils représentent une partie des
projets présentés lors de la rencontre des projets du département génie mécanique.
batteries vides, si l’adulte a oublié de
les changer, le système ne peut plus
être mis en action en cas de danger. «
Le système que nous avons développé
fonctionne sur la batterie du véhicule
c’est pourquoi il est moins dépendant
d’un facteur humain et le système
fonctionnera toujours, » précise-t-il.
Le prototype construit a testé de
multiples simulations des capacités
du système pour l’identification
complète de la présence d’un bébé
piégé dans son siège auto. Lors
de ces expériences, l’efficacité du
système a été vérifiée selon les
exigences suivantes : l’efficacité dans
l’identification du bébé sur le siège
auto, l’efficacité des alertes réalisées
par le système et les fonctions
pertinentes supplémentaires. Ces
tests ont démontré que le système
fonctionnait
effectivement,
et
réussissait parfaitement à identifier la
présence d’un bébé piégé dans son
siège auto.
La présentation du projet final est
réalisée lors de la dernière année
d’étude, à la fin d’un processus
comprenant la détermination des
objectifs du projet, la définition d’un
sujet et d’une idée ainsi que le travail
sur le projet tout au long de l’année.
Durant la majeure partie du projet,
les étudiants conçoivent un nouveau
système entièrement inventé, en
mettant l’accent sur les matières
apprises durant les études : conception
et développement de produits,
robotique, mécatronique, énergie,
contrôle, planification et création de
projets de développement etc.
Cette année, 82 projets ont été
présentés, dans une variété de
domaines. Dans le domaine des
gadgets : installation pour remonter
la cuvette des toilettes en appuyant
sur un bouton ; un robot nettoyant
les vitres des immeubles ; une
main robotisée humaine. Dans
le domaine de la technologie : la
création d’une imprimante créant des
produits grandeur nature et non pas
8
des prototypes. Dans le domaine
de l’air conditionné : un réservoir
de froid/chaleur du système d’air
conditionné destiné à réduire les
coûts ; la planification d’un système
d’air conditionné hybride domestique.
Dans le domaine de la santé : un
déambulateur pour personnes âgées
– position assise / debout ; un siège
universel démontable adapté aux
fauteuils roulants et se soulevant
; un ascenseur pour personnes
handicapées avec fauteuil roulant.
Dans le domaine des véhicules : un
appareil permettant de monter et
descendre un vélo du toit du véhicule
; un véhicule avec possibilité de voler
selon les conditions du terrain reçues.
Dans le domaine aérien : la planification
et la création d’un hélicoptère léger
avec quatre propulseurs, basé sur
un système à énergie hybride ; un
deltaplane autonome doté d’un
système de recharge électrique
grâce à l’utilisation de l’énergie
éolienne. Parents et enfants : un
système relié à la poussette du bébé
adaptée aux déplacements dans les
escaliers ; un système de contrôle
pour éviter d’oublier les enfants
dans la voiture après l’avoir éteinte.
Dans le domaine de l’agriculture :
un premier développement de robot
débroussaillant les mauvaises herbes
dans les champs. Il ne s’agit bien
entendu que d’une petite partie des
projets présentés.
Le doyen du département en génie
mécanique, le Dr. Guédalia Mazor, a
félicité les étudiants en déclarant : «
La demande du marché en ingénieurs
mécaniques habiles et talentueux,
proposant une vision innovante et
moderne est de plus en plus importante.
Les projets extraordinaires présentés
ici concrétisent cette vision importante,
qui tente de répondre aux défis actuels
par le biais de solutions du futur. Je
pense que grâce à la collaboration
étroite avec l’industrie et ses besoins
réels, les diplômés de l’Ecole sortent
avec un avantage conséquent dans le
processus d’intégration sur le marché
de l’emploi. »
9
L’Ecole a formé cette année 687 ingénieurs, hommes et femmes confondus
Comment se préparer à un entretien de travail ?
Le taux d’ingénieurs femmes chez les diplômés de l’Ecole pour l’année 2013-2014 est
bien supérieur au taux sur le marché de l’emploi * une fois sur le marché de l’emploi, ces
diplômées du SCE contribueront à réduire dans une certaine mesure l’écart des sexes
sur le marché de l’emploi israélien dans un secteur aussi essentiel
Nous connaissons tous les défis
auxquels un diplômé en ingénierie doit
faire face. Il commence tout juste ses
premiers pas sur le marché du travail
et de l’industrie high-tech, il possède
un diplôme, un relevé de notes et
souvent une faible expérience sur le
marché de l’emploi. Les défis sont
d’envergure nationale et influencent les
diplômés issus aussi bien de Collèges
académiques que d’Universités. La
difficulté provient d’une part de l’offre
très large et de qualité des ingénieurs
qui a augmenté au fil des années,
et d’autre part de la fluctuation de
la demande changeante dans les
secteurs du high-tech et de l’industrie.
Un diplôme impressionnant voire
même une expérience professionnelle
ne sont plus suffisants de nos jours
pour trouver le poste convoité.
La tendance est controversée.
Nous entendons parler de diplômés
avec mention possédant une vaste
expérience n’arrivant pas à s’intégrer
dans leur domaine, alors que certains
diplômés avec des notes moyennes
sans expérience réussissent à
obtenir des postes de premier plan.
La question est donc comment et
pourquoi ? Bien entendu, vous allez
dire « piston », mais ça n’est pas
toujours le cas.
Le principe est simple, plus tôt nous
le comprenons, plus nous serons en
mesure d’accélérer le processus de
notre acceptation à un poste dans un
domaine qui nous intéresse et selon
des conditions qui nous conviennent.
Le principe est de sortir du lot par
tous les moyens possibles dans son
curriculum vitae, lors d’un entretien
téléphonique et au cours de l’entretien
lui-même.
Afin de concrétiser ce principe,
imaginez un instant que vous
conduisez pendant des heures, et que
votre paysage n’est constitué que de
vaches toutes semblables, blanches
à tâches noires sur des kilomètres et
des kilomètres. Soudain, en chemin,
vos yeux se posent sur une vache
violette, je suppose qu’elle attirera
votre curiosité, au point même d’arrêter
votre véhicule sur le côté et voir de
quoi il s’agit. Ce principe s’appelle « la
vache violette », il est utilisé depuis des
années dans le monde des affaires et
du marketing.
A présent, rejetons ce principe sur
l’employeur recherchant un ingénieur
en développement, brillant avec un
SCE – l’Ecole académique d’ingénierie
Samy Shamoon, a formé au terme de
l’année 2013-2014, 687 ingénieurs
hommes et femmes confondus,
rejoignant le marché du travail et
représentant environ 10% du nombre
d’ingénieurs manquants sur le marché
israélien.
La plupart des diplômés sont
concentrés dans le département
d’ingénierie électrique et électronique.
En deuxième position arrive le nombre
de diplômés dans le domaine de
l’ingénierie mécanique, et dans le
département d’ingénierie en bâtiment
au sein duquel 44 diplômés ont été
formés.
D’après les données déposées
récemment à la commission pour la
promotion du statut des femmes et
de l’égalité des sexes à la Knesset, le
nombre d’ingénieurs femmes actives
actuellement sur le marché de l’emploi
10
israélien est de moins d’un quart
de l’ensemble des employés dans
cette profession. 198 femmes ayant
achevé leur diplôme d’ingénierie au
sein de l’Ecole contribueront quelque
peu à resserrer cet écart. Le taux de
diplômées en ingénierie de l’Ecole, à
savoir près de 30% de l’ensemble des
diplômés, est bien supérieur au taux
des ingénieurs femmes sur le marché.
Le nombre de diplômées et leur taux de
réussite dans les études a augmenté
par rapport à l’année précédente,
elles ne représentaient à l’époque
que 25% de l’ensemble des diplômés.
Il est possible d’associer cette
augmentation aux bourses, séminaires
de renforcement des femmes et aux
activités supplémentaires mis en place
par l’Ecole dans le but de promouvoir
les femmes dans l’apprentissage des
métiers d’ingénierie.
Le Prof. Yehuda Hada, président
de l’Ecole a déclaré : « Les femmes
ingénieures sortent sur le marché de
l’emploi qui aspire à les accueillir. Le
taux de femmes dans ce domaine
reste relativement stable, et au cours
des dernières années, leur taux n’a
progressé que de quelques pourcents.
Afin de modifier la situation, il est
important de renforcer le domaine des
sciences et de la technologie depuis
le lycée, et d’investir dans les études
secondaires tout comme motiver
les étudiantes à choisir ce type de
domaine. »
Selon
un
sondage
effectué
récemment, la plupart des ingénieures
sur le marché du travail sont
concentrées dans le secteur du génie
chimique (54%) et du génie en gestion
industrielle (28%). Tout comme ces
résultats, la plupart des diplômées de
l’Ecole se concentrent également sur
ces principaux départements.
esprit ouvert et une grande motivation
pour s’intégrer dans le domaine,
une motivation que l’on retrouve
principalement chez les jeunes adultes.
Cet employeur reçoit des centaines
de curriculum vitae et parfois même
des milliers. Je vais vous dévoiler un
secret, dans ces curriculum vitae, seuls
quelques dizaines sont réellement lus.
La première élimination est réalisée
par informatique par la recherche de
mots clés particuliers. Imaginez, que
votre curriculum vitae inclut tous les
mots clé pertinents pour le poste, vous
pouvez garantir que votre curriculum
vitae sera lu par la personne et non
pas par la machine. Mais ça n’est
pas toujours suffisant. Cette donnée
dévoilée récemment au public montre
que 58% des curriculums vitae arrivés
à la société « Google » ont été jetés
à la poubelle suite à des fautes
d’orthographe et de grammaire. Si
c’est la tendance de « Google »,
soyez certains que les autres sociétés
s’aligneront et s’adapteront à cette
tendance.
Deux diplômés de l’Ecole Sami
Shamoon du département d’ingénierie
électrique, Yehouda Niv et Timor
Vakslander, connaissent le sujet
personnellement. Ils ont recruté des
professionnels pour créer le CV-Tech
- Curriculum vitae pour le High-Tech et
l’industrie.
Il est question d’une initiative
proposant un service de rédaction de
curriculum vitae axé sur l’embauche
basé sur un réservoir de mots clés
selon les emplois. Chaque type
d’emploi possède ses propres mots
clés. Les mots clés sont insérés dans
les curriculum vitae permettant au
candidat de passer le premier filtrage.
A la fin de la rédaction, un rédacteur
professionnel passe sur le curriculum
vitae, vérifie qu’il n’existe aucune
faute d’orthographe et lui apporte les
dernières finitions qui feront toute la
différence. De plus, l’équipe CV-Tech
propose un service de rédaction du
curriculum vitae en anglais et un
service de mise en page d’un profil sur
Linkedin.
Si vous êtes intéressés par un
curriculum vitae axé sur l’embauche
qui vous permettra d’accéder à des
entretiens d’emploi, vous êtes invités
à consulter le site CV-Tech:
www.cv-tech.co.il
Contactez le 054-7940256 ou par
e-mail : [email protected]
Souvenez-vous, le curriculum vitae est
votre carte de visite chez l’employeur,
ils donnent de vous la première
impression, et vous ne disposez que
d’une chance pour faire première
bonne impression.
Bonne chance !
11
Les étudiants du département en génie du bâtiment ont remporté la deuxième
place lors du concours de flottaison de canoë en béton.
Les étudiants de l’Ecole ont à nouveau prouvé que le béton pouvait flotter ! Lors du
concours de flottaison de canoë en béton, les étudiants du SCE ont remporté la deuxième
place, après avoir remporté la première place au cours des deux dernières années
Dans le cadre des activités des
vacances de Pessah, un concours
a été organisé sur le lac Monfort, à
côté de la ville de Ma’alot, entre les
étudiants en ingénierie en bâtiment. La
compétition comprenait la construction
et la flottaison d’un canoë en béton
avec la participation des étudiants du
Technion, de l’Université Ben Gourion,
du SCE et d’autres institutions
académiques.
Les étudiants du SCE sont arrivés
à la compétition avec deux canoës
– « Avatar » et Navy SCE, construit
selon des principes écologiques, en
matériaux recyclés et respectueux
de l’environnement. Conformément
au règlement de la compétition, les
étudiants ont coulé, dans un moule
en bois allié à des couches de PVC
l’alliage de béton développé, à la fois
léger, mais suffisamment fort pour
faire face aux diverses contraintes.
Au terme des quatre épreuves, le
SCE a remporté la deuxième place
de la compétition. Le prix, déposé par
l’union des ingénieurs et de la mairie
locale s’élevait à 15000 shekels pour
le groupe remportant la première place
et 7500 shekels pour la deuxième
place.
« La compétition demande l’application
de connaissances théoriques acquises
par les étudiants dans le cadre de
leurs études. Je suis très fier de nos
étudiants qui ont réussi à relever le défi
et à faire preuve d’un travail d’équipe et
de réflexion professionnelle et créative
» a déclaré le Dr. Rami Id, doyen du
département en génie du bâtiment de
l’Ecole. « Tous les ans, tout comme
lors des compétitions précédentes
dans lesquelles l’Ecole avait remporté
la première place, nous apprenons
des compétitions précédentes et
enseignons à nos étudiants la façon
de tirer des leçons et d’améliorer les
réalisations d’ingénierie. Ce processus
reflète le caractère des études dans
l’Ecole qui aspire à l’excellence.
La compétition de construction d’un
canoë en béton est arrivée en Israël
des Etats-Unis. C’est en 1971 que la
première compétition interuniversitaire
organisée aux Etats-Unis a été
organisée, devenant au fil des ans une
tradition nationale. Selon le règlement
de la compétition cette année, les
canoës devaient être construits sur
5m de longueur et 80cm de largeur.
Les canoës de l’Ecole pesaient 100 kg
chacun, et chaque canoë a été lancé
par deux étudiants uniquement.
La compétition s’est déroulée sur
quatre épreuves : deux épreuves
pour les hommes et deux épreuves
pour les femmes. Les points étaient
donnés selon plusieurs données, la
planification du bateau, la construction
dans les faits, l’utilisation de matériaux
écologiques, le design et bien entendu
– la victoire lors de la course.
Le département agit en collaboration
avec
les
entreprises
et
les
organisations
gouvernementales,
afin d’intégrer les étudiants dans un
travail durant leurs études. L’un des
projets dans ce domaine est le projet
« Atid Naor - Futur éclairé» de la
Compagnie d’électricité, organisé pour
la cinquième année et dans le cadre
duquel la Compagnie d’électricité
intègre des étudiants en ingénierie
dans un travail au sein de la compagnie.
Les étudiants bénéficient d’une bourse
d’études et d’un accompagnement
dans la réalisation de leur projet de fin
d’études. Au terme de leurs études,
ils s’engagent à travailler trois ans
dans la compagnie. Un programme
supplémentaire est le programme de
bourses axées sur l’emploi du Ministère
du Développement du Néguev et de la
Galilée et l’Autorité de développement
du Néguev. Le programme demande
de garantir aux étudiants au cours
de leur dernière année d’étude un
objectif d’emploi qui leur permettra de
rester dans le Néguev à la fin de leurs
études.
Un programme alliant les cours académiques et extra-académiques qui approfondiront
le domaine de l’initiative, encourageront le développement des initiatives et donneront
aux étudiants un avantage sensible dès leur sortie sur le marché de l’emploi.
Le service d’orientation professionnelle du SCE propose une variété de services de
conseil et d’orientation professionnelle pour les étudiants, les diplômés, jusqu’à leur
intégration réussie sur le marché du travail.
12
examens de dynamique de groupe
tenus dans les centres d’évaluation.
Conseils personnalisés pour
la rédaction de curriculum
vitae: des conseils et une orientation
personnelle dans la rédaction de
curriculum vitae et des préparations
en vue d’un entretien de travail sont
octroyés aux étudiants durant leurs
études et aux diplômés à toutes les
étapes de leur carrière.
Forums emploi: le département
organise tous les ans des forums
emploi sur les deux campus, pour les
diverses sociétés présentant des offres
d’emploi pour étudiants et diplômés
de l’Ecole. Pour l’année universitaire
2014-2015, le forum emploi se tiendra
au campus de Beer-Sheva le 13 mai
2015, et au campus d’Ashdod, le 14
mai 2015.
Une nouvelle voie vers l’initiative et l’innovation s’ouvre au SCE
Plan de carrière et orientation professionnelle
Dans le cadre des activités variées
de l’Ecole en faveur des étudiants, un
service d’orientation professionnelle
a été mis en place afin d’aider les
étudiants et les diplômés de l’Ecole
à s’intégrer sur le marché du travail à
toutes les étapes de leurs études et
de leur carrière. L’activité du service
forums académiques et la réalisation
de recherches en partenariat.
Le département propose une variété
de services aux étudiants et aux
diplômés :
Publication d’offres d’emploi:
publication de postes pour les
étudiants et les diplômés dans le
domaine de l’ingénierie.
Ateliers de formation pour le
développement d’une carrière:
l’Ecole organise des ateliers de
planification de carrière sous l’égide
de professionnels. Les outils acquis
durant
ces
ateliers
permettent
à chacun des participants de
comprendre les modèles de pensée,
d’action et d’interaction avec le monde
de l’éducation et de l’entreprise, afin
d’augmenter leurs chances de succès
et atteindre la confiance requise
dans le domaine qui leur est le plus
adapté. Durant l’été 2014, un nouvel
atelier a été mis en place, préparant
les étudiants et les diplômés à des
comprend des services de conseil
et d’orientation pour les étudiants et
les diplômés, jusqu’à leur intégration
réussie sur le marché du travail.
Le service s’efforce à élargir les
relations entre l’académie et l’industrie
dans tout le pays et dans le Sud
en particulier, dans le but de faire
découvrir l’Ecole et ses étudiants
aux employeurs et encourager la
collaboration dans la réalisation des
projets de fin d’étude, l’embauche
des étudiants et des diplômés dans
des secteurs adaptés aux domaines
d’étude spécialisés dans l’ingénierie,
la promotion de la participation à des
Le CII, le centre d’initiative et
d’innovation de l’Ecole a été mis
en place dans le but de dévoiler
et d’encourager l’initiative auprès
des étudiants, des diplômés et des
membres du corps enseignant. Les
services proposés dans le centre
présentent aux participants une variété
d’outils et de savoir formateurs afin de
répondre aux besoins du marché en
constante évolution, de façon créative,
innovante et unique.
Au cours de l’année universitaire
2014-2015, le centre d’initiative et
d’innovation a développé un nouveau
programme – le programme pour
l’initiative et l’innovation. Ce programme
allie les cours académiques aux cours
extra-académiques, qui ensemble
octroient à l’étudiant une valeur
ajoutée et un avantage évident lors
de sa sortie sur le marché de l’emploi.
Il s’agit d’un programme unique étalé
sur deux ans et destiné aux étudiant
de 3ème année afin de les pousser
à approfondir leurs connaissances
dans le domaine de l’initiative tout en
encourageant le développement de
projets. Les participants ayant achevé
ce programme recevront un diplôme de
fin de programme ainsi qu’un diplôme
de formation internationale. Parmi
les cours proposés il est possible de
trouver :
Programme
d’accélération
Startup SCE: un programme unique
destiné aux étudiants, diplômés et
membres du corps enseignant désirant
et possédant le potentiel de devenir
des entrepreneurs à succès ou bien
propriétaires de startups. Il propose
un parcours consacré à des projets
existants avec un potentiel commercial
ainsi qu’un parcours destiné à
transformer une idée en réalité. Le
point culminant du programme est
la présentation des divers projets
devant un panel d’investisseurs de
renom, dans le but de récolter des
fonds, tandis que le centre continue
d’accompagner les étudiants dans la
mise en œuvre et le développement
du projet.
Réflexion inventive méthodique:
le
cours
allie
l’apprentissage
théorique à l’expérience concrète
par l’intermédiaire de programmes
informatiques
et
d’activités
expérimentales éducatives, tout en
utilisant un savoir intégratif acquis
durant les études. Le cours s’appuie
sur l’approche « Project Oriented »
avec une orientation axée sur un projet,
encourageant ainsi la confrontation
aux problèmes d’ingénierie par la
méthodologie prouvée de la formulation
des problèmes, le soulèvement
d’idées afin d’apporter des solutions
et la mise en place d’un concept de
solution au problème. Le cours allie
l’utilisation d’un programme pour
l’apport de solutions aux problèmes
basé sur la méthodologie I-TRIZ de
réflexion inventive, enseignée dans
plus d’une vingtaine d’universités à
travers le monde, reconnue par la
société Boing et considérée comme le
meilleur système dans son genre pour
la réflexion inventive et l’apport de
solutions aux problèmes. Les diplômés
du cours recevront un diplôme de
formation internationale.
Les méthodes avancées de
réflexion inventive: le cours est
destiné à accorder aux étudiants
des outils de prédiction et d’analyse
des obstacles par des méthodes de
réflexion inventives méthodiques. Le
cours présentera aux étudiants, entre
autres, des notions tirées du domaine
de l’ingénierie de fiabilité et des
13
méthodes de statistiques de prévision
d’obstacles.
Introduction à la gestion dans
un environnement High-tech:
le cours d’introduction présente
les principes et divers aspect de
la gestion, y compris la stratégie,
le marketing, le financement, les
technologies
d’information,
les
ressources humaines etc. Il présente
un apprentissage alliant la théorie à la
pratique, les approches traditionnelles
et modernes et la référence mondiale
et locale. Le cours développe des
capacités et un savoir nécessaires
dans l’environnement professionnel
concurrentiel actuel.
Initiative en entreprise: l’objectif
du cours est de créer une connaissance
avec l’un des domaines important de
la gestion en entreprise, il aborde la
question de l’initiative dans le domaine
professionnel tout en se concentrant
sur la nature, l’environnement et les
risques, la combinaison de nouvelles
initiatives et la marchandisation de
la technologie. Les entrepreneurs
professionnels peuvent être utilisés
comme
moteur
de
croissance
économique, sociale et personnelle,
ils s’appuient sur la création d’une
valeur économique, la prise de risque,
l’innovation et la créativité ainsi que
sur la conception et la réalisation d’une
stratégie professionnelle.
Les autres sujets étudiés durant
le cours sont : l’identification des
opportunités, la propriété intellectuelle
et les évaluations du marché, le
développement de la structure
organisationnelle et le financement du
développement d’une idée en produit
ou d’un nouveau service, le processus
de planification professionnel ainsi
que le développement des capacités
nécessaires à l’initiative et l’analyse
approfondie
des
données
et
informations.
Initiative
internationale:
le
cours octroie des outils d’évaluation et
d’analyse des opportunités au niveau
international et des thèmes universels,
indépendamment de l’emplacement
de l’industrie dans le monde par
la
présentation
d’expériences
d’entrepreneurs
de
renommée
internationale.
Il
comprendra
également
des
conférences d’entrepreneurs invités
israéliens dans le monde.
“Plonger dans les sciences”
Dans le cadre des évènements de « La nuit des scientifiques » internationale, le SCE a
ouvert ses portes au public pour un après-midi passionnant d’événements et d’activités
sur le thème de l’eau
La nuit des scientifiques internationale
a été célébrée à l’Ecole le 18
septembre pendant l’après-midi, par
un grand événement qui comprenait
diverses
activités
scientifiques
passionnantes pour toute la famille sur
le thème de l’eau : la construction d’un
modèle immense de molécules d’eau,
des rencontres « en face à face »
avec des scientifiques en collaboration
avec le Parc Carasso des Sciences,
des visites dans les laboratoires, des
conférences et des ateliers, un espace
de films dans lequel un dessin animé
a été projeté, des stands de dessins
etc. Plus de deux milles personnes ont
répondu présentes et ont participé à
l’événement.
Les événements de « La nuit des
scientifiques » se déroule tous les
ans dans divers institutions d’études
supérieures et de centres de
recherche, en Israël et dans le monde,
dans le but de faire découvrir au public
la science et la création scientifique
par le biais de conférences, d’ateliers,
d’expériences, de visites et de
rencontres avec des scientifiques.
Dans le cadre de l’événement,
plusieurs stands ont été dispersés
au sein de l’Ecole, comprenant des
14
activités, des expériences légères et
amusantes, également destinées à
présenter les processus se trouvant
derrière les expériences quotidiennes
: expérience avec des bulles de savon,
piscine mouvante, vérification de
l’acidité après avoir mangé, baisse du
point de gel etc.
Le prof. Amir Eliezer, doyen du
service en charge de la recherche et
du développement et du centre des
initiatives et des innovations de l’Ecole
a déclaré: « La nuit des scientifiques
est une chance incroyable de découvrir
le monde de la science et de profiter
d’une expérience particulière. Durant
l’événement, nous avons proposé une
variété d’activités pour les enfants,
les adolescents et les adultes, de
divers niveaux. L’entrée était libre, et
je suis heureux que de nombreuses
personnes soient venues et aient
découvert des activités académiques
et des événements scientifiques
passionnants. »
Apprendre à penser les mathématiques
Le programme unique de l’école SCE dans les écoles régionales du sud du pays enseigne
la pensée mathématique afin d’apporter un véritable changement dans la relation des
élèves avec les cours de mathématiques et l’apprentissage en général * Les étudiants
prennent une part active au programme et bénéficient d’une bourse d’études
Le programme de développement de
la pensée mathématique est appliqué
depuis des années dans diverses
écoles du sud du pays, à l’initiative
de l’Ecole académique d’ingénierie au
nom de Samy Shamoon, afin d’apporter
un véritable changement dans la
compréhension de l’enseignement
des mathématiques.
De nombreux enfants éprouvent des
difficultés en mathématiques. Le
problème vient en grande partie de
la méthode d’enseignement : nous
apprenons aux enfants à résoudre
des problèmes mathématiques sans
pour autant les comprendre, ou
résoudre une équation selon une
méthode de résolution par étape
sans en comprendre l’objectif. «
Le développement de la pensée
mathématique » est un programme
unique, dont l’idée fondamentale se
situe à la base de l’enseignement
des enfants, et pas uniquement sur
la façon de résoudre des problèmes
mathématiques ou se souvenir de
la façon de résoudre des équations
quelconques,
mais
plutôt
de
comprendre et d’intégrer la pensée
mathématique.
Le programme, initiative de la directrice
du département de mathématique
du SCE, Miryam Dagan, de l’équipe
du département et du doyen des
étudiants, est en place depuis
plusieurs années. Tous les étudiants
qui y prennent part, suivent un cours
académique
de
développement
de la pensée mathématique, dans
lequel ils apprennent les méthodes
d’enseignement et les stratégies
d’apprentissages, puis travaillent dans
les écoles avec des petits groupes
d’élèves. La participation accorde aux
étudiants une bourse d’étude.
L’école Amit de Beer-Sheva accueille
le programme depuis deux ans. L’une
des classes de l’école, ayant participé
au projet, a concouru à un concours
dans le domaine des mathématiques,
organisé dans le cadre des activités
du Parc Carso des Sciences et a
remporté le premier prix.
Le directeur de l’école Amit, Elisha
Peleg a déclaré : « le projet a entrainé
d’importants changements dans la
relation des élèves par rapport au
cours de mathématiques en particulier,
et aux études en général. Entre les
élèves et les étudiants de l’Ecole, un
véritable lien personnel et proche s’est
tissé, un lien constructif qu’il n’est pas
toujours possible de construire par le
biais de l’enseignement ordinaire. »
Ajouter de la couleur aux appartements des personnes âgées
Des dizaines d’étudiants du SCE, résidant dans la vieille ville de Beer-Sheva, ont pris
part à une opération de peinture et de nettoyage des maisons de personnes âgées,
dans le cadre d’un projet de résidence dans la vieille ville, les étudiants mènent à bien
des activités sociales et culturelles destinées à transformer la vieille ville en un centre
attirant les résidents du Néguev et les autres jeunes.
Des
dizaines
d’étudiants
en
ingénierie de l’Ecole ont pris part à
l’opération peinture et nettoyage des
appartements ainsi qu’au nettoyage
des cours des maisons de personnes
âgées de la vieille ville de BeerSheva. Les activités ont été tenues en
collaboration avec le département des
affaires sociales de la mairie de BeerSheva et la direction de la vieille ville.
Le Dr. Avshalom Danoch, assistant du
président et directeur académique de
l’Ecole : « les actions de ce type font
partie des actions communautaires de
bénévolat que les étudiants de l’Ecole
doivent réaliser dans le cadre de leur
résidence au sein de la vieille ville.
Nous sommes fiers de cette activité
et de la contribution des étudiants
à l’environnement dans lequel ils
résident. Je me suis promené durant
la journée entre les diverses coins
de la ville et j’ai pu observer des
jeunes remplis de bonne volonté et de
motivation pour aider les personnes
âgées. J’ai fier qu’il s’agisse de nos
étudiants. »
Les étudiants résident dans la vieille
ville dans le cadre d’une initiative
commune de l’Ecole, du Ministère
du Développement du Néguev et de
la Galilée et de la Mairie de BeerSheva. L’initiative permet d’octroyer
un logement accessible au sein de
la vieille ville de Beer Sheva à des
dizaines d’étudiants, dans le cadre de
laquelle 100 étudiants du SCE résident
dans un immeuble d’appartements
de quatre étages, rénové et adapté
au projet. Chaque étudiant paye un
loyer de 650 shekels uniquement et
reçoit une allocation mensuelle de 500
shekels financée par le Ministère du
Développement du Néguev et de la
Galilée et de la Mairie de Beer-Sheva.
L’étudiant paye en réalité un loyer
mensuel de 150 shekels uniquement.
Un autre bâtiment construit l’année
précédente a été loué par l’Ecole, et
logera 40 étudiants supplémentaires.
Les étudiants, mènent et sont à
l’initiative d’activités sociales et
culturelles dans la vieille ville, dans
le but de la transformer en un centre
d’attraction culturelle pour les résidents
du Néguev et attirer d’autres jeunes à
s’y installer.
15
Qui sommes-nous
L’École d’ingénieurs Sami Shamoon - SCE est homologuée par l’État d’ISRAËL,
elle a été créée en 1995.
Actuellement, c’est la plus grande école d’ingénieurs du pays avec 5000 étudiants
répartis sur ses deux campus à BEER-SHEVA et ASHDOD.
Nos programmes permettent l’obtention de licences ou de maitrises en ingénierie
Notre objectif est de révéler le potentiel humain en rendant l’éducation accessible à
tous les secteurs de la société israélienne, en particulier dans le sud du pays. Nous
misons sur l’excellence, l’innovation et l’implication communautaire.
En juin 2014, nous avons eu plus de 730 nouveaux lauréats ingénieurs, notre
meilleur résultat depuis 1995.
A la rentrée 2014, nous avons mis en place une année préparatoire spécifique qui
accueille des étudiants français.
Nos différents départements
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Génie électrique et électronique
Génie chimique
Génie mécanique
Génie logiciel informatique
Génie en gestion industrielle
Génie du bâtiment
Notre credo
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16
Excellence, initiative et leadership associés à un engagement communautaire
et environnemental.
Initiatives techniques et technologiques de pointe – formation d’un «ingénieur
novateur».
Accroître le nombre de candidats à l’enseignement supérieur tout en aspirant
à l’excellence.
Approfondir les liens réciproques avec l’industrie dans le domaine de la
recherche et du développement, par l’intégration de nos étudiants et de nos
diplômés.
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