Des ingénieurs pour des grandes idées Journal de SCE Université Technologique Beer Sheva et Ashdod | numéro 3 | Novembre 2014 Façonnez votre futu r en Israel 1 Editorial de la rédactrice Pour l’ouverture de cette nouvelle année universitaire, je désire nous souhaiter à tous, étudiants, diplômés, amis de l’école, membres du corps enseignant académique, personnel administratif et membres de l’équipe technique, une année de joie et de santé, de croissance et de prospérité ; une année de développement et d’innovation dans tous les domaines de notre vie : la science, l’ingénierie, les études, le travail et bien entendu notre vie personnelle. Cette nouvelle année nous présente de nouveaux objectifs et défis pour continuer la progression et le développement de l’Ecole. Dans la brochure mise à votre disposition, vous pourrez lire la variété des réalisations accomplies. Les projets finaux de nos étudiants ont remporté les grands titres de la presse et ont suscité des demandes de la part d’investisseurs, la présente brochure vous permettra d’en apprendre davantage sur certains d’entre eux. Vous pourrez également lire les activités du centre d’entreprise et d’innovation, qui a organisé l’événement « Nuit des Sciences » ayant accueilli plus de 2000 visiteurs sur les deux campus de l’Ecole ! L’article concernant la « Nuit des Sciences » apparait à la page 14. L’école SCE lance pour la première fois sur le campus de Beer sheva son programme Prépa unique: «Premiers pas en ingénierie», destiné à encourager l`Alya des étudiants français Quelques 50 nouveaux bacheliers titulaires d'un bac scientifique ou technologique, ainsi que des titulaires d’un BTS en France, entameront cette année un cursus d’études au sein de l’école d’ingénieurs SCE - au nom de Sami Shamoon. Les étudiants rejoindront le nouveau programme Prépa, lancé pour la première fois par l’école : «Premiers pas en ingénierie». Le programme de 9 mois, a été conçu afin d’encourager l’intégration des jeunes souhaitant monter en Israël depuis la France, et venir étudier au sein de la plus grande école d’ingénierie d’Israël, sans être freinés par la barrière de la langue. Ils en sortiront dotés d’un diplôme académique, reconnu au niveau international. Au terme du programme, s'ils souhaitent monter en Israël et poursuivre leurs études en première année d’ingénierie, leurs cours de prépa seront comptabilisés comme cours de première année. Leur cursus d’études sera financé par le ministère de l`intégration. Les études sont principalement axées sur des études d’Oulpan, avec l’apprentissage d’applications informatiques, du judaïsme et de l'anglais, puis, à compter du semestre suivant, les heures d’Oulpan seront réduites et les étudiants participeront à des cours de base de première année en ingénierie, comme : la physique, les mathématiques, etc. Le programme propose des appartements loués par le Collège à proximité de l’école dans la ville de Beer-Sheva, les appartements sont neufs et très bien équipés. Le Collège organise pour ces étudiants des sorties en fin de semaine sur les sites du patrimoine et du sionisme en Israël. Mme Zohar Wolfarth-Cohen, directriceadjointe du SCE : « Vu la montée de l’antisémitisme en France et la vague d’Alya qui s’agrandit, nous avons décidés de lancer ce programme. Il se déroule sur le campus de BeerSheva, capitale du Cyber d’Israël. Il est également destiné à faciliter l’intégration de ces jeunes en Israël, et à les aider, au terme de leurs études, à trouver un emploi dans le centre High Tech du sud d’Israël. Bonne chance dans vos études et dans vos accomplissements Et bonne lecture, Talia Gersh Chef département Relations Publiques Simon SKIRA Directeur Délégué pour les pays francophones européens et le Canada [email protected] France – 0033183626350 Mobile 06 63 86 54 13 2 Journal de l'École d'Ingénieurs | numéro 3 | Novembre 2014 Éditeur: Service des relations extérieures / Rédactrice: Talya Gersh Membres de l'équipe de la rédaction: Zohar Wolfert Cohen, Simon Skira (Révision français) Photos: Sally Petel, Effi Tsour, Natalie Cohen Kadosh Adresse: 56 rehov Bialik Beer Shéva | Tel: +972-8-6475602 Design et production: Studio PSDesign, +972-50-8846684 www.sce.ac.il | E-mail: [email protected]; [email protected] Soirée en faveur de l’école d’ingénieurs SCE chez S.E Yossi Gal, Ambassadeur d’Israel à Paris De nombreuse personnalités du monde de la recherche et l’ingénierie assistaient au dîner privé de présentation du Shamoon College of Engineering (SCE) de Beer Sheva et Ashdod, en la résidence de l’Ambassadeur d’Israel S.E Yossi Gal. Parmi eux de nombreux amis universitaires et industriels de l’AFASCE (Association française des amis de la SCE). Organisé par Simon Skira, Directeur délégué pour les pays francophones européens et le Canada, sous l’égide de S.E. Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France et présence du Professeur Yehuda Haddad, Président de la SCE , Madame Nicole Guedj, Ancien ministre, Présidente de la Fondation France – Israel, ainsi que Monsieur Simon Azoulay , Président de Alten ingénierie. S.E l’Ambassadeur Yossi Gal brossa un tableau de la situation au M.O ainsi que l'importance des relations bilatérales entre la France et Israël dans le domaine scientifiques. Le Professeur Haddad fit une magistrale présentation de la SCE et son développement de quelques centaines d’élèves a plus de 5000 cette année sans oublier l’ouverture d’une prépa pour 50 etudiants venus de France. Il ajouta les excellents résultats de nos etudiants au niveau nation al.. Notre établissement figure parmi les plus grandes écoles d`ingénieurs en Israël. Avec plus de 5000 étudiants en Licence et Master d`ingénierie, des campus à Beer sheva et Ashdod, l’établissement est aujourd’hui une référence en matière d’excellence et d’insertion professionnelle. L’Ecole propose désormais des cursus dédiés aux étudiants francophones. Du bureau du Président En tant qu’institution formant des milliers d’ingénieurs, l’École répond au besoin de formation de la jeune génération dans les domaines de l’ingénierie et de la technologie, contribuant ainsi à répondre à la demande croissante de professionnels d’excellence ; l’École représente également un élément essentiel de la consolidation de l’économie israélienne en général, et du développement économique, académique et social de la région. L’Ecole continue à promouvoir l’environnement académique des étudiants et son adaptation à la technologie du 21ème siècle. Israël, le pays des Start-Ups, est en permanence à la recherche d’ingénieurs, depuis les ingénieurs mécaniques capables de créer des systèmes de défense changeant le visage de la guerre comme dans le cas du « Dôme de fer » jusqu’aux ingénieurs informatiques alliés à la ligne de défense cybernétique d’Israël afin de prévenir toute attaque cyber. La dernière opération a prouvé le besoin d’augmenter le nombre d’ingénieurs en Israël et leur formation dans tous les domaines d’ingénierie. Le corps enseignant de l’Ecole a fait et continue de faire tout son possible pour permettre à chaque étudiant de réussir dans ses études, tout en mettant à votre disposition un système de soutien proposant des bourses, des soutiens et une relation individuelle. Nous vous souhaitons à tous, une année d’études fructueuse et bonne chance ! Prof. Jehuda Haddad Président 3 En dépit de l’opération «Bordure protectrice»: une augmentation de 6% des inscrits à SCE Les résultats sont particulièrement impressionnants malgré la fermeture des campus durant la guerre et l’annulation des examens et des événements prévus tels que les journées portes ouvertes 823 étudiants se sont inscrits cette année au SCE – l’Ecole académique d’ingénierie Sami Shamoon, par rapport aux 771 inscrits l’année précédente. L’Ecole a donc noté une augmentation de 6% par rapport à l’année dernière. Ces résultats sont d’autant plus impressionnants en raison de l’emplacement des campus dans les villes d’Ashdod et de Beer-Sheva, leur fermeture durant la guerre suite aux directives du Commandement de la Défense passive et l’annulation des journées portes ouvertes, examens et divers événements etc. Les départements les plus demandés en nombre d’inscrits sont le génie en construction avec une augmentation de 11%, le génie mécanique avec une augmentation de 7% et le génie informatique avec une augmentation de 9%. Le taux de femmes intéressées à étudier les métiers d’ingénierie s’élève à environ 25%. Une augmentation importante d’environ 15% a été notée dans le nombre d’étudiants du programme Atidim – un programme concentrant les sursitaires d’excellence des villes périphériques de tout le pays, qui entameront leurs études au sein de l’Ecole. Cyber Night: la première rencontre annuelle en Israël sur les défis du Cyber Suite à la demande du Premier Ministre de faire de Beer-Sheva le centre Cyber d’Israël, la rencontre Cyber Night 325 organisé au SCE a attiré les plus grandes forces vives d’Israël dans le domaine du Cyber Le 25 mars 2013, le Premier Ministre, Benjamin Netanyahou a déclaré que Beer-Sheva serait la capitale cybernétique de la partie orientale du globe: «Le Sud possède le capital humain nécessaire, et nous descendons vers le Sud les unités spéciales, comme l’unité 8200 ainsi que notre commandement dans le domaine de la cybernétique» a-t-il annoncé. La rencontre «Cyber Night 325 – Body of Knowledge», tenue au mois de mai 2014 au SCE, a rassemblé les efforts et les forces vives dans ce domaine, dans le cadre d’une rencontre annuelle au sommet. La convention traitait des sujets tels que les défis et les opportunités dans l’économie de la cybernétique nationale, la dimension des menaces futures sur Israël, les opportunités et les risques relatifs aux investissement dans la cybernétique, le rôle de la cybernétique dans le domaine du droit etc. À la rencontre ont participé entre autres des personnalités importantes des organisations de défense et de la cybernétique, y compris le Ministre des Questions Stratégiques 4 et de Renseignements, le Dr. Youval Shteinitz, le commandant de l’unité Mamram en charge des systèmes informatiques de Tsahal, le colonel de réserve Hanan Isrovich et le commandant de l’unité cyber à Lahav 433 le lieutenant-colonel Meir Hayoun. Ont également participé le Dr. Nimrod Kozlovsky, partenaire du fonds JVP, l’entrepreneur Dov Moran, le député Arel Margalit, la vice-présidente d’IBM, Marissa Viorous, des personnes de renom dans le secteur de la cybernétique et bien d’autres. Dans le cadre de la rencontre, s’est également tenue la cérémonie d’ouverture de la Bourse, en présence du directeur de la bourse Yossi Beinart, et le président du SCE, le professeur Yehouda Hadad. Durant la rencontre, un grand jeu cybernétique a été organisé – Cyber(K)night, permettant de toucher aux problèmes auxquels font face les spécialistes de la cybernétique en Israël. Le jeu comprenait un scénario d’accidents de trains grave dans tout le pays, des structures électriques défaillantes, des réservoirs d’eau menaçant de détruire les villes du centre d’Israël etc. Plus de 300 participants, dont des étudiants, des soldats de l’unité Mamram de Tsahal et des personnes issues des organismes de défense on réussi à « neutraliser » l’« attaque cybernétique ». Parmi les groupes ayant réussi à neutraliser les attaques cyber dans un laps de temps le plus court possible, le groupe gagnant fut « les Chevaliers du Cyber » et ses membres ont obtenu des bourses d’études dans l’Ecole. Les groupes arrivés en deuxième et troisième place ont remporté un diner commun avec Dov Moran, Hami Peres et Leon Recanati. Le président du SCE, le prof. Yehouda Hadad: « En tant que pays particulièrement exposé aux attaques cyber par des acteurs ennemis, Israël doit positionner en tête de ses priorités de sécurité, le besoin de se préparer, avec en première ligne des spécialistes du cyber capables de répondre à des attaques de ce type. Pour ce fait, il est important de consacrer les ressources vers les Ecoles et les Collèges académiques formant des spécialistes dans le domaine du cyber et mettre en place des cours académiques qui formeront les étudiants selon les exigences de sécurité dictées par le pays … le plus grand jeu de cyber en Israël permet de toucher réellement les sujets rencontrés par les spécialistes du cyber en Israël et aide à la formation de la génération future des protecteurs cyber d’Israël. » Le Ministre des Affaires des Renseignements et de Stratégie, Dr.Youval Shteinitz: «Le combat cyber est un front nouveau sur lequel Israël doit se préparer, afin de faire face à la menace iranienne … le sujet du Cyber devient un thème central dans les guerres des renseignements et nous sommes témoins de la création de cette nouvelle dimension, pas moins importante, dans laquelle se déroule la bataille.» Dr. Michael Orlov, Président du programme cyber dans le département d’ingénierie en programmation de l’Ecole: «Nous devons apprendre des EtatsUnis, pays dans lequel les principaux acteurs nationaux agissent pour l’excellence académique, soutenus par les NSA (National Centers of Academic Excellence). Les corps de sécurité aux Etats-Unis sont conscients du besoin de spécialistes en Cyber, et plus encore, du fait qu’ils ne sont pas eux-mêmes en mesure de former correctement le nombre nécessaire d’ingénieurs. C’est pourquoi, ils demandent un soutien financier et académique à ces centres d’étude, pour l’enseignement du cyber de défense et même des cyberattaques. » La nécessité de mettre en place une ligne de défense cyber n’est pas uniquement pour des besoins de sécurité. L’Etat d’Israël a déjà compris l’avantage compétitif ancré dans la transformation d’Israël en une nation cyber et Beer-Sheva comme ville cyber d’où sortiront les développements les plus importants de ce domaine 5 Panneau droit devant ? Une nouvelle enquête du SCE a démontré que les conducteurs israéliens ne comprenaient pas la signification de tous les panneaux de signalisation Les conducteurs israéliens ne connaissent pas les panneaux de signalisation sur les routes d’Israël, et pire encore, ils en interprêtent certains à l’inverse. C’est ce qu’a démontré une enquête réalisée au SCE par le Dr. Tamar Ben Bassat. L’enquête, faisant partie d’une série d’enquêtes sur la compréhension des panneaux de signalisation réalisée par le Dr. Ben Bassat ces dernières années, a examiné le niveau de compréhension des panneaux israéliens auprès des conducteurs de tout âge, et si l’environnement dans lequel les panneaux sont présentés influence la compréhension de sa signification. Au cours de cette enquête, une expérience innovante a également été réalisée afin d’examiner la possibilité d’améliorer le design des panneaux qui ne sont pas compris par les conducteurs afin d’améliorer leur niveau de compréhension. Pour cette enquête, 120 participants ont été sélectionnés (60 hommes et 60 femmes), âgés entre 17 et 6 59 ans, tous, sauf pour les plus jeunes, possède au moins trois ans d’ancienneté. 20 panneaux, issus du tableau des panneaux du Ministère des transports, ont été présentés deux fois aux participants – au départ sur un fond blanc, puis en relation avec l’environnement de conduite dans lequel ils étaient présentés. L’enquête a montré des écarts importants dans le niveau de compréhension des divers panneaux : alors que certains ont parfaitement été compris par l’ensemble des conducteurs, d’autres n’étaient absolument pas compris ou compris à l’inverse de leur signification d’origine. Il ressort également de l’enquête que le présentation du contexte dans lequel les panneaux sont présentés aux conducteurs dans son environnement de conduite, améliore la compréhension du panneau dans 7% de cas par rapport à la présentation d’un panneau sur fond blanc uniquement, comme lors de l’examen théorique. La compréhension de trois panneaux a été particulièrement mal comprise : 1. Le panneau ayant remporté la moins bonne note dans le niveau de connaissance auprès des participants, au point même que certains ne connaissaient pas son existence dans le tableau des panneaux israéliens, est celui qui représente la « fin de route prioritaire ». 83% des conducteurs n’ont absolument pas compris la signification du panneau et ne le connaissait pas. 2. Un autre panneau, dont le manque de compréhension pourrait avoir des conséquences importantes, est l’interdiction d’entrée des deux côtés (« chemin fermé à tout véhicule, y compris charrette, et tout autre véhicule motorisé des deux côtés »). Dans ce cas là également, la plupart des conducteurs (70%) n’ont pas compris la signification du panneau et ont donné une mauvaise réponse. 3. Un panneau supplémentaire également problématique, mentionne la fin d’une route dont la vitesse était limitée à 30km/h pour les camions et 50 km/h pour les véhicules. Dans ce cas là, 67% des participants n’ont pas compris la signification du panneau. 4. Le dernier panneau dont le taux d’identification était particulièrement faible est celui indiquant « la priorité sur une section de route étroite en provenance du sens inverse ». Le panneau a été identifié correctement par 10 participants uniquement (16,67%), et pire encore, un quart des participants a identifié la signification inverse de sa signification d’origine, donnant priorité au véhicule dans leur direction et non pas à celui venant d’en face. Dr. Ben Bassat : « A la fin de la première partie de l’enquête, nous avons découvert que les conducteurs ne comprenaient tout simplement pas leur signification. Ces panneaux sont caractérisés par le fait qu’ils ne sont pas courants sur la route, mais principalement car ils ne sont pas conçus selon les principes ergonomiques corrects des symboles, et ne permettent pas au conducteur de comprendre intuitivement leur signification. Un design non ergonomique oblige le conducteur à se souvenir par cœur de la signification du panneau. Il éprouvera des difficultés à le faire sur une longue période après l’examen théorique, et notamment si le panneau n’est pas courant. Lorsque le conducteur ne comprend pas la signification du panneau pendant la conduite, la réaction naturelle est de l’ignorer et de continuer sa conduite comme bon lui semble. Bien entendu, il peut y avoir des conséquences graves. Des résultats plus graves peuvent entrainer le conducteur à interpréter le panneau à l’inverse de sa signification réelle ». Durant la deuxième partie de l’enquête, une partie des panneaux problématiques ont été redessinés sur trois principes ergonomiques. Ces principes, selon le Dr. Ben Bassat, aident à la compréhension des symboles figurant sur les panneaux. Le premier principe est la connaissance du panneau – plus le panneau est courant sur la route, plus il sera connu des conducteurs qui connaitront sa signification plus facilement. Le deuxième principe traite de l’adaptation du panneau – le symbole est-il adapté à sa représentation dans la réalité et se réfère-t-il aux associations du conducteur (par exemple, un symbole en forme d’avion, crée une association avec l’aéroport). Le troisième principe est l’adaptation du panneau au règlement définissant les types de panneaux. Ainsi, par exemple, tous les panneaux montrant une interdiction quelconque doivent etre conçus sous forme de cercle rouge avec une ligne transversale. Un autre panneau dont le changement graphique réalisé a grandement influencé le taux de compréhension est celui mentionnant « entrée interdite dans les deux sens à tout type de véhicule ». Une barre transversale rouge a été ajoutée ainsi que les symboles de divers véhicules motorisés, le taux de compréhension augmentant ainsi de 30% à 94%. L’un des exemples de panneau redessiné à cette étape de l’enquête est le panneau « priorité au véhicule venant en face ». Dans le nouveau dessin, la flèche d’en face a été mise en valeur, leur donnant priorité, alors que la flèche rouge montrant le sens du conducteur a été réduit. Suite au changement de design, la compréhension a augmenté de plus d’un tiers, passant de 17% à 53% et le taux de conducteur ayant compris le panneau à l’inverse a baissé de 23% à 0%. A droite : le panneau d’origine ; A gauche – le changement proposé “L’enquête démontre la façon dont une légère modification au niveau du panneau influence grandement la compréhension et peut aider le conducteur à l’interpréter correctement » affirme le Dr. Ben Bassat. Ces jours-ci, l’enquête se poursuit avec l’examen de la compréhension des panneaux israéliens par les touristes américains qui conduisent en Israël sans apprendre la signification des panneaux locaux (grandement différents des panneaux dans leur pays). En outre, une enquête supplémentaire est prévue, elle examinera en profondeur et plus largement l’influence du changement de design des panneaux sur la compréhension. 7 Un développement qui sauve des vies : les étudiants du SCE ont développé un système d’identification d’enfants oubliés dans les véhicules Le système avancé identifie une situation dans lequel un enfant est oublié dans le véhicule et se trouve en danger, il procède à l’envoi de messages SMS, actionne le klaxon du véhicule et ouvre les fenêtres Lior Bouchoucha et Aviel Barbibay du département en génie mécanique ont développé un système avancé capable de sauver des vies, vous évitant ainsi d’oublier un enfant dans un véhicule. Le système, qui agit par des capteurs de poids et de température, identifie une situation au cours de laquelle un enfant/bébé est oublié dans un véhicule et se trouve en danger de mort, et agit de la façon suivante : il envoie un message SMS sur les téléphones portables des parents, met en route le klaxon du véhicule pour attirer l’attention et ouvre également les fenêtres du véhicule – une action sauvant une vie. Le système a été présenté pour la première fois dans le cadre de la rencontre des projets finaux du département en génie mécanique. Le système a été développé par les étudiants Lior Bouchoucha et Aviel Barbibay, qui racontent que leur idée est survenue suite au phénomène grandissant d’oubli d’enfants dans un véhicule, en Israël et à l’étranger. Au regard des données inquiétantes, ils ont décidé de trouver une solution efficace. « Notre système », raconte Lior, « est unique et différent des autres systèmes principalement en raison de l’utilisation de capteurs de température, identifiant une température représentant un danger mortel. Si le système détecte une telle température avec l’identification de la présence d’un enfant dans le véhicule, il ouvre immédiatement les fenêtres, envoie des messages SMS aux téléphones prédéfinis et met en marche le klaxon du véhicule. Ces deux dernières actions sont nouvelles et le fruit d’un développement original qui n’existe dans aucun autre système sur le marché actuellement. » Lior ajoute que les systèmes existants sur le marché fonctionnent sur batteries externes, ce qui signifie qu’une fois les 82 projets présentés lors de la rencontre du département en génie mécanique Un système d’identification d’enfant oublié dans la voiture, un robot de combustion de mauvaises herbes dans les champs, un véhicule avec possibilité de voler au dessus des obstacles, un siège de fauteuil roulant se soulevant – ils représentent une partie des projets présentés lors de la rencontre des projets du département génie mécanique. batteries vides, si l’adulte a oublié de les changer, le système ne peut plus être mis en action en cas de danger. « Le système que nous avons développé fonctionne sur la batterie du véhicule c’est pourquoi il est moins dépendant d’un facteur humain et le système fonctionnera toujours, » précise-t-il. Le prototype construit a testé de multiples simulations des capacités du système pour l’identification complète de la présence d’un bébé piégé dans son siège auto. Lors de ces expériences, l’efficacité du système a été vérifiée selon les exigences suivantes : l’efficacité dans l’identification du bébé sur le siège auto, l’efficacité des alertes réalisées par le système et les fonctions pertinentes supplémentaires. Ces tests ont démontré que le système fonctionnait effectivement, et réussissait parfaitement à identifier la présence d’un bébé piégé dans son siège auto. La présentation du projet final est réalisée lors de la dernière année d’étude, à la fin d’un processus comprenant la détermination des objectifs du projet, la définition d’un sujet et d’une idée ainsi que le travail sur le projet tout au long de l’année. Durant la majeure partie du projet, les étudiants conçoivent un nouveau système entièrement inventé, en mettant l’accent sur les matières apprises durant les études : conception et développement de produits, robotique, mécatronique, énergie, contrôle, planification et création de projets de développement etc. Cette année, 82 projets ont été présentés, dans une variété de domaines. Dans le domaine des gadgets : installation pour remonter la cuvette des toilettes en appuyant sur un bouton ; un robot nettoyant les vitres des immeubles ; une main robotisée humaine. Dans le domaine de la technologie : la création d’une imprimante créant des produits grandeur nature et non pas 8 des prototypes. Dans le domaine de l’air conditionné : un réservoir de froid/chaleur du système d’air conditionné destiné à réduire les coûts ; la planification d’un système d’air conditionné hybride domestique. Dans le domaine de la santé : un déambulateur pour personnes âgées – position assise / debout ; un siège universel démontable adapté aux fauteuils roulants et se soulevant ; un ascenseur pour personnes handicapées avec fauteuil roulant. Dans le domaine des véhicules : un appareil permettant de monter et descendre un vélo du toit du véhicule ; un véhicule avec possibilité de voler selon les conditions du terrain reçues. Dans le domaine aérien : la planification et la création d’un hélicoptère léger avec quatre propulseurs, basé sur un système à énergie hybride ; un deltaplane autonome doté d’un système de recharge électrique grâce à l’utilisation de l’énergie éolienne. Parents et enfants : un système relié à la poussette du bébé adaptée aux déplacements dans les escaliers ; un système de contrôle pour éviter d’oublier les enfants dans la voiture après l’avoir éteinte. Dans le domaine de l’agriculture : un premier développement de robot débroussaillant les mauvaises herbes dans les champs. Il ne s’agit bien entendu que d’une petite partie des projets présentés. Le doyen du département en génie mécanique, le Dr. Guédalia Mazor, a félicité les étudiants en déclarant : « La demande du marché en ingénieurs mécaniques habiles et talentueux, proposant une vision innovante et moderne est de plus en plus importante. Les projets extraordinaires présentés ici concrétisent cette vision importante, qui tente de répondre aux défis actuels par le biais de solutions du futur. Je pense que grâce à la collaboration étroite avec l’industrie et ses besoins réels, les diplômés de l’Ecole sortent avec un avantage conséquent dans le processus d’intégration sur le marché de l’emploi. » 9 L’Ecole a formé cette année 687 ingénieurs, hommes et femmes confondus Comment se préparer à un entretien de travail ? Le taux d’ingénieurs femmes chez les diplômés de l’Ecole pour l’année 2013-2014 est bien supérieur au taux sur le marché de l’emploi * une fois sur le marché de l’emploi, ces diplômées du SCE contribueront à réduire dans une certaine mesure l’écart des sexes sur le marché de l’emploi israélien dans un secteur aussi essentiel Nous connaissons tous les défis auxquels un diplômé en ingénierie doit faire face. Il commence tout juste ses premiers pas sur le marché du travail et de l’industrie high-tech, il possède un diplôme, un relevé de notes et souvent une faible expérience sur le marché de l’emploi. Les défis sont d’envergure nationale et influencent les diplômés issus aussi bien de Collèges académiques que d’Universités. La difficulté provient d’une part de l’offre très large et de qualité des ingénieurs qui a augmenté au fil des années, et d’autre part de la fluctuation de la demande changeante dans les secteurs du high-tech et de l’industrie. Un diplôme impressionnant voire même une expérience professionnelle ne sont plus suffisants de nos jours pour trouver le poste convoité. La tendance est controversée. Nous entendons parler de diplômés avec mention possédant une vaste expérience n’arrivant pas à s’intégrer dans leur domaine, alors que certains diplômés avec des notes moyennes sans expérience réussissent à obtenir des postes de premier plan. La question est donc comment et pourquoi ? Bien entendu, vous allez dire « piston », mais ça n’est pas toujours le cas. Le principe est simple, plus tôt nous le comprenons, plus nous serons en mesure d’accélérer le processus de notre acceptation à un poste dans un domaine qui nous intéresse et selon des conditions qui nous conviennent. Le principe est de sortir du lot par tous les moyens possibles dans son curriculum vitae, lors d’un entretien téléphonique et au cours de l’entretien lui-même. Afin de concrétiser ce principe, imaginez un instant que vous conduisez pendant des heures, et que votre paysage n’est constitué que de vaches toutes semblables, blanches à tâches noires sur des kilomètres et des kilomètres. Soudain, en chemin, vos yeux se posent sur une vache violette, je suppose qu’elle attirera votre curiosité, au point même d’arrêter votre véhicule sur le côté et voir de quoi il s’agit. Ce principe s’appelle « la vache violette », il est utilisé depuis des années dans le monde des affaires et du marketing. A présent, rejetons ce principe sur l’employeur recherchant un ingénieur en développement, brillant avec un SCE – l’Ecole académique d’ingénierie Samy Shamoon, a formé au terme de l’année 2013-2014, 687 ingénieurs hommes et femmes confondus, rejoignant le marché du travail et représentant environ 10% du nombre d’ingénieurs manquants sur le marché israélien. La plupart des diplômés sont concentrés dans le département d’ingénierie électrique et électronique. En deuxième position arrive le nombre de diplômés dans le domaine de l’ingénierie mécanique, et dans le département d’ingénierie en bâtiment au sein duquel 44 diplômés ont été formés. D’après les données déposées récemment à la commission pour la promotion du statut des femmes et de l’égalité des sexes à la Knesset, le nombre d’ingénieurs femmes actives actuellement sur le marché de l’emploi 10 israélien est de moins d’un quart de l’ensemble des employés dans cette profession. 198 femmes ayant achevé leur diplôme d’ingénierie au sein de l’Ecole contribueront quelque peu à resserrer cet écart. Le taux de diplômées en ingénierie de l’Ecole, à savoir près de 30% de l’ensemble des diplômés, est bien supérieur au taux des ingénieurs femmes sur le marché. Le nombre de diplômées et leur taux de réussite dans les études a augmenté par rapport à l’année précédente, elles ne représentaient à l’époque que 25% de l’ensemble des diplômés. Il est possible d’associer cette augmentation aux bourses, séminaires de renforcement des femmes et aux activités supplémentaires mis en place par l’Ecole dans le but de promouvoir les femmes dans l’apprentissage des métiers d’ingénierie. Le Prof. Yehuda Hada, président de l’Ecole a déclaré : « Les femmes ingénieures sortent sur le marché de l’emploi qui aspire à les accueillir. Le taux de femmes dans ce domaine reste relativement stable, et au cours des dernières années, leur taux n’a progressé que de quelques pourcents. Afin de modifier la situation, il est important de renforcer le domaine des sciences et de la technologie depuis le lycée, et d’investir dans les études secondaires tout comme motiver les étudiantes à choisir ce type de domaine. » Selon un sondage effectué récemment, la plupart des ingénieures sur le marché du travail sont concentrées dans le secteur du génie chimique (54%) et du génie en gestion industrielle (28%). Tout comme ces résultats, la plupart des diplômées de l’Ecole se concentrent également sur ces principaux départements. esprit ouvert et une grande motivation pour s’intégrer dans le domaine, une motivation que l’on retrouve principalement chez les jeunes adultes. Cet employeur reçoit des centaines de curriculum vitae et parfois même des milliers. Je vais vous dévoiler un secret, dans ces curriculum vitae, seuls quelques dizaines sont réellement lus. La première élimination est réalisée par informatique par la recherche de mots clés particuliers. Imaginez, que votre curriculum vitae inclut tous les mots clé pertinents pour le poste, vous pouvez garantir que votre curriculum vitae sera lu par la personne et non pas par la machine. Mais ça n’est pas toujours suffisant. Cette donnée dévoilée récemment au public montre que 58% des curriculums vitae arrivés à la société « Google » ont été jetés à la poubelle suite à des fautes d’orthographe et de grammaire. Si c’est la tendance de « Google », soyez certains que les autres sociétés s’aligneront et s’adapteront à cette tendance. Deux diplômés de l’Ecole Sami Shamoon du département d’ingénierie électrique, Yehouda Niv et Timor Vakslander, connaissent le sujet personnellement. Ils ont recruté des professionnels pour créer le CV-Tech - Curriculum vitae pour le High-Tech et l’industrie. Il est question d’une initiative proposant un service de rédaction de curriculum vitae axé sur l’embauche basé sur un réservoir de mots clés selon les emplois. Chaque type d’emploi possède ses propres mots clés. Les mots clés sont insérés dans les curriculum vitae permettant au candidat de passer le premier filtrage. A la fin de la rédaction, un rédacteur professionnel passe sur le curriculum vitae, vérifie qu’il n’existe aucune faute d’orthographe et lui apporte les dernières finitions qui feront toute la différence. De plus, l’équipe CV-Tech propose un service de rédaction du curriculum vitae en anglais et un service de mise en page d’un profil sur Linkedin. Si vous êtes intéressés par un curriculum vitae axé sur l’embauche qui vous permettra d’accéder à des entretiens d’emploi, vous êtes invités à consulter le site CV-Tech: www.cv-tech.co.il Contactez le 054-7940256 ou par e-mail : [email protected] Souvenez-vous, le curriculum vitae est votre carte de visite chez l’employeur, ils donnent de vous la première impression, et vous ne disposez que d’une chance pour faire première bonne impression. Bonne chance ! 11 Les étudiants du département en génie du bâtiment ont remporté la deuxième place lors du concours de flottaison de canoë en béton. Les étudiants de l’Ecole ont à nouveau prouvé que le béton pouvait flotter ! Lors du concours de flottaison de canoë en béton, les étudiants du SCE ont remporté la deuxième place, après avoir remporté la première place au cours des deux dernières années Dans le cadre des activités des vacances de Pessah, un concours a été organisé sur le lac Monfort, à côté de la ville de Ma’alot, entre les étudiants en ingénierie en bâtiment. La compétition comprenait la construction et la flottaison d’un canoë en béton avec la participation des étudiants du Technion, de l’Université Ben Gourion, du SCE et d’autres institutions académiques. Les étudiants du SCE sont arrivés à la compétition avec deux canoës – « Avatar » et Navy SCE, construit selon des principes écologiques, en matériaux recyclés et respectueux de l’environnement. Conformément au règlement de la compétition, les étudiants ont coulé, dans un moule en bois allié à des couches de PVC l’alliage de béton développé, à la fois léger, mais suffisamment fort pour faire face aux diverses contraintes. Au terme des quatre épreuves, le SCE a remporté la deuxième place de la compétition. Le prix, déposé par l’union des ingénieurs et de la mairie locale s’élevait à 15000 shekels pour le groupe remportant la première place et 7500 shekels pour la deuxième place. « La compétition demande l’application de connaissances théoriques acquises par les étudiants dans le cadre de leurs études. Je suis très fier de nos étudiants qui ont réussi à relever le défi et à faire preuve d’un travail d’équipe et de réflexion professionnelle et créative » a déclaré le Dr. Rami Id, doyen du département en génie du bâtiment de l’Ecole. « Tous les ans, tout comme lors des compétitions précédentes dans lesquelles l’Ecole avait remporté la première place, nous apprenons des compétitions précédentes et enseignons à nos étudiants la façon de tirer des leçons et d’améliorer les réalisations d’ingénierie. Ce processus reflète le caractère des études dans l’Ecole qui aspire à l’excellence. La compétition de construction d’un canoë en béton est arrivée en Israël des Etats-Unis. C’est en 1971 que la première compétition interuniversitaire organisée aux Etats-Unis a été organisée, devenant au fil des ans une tradition nationale. Selon le règlement de la compétition cette année, les canoës devaient être construits sur 5m de longueur et 80cm de largeur. Les canoës de l’Ecole pesaient 100 kg chacun, et chaque canoë a été lancé par deux étudiants uniquement. La compétition s’est déroulée sur quatre épreuves : deux épreuves pour les hommes et deux épreuves pour les femmes. Les points étaient donnés selon plusieurs données, la planification du bateau, la construction dans les faits, l’utilisation de matériaux écologiques, le design et bien entendu – la victoire lors de la course. Le département agit en collaboration avec les entreprises et les organisations gouvernementales, afin d’intégrer les étudiants dans un travail durant leurs études. L’un des projets dans ce domaine est le projet « Atid Naor - Futur éclairé» de la Compagnie d’électricité, organisé pour la cinquième année et dans le cadre duquel la Compagnie d’électricité intègre des étudiants en ingénierie dans un travail au sein de la compagnie. Les étudiants bénéficient d’une bourse d’études et d’un accompagnement dans la réalisation de leur projet de fin d’études. Au terme de leurs études, ils s’engagent à travailler trois ans dans la compagnie. Un programme supplémentaire est le programme de bourses axées sur l’emploi du Ministère du Développement du Néguev et de la Galilée et l’Autorité de développement du Néguev. Le programme demande de garantir aux étudiants au cours de leur dernière année d’étude un objectif d’emploi qui leur permettra de rester dans le Néguev à la fin de leurs études. Un programme alliant les cours académiques et extra-académiques qui approfondiront le domaine de l’initiative, encourageront le développement des initiatives et donneront aux étudiants un avantage sensible dès leur sortie sur le marché de l’emploi. Le service d’orientation professionnelle du SCE propose une variété de services de conseil et d’orientation professionnelle pour les étudiants, les diplômés, jusqu’à leur intégration réussie sur le marché du travail. 12 examens de dynamique de groupe tenus dans les centres d’évaluation. Conseils personnalisés pour la rédaction de curriculum vitae: des conseils et une orientation personnelle dans la rédaction de curriculum vitae et des préparations en vue d’un entretien de travail sont octroyés aux étudiants durant leurs études et aux diplômés à toutes les étapes de leur carrière. Forums emploi: le département organise tous les ans des forums emploi sur les deux campus, pour les diverses sociétés présentant des offres d’emploi pour étudiants et diplômés de l’Ecole. Pour l’année universitaire 2014-2015, le forum emploi se tiendra au campus de Beer-Sheva le 13 mai 2015, et au campus d’Ashdod, le 14 mai 2015. Une nouvelle voie vers l’initiative et l’innovation s’ouvre au SCE Plan de carrière et orientation professionnelle Dans le cadre des activités variées de l’Ecole en faveur des étudiants, un service d’orientation professionnelle a été mis en place afin d’aider les étudiants et les diplômés de l’Ecole à s’intégrer sur le marché du travail à toutes les étapes de leurs études et de leur carrière. L’activité du service forums académiques et la réalisation de recherches en partenariat. Le département propose une variété de services aux étudiants et aux diplômés : Publication d’offres d’emploi: publication de postes pour les étudiants et les diplômés dans le domaine de l’ingénierie. Ateliers de formation pour le développement d’une carrière: l’Ecole organise des ateliers de planification de carrière sous l’égide de professionnels. Les outils acquis durant ces ateliers permettent à chacun des participants de comprendre les modèles de pensée, d’action et d’interaction avec le monde de l’éducation et de l’entreprise, afin d’augmenter leurs chances de succès et atteindre la confiance requise dans le domaine qui leur est le plus adapté. Durant l’été 2014, un nouvel atelier a été mis en place, préparant les étudiants et les diplômés à des comprend des services de conseil et d’orientation pour les étudiants et les diplômés, jusqu’à leur intégration réussie sur le marché du travail. Le service s’efforce à élargir les relations entre l’académie et l’industrie dans tout le pays et dans le Sud en particulier, dans le but de faire découvrir l’Ecole et ses étudiants aux employeurs et encourager la collaboration dans la réalisation des projets de fin d’étude, l’embauche des étudiants et des diplômés dans des secteurs adaptés aux domaines d’étude spécialisés dans l’ingénierie, la promotion de la participation à des Le CII, le centre d’initiative et d’innovation de l’Ecole a été mis en place dans le but de dévoiler et d’encourager l’initiative auprès des étudiants, des diplômés et des membres du corps enseignant. Les services proposés dans le centre présentent aux participants une variété d’outils et de savoir formateurs afin de répondre aux besoins du marché en constante évolution, de façon créative, innovante et unique. Au cours de l’année universitaire 2014-2015, le centre d’initiative et d’innovation a développé un nouveau programme – le programme pour l’initiative et l’innovation. Ce programme allie les cours académiques aux cours extra-académiques, qui ensemble octroient à l’étudiant une valeur ajoutée et un avantage évident lors de sa sortie sur le marché de l’emploi. Il s’agit d’un programme unique étalé sur deux ans et destiné aux étudiant de 3ème année afin de les pousser à approfondir leurs connaissances dans le domaine de l’initiative tout en encourageant le développement de projets. Les participants ayant achevé ce programme recevront un diplôme de fin de programme ainsi qu’un diplôme de formation internationale. Parmi les cours proposés il est possible de trouver : Programme d’accélération Startup SCE: un programme unique destiné aux étudiants, diplômés et membres du corps enseignant désirant et possédant le potentiel de devenir des entrepreneurs à succès ou bien propriétaires de startups. Il propose un parcours consacré à des projets existants avec un potentiel commercial ainsi qu’un parcours destiné à transformer une idée en réalité. Le point culminant du programme est la présentation des divers projets devant un panel d’investisseurs de renom, dans le but de récolter des fonds, tandis que le centre continue d’accompagner les étudiants dans la mise en œuvre et le développement du projet. Réflexion inventive méthodique: le cours allie l’apprentissage théorique à l’expérience concrète par l’intermédiaire de programmes informatiques et d’activités expérimentales éducatives, tout en utilisant un savoir intégratif acquis durant les études. Le cours s’appuie sur l’approche « Project Oriented » avec une orientation axée sur un projet, encourageant ainsi la confrontation aux problèmes d’ingénierie par la méthodologie prouvée de la formulation des problèmes, le soulèvement d’idées afin d’apporter des solutions et la mise en place d’un concept de solution au problème. Le cours allie l’utilisation d’un programme pour l’apport de solutions aux problèmes basé sur la méthodologie I-TRIZ de réflexion inventive, enseignée dans plus d’une vingtaine d’universités à travers le monde, reconnue par la société Boing et considérée comme le meilleur système dans son genre pour la réflexion inventive et l’apport de solutions aux problèmes. Les diplômés du cours recevront un diplôme de formation internationale. Les méthodes avancées de réflexion inventive: le cours est destiné à accorder aux étudiants des outils de prédiction et d’analyse des obstacles par des méthodes de réflexion inventives méthodiques. Le cours présentera aux étudiants, entre autres, des notions tirées du domaine de l’ingénierie de fiabilité et des 13 méthodes de statistiques de prévision d’obstacles. Introduction à la gestion dans un environnement High-tech: le cours d’introduction présente les principes et divers aspect de la gestion, y compris la stratégie, le marketing, le financement, les technologies d’information, les ressources humaines etc. Il présente un apprentissage alliant la théorie à la pratique, les approches traditionnelles et modernes et la référence mondiale et locale. Le cours développe des capacités et un savoir nécessaires dans l’environnement professionnel concurrentiel actuel. Initiative en entreprise: l’objectif du cours est de créer une connaissance avec l’un des domaines important de la gestion en entreprise, il aborde la question de l’initiative dans le domaine professionnel tout en se concentrant sur la nature, l’environnement et les risques, la combinaison de nouvelles initiatives et la marchandisation de la technologie. Les entrepreneurs professionnels peuvent être utilisés comme moteur de croissance économique, sociale et personnelle, ils s’appuient sur la création d’une valeur économique, la prise de risque, l’innovation et la créativité ainsi que sur la conception et la réalisation d’une stratégie professionnelle. Les autres sujets étudiés durant le cours sont : l’identification des opportunités, la propriété intellectuelle et les évaluations du marché, le développement de la structure organisationnelle et le financement du développement d’une idée en produit ou d’un nouveau service, le processus de planification professionnel ainsi que le développement des capacités nécessaires à l’initiative et l’analyse approfondie des données et informations. Initiative internationale: le cours octroie des outils d’évaluation et d’analyse des opportunités au niveau international et des thèmes universels, indépendamment de l’emplacement de l’industrie dans le monde par la présentation d’expériences d’entrepreneurs de renommée internationale. Il comprendra également des conférences d’entrepreneurs invités israéliens dans le monde. “Plonger dans les sciences” Dans le cadre des évènements de « La nuit des scientifiques » internationale, le SCE a ouvert ses portes au public pour un après-midi passionnant d’événements et d’activités sur le thème de l’eau La nuit des scientifiques internationale a été célébrée à l’Ecole le 18 septembre pendant l’après-midi, par un grand événement qui comprenait diverses activités scientifiques passionnantes pour toute la famille sur le thème de l’eau : la construction d’un modèle immense de molécules d’eau, des rencontres « en face à face » avec des scientifiques en collaboration avec le Parc Carasso des Sciences, des visites dans les laboratoires, des conférences et des ateliers, un espace de films dans lequel un dessin animé a été projeté, des stands de dessins etc. Plus de deux milles personnes ont répondu présentes et ont participé à l’événement. Les événements de « La nuit des scientifiques » se déroule tous les ans dans divers institutions d’études supérieures et de centres de recherche, en Israël et dans le monde, dans le but de faire découvrir au public la science et la création scientifique par le biais de conférences, d’ateliers, d’expériences, de visites et de rencontres avec des scientifiques. Dans le cadre de l’événement, plusieurs stands ont été dispersés au sein de l’Ecole, comprenant des 14 activités, des expériences légères et amusantes, également destinées à présenter les processus se trouvant derrière les expériences quotidiennes : expérience avec des bulles de savon, piscine mouvante, vérification de l’acidité après avoir mangé, baisse du point de gel etc. Le prof. Amir Eliezer, doyen du service en charge de la recherche et du développement et du centre des initiatives et des innovations de l’Ecole a déclaré: « La nuit des scientifiques est une chance incroyable de découvrir le monde de la science et de profiter d’une expérience particulière. Durant l’événement, nous avons proposé une variété d’activités pour les enfants, les adolescents et les adultes, de divers niveaux. L’entrée était libre, et je suis heureux que de nombreuses personnes soient venues et aient découvert des activités académiques et des événements scientifiques passionnants. » Apprendre à penser les mathématiques Le programme unique de l’école SCE dans les écoles régionales du sud du pays enseigne la pensée mathématique afin d’apporter un véritable changement dans la relation des élèves avec les cours de mathématiques et l’apprentissage en général * Les étudiants prennent une part active au programme et bénéficient d’une bourse d’études Le programme de développement de la pensée mathématique est appliqué depuis des années dans diverses écoles du sud du pays, à l’initiative de l’Ecole académique d’ingénierie au nom de Samy Shamoon, afin d’apporter un véritable changement dans la compréhension de l’enseignement des mathématiques. De nombreux enfants éprouvent des difficultés en mathématiques. Le problème vient en grande partie de la méthode d’enseignement : nous apprenons aux enfants à résoudre des problèmes mathématiques sans pour autant les comprendre, ou résoudre une équation selon une méthode de résolution par étape sans en comprendre l’objectif. « Le développement de la pensée mathématique » est un programme unique, dont l’idée fondamentale se situe à la base de l’enseignement des enfants, et pas uniquement sur la façon de résoudre des problèmes mathématiques ou se souvenir de la façon de résoudre des équations quelconques, mais plutôt de comprendre et d’intégrer la pensée mathématique. Le programme, initiative de la directrice du département de mathématique du SCE, Miryam Dagan, de l’équipe du département et du doyen des étudiants, est en place depuis plusieurs années. Tous les étudiants qui y prennent part, suivent un cours académique de développement de la pensée mathématique, dans lequel ils apprennent les méthodes d’enseignement et les stratégies d’apprentissages, puis travaillent dans les écoles avec des petits groupes d’élèves. La participation accorde aux étudiants une bourse d’étude. L’école Amit de Beer-Sheva accueille le programme depuis deux ans. L’une des classes de l’école, ayant participé au projet, a concouru à un concours dans le domaine des mathématiques, organisé dans le cadre des activités du Parc Carso des Sciences et a remporté le premier prix. Le directeur de l’école Amit, Elisha Peleg a déclaré : « le projet a entrainé d’importants changements dans la relation des élèves par rapport au cours de mathématiques en particulier, et aux études en général. Entre les élèves et les étudiants de l’Ecole, un véritable lien personnel et proche s’est tissé, un lien constructif qu’il n’est pas toujours possible de construire par le biais de l’enseignement ordinaire. » Ajouter de la couleur aux appartements des personnes âgées Des dizaines d’étudiants du SCE, résidant dans la vieille ville de Beer-Sheva, ont pris part à une opération de peinture et de nettoyage des maisons de personnes âgées, dans le cadre d’un projet de résidence dans la vieille ville, les étudiants mènent à bien des activités sociales et culturelles destinées à transformer la vieille ville en un centre attirant les résidents du Néguev et les autres jeunes. Des dizaines d’étudiants en ingénierie de l’Ecole ont pris part à l’opération peinture et nettoyage des appartements ainsi qu’au nettoyage des cours des maisons de personnes âgées de la vieille ville de BeerSheva. Les activités ont été tenues en collaboration avec le département des affaires sociales de la mairie de BeerSheva et la direction de la vieille ville. Le Dr. Avshalom Danoch, assistant du président et directeur académique de l’Ecole : « les actions de ce type font partie des actions communautaires de bénévolat que les étudiants de l’Ecole doivent réaliser dans le cadre de leur résidence au sein de la vieille ville. Nous sommes fiers de cette activité et de la contribution des étudiants à l’environnement dans lequel ils résident. Je me suis promené durant la journée entre les diverses coins de la ville et j’ai pu observer des jeunes remplis de bonne volonté et de motivation pour aider les personnes âgées. J’ai fier qu’il s’agisse de nos étudiants. » Les étudiants résident dans la vieille ville dans le cadre d’une initiative commune de l’Ecole, du Ministère du Développement du Néguev et de la Galilée et de la Mairie de BeerSheva. L’initiative permet d’octroyer un logement accessible au sein de la vieille ville de Beer Sheva à des dizaines d’étudiants, dans le cadre de laquelle 100 étudiants du SCE résident dans un immeuble d’appartements de quatre étages, rénové et adapté au projet. Chaque étudiant paye un loyer de 650 shekels uniquement et reçoit une allocation mensuelle de 500 shekels financée par le Ministère du Développement du Néguev et de la Galilée et de la Mairie de Beer-Sheva. L’étudiant paye en réalité un loyer mensuel de 150 shekels uniquement. Un autre bâtiment construit l’année précédente a été loué par l’Ecole, et logera 40 étudiants supplémentaires. Les étudiants, mènent et sont à l’initiative d’activités sociales et culturelles dans la vieille ville, dans le but de la transformer en un centre d’attraction culturelle pour les résidents du Néguev et attirer d’autres jeunes à s’y installer. 15 Qui sommes-nous L’École d’ingénieurs Sami Shamoon - SCE est homologuée par l’État d’ISRAËL, elle a été créée en 1995. Actuellement, c’est la plus grande école d’ingénieurs du pays avec 5000 étudiants répartis sur ses deux campus à BEER-SHEVA et ASHDOD. Nos programmes permettent l’obtention de licences ou de maitrises en ingénierie Notre objectif est de révéler le potentiel humain en rendant l’éducation accessible à tous les secteurs de la société israélienne, en particulier dans le sud du pays. Nous misons sur l’excellence, l’innovation et l’implication communautaire. En juin 2014, nous avons eu plus de 730 nouveaux lauréats ingénieurs, notre meilleur résultat depuis 1995. A la rentrée 2014, nous avons mis en place une année préparatoire spécifique qui accueille des étudiants français. Nos différents départements • • • • • • Génie électrique et électronique Génie chimique Génie mécanique Génie logiciel informatique Génie en gestion industrielle Génie du bâtiment Notre credo • • • • 16 Excellence, initiative et leadership associés à un engagement communautaire et environnemental. Initiatives techniques et technologiques de pointe – formation d’un «ingénieur novateur». Accroître le nombre de candidats à l’enseignement supérieur tout en aspirant à l’excellence. Approfondir les liens réciproques avec l’industrie dans le domaine de la recherche et du développement, par l’intégration de nos étudiants et de nos diplômés.