Nouveaux psychotropes et douleurs neuropathiques

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Nouveaux psychotropes dans le
traitement
des douleurs neuropathiques:
gabapentinoïdes, duloxétil
André Muller, CETD
CHRU Strasbourg
Généralités sur les douleurs
neuropathiques
• Douleurs consécutives à un dysfonctionnement de l’un
quelconque des constituants des voies nociceptives
• Doleurs spontanées et/ou provoquées (par la fatigue, le stress,
les émotions, le mouvement,…)
• Fond continu ou non, paroxysmes ou non
• Parfois intenses (surtout les paroxysmes), mais gênantes par
leur présence continue
• « Brûlures, fourmillements, orties, froid, décharges électriques,
crampes,… »
• Accompagnées de signes neurologiques déficitaires et/ou
irritatifs
Mécanismes des douleurs
neuropathiques
D: facilitation excitatrice
des neurones spinaux
A: sensibilisation des
nocicepteurs
E: réorganisation
somatotopique centrale
C: perte des contrôles
Inhibiteurs
B: excitabilité anormale
accrue par les fibres
sympathiques
Déficit
neurologique
Perte de
fibres
LESION ET/OU
IRRITATION
DU NERF
Causalgie
Electrogenèse
anormale
spontanée et/ou
provoquée
Réactivité
exagérée au
site de lésion
Sensibilisation
nocicepteurs
Contrôles
descendants
perturbés
Réflexes
spinaux
perturbés
Activité
spinale
anormale
SENSATIONS
ANORMALES
SPONTANEES ET/OU
PROVOQUEES
Ephapses
DL nociceptive
Du nerf
Douleur
neuropathique
Signes
irritatifs
M
E
M
O
I
R
E
Traitements des douleurs
neuropathiques
La reconnaître: DN4
Composante prédominante
PAROXYSTIQUE
CONTINUE
ANTIEPILEPTIQUES:
-Tégretol 400-800mg/j
-Neurontin 900-3200mg/j
-Lyrica 150-600mg/j
-(Rivotril 2-8mg/j; hors AMM,
prescription limitée)
DISCUTER:
-Tramadol
-TENS selon localisation DL
et degré de troubles sensitifs
ANTIDEPRESSEURS:
-Laroxyl 10-100mg/j
-Anafranil 25-150mg/j
- Cymbalta 60mg/j
EFFICACITE?
NON
REMPLACEMENT DE SUBSTANCE
ASSOCIER AE et ATD
REEVALUER PART NOCICEPTIVE
ANALGESIE INTERVENTIONNELLE?
OUI
Surveillance
Réévaluation de la douleur, répétée, systématique
Adaptée au patient, à un rythme défini
Symptôme
Stimulus
Mécanisme
Médicament
Hyperalgésie
statique
Pression mécanique
douce
Nocicepteurs C sensibilisés
-opioïdes et AL systémiques ou
topiques
-capsaïcine topique
-anticonvulsivants
Hyperalgésie à la piqûre
Piqûre
Sensibilisation centrale et
nocicepteurs Aδ
-AL systémique ou topique
-opioïdes
-capsaïcine topique
-AE et/ou ATD TC
-antagonistes NMDA
Hyperalgésie dynamique
Mécanique à la
brosse
Sensibilisation centrale par
influx accrus et/ou perte
d’inhibition
-antagonistes NMDA
-AL systémique
-AE et/ou ATD TC
-opioïdes?
-clonidine
Hyperalgésie au froid
Froid: acétone,
éther
Désinhibition centrale par
désafférentation
-aucun?
Hyperalgésie au chaud
Chaleur radiante
Sensibilisation nocicepteurs
C
-AL systémique ou topique
-opioïdes
Hyperpathie
Stimulation
répétitive 3/s
Sensibilisation centrale par
excès d’influx
-antagonistes NMDA
-AL systémique
-AE et/ou ATC TC
Hyperalgésie chimique
Capsaïcine
histamine
Sensibilisation récepteurs
VR1 ou 5HT
-lidocaïne topique
Douleur sympathicodépendante
Stimulation ou bloc
sympathique
Hyperactivité sympathique
-bloc stellaire
-noradrénaline
Reconnaître: DN4
Les antidépresseurs
• Utiles par leur action analgésique propre:
Laroxyl, Cymbalta, ….
• Les noradrénergiques sont plus efficaces que
les mixtes, eux-mêmes plus efficaces que les
sérotoninergiques purs
Tricycliques
• On y trouve des
amines tertiaires,
des amines
secondaires, et
d’autres
substances
Imipraminiques
Imipramine
Clomipramine
Trimipramine
Désipramine
Quinupramine
amitryptiline
Laroxyl ®, Elavil ®
autres
Doxépine
Dolusépine
Amoxapine
Trazadone
Tianeptine
Tofranil ®
Anafranil ®
Surmontil ®
Pertofran ®
Kinupril ®
Sinequan ®
Prothiaden ®
Défanyl ®
Pragmarel ®
Stablon ®
IMAO: sans intérêt analgésique
IRREVERSIBLES
SPECIFIQUES
Type A: Clorgyline,
Brofaromine
Type B: Pargyline
Eutonyl ®
IRREVERSIBLES
ASPECIFIQUES
Iproniazide
Nialamide
Marsilid ®
Niamide ®
REVERSIBLES
Type A:
Toloxatone
Moclobémide
Humoryl ®
Moclamine ®
Autres antidépresseurs
INHIBITEUR RECAPTURE
DOPAMINE
Bupropion
Médifoxamine
Zyban ®
Clédial ®
INHIBITEUR RECAPTURE
SEROTONINE
Fluvoxamine
Fluoxétine
Paroxétine
Sertraline
Citalopram
Floxyfral ®
Prozac ®
Deroxat ®
Zoloft ®
Séropram ®
INHIBITEUR RECAPTURE
NORADRENALINE
Maprotiline
Ludiomil ®
INHIBITEUR RECAPTURE
5HT/NORADRENALINE
Venlafaxine
Minalcipram
Duloxétine
Effexor ®
Ixel ®
Cymbalta® Yentrève®
AUTRES
Viloxazine
Miansérine
Mirtazapine
Vivalan ®
Athymil ®
Norset ®
Les antidépresseurs
– Indications
• Douleurs neuropathiques continues (en 1ère intention),
actifs en périphérie, via Rβ2 des cellules non neuronales
du DRG (anti TNF), et en central sur les amines
biogènes des voies descendantes de contrôle de la
nociception
• Douleurs chroniques de type lombalgie
• Fibromyalgie et migraine
– Modalités d'utilisation
• Administration progressivement croissante
• Dose maximale tolérée obtenue en 10 à 15 jours
• Efficacité retardée (une ou plusieurs semaines)
Efficacité, effets secondaires des ATD TC
% DE PATIENTS SOULAGES OU
AGGRAVES
ESSAIS
PATIENTS
ATD TC
PLACEBO
BENEFICE
RELATIF
NNT
NOMBRE
EFFICACITE
NEUROPATHIE
DIABETIQUE
16
491
185/281
66%
76/210
36%
1.7
(1.4-1.9)
3.4
(2.6-4.7)
DOULEUR
POST-ZONA
3
145
44/77
57%
7/68
10%
5.5
(2.7-11)
2.1
(1.7- 3)
ENSEMBLE
19
631
229/358
64%
83/278
30%
1.9
(1.6-2.3)
2.9
(2.4-3.7)
NNH
EFFETS SECONDAIRES
MINEURS
7
281
114/163
70%
39/118
33%
2.3
(1.8-2.9)
2.7
(2.1-3.9)
MAJEURS
16
536
27/325
8%
5/211
2%
2.6
(1.4-5)
17
(10-43)
Duloxétine : cinétique
• Inhibiteur recapture NA, 5HT, et un peu DA
• AMM: DL neuropathie diabétique; posologie de 60 à
120 mg/j
• Bonne absorption orale, Cmax 6° h. Biodisponibilité
moyenne de 50 %. Liée à 96 % aux protéines.
Métabolisée par oxydation (CYP1A2 et CYP2D6), puis
par conjugaison, élimination urinaire. La demi-vie
d'élimination de 12 heures. En IV, la clairance
de 36 l/h. Per os, la clairance plasmatique 101 l/h.
Attention dans IH et IR.
Duloxétine : efficacité
• Deux essais randomisés de 12 semaines, en double
aveugle versus placebo, à dose fixe, chez des adultes
(âgés de 22 à 88 ans) souffrant de douleur
neuropathique diabétique depuis au moins 6 mois.
Critère d'évaluation: moyenne hebdomadaire des
scores moyens de douleur sur 24 heures.
• Cymbalta (60 ou 2 X 60 mg/j) réduit la douleur (30% à
50% chez 65% à 50% des patients) par rapport au
placebo.
• Dans une étude en ouvert non contrôlée de 6 mois,
chez les patients répondeurs à un traitement de
8 semaines (60 mg/j), le bénéfice s’est maintenu.
Duloxétine, les effets II fréquents (>1%)
• Céphalées (13,8 %), somnolence (10,7 %) ; Sensations
vertigineuses, tremblements, léthargie, paresthésies ; Vision
floue ; Acouphènes ; Spasmes musculaires, douleurs
musculosquelettiques, tension musculaire; Fatigue, douleur
abdominale; Insomnie, rêves anormaux, anxiété, agitation.
• Bâillements.
• Nausées (21,7 %), sécheresse de la bouche (13,2 %) ;
Diarrhée, constipation, vomissements, dyspepsie, flatulence.
• Rash, hypersudation, sueurs nocturnes.
• Baisse de l'appétit; Perte de poids.
• Bouffées de chaleur.
• Dysfonction érectile; Baisse de la libido, orgasmes anormaux.
• Palpitations.
Investigations : Fréquent : Perte de poids; Peu fréquent : Prise de poids, augmentation de la créatinine phosphokinase (CPK); Rare :
Hypercholestérolémie.
Affections cardiaques : Fréquent : Palpitations; Peu fréquent : Tachycardie; Rare : Arythmie supraventriculaire, principalement à type de
fibrillation auriculaire.
Affections du système nerveux : Très fréquent : Céphalées (13,8 %), somnolence (10,7 %); Fréquent : Sensations vertigineuses,
tremblements, léthargie, paresthésies; Peu fréquent : Dyskinésie, mauvaise qualité du sommeil, nervosité, myoclonie, trouble de l'attention,
dysgueusie; Fréquence indéterminée : Syndrome sérotoninergique, convulsions, akathisie, agitation psychomotrice, symptômes
extrapyramidaux.
Affections oculaires : Fréquent : Vision floue; Peu fréquent : Troubles visuels, mydriase; Rare : Glaucome.
Affections de l'oreille et du labyrinthe : Fréquent : Acouphènes; Peu fréquent : Vertiges, otalgies.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Fréquent : Bâillements; Peu fréquent : Épistaxis, gêne pharyngée.
Affections gastro-intestinales : Très fréquent : Nausées (21,7 %), sécheresse de la bouche (13,2 %); Fréquent : Diarrhée, constipation,
vomissements, dyspepsie, flatulence; Peu fréquent : Gastro-entérite, stomatite, gastrite, éructation; Rare : Émission de sang dans les selles,
halitose; Fréquence indéterminée : Hémorragie gastro-intestinale.
Affections du rein et des voies urinaires : Peu fréquent : Rétention urinaire, retard mictionnel, dysurie, nocturie, polyurie, baisse du débit urinaire;
Fréquence indéterminée : Odeur anormale de l'urine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Fréquent : rash, hypersudation, sueurs nocturnes; Peu fréquent : Réactions de
photosensibilité, augmentation de la tendance aux ecchymoses, dermatite de contact, urticaire, sueurs froides; Fréquence indéterminée :
Œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson.
Affections musculosquelettiques et systémiques : Fréquent : Spasmes musculaires, douleurs musculosquelettiques, tension musculaire;
Peu fréquent : Contractions musculaires; Rare : Trismus.
Affections endocriniennes : Rare : Hypothyroïdie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquent : Baisse de l'appétit; Peu fréquent : Hyperglycémie (rapportée particulièrement chez les
patients diabétiques); Rare : Déshydratation, SIADH, hyponatrémie.
Infections et infestations : Peu fréquent : Laryngite.
Affections vasculaires : Fréquent : Bouffées de chaleur; Peu fréquent : Syncope, hypotension orthostatique, augmentation de la pression
artérielle, froideurs des extrémités; Fréquence indéterminée : crise hypertensive, hypertension.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : Fréquent : Fatigue, douleur abdominale; Peu fréquent : Malaise, trouble de la
marche, sensations anormales, sensation de chaud, sensation de froid, soif, frissons; Fréquence indéterminée : Douleur thoracique.
Affections du système immunitaire : Peu fréquent : Manifestations d'hypersensibilité; Rare : Réaction anaphylactique.
Affections hépatobiliaires : Peu fréquent : Hépatite, atteinte hépatique aiguë, augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT,
phosphatases alcalines); Fréquence indéterminée : Ictère, insuffisance hépatique.
Affections des organes de reproduction et du sein : Fréquent : Dysfonction érectile; Peu fréquent : Dysfonctionnement sexuel, trouble de
l'éjaculation, éjaculation retardée, hémorragie gynécologique; Rare : Symptômes ménopausiques.
Affections psychiatriques : Fréquent : Insomnie, rêves anormaux, anxiété, agitation, baisse de la libido, orgasmes anormaux; Peu
fréquent : Troubles du sommeil, apathie, désorientation, bruxisme; Rare : Manie, agressivité et colère; Fréquence indéterminée :
Comportements suicidaires, idées suicidaires, hallucinations.
Les anticonvulsivants
– Indiqués dans la composante fulgurante de la
douleur neuropathique et dans la névralgie
essentielle du trijumeau: Tégrétol, Neurontin,
Lyrica,…
– Augmentation progressive des doses pour :
• Titrer la dose efficace
• Meilleure tolérance
Les anticonvulsivants
– Molécules les plus utilisées :
• Carbamazepine: indiquée pour le traitement de la
névralgie du trijumeau; AMM dans les douleurs
neuropathiques
• Gabapentine: indiquée pour le traitement des douleurs
du zona
• Prégabaline: indiquée pour toutes les douleurs
neuropathiques périphériques et centrales
– Utiles surtout dans la composante fulgurante,
mais agissent aussi sur la composante continue
Efficacité et effets secondaires des
antiépileptiques
% DE PATIENTS SOULAGES OU
AGGRAVES
ESSAIS
PATIENTS
AE
PLACEBO
BENEFICE
RELATIF
NNT
NOMBRE
EFFICACITE
NEUROPATHIE
DIABETIQUE
3
321
100/161
62%
41/160
26%
2.4
(1.8-3.2)
2.7
(2.2-3.8)
DOULEUR
POST-ZONA
1
225
47/109
43%
14/116
12%
3.6
(2.1-6.1)
3.2
(2.4-5)
ENSEMBLE
4
541
147/270
54%
55/276
20%
2.7
(2.1-3.5)
2.9
(2.4-3.7)
NNH
EFFETS SECONDAIRES
MINEURS
4
492
153/224
62%
64/245
24%
2.5
(2-3.1)
2.7
(2.2-3.4)
MAJEURS
5
548
32/276
12%
19/272
7%
1.6
(0.97-2.7)
N/A
Gabapentinoïdes
• Gabapentine (GBP) et Prégabaline (PGB) ont le même mode
d’action
• Atténuation de l’électrogenèse ectopique des lésions
nerveuses.
• Inhibition de l’action facilitatrice de SP sur libération évoquée
de Glu.
• Elévation concentration synaptique de GABA et de 5 HT par
interférence avec voie métabolique.
• Interférence avec sous-unité α2δ des canaux Ca++ de type L,
impliqués dans libération des NT.
• Facilitation de l’effet des interneurones inhibiteurs
gabaergiques lors de la sollicitation des neurones spinaux par
interférence avec le site glycine de ℜ NMDA.
Mécanismes d’action : les faits observables
• CLINIQUE : Efficace sur DPZ et DND
• EXPÉRIMENTAL :
– Seuil de détection d’une stimulation nociceptive appliquée
en zone non DL : ⇒ (quelquefois ↓)
– Seuil de détection d’une stimulation nociceptive appliquée
en zone DL : ↑
– ↓ ALLODYNIE mécanique (statique et dynamique) et
allodynie au froid des douleurs neuropathiques
– ↓ HYPERALGESIE des douleurs nociceptives et
hyperalgésie thermique des douleurs neuropathiques
• DONC : Action centrale « anti-sensibilisation » des neurones
nociceptifs
Gabapentine : cinétique
• Biodisponibilité 60% (diminue avec ↑ posologie); non
liée aux protéines; non métabolisée; élimination
urinaire (1/2 vie 6h) d’où les précautions chez IR
GBP dans DPZ
• GBP vs placebo chez
234 pts
• ↓EVA moyenne/j
• ↑Qualité de vie
• Effets secondaires:
- arrêt 10,6%
- vertiges 9,9%
- somnolence 6,3%
- autres 5,4%
0
-0,5
-1
placebo
-1,5
GBP
1800mg
GBP
2400mg
-2
-2,5
0 1 2 3 4 5 6 7
semaines
Rice AS et al., Pain, 2001
GBP dans douleurs postzostériennes
•
•
Difficulté définition de DPZ et de ses variétés
Rowbotham (JAMA 1998 , 28 : 1837-1842) :
113 pts GBP ≤ 3600 mg/j : EVA 6,3 ↓ 4,2
2 mois
116 pts placebo :
EVA 6,5 ↓ 6,0
mais
* ATD et opioïdes préalables poursuivis
* aucune précision sur variété DPZ
• Beydoun (Epilepsia 1999, 40 : S 51 – S 56) 229 pts, 46 arrêts traitement
(15% ES)
- diminution dl « moyenne » 33% versus 8% pour
placebo
- variété DPZ non précisée
GBP dans neuropathie diabétique
• ND sensitive bien définie
• Backonja (JAMA 1998, 28 : 1831-1836)
70/84 pts GP :
EVA 6,4 ↓ 3,9 (dès 900 mg/j)
2 mois
65/81 pts placebo : EVA 6,5 ↓ 5,1
• Morello (Arch Intern Med 1999, 159 : 1931-1937)
– Cross-over, double aveugle, GP (≈ 1565 mg/j) versus
amitriptyline(≈ 59 mg /j)
– % pts soulagés : GP 52%
ATD 67%
tolérance équivalente
GBP : effets secondaires fréquents
>1%
•
•
•
Infection virale; Pneumonie, infection respiratoire, infection urinaire, infection, otite
moyenne; Leucopénie; Anorexie, augmentation de l'appétit; agressivité, confusion et
labilité émotionnelle, dépression, anxiété, nervosité, trouble de la pensée;
Somnolence, étourdissements, ataxie; convulsions, hyperkinésie, dysarthrie,
amnésie, tremblement, insomnie, céphalées, troubles sensitifs tels que paresthésie,
hypoesthésie, troubles de la coordination, nystagmus, augmentation, diminution ou
absence de réflexes; diplopie; vertiges; HTA; dyspnée, bronchite, pharyngite, toux,
rhinite; vomissements, nausées, anomalies dentaires, gingivite, diarrhée, douleur
abdominale, dyspepsie, constipation, sécheresse de la bouche; œdème facial,
purpura; arthralgie, myalgie, dorsalgie, contractions musculaires involontaires;
impuissance; fatigue, fièvre;
Indéterminé : syndrome d'hypersensibilité, réaction systémique avec une
présentation variée qui peut inclure fièvre, éruption cutanée, hépatite,
lymphadénopathie, éosinophilie, et parfois d'autres signes et symptômes.
Indéterminé : syndrome de Stevens-Johnson, oedème de Quincke, érythème
polymorphe, alopécie, éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes
systémiques
Efficacité globale GBP
• Efficacité GBP :
– DND ≈ 40% (32% pts placebo-sensibles)
– DPZ ≈ 33% (11% pts placebo-sensibles)
• Dans DND et DPZ, ↓ DL 50% chez :
– 60% pts avec autres AE
– 50% pts avec ATD
• Meilleure tolérance dans études contrôlées sur
la douleur
Prégabaline : cinétique
• Biodisponibilité ≥ 90% ; Pas de liaison aux protéines
plasmatiques; Élimination rénale sous forme inchangée
à 98%
• Pic plasmatique à 1° h; 1/2 d’élimination 6,3 h;
Steady-state atteint en 24 - 48 h
Efficacité PGB
• Démontrée dans la neuropathie diabétique, la névralgie postzostérienne et la lésion de la moelle épinière.
• 10 essais cliniques contrôlés à raison de 2 prises par jour
(BID) pendant 13 semaines au maximum et de 3 prises par
jour (TID) pendant 8 semaines au maximum.
• Dans les douleurs neuropathiques périphériques, 35 % des
patients traités par prégabaline et 18 % des patients sous
placebo ont présenté une amélioration de 50 % du score de
douleur.
• Dans l'étude clinique contrôlée portant sur les douleurs
neuropathiques centrales, 22 % des patients traités par la
prégabaline et 7 % des patients sous placebo ont présenté
une amélioration de 50 % du score de douleur.
Prégabaline, effets II fréquents (>1%)
• Augmentation de l'appétit; Prise de poids
• Humeur euphorique, confusion, irritabilité, diminution
de la libido
• Étourdissements, somnolence; Ataxie, troubles de la
coordination, tremblements, dysarthrie, troubles de la
mémoire, troubles de l'attention, paresthésies;
Troubles de la marche, sensation d'ébriété, fatigue,
œdème périphérique; Vision trouble, diplopie; Vertiges
• Dyspnée, sécheresse nasale
• Vomissements, bouche sèche, constipation,
flatulences
• Troubles de l'érection
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Affections du système immunitaire : - Fréquence indéterminée :Hypersensibilité, réaction allergique
Affections hématologiques et du système lymphatique : - Rares: Neutropénie
Troubles du métabolisme et de la nutrition : - Fréquents: Augmentation de l'appétit - Peu fréquents: Anorexie - Rares: Hypoglycémie
Affections psychiatriques : - Fréquents: Humeur euphorique, confusion, irritabilité, diminution de la libido - Peu fréquents:
Hallucinations, attaques de panique, nervosité, agitation, dépression, humeur dépressive, humeur changeante, dépersonnalisation,
insomnie exacerbée, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido, anorgasmie, apathie - Rares: Désinhibition, excitation
psychique
Affections du système nerveux : - Très fréquents: Étourdissements, somnolence - Fréquents: Ataxie, troubles de la coordination,
tremblements, dysarthrie, troubles de la mémoire, troubles de l'attention, paresthésies - Peu fréquents: Syncope, stupeur,
myoclonie, hyperactivité psychomotrice, altération du champ visuel, agueusie, dyskinésie, vertiges de position, tremblement intentionnel,
nystagmus, trouble cognitif, trouble du langage, hyporéflexie, hypoesthésie, amnésie, hyperesthésie, sensation de brûlure - Rares:
Hypokinésie, parosmie, dysgraphie - Fréquence indéterminée: Perte de connaissance, altération de la fonction mentale, céphalées
Affections oculaires : - Fréquents: Vision trouble, diplopie - Peu fréquents: Troubles visuels, gonflement des yeux, diminution de
l'acuité visuelle, douleur oculaire, fatigue visuelle, sécheresse oculaire, larmoiement - Rares: Perte de la vision périphérique, oscillopsie,
altération de la vision stéréoscopique, photopsie, irritation des yeux, mydriase, strabisme, halo visuel
Affections de l'oreille et du labyrinthe : - Fréquents: Vertiges - Rares: Hyperacousie
Affections cardiaques : - Peu fréquents: Tachycardie - Rares: Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, tachycardie sinusale,
bradycardie sinusale, arythmie sinusale - Fréquence indéterminée: Insuffisance cardiaque congestive
Affections vasculaires : - Peu fréquents: Bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur - Rares: Hypotension, hypertension, sensation de
froid aux extrémités
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : - Fréquents: Dyspnée, sécheresse nasale - Rares: Épistaxis, sensation de
constriction du pharynx, nasopharyngite, toux, congestion nasale, rhinite, ronflement
Affections gastro-intestinales : - Fréquents: Vomissements, bouche sèche, constipation, flatulences - Peu fréquents: Distension
abdominale, reflux gastro-œsophagien, sialorrhée, hypoesthésie orale - Rares: Ascite, pancréatite, dysphagie - Fréquence indéterminée:
Gonflement de la langue, diarrhée, nausées
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : - Peu fréquents: Éruption papuleuse, sudation - Rares: Urticaire, sueurs froides
- Fréquence indéterminée: Prurit
Affections musculosquelettiques et systémiques : - Peu fréquents: Contractions musculaires, gonflements articulaires, crampes
musculaires, myalgie, arthralgie, dorsalgie, douleur des membres, rigidité musculaire - Rares: Rhabdomyolyse, spasmes cervicaux,
douleurs cervicales
Affections du rein et des voies urinaires : - Peu fréquents: Incontinence urinaire, dysurie - Rares: Insuffisance rénale, oligurie
Affections des organes de reproduction et du sein : - Fréquents: Troubles de l'érection - Peu fréquents: Retard de l'éjaculation,
dysfonction sexuelle - Rares: Aménorrhée, écoulement mammaire, douleur mammaire, dysménorrhée, hypertrophie mammaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration : - Fréquents: Troubles de la marche, sensation d'ébriété, fatigue, œdème
périphérique, œdème - Peu fréquents: Chutes, oppression thoracique, asthénie, soif - Rares: Anasarque, hyperthermie, rigidité, douleur
exacerbée - Fréquence indéterminée: Oedème de la face
Investigations : - Fréquents: Prise de poids - Peu fréquents: Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, de l'alanine
aminotransférase, de l'aspartate aminotransférase, thrombopénie - Rares: Hyperglycémie, hypokaliémie, leucocytopénie, augmentation
de la créatininémie, perte de poids
Gabapentinoïdes en prévention de
l’hyperalgésie postopératoire
•
•
HA postopératoire est une sensibilisation qui relève de mécanismes
centraux et périphériques, et qui est due à l’excès de nociception, aux
lésions nerveuses, aux opioïdes
L’analgésie préventive (anti-hyperalgésiante) suppose qu’un traitement
administré avant, pendant, et après l’opération empêche cet excès de
douleur qu’est l’HA
Pour le futur
Références
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