2
2 Les témoins d'une subduction anté-collision.
Les témoins d'une subduction anté-collision.
2.1
2.1 Les minéraux des roches : témoins d'une subduction.
Les minéraux des roches : témoins d'une subduction.
A l'est du Chenaillet, dans le Massif de Queyras, des roches contiennent de la glaucophane (Document
1a page 246). Elles appartiennent donc au faciès « schistes bleus ». Elles témoignent d'une augmentation
de la pression (25 km) et d'une déshydratation qui a eu lieu dans une zone de subduction.
Si on se déplace encore vers l'est, dans le Massif du Mont Viso, les roches contiennent des grenats et
de la jadéite (Document 1b page 246), ce sont donc des « éclogites » qui se sont formées à la suite à une
forte déshydratation liée à une augmentation de la pression (50 km) et de la température dans une zone
de subduction.
Ces roches étant visibles en surface, elles seraient donc remontées à la surface après avoir subi une
subduction.
Ces métagabbros qui datent de - 60 Ma nous renseigne sur la période de subduction dans les alpes.
2.2
2.2 Une zonation du métamorphisme.
Une zonation du métamorphisme.
Le métamorphisme haute pression est croissant d'Ouest en Est, il traduit le sens de la subduction. La
plaque « française » aurait donc plongé sous la plaque « italienne » (Document 2 page 247).
2.3
2.3 Une partie de la croûte continentale aurait entamé une subduction.
Une partie de la croûte continentale aurait entamé une subduction.
Des roches de la partie interne de l'arc alpin contiennent de la coésite (Document 1c page 246) .
Ce minéral est un quartz qui a subi une très forte pression (80 km). Cela indique que la croûte
continentale aurait donc subi une subduction.
Les roches contenant la coésites datent de -50 à -40 Ma. Elles marquent la transition subduction /
collision.
3
3 Les témoins d'une collision continentale.
Les témoins d'une collision continentale.
3.1
3.1 Le raccourcissement crustal.
Le raccourcissement crustal.
Plusieurs phénomènes sont impliqués ( Document 10) :
–Des déformations cassantes, les failles inverses
(des roches plus anciennes chevauchent des roches
plus récentes) sont d'anciennes failles normales qui
ont rejoué en failles inverses lors de la collision
(Document 2 page 248).
–Des déformations souples, les plis (Document 1
page 248).
–Des chevauchements et des charriages traduisant
des contacts anormaux dans les séries sédimentaires :
des terrains plus anciens ont été déplacés, parfois sur
plusieurs dizaines de kilomètres, et viennent recouvrir des séries sédimentaires plus récentes
(Document 3 page 249).
3.2
3.2 L'épaississement crustal : conséquence du raccourcissement
L'épaississement crustal : conséquence du raccourcissement
crustal.
crustal.
Les conséquences de l'épaississement crustal sont (Document 1 page 250) :
–Des reliefs positifs en surface.
Des écailles crustales qui s'empilent les unes sur les autres et donnent naissance aux reliefs positifs
élevés (4808 mètres pour le Mont Blanc).
–Des reliefs négatifs en profondeur.
Au niveau des Alpes, le Moho (limite croûte / manteau) est beaucoup plus profond que d'habitude, il
peut atteindre 50 km au lieu de 30 km. Il correspond à un épaississement de la croûte en profondeur
appelé racine crustale.
2
Document 10 : Plis, faille inverse, chevauchement.