a) IR est un corps commutatif qui contient le corps des nombres rationnels
IQ. L’addition et la multiplication de IR prolongent celles de IQ.
b) IR est muni d’une relation (dite) d’ordre, not´ee x≤yqui v´erifie par
d´efinition les propri´et´es suivantes:
i) ∀x∈IR ,x≤x,(r´eflexivit´e).
ii) ∀x, y ∈IR ,x≤yety≤x=⇒x=y(antisym´etrie)
iii) ∀x, y, z ∈IR ,x≤yety≤x=⇒x≤z(transitivit´e)
iv) De plus, cet ordre est total, `asavoir:
∀x, y ∈IR ,x≤youy≤x
(c’est `a dire deux r´eels sont toujours comparables)
v) Cet ordre est compatible avec l’addition et la multiplication dans IR, au
sens suivant:
∀x, y, z, ∈IR ,x≤y=⇒x+z≤y+z
∀x, y, ∈IR ,∀z∈IR +,x≤y=⇒xz ≤yz
vi) L’ordre de IR prolonge l’ordre naturel de IQ.
c) Pour tout x∈IR ,ilexiste une suite (xn=pn
qn)n∈IN de rationnels (c’est
`a dire xn∈IQ) telle que: lim xn=x.
On dit que IQ est dense dans IR.
(Prendre par exemple pour xnla valeur d´ecimale approch´ee par d´efaut de x
`a10
−npr`es.)
d) Dans IR, toute suite croissante, major´ee est convergente.
C’est `a dire, si (un)n∈IN est une suite de nombres r´eels telle que:
i) Pour tout n:un≤un+1,
ii)∃M∈IR ,∀n∈IN ,un≤M,
alors, il existe l∈IR , unique, tel que:
lim un=l
(on va d´efinir prochainement, la signification pr´ecise de la notion de limite.)
Remarque
Soit x∈IR ,onconsid`ere une ´ecriture d´ecimale (en g´en´eral illimit´ee) du
nombre x:
x=x0,x
1x2... x
n...
o`un∈IN e t o `u0≤xn≤9, pour tout n≥1.
Par exemple: 1
3=0,3333 ...3...
2