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En 1987 une épidémie de fièvres ictéro-hémorragiques mortelles éclata
dans la sous -région Ouest africaine.
Il y eut la fièvre jaune au Mali en 1984, (28), et pour la première fois en
Mauritanie, l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift en 1987, (78),
avec la mise en eau du barrage de Diama citée parmi les facteurs
favorisants.
Avec ses nombreuses frontières et zone d’échanges entre les hommes
et les animaux de la Mauritanie, du Sénégal et du Burkina, le Mali est
sous la ménace d’une extension de la FVR. Devant ce danger, à
l’époque, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)et la Food and
Agricultural Organisation (FAO ) avaient organisé en 1988 un séminaire
d’Experts pour mieux sensibiliser et mobiliser les Autorités politico-
administratives et sanitaires des pays de la sous région au sujet de la
FVR (78).
Ainsi une équipe du Laboratoire Central Vétérinaire (L.C.V) de Bamako
a effectué en 1988 et 1989 une enquête séro-épidemiologique de FVR
sur des populations animales des régions du Mali
Du coté humain, l’Institut Pasteur de Dakar (I.P.D) avait au paravant fait
un dépistage sérologique, avec en même une étude sérologique sur le
modèle animal. C’était en 1986 dans la zone de Manantali (48).
En 1991 une autre étude sérologique sur le modèle animal et humain a
été réalisée par le LCV et l’Ecole Nationale de Médecine et de
Pharmacie (ENMP) dans la région de Ségou (Diabali ) et Koulikoro
(Baguineda)