Paul Richer His sculptures can be found in museums throughout Europe, including the Musée d'Orsay. 1 Published works • Étude descriptive de la grande attaque hystérique ou attaque hystéro-épileptique et de ses principales variétés (1879) • Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie ou grande hystérie (1881) • Les Démoniaques dans l'art, with Jean-Martin Charcot (1887) • Hypnotisme, with Georges Gilles de la Tourette (1887) • Dictionaire encyclopédique des sciences médicales, with Georges Gilles de la Tourette (1887) • Nouvelle Iconographie de la Salpêtrière (1888–1917) • Les Difformes et les malades dans l'art, with JeanMartin Charcot (1889) • Anatomie artistique : description des formes extérieures du corps humain au repos et dans les principaux mouvements: avec 110 planches renfermant plus de 300 figures dessinées (1890) Sculpture “First Artist, carved stone age” by Paul Richier. Plaster, Salon des Artiste Français of 1890. • Paralysies et contractures hystériques (1892) Paul Marie Louis Pierre Richer (January 17, 1849 - December 17, 1933) was a French anatomist, physiologist, sculptor and anatomical artist who was a native of Chartres. He was a professor of artistic anatomy at the École nationale supérieure des Beaux-Arts in Paris, as well as a member of the Académie Nationale de Médecine (1898). • L'Anatomie dans l'art : proportions du corps humain, canons artistiques et canons scientifiques, conférence faite à l'Association française pour l'avancement des sciences (1893) Richer was an assistant to Jean-Martin Charcot at the Salpêtrière, and from 1882 to 1896 was chief of the laboratory at the Salpêtrière Hospital. With Charcot he performed research of hysteria and epilepsy, and also performed studies of medicine and its relationship to art. • Dialogues sur l'art et la science (1897) • Physiologie artistique de l'homme en mouvement (1895) • Introduction à l'étude de la figure humaine (1902) • Nouvelle anatomie artistique du corps humain (6 volumes, 1906–1929) In 1903, Richer was appointed to the chair of artistic anatomy at the École des Beaux-Arts, and in 1907-08 was president of the Société Française d'Histoire de la Médecine (French Society for the History of Medicine). • Nouvelle anatomie artistique. Les animaux (1910) • Lettre à en-tête de l"Institut de France (1925) 1 2 2 3 See also • A Clinical Lesson at the Salpêtrière 3 References • This article is based on a translation of an equivalent article at the French Wikipedia. • Angelo Mariani (1902). Eminent Physicians. Mariani & Co. REFERENCES 3 4 Text and image sources, contributors, and licenses 4.1 Text • Paul Richer Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Paul%20Richer?oldid=615660143 Contributors: FlaBot, Colonies Chris, Riffle, VoABot II, Waacstats, Garrondo, Keilana, Polbot, Rosiestep, Addbot, Luckas-bot, Full-date unlinking bot, RjwilmsiBot, VIAFbot, Dr Lindsay B Yeates and Anonymous: 3 4.2 Images • File:Esclapius_stick.svg Source: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Esclapius_stick.svg License: Public domain Contributors: ? Original artist: ? • File:Flag_of_France.svg Source: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/c/c3/Flag_of_France.svg License: PD Contributors: ? Original artist: ? • File:Richer_-_Premier_Artiste_3.jpg Source: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f6/Richer_-_Premier_Artiste_3.jpg License: Public domain Contributors: Scan from the original book Original artist: Charles Louis Michelez (…−1894) • File:Scientist.svg Source: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/03/Scientist.svg License: CC-BY-SA-3.0 Contributors: Own work Original artist: Viktorvoigt 4.3 Content license • Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 D" PAUL DE RICHE R L'iNSTlTOT Nouvelle Jlnatomie artistique &WR& 'TOATIQUB ET ÉLÉMENTAIRE LIBRAIRIE PL0$t NOUVELLE fin?\%: APfATOMIE DU CORPS ARTISTIQUE HUMAIN DU ANATOMIE du corps MEME" AUTEUR ARTISTIQUE : Description et dans les au repos humain des : formes principaux extérieures mouvements. de HO planches, renfermant plus de 800 figures accompagné Ouvrage Deux volumes in-4» Jésus clans un portefeuille.'. .... par l'auteur. (Ouvrage des sciences, prix- Monlyon, couronné par l'Académie des bcavx-arls, et par l'Académie Bordin.) jirix dessinées 50 francs. NOUVELLE ARTISTIQUE AJATOMIE DU CORPS ff'*".?& HUMAIN ET ÉLÉMENTAIRE èxXTRS PRATIQUE l'A H LE Dr PAUL MEMBRE DE ], RICHER ' I NS T I TU T ET DE L'ACADÉMIE DE MÉDECINE ' D E S 1) E A U X - A II T S ]' Il 0 F E S S E U II A L É C 0 L E NATIONALE PARIS LIBRAIRIE PLON-NOURRIT PLON ET O, S, BUE IMPRIMEURS-ÉDITEURS — GAIIANCIÈIIE 1906 To-us droits réserves 6e Tous droit» réservée pour de reproduction, tous pays. et. de. traduction Published 14 November 190G. in the of copyright Privilège undêr the reserved Act.approved ; Plon-Nourrit et C'«, l>y United Mardi States 3d 1905^ AVANT-PROPOS que j'ai l'honneur L'enseignement Arts comporte deux sortes de cours de professer : des cours à l'Ecole oraux des Beaux- et des cours pratiques. Ces derniers, sont plus spécialequi forment la partie élémentaire, à l'analyse La dissection des amphiment consacrés anatomique. théâtres de l'École de Médecine y est remplacée par le dessin. L'élève sous leurs diverses dessiner, faces, les ossements a ainsi figuré tous les os d'une partie du corps, isolés. Puis, lorsqu'il d'un membre par exemple, il apprend à les mettre à leur véritable commence par place dans le corps humain en. dessinant tout le squelette delà région d'après le modèle vivant. 11 doit commencer par faire un dessin aussi exact que possible des formes du modèle; puis, à l'aide des points de soit sur ce premier dessin repère osseux qui s'y révèlent, reproduire— sur une feuille de papier soit, ce qui me semble préférable, — le transparent squelette dans son entier. Il s'efforappliquée dessus cera de dessiner non un squelette mais bien celui du quelconque, lui-même, modèle dans la forme lui-même, a.vec là x30se donnée. il dessinera et dans la situation exacte en rapport de cette même-partie du corps,: Là encore., le but de ses.efforts. également d'après le modèle vivant. doit Être de reproduire aussi fidèlement non un muscle que possible, celui de l'écorché ou d'une planche quelconque, anatomique par Ensuite, exemple, les muscles mais bien celui du modèle lui-même, dans sa: forme précise" il ANATOMIE en rapport ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN avec l'état distension ou relâphysiologique (contraction, du corps tout entier (1). chement) que lui impose l'attitude Ce petit livre est destiné à faciliter aux élèves le travail des cours Mais Une reproduit aucun de mes cours, pas intégralement pratiques. que le cours oral. Il contient seulement les plus le cours pratique éléments que le cours pratique met en oeuvre et que le premiers cours oral a pour but de développer et de compléter en abordant plus les questions de morphologie et de physiologie, en étules formes extérieures sous leurs aspects les plus variés, dans la nature et dans les oeuvres d'art. au repos- et en mouvement, comment je l'ai compris. Voici d'ailleurs spécialement diant surtout Venant après mon grand traité d'Analomie artistique (2), il s'appuie sur lui, mais il. n'en est pas un simple résumé. Il possède son originade quelques-unes lité propre. Si l'on y trouve, en effet, des réductions de celles qui des planches de l'ouvrage précédent, plus spécialement les ossements isolés et les détails partiels de la muscureproduisent lature, toutes les planches d'ensemble sont nouvelles, et elles ont été avec le but. que dessinées de manière à s'accorder plus complètement dans les cours pratiques. À chaque dessin anatonous poursuivons qu'il représente le squelette ou les muscles, correspond un dessin de la forme extérieure qui lui est exactement supermique d'ensemble, posable. on Pour ce qui est du texte, rédigé aussi sobrement que possible, des muscles, quelques modifications dans la description remarquera, et aux usages de l'anatomie ordinaire. aux classifications descriptive de dessiner les muscles par masses ot par plans de façon à en (1) Je conseille on le fait les formes, comme faire valoir surtout aller, que de se laisser plutôt à l'aide de hachures parallèles, leur structure à accentuer, fibrillaire, trop souvent, même sur le cadavre. sur ce point, ne saurait d'ailleurs L'élève, peu apparente de Léonard do meilleurs modèles que les admirables trouver planches anatomiques de Vinci. — Description des formes extérieures du corps humain au artistique. (2) Analomic renfermant mouvements, grand in-4° avec HO planches repos et dans, les principaux È. Pion, Nourrit et G'"', éditeurs, 1890. — On trouvera, dans plus de 300 figures. renvois à cet ouvrage. de nombreux ce petit livre élémentaire, lit AVANT-PROPOS C'est ainsi que, pendant que d'un côté j'ai décrit avec détails les muscles de la forme, qu'ils soient superficiels ou profonds (1), d'un autre les muscles d'un même côté j'ai confondu dans une même description n'intéressaient la forme extérieure. pas isolément groupe lorsqu'ils l'étude de certaines régions, sans cependant J'ai pu.ainsi simplifier rien omettre d'important. de l'écorché combien l'étude J'ai démontré, il y a déjà longtemps, J'ai donc tenu à ce que tous les muscles superficiel était insuffisante. aussi bien profonds que superficiels, fussent ou groupes musculaires, n'a pas consisté à indiqués ici, et ma méthode de simplification omettre de parti pris un certain nombre de muscles sous prétexte mais en un mode de qu'on ne les voit pas sur l'écorché superficiel, de tous les muscles, plus en rapport et de description groupement avec le but que nous poursuivons. C'est là. une tentative nouvelle. J'espère qu'elle sera bien accueillie de tous ceux qui, comme moi, sont convaincus que, s'il est bon l'anatomie aux artistes-, on doit se garder de surcharger d'apprendre leur mémoire de détails inutiles, qu'ils s'empressent d'ailleurs d'oublier. Les innovations de l'anatomie, que j'ai apportées à l'enseignement et en particulier la création des cours pratiques, ont été accueillies par les élèves et leurs maîtres avec une telle faveur que la démonstration me semble aujourd'hui à. un réel besoin. faite qu'elles répondaient Aussi, pour permettre à mes collègues des autres Écoles des BeauxArts de suivre le même chemin, s'ils le jugent à propos, j'ai pensé d'entrer dans des de .ces muscles, (I) Dans la description je n'ai pas craint détails jusqu'ici de leur et relatifs aux variations suivant morphologie négligés C'est qu'en les'différents états physiologiques dans lesquels ils se trouvent. effet le muscle, inerte et déformé sur le vivant, ne ressemble en rien au muscle du cadavre. Sa morphologie n'est point une et constamment la même, elle est incessamment variable du mouvement etdèla vie elle-même. parce qu'elle est fonction surtout à l'artiste de connaître. Or, c'est le muscle vivant qu'il importe iv ANATOMIE bien faire en est définitivement publiant arrêté. cours est de trois leçon sont heures consacrées ici Ils 6° — 7" — S1' — — -.10" — — M'\ 12° — — i3" 9e \ie — 15°, — 16e — 17° :— 18e •19" — — CORPS le programme sont au nombre et demie à donner PliOGKAMME 1er cours. — 2° 3e :— — A' 5e — DU ARTISTIQUE aux DES (1). Les élèves COUBS de HUMAIN ces cours,-.tel qu'il de vingt-quatre. Chaque minutes de la premières les indications nécessaires. PHATIQUES Omoplate et clavicule, d'après les ossements. Humérus, d'après l'es ossements. Cubitus et radius, d'après les ossements. Carpe, métacarpe, d'après les ossements. phalanges, Squelette du membre supérieur, face postérieure, d'après vivant. Squelette du membre supérieur, face antérieure, vivant. Muscles du membre supérieur, face antérieure, vivant et l'écorché, Muscles du membre supérieur, l'ace postérieure, vivant et l'écorché. Os iliaque, d'après les ossements. d'après d'après d'après le modèle le modèle le modèle le modèle Fémur, d'après les ossements. Tibia, péroné, d'après les ossements. Tarse, métatarse, phalanges, d'après les ossements. face antérieure, Squelette du membre inférieur, d'après le modèle vivant. du membre face postérieure, le Squelette inférieur, d'après modèle vivant. Muscles du. membre inférieur,.face-antérieure, d'après le modèle vivant et l'écorché. Muscles du membre inférieur, lace postérieure, d'après le modèle vivant et l'écorché. Vertèbres, côtes, sternum, d'après les ossements. Thorax, bassin, d'après les ossements. Squelette du tronc, face antérieure, d'après le modèle vivant. (d) A l'Ecole des Beaux-Arts, ce: temps, par suite des nécessités du service, est divisé en deux séances, une première de doux heures et une seconde d'une heure et demie, AVANT-PROPOS Y 20" cours. Squelette du tronc, face postérieure, d'après le modèle vivant. Muscles du tronc, face antérieure, d'après le modèle vivant et 21° — rôcorcbé, Muscles du tronc, face postérieure, d'après le modèle vivant et 22" — l'écorché. 23° — Squelette de la tète, d'après les ossements. %i:> — Squelette de la tête, d'après le modèle vivant. donnée L'attitude an modèle vivant est toujours la même, celle de le long du corps et la paume des droite, les bras tombant mains tournée en avant. série d'autres faire suivre cette première cours dans On pourrait La distribution lesquels la pose du modèle serait plus mouvementée. la station de Paris ne nous en laisse pas le du temps à l'École des Beaux-Arts vivement les élèves ainsi munis loisir.Mais d'engager j'ai l'habitude donne l'analyse de des premières notions que leur anatomique l'attitude d'atelier, modèles. la plus simple, à les appliquer, dans le cours de leurs travaux des poses variées en dessinant l'anatomie ont pour qu'ils Quoi qu'il en soit, l'élève qui tiques tels qu'ils sont organisés, table allas d'anatomie artistique en est lui-même L'anatomie a suivi les cours prarégulièrement possède au bout de l'année un vérid'autant plus précieux pour lui qu'il; l'auteur. qui convient aux artistes étant essentiellement topo: la segments est divisé en ses grands le corps humain graphique, tête, le tronc et les membres. décrite dans Chacune de ces régions est successivement toutes ses parties suivant une méthode identique. de formes On débute par l'étude du squelette. Sous la rubrique osseuses, se trouve réuni ce qui a trait au rôle joué par les os dans la conformation L'étude des muscles vient ensuite. extérieure. Les formes osseuses sont traitées en des paragraphes spéciaux^ pendant que les formes musculaires sont décrites à propos de chaque vi ANATOMIE muscle DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN en particulier, et que les pasgroupe musculaire sont composés en lettres italiques. sages qui s'y l'apportent Pour les facilités de l'étude, nous commençons par le membre supérieur ou de chaque pour terminer par la fête. Une remarque utile 'avant d'entrer en matière et qui facilitera, la tâche des débutants est la suivante. les anaDans leurs descriptions, le corps humain tomistes considèrent dans l'attitude des debout, figures de ce livre résumées dans les fig. 28 et 29 ; ils le supposent d'un solide géométrique à comme enfermé dans l'intérieur régulier : une l'ace antérieure six faces (parallélipipède qui regarde rectangle) le devant de la figure et une face postérieure qui lui est opposée, deux faces latérales, une face supérieure inférieure sur laquelle reposeraient coupant le corps en deux moitiés à la face postérieure. très simple Cette conception située au-dessus de la tête et une les pieds. De plus, un plan médian réunirait la face antésymétriques rieure ; des éléments les poslérieur. l'orientation et la du corps humain en permettant leur disposition qui indiquent par rapport anatomiques les qualificatifs : antérieur, en question vers les plans direction vers facilite plans latéraux, postérieur, supérieur, de même nom, externe et interne vers inférieur description d'employer aux. plans la désignant la direction désignant le plan médian antéro- NOUVELLE;.-./ ANATOMIE DU ARTISTiaiJE CORPS HUMAIN GENERALITES L'étude de vue des os est la base et le fondement des applications son importance objectif, Les anatomistes ont de toute, anatomie morphologiques qui sont est encore plus considérable. l'habitude ici ; au point notre principal de diviser les os d'après leur forme en trois classes : 4° les os longs dans lesquels on distingue un corps ou diàphyse et deux extrémités ou èpiphyses ; exemple : riiumérus,le fémur, etc^ ; 2° les os larges ou plats, tels que l'omoplate,.l'os coxal, etc.; 3"les os courts ou mixtes, comme les vertèbres, la rotule, les os. du carpe, etc. Pour la facilité de la les os sont comparés à des solides géométriques : on leur considescription, dère des faces, des angles et des bords. Les saillies se désignent généralement sous les noms de lignes, crêtes, lubérmïtès, épines, etc. ; les cavités, sous ceux de dépressions, fosses, gouttières, anfmctiiosités, Sur le vivant, les os-sont recouverts d'une -membrane etc.: composée de; fibres des parties articulaires tendineuses le périoste, à l'exception entrelacées, de cartilages. En dehors des articulations, qui sont revêtues il existé libres comme ceux qui unissent les- côtes au sternum. cartilages Tous les os sont réunis termédiaire les uns aux autres, des articulations, ? et cette union se fait dès par .l'in^ ..-/;'.;.:'-' 'V. U y. a plusieurs sortes d'articulations eir ; on les- classe habituellement trois catégories qui sont les suVnres oxisyna-rthroses, les-'.sypiphysès ou:ampli'ijiir- 2 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN Dans les sutures, les os sont soudés entre eux par fibreuse ou fibrocartilagineuse toujours très étroite. et les mouvesans interruption d'un os à l'autre, ihroscs et les diarlhrosas. une masse intermédiaire se continue Le périoste ments sont réduits à zéro. Exemple : les sutures du crâne. sont osseuses ou symphyses, les surfaces Dans les amphyarfhroses et la masse ligamenteuse revêtues dé cartilages, intermédiaire, beaucoup mobilité. Exemple : plus épaisse que dans les sutures, permet une certaine la symphyse pubienne. le type le plus complexe. Les surfaces constituent les diartbroses Enfin, au d'une mince couche de cartilage osseuses en contact sont recouvertes pourtour duquel s'arrête le périoste. Puis d'un os à l'autre, s'étend en forme de manchon une membrane épais plus ou moins membrane synoviale. fibreuse renforcée extérieurement et tapissée en dedans d'une osseuses sont Les extrémités mince de ligaments membrane, en contact intime, la do est réduite à presque rien. Elle est remtelle sorte que la cavité articulaire le la synovie destinée à faciliter plie d'un liquide sécrété par la synoviale, de l'épaule. Exemple : l'articulation glissement. de la machine forment la charpente Les os, corps solides et résistants, des et sont les agents passifs, mais néanmoins humaine indispensables, la force Les muscles en sont les agents actifs et représentent mouvements. qui met en action les leviers osseux. Ils occupent presque tout l'espace compris entre l'os, central et la peau périphérique. centrale Ils sont composés d'une partie désignée sous rouge contractile résistantes d'un blanc le nom de ventre ou corps du muscle et d'extrémités et constituées d'insertion, par du tissu fibreux nacré, tendon ou aponévrose aux diverses parties du squelette. le corps charnu Quelques à la face profonde de la muscles s'attachent, par une de leurs extrémités, autour d'autres sont disposés circulairement peauciers); peau (muscles rattachant des ouvertures naturelles (muscles orbiculaires).. est constitué par la réunion des fibres musculaires Le corps charnu priforment mitives primitifs.,.lesquels qui s'accolent pour former des faisceaux des faisceaux à leur tour des faisceaux secondaires, puis ces derniers entoure tout l'organe et envoie Une enveloppe de tissu conjonetif tertiaires. entre les divers faisceaux des "prolongements qui le composent. aux ligaments. sont in actifs et tout à fait comparables Les tendons GÉNÉRALITÉS 3 la direction des fibres charnues et la façon de connaître 11 est important sur le tendon. elles continuent les fibres Quelquefois dont elles s'implantent sur elles mais le plus souvent elles s'implantent obliquement tendineuses, un nombre peut recevoir de telle sorte qu'une seule fibre tendineuse plus de fibres charnues ; le muscle prend alors un aspect ou moins considérable en pointe vers le tendon (1). et se termine fusiforme dans de véritables Tous les muscles sont renfermés gaines formées par ou fascias ; c'est ainsi que leur situation de contention les aponévroses car toutes les gaines d'une même région sont, est maintenue, réciproque unies par leur surface en contact. Ces aponévroses d'autre part, étroitement osseuses sont parfois renforcées par des expansions qui des tendons. c'est-àviennent Quelques muscles s'y attachent directement, du fascia lata par exemple, un tendon dire qu'ils ont, comme le tenseur de contention à l'égard membranii'orme qui joue le rôle d'aponévrose des saillies naissant fort variable suivant dans leur gaine contraction. la distincts sont Enfin muscles. d'autres la ces enveloppes sont d'épaisseur aponévrotiques les régions. Elles exercent sur les muscles contenus une compression permanente 11 entre quelquefois, dans et plus résistants qui dépriment cause de modifications importantes qui augmente la puissance de leur structure, des faisceaux localement le corps charnu et dans le modelé. Les fibres relatives du corps charnu et des pour un même muscle ne sont pas Il convient de désichez tous les individus. longueurs tendineuses lesmêmes gner, sous le nom dé muscle long, celui dont le corps charnu est relativement aux plus long par rapport parties tendineuses et, sous le nom de muscle court, celui qui présente une disposition inverse (Fig. 1). Si nous considérons,'àl'état dont les muscles appartiennent d'écorehé, un individu au type long, on verra les fibres vroses corché rouges descendre plus bas sur les aponénacrées qui diminueront en proportion. L'ésera plus rouge. Si, au contraire, les muscles appartiennent au type (I) Voy. Anatomie court, artistique, les parties page 22. rouges Fie 1. — Schôina l'csuniunl la disposition d'un nmsclo long A cl d'un muscle court 13. perdront de leur imnor- 4 ANATOMIE CORPS HUMAIN des portions en étendue ; ce sera nacrées qui gagneront un écorché de couleur, sous la peu visibles plus nacré. Or ces différences àl'extérieur dans la forme, par des différences peau du modèle, se traduisent les parties en général à des reliefs et les parties nacrées rouges répondant tance au DU ARTISTIQUE profit à des dépressions. L'homme à muscles longs des formes malgré le volume tion générale heurts au niveau violents à muscles L'homme et en creux des insertions, au contraire, courts, : le ventre avoisinent dépressions a moins d'harmonie. du muscle musculaire, par La forme l'atténua- de par l'absence fuselé des membres. par l'aspect est pour ainsi dire court est plus saillant, plus ses extrémités. se reconnaîtra générale tout en bosse et de larges est heurtée, elle il y alieu de distinguer Au point de vue morphologique, trois états physiolola contraction et la distension. Le re.âgiques du muscle : le relâchement, chement musculaire exisle l'élasticité du muscle lorsque (libres rouges) et que le muscle se trouve dans un équilibre cesse d'être sollicitée stable sortir d'où il ne pourra sous l'influence de que pour se raccourcir davantage la contraction ou pour s'allonger sous l'inlluenee de la distension. Un muscle dont les fibres ne suivent point relâché est donc un muscle le plus court chemin de la ligne droite entre ses deux points d'attache au squelette, et la chose se produit leurs d'inaction, taine de l'économie pour tous les muscles insertions extrêmes sont rapprochées Dans l'état de relâchement, les fibres limite. longueur muscle. fixe et toujours la même, c'est véritablement dans l'état lorsque, au delà d'une cercharnues l'état ont d'inaction une du La distension se produit les insertions sont écartées musculaires lorsque de l'autre au delà de la distance le relâchement comque comporte est véritablement C'est alors que le muscle tendu et que ses fibres l'une plet. le chemin le plus court entre ses points d'attaehe. Quand toujours en vertu de son élasticité, et son relief il est ainsi tendu, le muscle s'allonge les régions, cet allongement est arrêté par la limite est moindre ; suivant suivent de l'élasticité un muscle du muscle lui-même ou une des disposition spéciale leviers des ligaments. La distension, mettant en jeu l'élasticité osseux.et n'est pas un repos complet, et il arrive souvent .musculaire, que la contracà la distension, tion se surajoute actif du muscle. Elle peut survenir La contraction est l'état vraiment sur déjà distendu ou sur un par muscle relâché. 11 en résulte que la. GENERALITES 5 de raccourcissement et ne s'accompagne pas nécessairement avec rallongement. qu'elle peut coexister musculaire se traduit, au dehors, par un relief Sur le vivant, te relâchement à, uniforme plus ou moins arrondi., quelquefois marqué de sillonsperj)endicidaires contraction des fibres charnues. Ces sillons sont dus au froncement de ces fibres de certaines bandes aponévroliques. repliées sur elles-mêmes on à la compression Ils se fondent anec les parties voisines ou Enfin les tendons sont peu saillants. bien forment un pli transversal plus ou moins accentué. la direction La distension, toujours accompagnée de l'allongement du muscle, est la cause est moindre. H est le d'une forme extérieure très différente. Le relief musculaire siège 'd'itn. aplatissement plus on moins considérable marqué de sillons parallèles à . des fibres. Les extrémités et raccourci Un muscle contracté la direction tendineuses apparaissent tendues. est remarquable par la saillie de son corps des faisceaux dont il est composé. Un muscle et le relief distinct à lu fois aux formes spêciules de la- distension et et distendu participe contracté de la. contraction. Il en- résulte que la saillie que. fait un muscle ne saurait: à elle seule constituer un indice certain- de contraction.- ou de l'état d'activité du muscle, charnu pas plus que son aplatissement ne coïncide toujours avec l'état de repos ou le relâchement. Un caractère plus important l'état que le relief lui-même, pour indiquer d'activité ou de repos musculaire, consiste dans le modelé spécial de la région (i). sommaires sur les variations des Cl) Ces quelques indications physiologiques muscles correspondant à des variations étaient nécessaires ici, morphologiques parce qu'il en sera question dans la suite à propos de l'a description dos princien particulier. paux muscles Mais, pour de plus amples renseignements, consulter ma Physiologie artistique. Doin, éditeur, 1895, pag. 73 et suiv. MEMBRE SUPÉRIEUR SQUELETTE Au point de vue anatomique, supérieur. Nous étudierons l'avant-bras DU MEMBRE être le squelette rattachée de l'épaule, au membre du bras, de et de l'a main. SQUELETTE Sur doit l'épaule donc successivement SUPÉRIEUR DE I,'ÊPAUI.E. (PI. 1.) le sommet du thorax, s'appuie, de chaque côté, une demi-ceinture osseuse formée de deux pièces, en avant la clavicule, en arrière l'omoplate. La clavicule au s'attache directement seule, par son extrémité interne, thorax sur les côtés du sternum, sa paroi postérieure, . L'omoplate et la clavicule le membre l'omoplate est simplement se rejoignent en dehors qui se trouve comme suspendu appliquée et rattachent contre au thorax au point de rencontre supérieur des deux os. — Os long en forme à'S . Clavicule. d'inéitalique, avec deux courbures la plus longue, occupe les 2/3 ou les 3/4 de la longale étendue : l'interne, cet os est prismatique gueur totale de l'os. A sa partie interne, triangulaire et épais; au milieu, il est arrondi ; en dehors, il s'aplatit de haut en bas. — Son extrémité interne volumineuse s'articule avec le sternum qu'elle déborde en tous sens. — Son extrémité externe est marquée d'une petite — La face supérieure facette articulaire lisse est souspour l'acromion. cutanée. — La face inférieure est marquée de rugosités pour l'insertion des —Bord antérieur épais, convexe en dehors et concave en dedans, ligaments. La clavicule est disposée horizontalement de chaque côté de la fourchette sternale. — Os — La face antérieure Omoplate. plat triangulaire. ouithoracique est excavée (fosse sous-sçapidaire) et parcourue par des crêtes obliques pour — La face insertions musculaires. ou dorsale est divisée; postérieure SQUELETTE DE — ARTICULAT!OSS FlG. «' l'aul Uicktr M 3. L'ÉPAULE DE L.\ CLAVICULE. ' I'L. I, • S ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN par une crête osseuse fort saillante appelée épine de Vomoplale inégalement et qui délimite deux parties concaves : au-dessus la fosse sus-épineuse plus naît.au.bord petite, au-dessous Ta fosse sous-épineuse plus étendue. L'épine au niveau du quart supérieur, interne et se par une surface triangulaire, en augmentant de plus en plus de saillie, vers l'angle dirige obliquement, en s'aplatissapt. externe de l'os qu'elle Elle prend, à ce niveau, surplombe d'acromion: à son bord interne, le nom et présente, une petite surface — Le bord articulaire très mince eh dedans, pour la clavicule. supérieur, se termine, en dehors, par une forte apophyse recourbée en forme de doigt fléchi à un bec de corbeau qu'on a/également comparée (apophyse — externe de l'os s'élargit et est occupé par une surface L'angle coracoïde). articulaire extrémité excavée ovoïde, à petite dirigée en haut, légèrement (cavité glénolde). Cette partie élargie de l'os est supportée par une portion plus et étroite,, apophyses co'ide. — spinal, c'est le col de l'omoplate. L'angle externe est surmonté par deux en arrière t'acromiôn. en avant l'apophyse caradéjà, nommées: Bord mince externe ou axillaire, mousse et épais. —Bord interne ou et tranchant. est située à la partie postérieure etiatérale du thorax, la base L'omoplate tournée en haut et le sommet en bas, dans un plan oblique en d'arrière avant et de dedans en dehors. Elle s'étend depuis le premier espace intercostal jusqu'à la 7e côte. Son bord interne SQUELETTE est presque DU BH,U'. (PI, vertical. 2.) — Os trianlong, avec un corps irrégulièrement prismatique et deux extrémités.-.-— arrondie L'extrémité dans: son gulaire supérieure,: en deux parties : 1° une partie articulaire se divise naturellement ensemble, Humérus. lisse un tiers de la sphère, dirigée en haut, en dedans et représentant en arrière et destinée à la cavité glônoïd.e de l'omoplate non ; 2° uiie partie articulaire verticale séparée en deux par une gouttière (gouttière bicipitale), se trouve la petite tubérosilé et en arrière \a, grosse tubé^ en avant de laquelle rosite. —Le corps,presque en haut s'élargit en bas et devient triancylindrique de la gouttière en avant, et, vers gulaire . On y voit la continuation bicipitale, .-.le milieu de la face externe,!- empreinte delloïdienne. -r- L'extrémité inférieure est large /articulaires et aplatie d'avant en arrière. En son milieu, deux surfaces lissés se continuant l'une avec l'autre,.la trochlée et lé condule,. sont; SQUELETTE UU B1VAS — RuMÉR-VJS : ' Pu.-2.Ï i<f ANATOMIE DU: CORPS ARTISTIQUE HUMAIN par deux emmenées osseuses d'inégal volume. C'est ainsi que l'on en allant de dedans en dehors : 1° Yèpitrochlée, saillie très forte ; 2" la encadrées décrit trochlée. grande sorte de poulie formée de deux parties inégales, avée un bord interné plus tranchant et descendant l'interne plus bas; pour ainsi plus 3° le dire condyle,. surface arrondie tournée en avant, et n'apparaissant 4° Y èpicondijle, saillie osseuse bien moins forte que l'épitropas en arriére; chlée. Au-dessus de la trochlée, oh voit : en avant, la fossette coronoïde, en arrière, la fossette olécranienne et, au-dessus du condyle en avant seulement, la dépression condyl-ienne. Ces diverses excavations dans les mouvements de flexion et d'extension physe coronoïde L'axe transversal sont destinées à recevoir, en avant l'apo- du coude, du cubitus et le bord de la tête radiale, en arrière l'olécrâne. de l'extrémité inférieure est oblique en bas et en dedans. L'axe de l'extrémité inférieure et l'axe articulaire de l'extrémité supérieure tordu sur lui- ne sont pas contenus dans le même plan. L'os est comme même, et les deux axes forment un angle aigu ouvert en dedans, pondant à un angle obtus ouvert en dehors. SQUELETTE DE L'AVAN.T-BHAS. corres- (PL 3.) Le squelette de F avant-bras est composé de deux os placés côte à côte lorsque la paume de la main est tournée en avant : le radius situé en dehors et sur un plan un peu antérieur et le cubitus situé en dedans et un peu en arrière. — Le cubitus a la forme d'un S italique.— Cubitus. L'extrémité supérieure est constituée par deux fortes saillies osseuses disposées perpendicu; la plus forte continue le corps de l'os,; c'est l'oieen avant est l'apophyse coronoïde. Ces deux saillies crâ-ne, l'autre dirigée une vaste cavité articulaire circonscrivent (grande cavité sigmoïde) ouverte en haut et en avant et inégalement divisée par une crête osseuse longitudinale. lairement Cette l'une à l'autre cavité numérale. A la face externe de l'apophyse reçoit la trochlée 1 une surface articulaire coronoïde, plus petite peu profonde (petite cavité — Le avec le radius, sigmoïde) se met en rapport corps, est prismatique,, concave et unie ; en haut. Face antérieure triangulaire, plus volumineux face postérieure divisée dans sa longueur par une crête inégalement ossieuse ; face interne convexe, très Le bord externe mousse. postérieur Le bord antérieur lisse,, arrondie. tranchant le radius. Le regardé effacé en bas prend le nom de crête cubitale ;. il est bord est sous-cutané. : SQUELETTE DE L'AVANT-BRAS PL. 3: ANATOMIE 12 — L'extrémité ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN ou tète du cubitus, se termine par une partie arrondie légèrement en arrière d'une apophyse styloïde et l'enflée, surmontée creusée d'une gouttière pour le tendon du cubital postérieur. — L'extrémité ou tête de l'os, nous montre, tout en Radius. supérieure, ou cupide, en rapport articulaire avec le conhaut, une dépression arrondie, inférieure, lisse en rapport articulaire et, sur le côté, un pourtour dyle de l'humérus avec le cubitus. La tête est soutenue ou col, qui par une portion rétrécie, de l'angle le corps de l'os en faisant un angle avec lui. Le sommet rejoint est occupé par une forte saillie osseuse, tubèrositè bicipitale. — Le corps prisest plus volumineux inférieurement ; la face externe matique triangulaire l'empreinte du rond pronaleur ; le bord interne est très porte, vers le milieu, est volumineuse, tranchant.— L'extrémité inférieure quandrangulaire, divisée aplatie d'avant en arriére, creusée en bas d'une surface articulaire, en deux par une crête antéro-postérieure ; en avant, son bord est lisse; en : arrière, sa surface est sillonnée de coulisses pour les tendons de l'avant-bras en dehors, l'apophyse styloïde volumineuse descend par en bas; et en dedans, existe une petite ca-vilé sigmoïde pour l'articulation SQUELETTE DE LA MAIN. avec la tète du cubitus. (PI. 4.) — Le Carpe. carpe est composé de 8 petits os disposés sur deux rangées et qui sont en allant de dehors en dedans : lrc rangée ou rangée supérieure : le pyramidal, le pisiforme : 2e rangée ou le scaphoïde, le semi-lunaire, : le trapèze, le trapézoïde. le grand os et l'os crochu. Tous rangée inférieure ces os forment un bloc dont l'ensemble cubique est aplati irrégulièrement d'avant en arrière. Le bord supérieur, est articulé avec les os convexe,uni, Le bord inférieur, découpé, s'unit aux métairrégulièrement La face postérieure est convexe. La face antérieure concave, d'un carpiens. dorsale, a la forme d'une véritable goutrayon plus court que la convexité de l'avant-bras. par 4 saillies osseuses : deux en dedans, deux en dehors ; les sont Vapophyse imciforme de l'os crochu et l'os pisiforme ; saillies internes les saillies externes sont l'apophyse du scaphoïde et la saillie du trapèze. — Au nombre de cinq, ils sont désignés par leur Métacarpiens. numéro d'ordre, en allant de dehors en dedans. tière limitée L'extrémité Os longs prismatiques triangulaires. ou base, possède des.facettes articulaires planes pour le carpe et supérieure, Extrémité inféles métacarpiens voisins. .triangulaire. Corps prismatique , Caractères communs: SQUELETTE DU POIGNET ET DE LA MAIN Pi./S •14 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN rieure, ou tète, pourvue d'une surface articulaire arrondie, flanquée latéralement de dépressions rugueuses pour les ligaments. : i" Métacarpien : court, volumineux; à la base, surCaractères distinctifs face articulaire unique à double courbure en forme de selle et prolongée, en : le plus long ; 5° métacaravant, par une pointe saillante ; 2" métacarpien : base pourvue à la face pien : le plus grêle et le plus court ; 3" métacarpien est isolé des autres dorsale d'une apophyse styloïde. Le premier métacarpien un ensemble concave assez étroit, forment sont Les tètes des 4 derniers métacarpiens courbe convexe en bas et dont la partie la plus dans un rapport qui, maintenus en avant et convexe en arrière. disposées suivant une ligne saillante est au 3e métacarpien. — Les phalanges Phalanges. des doigts. Au squelette nombre de 3 pour chaque doigl, et de 2 pour le pouce, elles sont désignées en allant de haut en bas sous les noms de 1"" phalanges, 2IS phalanges ou 3''* phalanges phalangines, L'extrémité supérieure forment le ou phalangettes. Le pouce n'a pas de pbalangine. n'a, aux phalanges, qu'une seule cavité articulaire Aux phalangines aux métacarpiens. et aux phalangettes, la cavité articulaire est divisée en deux par une crête médiane. — Le corps est convexe en avant et plat en arrière. — L'extrémité inférieure est. en forme de poulie destinée aux phalanges une tubérosité et aux Elle phalangines. qui supporte ARTICULATIONS l'ongle se termine (tubérosilé DU aux phalangettes par uuguéule). MEMBRE SUPÉRIEUR Les différents os que nous venons d'étudier isolément, sont réunis, sur le des articulations solidement vivant, par l'intermédiaire qui les maintiennent fout en leur permettant dans leur situation des déplacements respective, variés et plus ou moins étendus. est réunie, d'une part, au sternum et, de l'autre, que l'omoplate au sommet de l'acromion en contact avec maintenue ; que la tête numérale, la cavité glénoïde de l'omoplate, constitue l'articulation de l'épaule ou C'est ainsi scapulo-humérale mités supérieures inférieure ; que l'extrémité des deux os de l'avant-bras inférieures des deux coude ; que les extrémités celle du poignet rangée du carpe composent pi enne, etc. de l'humérus forment mêmes ou et les extré- du l'articulation os et la première articulation radio-car- SUPERIEUR MEMBRE: ,15 parties :-. qui offrent ceci de particulier qu'elles •1° Les surfaces lisse ; extrêmement sont revêtues d'une couche de cartilage osseuses accolées les surfaces et qui 2° Les ligaments qui maintiennent membrane d'une sécrétant un sur leur face intérieure, sont tapissées, à. faciliter le glissement des surfaces destinée la synovie, liquide spécial, osseuses contiguës ; que peuvent exécuter les diverses pièces osseuses les 3» Les mouvements comprend osseuses en contact unes sur les autres. Cette étude ainsi exige, pour être complète, élémentaire. pas ce manuel envisagée que ne comporte loppements le lecteur désireux de plus de détails et ie me contenterai pour l'instant et l'étendue sur la nature maires trois des articulations L'étude dont il s'agit. Les articulations à mon traité d'assez longs Je renvoie dévedonc d'anatomie artistique (1), indications som- de donner quelques des diverses des mouvements articula- tions d'une part, avec le sternum, assez limités. sont le siège de mouvements avec l'acromion, notables de l'extrémité des déplacements mettent pas moins de la clavieule, la clavicule, ou mieux mais en haut surtout du moignon et en arrière. de l'épaule, dans presque d'autre part, Ils n'en perexterne de tous les sens, dans l'articulation qui se passent scapulosont des plus étendus et des plus variés. bumérale en avant ou du bras jusqu'à l'horizontale, L'élévation qu'elle se produise de bascule de l'omod'un mouvement sur le côté, s'accompagne toujours Les du mouvements sur plate l'horizontale l'épaule dehors. son externe, angle alors coïncide et se traduisant . Les mouvements l'extension de l'avant-bras (supination) s'accentue une forte oblique lorsque élévation le de la clavicule du bras dépasse de moignon en haut et en très simples. Ce sont des mouvements dans un seul sens, et ils déterminent la flexion du coude Ils s'exécutent permettent qui avec par la direction charnière. L'avant-bras bras sont de et sur le bras. -de rotation sur son axe qui est le siège de mouvements de tourner la paume alternativement à la main en avant Ces mouvements sont dus au dèplaceet en arrière (pvonalion). (1) Anaiomie artistique, p. 48. id ANATOMIE ment simultané DU ARTISTIQUE et en sens inverse CORPS des extrémités HUMAIN inférieures des deux os de l'avant-bras (1). Le poignet est le siège de mouvements mouvements de latéralité. Ces derniers ticulation des os de l'avant-bras : flexion, aussiextension-et se passent exclusivement dans l'arvariés carpe. Us sont beaucoup plus Le mouvement de flexion est dû au concours qu'en dedans. simultané de l'articulation précédente et de celle qui réunit la première rangée des os du carpe à la seconde ; d'où l'aspect arrondi du dos du poignet dans la flexion. limités en dehors avec le De toutes du carpe avec les métacarpiens, la première, celle du pouce, est La plus mobile. Ses mouvements sont très étendus et très dans leur nombre, se trouvent les mouvements du variés; d'opposition Mais il faut signaler également la mobipouce, spéciaux à l'espèce humaine. lité remarquable, des deux derniers et quoique moindre, métacarpiens surtout les articulations sur l'os crochu. du cinquième Cette les mouvements de la main. expliquer mobilité est très importante le bord interne à elle, en avant ou en arrière; elle permet au petit peut se déplacer du pouce, mouvement dans lequel la paume doigt de s'avancer au-devant de la main se creuse: c'est elle aussi qui fait que, dans l'a- fermeture du pour de la main les poing, l'éminence deux tout contre s'appliquer thénar en même temps que le dos de la main s'arrondit. Les doigts sont animés de mouvements de flexion et d'extension et aussi de mouvements de latéralité de s'écarter les uns des autres. qui leur permettent Les phalanges des mouvements La nature la forme derniers et les limites ici tout extérieure de tous articulaires FORMES sur la forme viennent ne se déplacent que dans une seule direction de flexion et d'extension. des surfaces Nous notons doigts fléchis Grâce ces mouvements et la disposition OSSEUSES (PL ce qui a trait à l'action et qui se résume dans pour exécuter sont déterminées par des ligaments. S, 6 et 7.) (2) si importante la direction du squelette aux imprimée (1) Anatomie artistique, p. 49 et 220. les parties (2) Dans toutes les planches d'ensemble consacrées au squelette, ont été légèredes os. qui ont une action plus directe sur les formes extérieures ment teintées. SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEURE Pi.. 5, 18 ANATOMIE différents segments dans la conformation DU ARTISTIQUE du membre, dans DES AXES DES HUMAIN relatives et aussi proportions temps que dans les détails de sur- leurs en même générale, face plus directement sous sa dépendance points de repère osseux. DlBECTION CORPS et que je désigne DIFFÉRENTS' sous le nom SEGMENTS DU de JIEMMÏ SUPÉB1EUB. Ainsi les unes reliées aux des articulations, les par l'intermédiaire du membre le squelette affectent supérieur autres pièces osseuses qui composent entre elles les rapports suivants. à cause de l'étendue L'humérus, l'articulation sur de n'a scapulo-humérale, naturellement dépend le vivant, convention membre on peut des mouvements est dont de situation point de celle du bras. fixe. Or, admises supérieur considérer par les anatomistes pour leurs abaissé le long du corps et l'avant-bras l'humérus comme placé verticalement. susceptible Sa position, dans l'attitude le descriptions, en supination, Ce n'est que très incline son chez les gens très maigres, que l'humérus en bas et en dedans. Chez les personnes, fortement de l'humérus les bras s'écartent du corps, et l'extrémité inférieure exceptionnellement, extrémité inférieure musclées, se dirigé en bas et en dehors. On voit que ces directions variables de l'humérus ne sont nullement sous la dépendance d'une disposition articulaire. 11n'en est pas de même de la forment de supination, direction des os de l'avant-bras, qui, dans l'attitude en dehors. La raison de un angle obtus ouvert avec l'humérus toujours en bas et en dedans cette disposition réside tout entière dans l'inclinaison de l'axe transversal viennent s'adapter des surfaces exactement articulaires les extrémités bumérales supérieures sur du lesquelles cubitus et du radius. L'axe mais pas suite non plus à l'axé dé l'avant-bras,: n'a rien de fixe. Elle dépend Cette direction en bas et en dedans. dé: la de latéralité des mouvements dé la différence d'étendue de la main il s'incline simplement ne fait main, lesquels sont beaucoup résulte que, dans la position d'où plus faciles en dedans qu'en dehors; de repos, la main incline tout naturellement en dedans. C'est ainsi que, vus par la face antérieure, les axes des-différents segments il SQUELETTE DU MEMBRE SUPÉRIEUR .-'".".' ÎM- .6: ; ANATOMIE 30 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN du membre se succèdent suivant une ligne brisée formant deux supérieur de sens inverse ; l'un, tourné en dehors, se ongles obtus alternativement trouve au niveau du coude et F autre, tourné en dedans, au niveau du poignet. . (PI. 5 et 6.) Vus par le dehors, les axes des différents segments dir membre supérieur sont tous dans le prolongement les uns des autres et suivent une même ligne droite. (PI. 7.) Au niveau du coude, cette rectitude aux limites de l'extenrépond d'ordinaire sion de l'avant-bras. Mais il n'est pas rare de trouver des sujets chez lesquels l'extension n'est jamais atteinte, complète le coude formant ainsi un angle obtus ouvert en contre, voiries il avant (bypo-extension). encore plus fréquent est limites habituelles Par de de l'extension au somdépassées et le coude se trouver met d'un angle obtus ouvert en arrière. s'observe (Fig. 2.) Cette hyperextension chez certains FIG. 2..— Direction des axes du liras l'civanl-brus TUS de profil. A. liypoexloiisicm ; 11, hyperexlcusion. et de mouvements les boxeurs DES DIFÏÉIVENTS ou les faiseurs dé poids, elle les enfants fréquente.chez est extrêmement et chez les femmes, où elle peut s'expliquer ments de l'articulation. PnOPOltTIONS des sujets ayant l'habitude d'extension violents comme par une certaine SEGMENTS DU MEMBRE laxité des liga- SUPÉBIEUR. La distance de l'acromion de l'articulation métaqui sépare le sommet du médius est divisée en deux parties égales par Tintercarpo-pbalangienne du coude. Sur le nu, cet interligné articulaire est. ligne de l'articulation situé qui se voit en arrière du juste au niveau de la fossette condy.lienne on sent, très bien au toucher le condyle humerai' coude, au fond dé laquelle et le rebord de la fêté radiale en contact avec lui. .- Dans la flexion de l'avant-bras, la-même égalité existe en prenant comme SQUELETTE DU MEMBRE; SUPÉRIEUR (SUITE) ; Pi. ï. 22 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN alors découvert. Et la distance point de repère l'épicondyle qui l'acromion à l'épicondyle est égale à celle qui va de ce dernier dessous de la tête du troisième le poignet étant métacarpien, ment maintenu dans la rectitude (1). CONFORMATION GÉNÉHALE. — POINTS DE BEPÈBE Le moignon de l'épaule doit la saillie qu'il'forme, à la tète numérale elle-même qui soulève le muscle pour ainsi dire coiffée. Le corps de l'humérus les formes arrondies. L'extrémité maintient les proportions de point aunaturelle- OSSEUX. en avant deltoïde du bras, s'étend et sur le côté, dont elle est dont il rappelle inférieure de l'humérus, donne sa aplatie d'avant en arrière, forme d'ensemble à la région du coude aplatie dans le même sens. De même de loin il est vrai, l'avant-bras, aplati aussi dans le même sens, reproduit, les formes de son squelette constitué par les deux os placés l'un à côté de l'autre. La main sa morphologie tout entière dominée par le squelette, avec le dos de la main arrondi et la paume creusée comme le métacarpe, avec les doigts dont les phalanges osseuses se lisent à la face dorsale presque entièrement Entrons voit sous la peau. maintenant plus avant dans le détail les formes exacte superficielles qui nous permettront des os et qui constitueront comme précis pour guider li! vivant (2). l'élève dans le dessin qu'il et recherchons de reconnaître quelles sont la situation autant de points de faire du .squelette repères doit d'après — La clavicule, au torse, se (PL 5). que nous retrouverons dessine presque entièrement sous la peau. La tête numérale déborde toujours, en dehors, le niveau de l'acromion. Face antérieure du corps humain. M) Pour plus de détails, voir mon Canon des proportions Cil. Delagrave, éditeur, Paris, 1893. (2) Sur la face antérieure, ces points de repère sont moins nombreux qu'à la face postérieure, c'est pourquoi j'ai l'habitude de faire dessiner cette dernière face la est plus facile ensuite à l'élève de retrouver sur la face antérieurela première.-Il place exacte dés os. Mais pour la description que nous en faisons ici, nous suivons l'ordre habituel en commençant par la face antérieure. 23 SUPERIEUR MEMBRE de l'épitrocblée est facile à reconEn dedans du coude, la saillie constante que par l'épaisnaître : en ce point, l'os n'est séparé du contour extérieur où la masse externe seur de la peau. Il n'en est pas de même en dehors, des muscles entre le squelette et la peau. s'interpose se trouve avec le radius exactement de l'humérus de l'avant-bras Le point de rencontre au niveau du pli cutané médian de la saignée, la fossette digitale corresponen arrière. dant en avant, à la fossette condylienne sa place au milieu des parties molles Au poignet, le squelette reprend et n'est plus séparé de la peau, tout au moins sur les côtés et en arrière, ' tendons. et les quelques aponévroses que par avec le carpe correspond au des os de l'avant-bras Le point de jonction pli moyen du poignet. A la main, le pli qui sépare la base des doigts de la paume de la main de la première du milieu est situé au niveau osseuse, de sorte phalange sont entièrement placées métacarpo-phalangiennes que les articulations dans la paume de la main. osseuse déborde légèrement, La phalangine par en haut et par en bas, de la phalangine avec les plis cutanés palmaires séparation qui marquentla d'autre part. la phalange d'une part, et avec la phalangette au torse, Face postérieure (PL 6). — L'omoplate, que nous retrouverons n'est de l'épine et par la face supéque par le bord postérieur en dehors. La détermination exacte de de l'acromion qui la termine sous-cutanée rieure ces parties, facile à faire en raison (Voy. Torse, page 110 et pi. situation précise. 38), des formes suffit pour extérieures dessiner correspondantes dans sa l'omoplate Au coude, les points de repère osseux abondent. En dedans, c'est la saillie sousde l'épitrocblée située sous la peau, puis celle deTolécrane également cutanée, enfin, plus en dehors, une fossette constante sur le nu, la fossette du condyle humerai condylienne, marque le niveau exact de l'articulation avec la tête du radius, dont l'interligne occupe le fond. Au poignet, l'apophyse styloïde du cubitus sous-cutanée est toujours bien du radius ; l'apophyse styloïde plus large, par les tendons des muscles del'avant-bras, apparente près du bord interne descendant plus bas, recouverte occupe à elle seule la plus grande Au dos de la main placement et des doigts, des articulations. partie du poignet. un groupe de plis cutanés marque l'em 24 ANATOMIE ARTISTIQUE MUSCLES Les muscles nous DU DU MEMBRE CORPS. HUMAIN SUPERIEUR de l'épaule seront étudiés plus loin à propos du tronc. Ici successivement les muscles du bras, de l'avant-bras et de la décrirons main. MUSCLES DU BRAS. (PL 8). du bras sont ainsi-disposés-'autour de quatre, les muscles de l'os central/, en dedans et en haut, un petit muscle profond, le coraco-hu-méral ; en avant, deux muscles fléchisseurs le brachial antérieur et le superposés, un seul muscle extenseur le triceps. volumineux, biceps : en arrière, — Ce muscle peu volumineux Coraco-huméral et pro(PL 8, fig. 1). fondément situé n'apparaît le long du pas, tant que le bras reste pendant Au nombre corps,, mois lorsque le bras est- levé, il est la- cause d'un relief distinct qui se voit en haut, au sommet de l'apophyse coraau, milieu de l'aisselle. 11 s'attache, du biceps (PI. 8, fig. 2). De coïde, en même temps que la courte portion en un faisceau descendent en là, ses fibres groupées allongé obliquement dehors de l'humérus. — Muscle le brachial antérieur puissant, (PI. 8, fig. 1). de l'articulation du coude sur recouvre toute la partie antérieure Son corps charnu, assez large pour il est directement appliqué. s'attacher pour Brachial antérieur laquelle vers le milieu du bras au-dessous de la moitié, inférieure du. largeur à l'humérus, se dirigent en directement biceps, s'attache puis ses fibres où elles se fixent par l'invers l'apophyse coronoïde du cubitus, convergeant occuper termédiaire toute la d'un solide tendon. eiï bas,: la largeur et l'épaisseur du bras juste cm moment Ce muscle maintient, où le corps charnu élu biceps vient à. manquer et, se termine par un tendon: H de chaque côté de ce iendon,:en une partie donc, sur l'écorché superficiel, apparaît plus ou moins grande de sa surface, suivant que le corps charnu du biceps descend ou 'plus bas, et dievicni, sur le nu, la cause de deux méplats distincts de un suivant, les individus dimension,,variable (PL 10). Use montre, en outre,par entre de ses bords, à la/face externe du bras, au-diissousde l'insertionclelloïdienne, moins le biceps et le triceps qu'il sépare (PL 12). surle de l'avant-bras •11est fléchisseur bras,.'.'. — Lé: est un muscle (PL 8, fig. 2). biceps Biceps,brachial en deux portions comme, son nem l'indique divisé supérieurement allongé (biceps, MUSCLES DU BRAS Pu. 8 ANATOMIE 20 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN traverse la gouttière à deux chefs). Le long chef, ou longue portion, à et s'attache de l'humérus, passe au-dessus de la tète humérale bicipitale la partie supérieure de la cavité glénoïde. Le tendon du court chef ou de la courte portion muscle s'attache au sommet Le muscle de l'apophyse coracoïde. en bas, par un seul ten- se termine, don qui se fixe à la tubôrosilê radius. bicipitale du Les fibres charnues térieur naissent, en haut, de l'ind'un cône creux tendineux, pour la et de la face profonde d'une portion, longue lame aponévrotique De là, portion. ment aux deux trale d'insertion, pourla courte elles se rendent intérieurefaces d'une dont les fibres don volumineux cenaponévrose se rassemblent en un ten- arrondi et résistant. résulte de ce mode d'implantation charnues sur les aponévroses d'insertion Il Elu. 3. — libres tendons Mode charnues d'implantation du biceps des sur les d'insertions. A. Hicc|is. II. Section longitudinale antéro-postcrienre de la longue portion. C Section anléro-noslélongitudinale rieuse de la courte iiorlion. I 7. S. l'ace superficielle. I". P. l'ace profonde. tation profonde en haut-, implantation en bas — que, sur le nu. la saillie superficielle du- biceps est plus nettement délimitée à son extrémité qu'à son exlrèmilè supérieure. C'est environ au tiers (Fig. 3.) des fibres — implan- inférieure supérieur du bras que à peine nés des deux les deux corps charnus, tendons supérieurs, se réunissent sitôt presque ausovàlaire. En et à section pour lormer un seul muscle à libre parallèle sur le tendon elles fibres bas, les fibres charnues s'implantent obliquement internes descendent plus bas que les fibres externes. De la partie supérieure du tendon, se détache une forte expansion tendineuse qui se dirige en bas et en dedans et s'épanouit à la surface des muscles de la région interne de l'avant-bras. (PI. 10.) Ainsi étendu du squelette de l'épaule à celui de l'avant-bras, le biceps du bras, où il est sous-cutané occupe presque à lui seul la face antérieure dans les deux tiers de son étendue. Le tiers supérieur, en effet, presque exclusivement tendineux, le deltoïde et par le tendon du grand, pectoral à son insertion est caché par à. l'humérus. ; MEMBRE C'est au-dessous raît, au moment de ce dernier où viennent SUPERIEUR 27 que le corps charnu du biceps appales deux portions de se fusionner qui le commuscle posent supérieurement. antérieur qui le déborde En bas, le corps charnu repose sur le brachial sous le long supinaintérieurement de chaque côté, et le tendon disparait radiale. teur pour gagner son insertion des détails de structure La position sous-cutanée du biceps fait que la plupart sont visibles sur le nu. La longueur du corps charnu que nous venons d'indiquer et ces variations se font aux dépens du est- fort variable suivant les individus, tendon inférieur qui augmente ou diminue en proportion. Les changements de forme qui accompagnent les divers états physiologiques dit sont particulièrement saisissants. distension, contraction), muscle (relàclwmcnl. Lorsque le bras retombe naturellement le long du corps, le biceps est- légèrement distendu par le poids même de l'avant-bras dont l'extension, dans celle attitude de repos, n'est jamais complète. Le relief bicipilal revêt alors une forme demi-cylinau point d'insertion des fibres charnues sur drique avec un léger renflement l'aponévrose. L'extension forcée de l-uvanl-bras sur le bras a, pour effet de mettre le muscle en étal de distension, et comme toujours le muscle distendu s'aplatit et s'allonge, sans s'éloigner des formes que je viens de décrire. Dans cet état de diset elle se reconnaît très netpeut survenir, des tement, bien que la forme d'ensemble ne soit pus changée, « l'accentuation de sillons longitudinaux dont le plus important- est attaches et ri la production situé à la séparation des deux corps charnus. l'avant-bras se fléchit, le muscle contracté se raccourcit- en même Ëufm.lorsque tension, la contraction musculaire temps qu'il, augmente d'épaisseur, et tous les détails de. structure s'y accentuent. Chez les sujets un peu musclés, on voit, presque avec autant d'évidence que sur un . écorclié qui serait vivant, la- ligne d'implantation des fibres charnues sur le tendon Cette ligne est oblique et sinueuse, marquée d'un angle rentrant en son inférieur. milieu correspondant- à la, ligne de séparation des deux portions charnues accolées. A. la surface du corps charnu, véritablement soulevé enbosse, se dessinent parfois quelques sillons secondaires en outre du sillon, médian déjà signalé dans la distension. Supérieurement, le relief des. fibres charnues est beaucoup moindre ce qui résulte de leur mode d'implantation qu'à la, partie inférieure, rappelé distinct sur les deux portions. plus haut (fig. 3). Néanmoins il est parfaitement L'étal de relâchement le constater lorsque, complet du biceps s'observe rarement. L'on peut aisément le bras étant horizontal, l'avant-bras fléchi rapproche ses ANATOMIE 28 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN points d-attache, comme il arrive sur un- sujet, qui, les coudes levés, croise les mains sur l'occiput. On constate alors que le biceps, s'il est vn peu volumineux, retombe sous son propre poids et que sa direction générale est-curviligne, direction [.. \ ipi-i se redresse aussitôt- que la- contraction sur oient. Le biceps est fléchisseur sur le bras. 11 est en outre supide l'avant-bras n a leur. brachial Triceps (PI. 8, lis. 3 et 4). — Ce muscle très volumineux du bras. U est supérieureoccupe à lui seul toute la partie postérieure ment divisé en trois chefs. Un de ses chefs remonte l'omoplate, jusqu'à \- c'est la longue portion; à l'humérus. s'attachent les deux autres, vaste interne et vaste externe, L'insertion delà longue portion se fait au-dessous de la cavité glénoïde, et c'est au-dessus de la même cavité que nous avons vu le long chef du biceps venir s'attacher. Le vaste externe s'insère à foule bipartie de l'humérus aulessus de la radiale (d), et le vaste gouttière interne à toute la partie qui est au-dessous. le tendon commun aux trois Intérieurement, s'attache à la partie de l'oléerane. portions térieure Les trois sionnent supérieure et pos- corps charnus du triceps nc.se fupas comme nous avons vu les deux portions du biceps le faire. Ici les trois portions, tout en se rendant à un large tendon unique, demeurent distinctes. La longue 1. — Schéma résumant la disdes trois du position portions triceps brachial. L. i'. Longue portion. V. E. Vaste externe, V. 1. Vaste interne. couvrant une petite et le vaste externe sont profond est recoupar les deux autres. La disposition un peu complexe qui résulte de cette superposition peut être ainsi résumée et le vaste externe (fig. 4). La longue portion superficiels, vert en partie Fie. portion le vaste interne la partie supérieure du bras. Ils sont placés presque côte à côte, la longue portion du vaste externe, et donnent tous "deux naissance occupent partie (1) La gouttière radiale est une dépression qui traverse obliquement postérieure de l'humérus ; elle est indiquée sur la planche 2. la face ;. [ MEMBRE 29 SUPERIEUR olécranienne. Ce tendon superà un très large tendon qui forme l'insertion à la commence qui lui donnent naissance, ficiel, comme les deux portions du bras. Le vaste interne, placé en avant de la longue porpartie moyenne du bras, tion, descend beaucoup plus bas, occupe toute la partie inférieure commun et qu'il du tendon matelasse, qu'il pour ainsi dire, nu-devant à la face profonde de chaque côté. Ses fibres s'insèrent au-dessous et à ses deux bords au-dessus de l'olécrane, déborde commun tions des deux Les fibres charnues portions. de la face profonde d'une longue autres du tendon des inser- de la longue portion d'insertion aponévrose naissent, en haut, fibres du vaste externe, pour se rendre, ainsi que les cielle du tendon commun qui remonte au-dessous d'elles, à la face superli- /..a longue portion supérieure forme, sur le nu. le relief le plus puissant. Son aponévrose d'insertion règne à lu partie postérieure et interne du corps charnu, où elle est la cause d'un méplat très évident lorsque le bras est levé. Sur l'écorché, le tendon inférieur commun aux trois offre portions en bas et de dehors en : il est dirigé obliquement de haut l'aspect suivant de telle sorte qu'on peut lui distindedans; il a une forme rectangulaire, guer quatre côtés, deux petits en haut et en bas, et deux grands latéraux. et le grand côté latéral externe donnent attache au Le petit côté supérieur Ce grand côté donne attache aussi, tout en bas, à. quelques fibres du vaste interne. Le grand côté interne donne attache, dans ses deux au vaste tiers supérieurs, à la longue portion et, dans le tiers inférieur, vaste externe. interne. Ce muscle est entièrement sous-cutané, à l'exception recouverte par le deltoïde. de la partie la plus élevée de la- longue portion Lorsque l'avant-bras est étendu avec effort, le triceps se contracte, et ses diverses très nettement au, travers de la, peau. On reconnaît de portions se distinguent suite le large méplat dû au tendon commun qui le termine par en bas. Ce mêplul remonte de l'olécrane jusqu'à la partie moyenne du- bras, et il est très oblique en haut, et en dehors. Il est soutenu par les fibres musculaires profondes du vaste interne. Il est limité, en haut et en dehors, par le relief des fibres charnues du vaste externe. En dedans, il est bordé par le relief beaucoup plus volumineux-de la longue portion et du, vaste interne réunis. La. part lapins considérable de ce dernier relief revient à la longue portion, et le vaste interne, d'ordinaire séparé du précédent par un sillon, n'en occupe que la partie la plus inférieure. Chacun- de ces reliefs principaux généralement distincts les uns des 30 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN «.«tresse trouve parfois subdivisé en reliefs accessoires parallèles à la direction des fibres et dus à des faisceaux secondaires. au Lorsque le muscle est relâché, ces formes s'atténuent, considérablement, point que la partie postérieure du bras n'offre plus qu'une surface inégalement arrondie avec maximum de relief an niveau des masses charnues et dépression, au niveau du tendon commun. Lorsque, par l'extension passive extrême de l'avantbras. on rapproche les insertions repli- du tendon qui est l'indice du muscle, on observe, au-dessus de l'olécrane, un du relâchement musculaire porté à ses extrêmes limites. Dans la flexion de l'avant-bras sur le brus, le muscle triceps est distendu, et sa distension augmente avec le degré de la flexion. Quand la flexion est portée à du bras est aplatie dans son ensemble, avec un Vextrême, la face postérieure méplat qui du tendon remonte et suit la séparation- de la longue portion et du vaste externe. Si, dans cet étal de distension, le muscle se contracte, on voit- lu et du, vaste externe s'accentuer: sur la- longue séparation de la longue portion port-ion elle-même, l'insertion et inférieures s'accuse. MUSCLES DE L'AVANT-BBAS. La masse musculaire générale, le reste de l'étendue qui entoure le squelette de l'avant-bras est, d'une charnue dans les deux tiers supérieurs et tendineuse dans Elle a été subdivisée muscles qu'il nous du membre. par l'anatomie a semblé inutile descriptive de décrire en un tous do grand nombre isolément. Nous les deux régions seulement répartissonsen 1° Une région antéro-Jatéralc très rieure de l'avant-bras 2" Une région face postérieure j ; des fibres charnues sur les aponévroses supérieures Le triceps est un extenseur puissant de l'avant-bras sur le bras. Par sa longue portion, cet os il élève l'humérus et maintient fortement contre la cavité glénoïde. Le coraco-huméral une fonction appliqué remplit et le biceps aussi par sa longue portion. analogue manière \ . (fig. 5) : la partie étendue comprenant et les deux bords dans toute leur épaisseur. très postérieure de l'avant-bras. étroite située à peu près au milieu antéde la ; MEMBRE SUPERIEUR •1" Région antéro-latérale. 31 de la région antérose subdiviser en peuvent Les muscles latérale couches. trois a) Une couche profonde muscles prend deux petits qui comtrès procouchés sur le fondément squelette les formes situés, et sans action directe sur extérieures. compoh) Une couche moyenne des fléchisseurs des sée uniquement doigts et qui forme de l'avant-bras. le bord c) Une couche superficielle les muscles ont surtout une sur le poignet externe. et. qui Ces deux dernières forme interne dont action le bord couches ne FIG. 5. — Coupe schématique supposée faite on un eivlroit membre et destinée à montrer tous les muscles. de l'avant-bras, du indéterminé la répartition de auléro latérale. Itû^ion : carré pronfiteur, court G. 1'. Couche profonde supïdateur. CM. Couche : fléchisseurs flémoyenne _des doigts, fléchisseur chisseur fléchisseur superficiel, profond, propre du ponce. C. S. Couche superficielle : Partie externe : lony supînatcur. i'r radial, 2' radial. Partie antérieure : rond prand pronateur, palmaire, cubital antérieur. petit palmaire, Itésçion postérieure. Courbe : 1" extenseur du pouce. 2'extenseur profonde du pouce, 3' extenseur du pouce, extenseur du propre l'index. Couche : ancono. extenseur des doigts, superficielle exlensiMir propre'du petit doigt, cubital-postérieur. sont guère superposées antérieure qu'à la partie du membre. (Fig. 5.) a) Couche profonde. (Fig. 6.) Deux petits seulement : en haut, C'est, muscles le court qui, né de l'és'enroule au mpinalear picondyle, tiers supérieur du radius, de la ligne au-dessus oblique rieure. millie de la face Jl concourt antéà la du bord externe l'avani-bras en de soutenant Tir,. G. — Muscles de la profonds l'avant-bras. région antéro-latérale de 32 ANATOMIE les muscles DU ARTISTIQUE de la, région, superficiels CORPS le long supinateur HUMAIN et les deux radiaux. 11 est supinateur. Puis, en bas, couché deux transversalement os de l'avant-bras, sur lès extrémités inférieures des muscle de forme pronalêur, quadrilatère, assez épais et qui s'attache aux parties des os sur lesquelles il repose. 11 est et maintient du- quart inférieur de l'avant-bras d'une pronateur l'épaisseur façon d'autant plus efficace, que les muscles qui passent en avant de lui sont: presque exclusivement le carré réduits à leur portion Couche h) Groupe des doigts auxquels oblique des fléchisseurs des tendineuse. moyenne. doigts. antérieure (PL 9, fig. d.) Les fléchisseurs et interne des os de l'avant, toute la partie tapissent coronoïde du cubitus et la ligne ils s'attachent depuis l'apophyse de la face antérieure du radius, dans l'étendue de leurs deux tiers environ. supérieurs descend presque Le corps charnu volumineux, divisé en plusieurs faisceaux, la partie inférieure 11 donne naissance à de longs de l'avant-bras. jusqu'à tous accolés au niveau du poignet, et passant en faisceau dans l'antendons, des fléchisseurs que les tendons du poignet, des doigts, ainsi solidement dans la profondeur à la main sans rien laisser paraître de leurs formes extérieures. arrivent la base de la phalanLe pouce reçoit un seul tendon qui descend jusqu'à tendons superposes dont l'un, profond, gette. Chaque autre doigt reçoildeux neau Il résulte carpicn. se rend se divise laisser de la. phalangine. Si ces tendons disposition maintenus à la dernière directement pour de cette passer phalange, le précédent tandis que l'autre, sur les et s'attacher superficiel, deux côtés il n'en est pas de pour la forme extérieure, même du corps charnu qui forme une masse épaisse, occupant toute la partie antérieure et tout le bord interne de l'avant-bras, où, lorsque le poing se ferme avec ils vigueur, ne sauraient sont sa?is intérêt saisissant forment unrelief les masquer entièrement. (1). Lesmuscles de la couche superficielle le fléchisseur muscles décrit ici trois distincts, descriptive (1) L'anatomie des doigts et le fléchisseur superficiel des, propre du pouce, le fléchisseur profond doigts. Il nous a semblé préférable de les fondre ici dans une même description. MliSCLES FIG. 3. — PUN rosTùticuc. DE Pi.. L'AVANT-BRAS COUCHE THOFO-NDE. lric. -i.. — PIAN I'OSTÊHIEUJI. COUCHE sui'EimcnxLc. 3 9. 34 ANATOMIE c) Couche La couche CORPS ARTISTIQUE-.DU HUMAIN superficielle. à la partie antérieure et externe de l'avantA la partie elle recouvre les muscles précédents ; à la antérieure, " elle sur le radius. externe, repose bras. partie Muscles superficielle règne antérieurs. de 4, ils ont tous une (PI. 9, fig. 2.) —: Au nombre insertion à l'épitrochlée. commune Ces muscles supérieure sont, en allant de dehors en dedans, le rond pronateur, le grand palmaire, le petit palmaire et le cubital antérieur. Les trois derniers sont sous-cutanés dans toute leur étendue, Rond trochlée le premier ne l'est que dans sa. moitié supérieure. — Le rond pronateur. pronateur, qui s'attache, en haut, à l'épiet un peu.au bord, interne de l'humérus par de très courtes fibres se dirige du radius, aponévrotiques, la face externe fibres charnues du muscle obliquement où il s'insère à l'empreinte à un tendon se rendent et qui en bas et en dehors vers le milieu qui porte son nom. Les sur la face antérieure qui apparaît s'enroule autour du radius intérieurement de avant de s'y attacher. Dans sa moitié ce muscle est recouvert environ, par les muscles de la région externe. Dans sa, -moitié supérieure, il forme, sur le nu, un relief distinct en dedans du, pli du- coude. Ce muscle est pronateur et en même temps fléchisseur de l'avant-bras sur le bras. Grand trois inférieure Petit palmaire. muscles confondent, Cubital palmaire. en haut, leurs corps charnus la moitié supérieure antérieur. — Ces en une môme masse et occupe de la partie interne qui naît de l'épitrochlée de l'avant-bras. Vers le milieu de l'avant-bras, chacun de ces muscles donne naissance à un tendon distinct Le tenqui mérite une description spéciale. don du grand palmaire, légèrement oblique, descend vers le poignet, où il dans une gaine spéciale pour atteindre son point d'insertion à la disparait base du 2e métacarpien. Le tendon du petit palmaire, très visible sur tout plus grêle, plus saillant, son parcours, du ligament du carpe pour, annulaire, passe au-devant dans l'aponévrose Il occupe, au. poignet, le milieu s'épanouir palmaire. de la face antérieure. Ce muscle n'est pas constant et il manque une fois sur dix. Lé tendon, bras. du cubital Il se rend.au antérieur pisiforme se trouve situé au bord interne et aussi à la base du oe métacarpien. de l'avantSon bord MUSCLES UU MEMBRE SBPÉIS1EUR i'LA.N Il' /'cid lihkci dt.1 ANTÉRlEnit. (ÉC01VCHÉ) l'i.. 10„ :-SG antérieur ANATOMIE décrit ARTISTIQUE avec le tendon laire, dont la base est au poignet (PI. 10.) Par son bord, postérieur, des fibres charnues DU CORPS HUMAIN du petit palmaire un long espace trianguet qui laisse voir les fléchisseurs des doigts. il reçoit, jusqu'à son attache inférieure, d'autre part, à une large aponévrose qui, se rendant, étendue dans toute la hauteur de la région, recouvre le fléchisseur profond et gagne la crête du cubitus. se (PI. 9, fig. 3.) Cette aponévrose d'insertion du membre. confond en partie avec l'aponévrose Il en résulte d'enveloppe que, tout à. la- partie interne de l'avant-bras, les muscles superficiels ne sont plus représentés que par cette aponévrose et que la saillie charnue que forme ce bord interne est, exclusivement due aux fléchisseurs des doigts, dont nous avons fait remarquer plus haut le puissant développement dans ce sens. Ces trois muscles sont fléchisseurs de la main sur l'avant-bras. attire en même temps en avant le bord externe. palmaire attire, en avant le bord interne. Le petit palmaire rieur direct. Pour résumer l'action Le grand Le cubital antéest fléchisseur de ces muscles sur la forme extérieure du membre, je dont le corps charnu forme, en haut de qu'à pari le rond- pronateur, rappellerai un relief distinct, en dedans du pli du coude, les trois autres laissent l'avant-bras, voir surtout leurs tendons. Le milieu de la face palmaire du poignet est occupé En dehors du petit palmaire et la corde grêle et oblique du petit palmaire. séparé de lui par une gouttière peu large, se voit le tendon du grand palmaire, et. tout an boni interne, le tendon du cubital antérieur ne montre son relief que lors- par qu'il est en action. Le plus souvent, le tendon du cubital antérieur correspond, sur le nu, à une gouttière occasionnée pur le relief des fléchisseurs profonds qui apparaissent entre lui, et, le tendon du petit palmaire. se continue, Muscles externes. — La couche superficielle en dehors, par le le puissant relief groupe des muscles externes à qui l'on doit entièrement de l'avant-bras en haut et en dehors, relief qui empiète sur le bras. C'est le long supinateur et les deux radiaux. 1er radial, 2e radial. Long supinateur, (PI. 10, 11, 12 et — La disposition de ces trois muscles est beaucoup fig. 4- et 3.) et qui sont simple que celle des muscles que nous venons d'étudier les uns à côté des autres. Ici, les trois corps charnus sont en partie pi. 9, moins placés . super- et. ils sont en partie qu'ils se recouvrent partiellement, posés, c'est-à-dire accolés. De plus, deux d'entre eux (les deux premiers) subissent un mouvesur le bord externe du membre. ment de torsion ou d'enroulement MEMBRE insertions Leurs depuis l'union supérieures du tiers moyen Elles l'épicondyle. étendue appartient sont SUPERIEUR tout le bord occupent avec le tiers inférieur La superposées. partie la externe de l'humérus jusqu'à et y compris plus élevée et la plus à au long supinateur; la partie moyenne, correspondant au premier radial ; un travers de doigt au-dessus de l'épicondyle, appartient Les trois inuscles lui-même. enfin le second radial s'attache à l'épicondyle mais qui ont ainsi étages ont des corps charnus déforme différente, commun qu'ils sont composés de fibres longues à peu près parallèles : nant naissance intérieurement à de longs tendons qui s'attachent le premier à la base de l'apophyse du radius; supinateur, styloïde à la base du deuxième sième métacarpien insertion. métacarpien qui présente : le deuxième une apophyse radial, ceci de et donle long radial, à la base du troi- styloïde destinée à cette Le plus profondément situé, le 2e radial (pi. 9, fig. 3). a, un corps charnu très épais qui descend, directement en dehors du radius et dont le bord postérieur touche l'extenseur commun des doigls (pi. 9, fig. 4), muscle que nous allons retrouver à la face postérieure du membre. Les deux autres muscles, accolés, minces et aplatis latéralement dans leur portion ou brachiale, se supérieure contournent où en passant à la région de l'avant-bras ils sont manifestement plus épais et aplatis dans le sens 0' antéro-postérieur. (Fig. 7.) Dans ce trajet, le d radial recouvre le 2'', en avant duquel il se place partiellement et est lui-même en partie recouvert par le long supinateur entièrement sous-cutané. Sur la face antérieure de l'avant-bras, le corps charnu du long supinateur s'avance du grand, palmaire, recouvre jusqu'au voisinage qu'il même quelquefois. (PI. 10.) Il résulte de ce qui précède que, sur l'écorché, le long dans toute son étendue, en haut, à supinateur apparaît la partie externe et inférieure du bras; en bas, à la partie antérieure de l'avant-bras : que le 1e' radial apparaît au bras, au-dessous du long supinateur, et. à également, l'avant-bras, inférieure, qu'enfin, sur une étendue en dehors au-dessous Fie. 7. — I-rjn£r supiîuitenr (traits continus) et premier r;idial inter( traits rompus). qui devient d'autant plus petite qu'elle est plus et en arrière du corps charnu du long supinateur; et de la partie du d"' radial brachiale et supérieure 38 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN en arrière de son tendon, la partie inférieure et postérieure du apparaît des radiaux corps charnu du 2° radial. (PI. 12.) En bas, les deux tendons accolés passent au-dessous de trois muscles de la face postérieure de l'avantbras qui tous trois se rendent (PI. 9,. fig. 4.) 17. y avait lieu- d'insister muscles de la région- externe, le nu. au pouce et que nous étudierons loin. plus sur cette disposition des trois corps charnus car nous les retrouvions souvent- très distincts des sur Dans le repos du membre, les corps charnus du long supinateur et du F1 raIl en est, de même lorsque l'avant-bras se fléchit dial se confondent- d'ordinaire. sans effort : mais si ce mouvement de flexion exige une certaine force, on voit alors le corps charnu du long supinateur s'isoler du î" radial sous la forme d'une corde tendue entre les deux insertions extrêmes. Quant au corps charnu du nous le retrouvons 2e- radial, d'une saillie allongée toujours sous l'apparence dans le sens de l'axe du membre et occupant, sur une étendue de trois le milieu- du bord externe de l'avant-bras. dirigée quatre travers de doigt, du long supinateur Le nom muscle consacre une erreur physiologique. de l'avant-bras sur n'est il est fléchisseur pas supinateur. bras. Les deux radiaux sont des extenseurs du poignet : le premier, seur et abducteur de la main ; le deuxième, extenseur direct. 2° Région Les muscles muscles de (PI. 9, fig. postérieure. cette région sont disposés àCe le exten- 3 et 4. — PI. 11.) en deux, couches de trois chacune (1). Les muscles de la couche profonde, directement appliqués sur les os, n'ocde l'avant-bras et sont dirigés obliquecupent guère que la moitié inférieure ment en bas et en dehors: les muscles supei'ficiels occupent toute la hauteur de la région, s'attachent tous en haut à l'épicondyle et croisent dans leur direction les muscles profonds qui les débordent en bas et en dehors. en compte quatre, mais il y a lieu de rattacher Vex(1) L'anatomie descriptive tenseur propre de l'index de la couche profonde et l'extenseur propre du petit à Yextenseur commun des doigls, puisqu'ils lie doigt- de la couche superficielle forment point, sur le nu, de reliefs distincts. ' MUSCLES DU MEMBRE SUPÉRIEUR PLAN Il- l'ait Ilicker ici POSTERIEUP.., (ÉCORCHÉ, SUITE) PL, M 40 ANATOMIE DU ARTISTIQUE a) Couche profonde. Extenseurs corps charnus du : Ie', II" pouce allongés et fusiformes de haut en bas et de dehors CORPS HUMAIN (PI. 9, fig. 3.) et IIIe. — Ces trois accolés les uns muscles ont leurs aux autres et comme ce qui permet de les désien commençant par le plus élevé (d). gner par un numéro d'ordre Le premier est le plus long; il s'attache, en haut, à la face postérieure des et s'accole deux os de l'avant-bras, au deuxième situé au-dessous de lui. étages Ces deux muscles en dedans, ne se quittent Leurs pas tout le long de leur parcours. du radius, corps charnus croisent la face postérieure puis se placent à son bord externe dont ils suivent la direction. Ils forment, sur le nu. un relief au tiers inférieur du- bord externe de l'avant-bras caractéristique Aussitôt les corps charnus donnent naisparvenus en dehors du radius, sance à deux tendons qui se suivent accolés, descendant directement applistyloïde du radius, où ils sont reçus qués sur le bord externe de l'apophyse dans deux gouttières s'arrête à l'exdistinctes; puis l'un d'eux, le premier, trémité supérieure sa marche au dos du premier du premier de la première supérieure se distinguent fort'nettement la face dorsale du premier métacarpien, tandis que le second, continue s'attacher à l'extrémité métacarpien pour — Dans l'extension phalange. sous la- peau au bord du pouce, ces tendons externe du- poignet et sur métacarpien. des deux muscles qui précèdent, le corps charnu plus grêle . du IIP extenseur du pouce s'attache, en haut, au cubitus, et son tendon, précédents par une assez grande distance, séparé de ceux des muscles du radius et de là se oblique à la lace postérieure passe dans une gouttière En dedans en dehors, en croisant les tendons des radiaux, obliquement pour à la face dorsale du premier métacarpien, le tendon du 11°extenrejoindre, à la phalange, son insertion seur, l'accompagner puis descendre jusqu'à à la base de la phalangette lui-môme du pouce. — Auplus bas s'attacher du- radius, le tendon, de ce muscle très visible dessous de l'extrémité inférieure dirige que forment, en cet, endroit, les tendons des deuxune dépression connue sous le nom de tabatière anatomique. du pouce étages de haut en C'est ainsi que les trois muscles extenseurs s'attacher aux trois segments bas envoient leurs tendons inférieurs du sous la peau, limite, muscles précédents, a,vec la saillie (1) L'anatomie descriptive les noms de long abducteur, désigne ces muscles en suivant le même ordre par court extenseur e-t long extenseur du pouce. MUSCLES DU MEMBRE SUPÉRIEUR PIAN ()' l'^nt JIiri.tr Ail. U.TÙIAI. (ÉCORCHÉ, EXTEUXE.. SUITE) PL. 12. ANATOMIE 42 ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN : le n° 1, au l'r segment ou métacarpien: le n" 2, au 11° segment ou le n" 3, au 111esegment ou phalangette. phalange; Ils sont tous trois extenseurs, mais de plus : le n" d est abducteur et tire en avant le premier le n" 2 est abducteur elle n" 3 métacarpien; direct; pouce et tire est abducteur en arrière le premier b) Couche superficielle. Les muscles de la métacarpien. (PI. 9, fig. 4.) couche s'attachent superficielle fous, en haut, à l'épicondyle. On les désigne sous le nom de muscles épicondyjieiis, par opposition aux muscles épitrochléens de la face antérieure. (Fig. (5.)Ils sont au nombre de trois postérieur et l'aiicoiie. commun Extenseur région. 11 descend : Yextenseur commun des doigts, le cubital — C'est le de la doigts. plus important en dedans des muscles et son corps charnu radiaux, donne naissance, vers le tiers inférieur do l'a.van ldes briis. à. quatre fendons sont à l'avant-bras, qui accolés tant restent au poignet, sous annulaire du carpe et divergent, au dos delamain, pour se rendre aux quatre derniers doigts, dont ils occupent ht face dorsale. (Fig. 8). qu'ils le ligament passent, Ils s'insèrent, par une partie médiane, à l'extrémité de là phalangine et, par leurs parties latérales qui se rejoignent au-dessous de l'insertion phalangienne, à l'extrémité supérieure de la pha- langette. Au dos de la main, les tendons s'envoient récides expansions très sotendineuses proquement et qui rendent plus d'extension mouvements lides l-'iG. 8. — Tendons du dos de la main et.du poiirnet. sions expliquent tendre un seul ou moins solidaires les des doigts. Ces expanil est si difficile comment d'é- à l'exclusion dos autres. doigt et le petit doigt est faite pour l'index Exception un faisceau musculaire spécial, faisceau superficiel chacun reçoivent de sorte pour le petit doigt et faisceau profond, pour l'index, ces deux doigts reçoit deux tendons extenseurs accolés. qui 7,e corps charnu de l'extenseur que chacun commun forme, au dos de l'avant-bras. de un relief . MEMBRE 43 SUPERIEUR Au quart qui limite les saillies des radiaux. de l'avant-bras, au poignet, les tendons ne sont point visibles, masqués inférieur du carpe. Mais, au dos de la main, les tenqu'ils sont par le ligament, annulaire surtout dans les mouvements --d'extension, et les dons de Vextenseur apparaissent fort distinct, en dedans du- sillon expansions tendineuses qui les joignent sont quelquefois appréciables. Lorsque le poing est, fermé, ce sont- eux qui forment la. partie lu pilus saillante de l'articulasur laquelle ils s'appliquent. tion mélacarpo-phulangienne A la- face dorsale des doigts, ils ne sont pas apparents, parce qu'ils s'êl-alenl et sont alors comme des gouttières oponèvroliques qui épousent exactement lu (orme du dos des phalanges. Cubital postérieur. doigts, se trouve un corps — En dedans de l'extenseur des (PI. 9, fig. 4.) C'est charnu allongé qui suit la même direction. cubital postérieur en haut, à, l'épicondyle s'insérant, par un tendon et donnant en bas, à un fort aux muscles naissance, précédents le muscle commun du cubitus, distinct, qui descend, le long de la. face postérieure spéciale et de là passe, en dehors de l'apophyse styloïde, dans une gouttière où il s'insère. se dirige en dedans pour gagner la base du V" métacarpien, tendon de la crête Il suit la direction il s'attache cubitale par l'intermédiaire également qui le borde en dedans, et à laquelle anlibracbiale de l'aponévrose qui le recouvre. Le cubital l'intermédiaire charnu en sillon, antérieur s'attache d'une aussi à cette môme cubitale, recouvre et large aponévrose qui de.sorte que la crête cubitale profonds, longue des fléchisseurs crête mais le par corps est transformée mais par le cubitaux, non par les corps charnus saillants des deux cubital postérieur en arrière et par les fléchisseurs des doigts en avant: Le corps charnu, du cubital antérieur est asses distant du corps charnu du cubital, postérieur, et tous deux occupent les limites internes des faces antérieure et. postérieure tendons et- sont séparés par l'épaisseur du bord interne. Les des deux muscles sont, également, séparés par l'épaisseur du de l'avant-bras inférieurs et contribuent poignet, d'être arrondi, à l'élargissement du bord interne du poignet qui, au lien par les deux présente un méplat soutenu, en avant et en arrière, en bas, les deux tendons se rapprochent pour s'attacher tous deux tendons. Puis, àl'extrémité supérieure Le corps charnu entre l'avant-bras, commun. . . . du- Ve métacarpien, du cubital postérieur, le sillon de la crête .... en avant, l'antre en arrière. distinct au- dos de forme un relief l'un cubitale et le relief de l'extenseur 44 ANATOMIE Il est extenseur DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN abducteur de la main sur le poignet. Anconé. situé à la partie (PI. 9, fig. 4.) — Petit muscle triangulaire de la région. Il s'insère à l'épicondyle supérieure par un tendon distinct des muscles précédents, et de là ses fibres se dirigent en divergeant vers le bord externe de l'olécrane et la partie la plus supérieure de la face externe du cubitus. la forme avec le sommet à l'épicondyle et triangle la base au cubitus, s'!- se recèle, an dehors, par un méplat très distinct qui emprunte sa forme à celle du- -muscle lui-même et qui est situé au-dessous de lu en dedans du relief du cubital dans sa fossette épicondylienne, postérieur partie lu- plus élevée cl en dehors de l'olécrane. Ayant d'un MUSCLES 11 convient moyenne formant dant de ou creux le relief au petit tliénar. subdiviser LA ces muscles de la main; de l'éminence doigt ni; SIA IN. en trois : 1° une régions région au pouce et 2°une région externe répondant thênar: 3" enfin une région interne et formant le relief I" Muscles accentué de la région Tous les espaces infermèta.carpieiis que l'on nomme muscles inlerosscux Leurs moins sont de l'éminence comblés (1). corps charnus (fig. par de petits tions avec 9. — Muscles osscux dorsaux. inler- sur naissance les côtés métaearpo-phahingienncs pour le large tendon de l'extenseur doigts. Leur Fit;. remontent est d'écarter principale les doigts les uns des antres. fonction muscles aux deux 9) s'attachent limitent l'espace inleros- métacarpiennes qui scux où ils sont logés, et ils donnent qui hypo- moyenne. faces tendons répon- à des des articulase confondre commun des ou de rap- procher Bien que profondément situés, ces muscles intéressent, dorsal est la cause de ce relief puissant Le I"' inlerosscux la, forme extérieure. Les autres qui, au dos de la- main, apparaît dans le b' espace inlermétacarpien. interosseux ne forment, point de reliefs distincts, mais ils donnent an dos de la (1) L'anatomie descriptive et un interosseux palmaire. en dislingue deux par espace, un interosseux (Voy. Anal, art., p. 121.) dorsal MEMBRE main sa courbure uniforme, dorsales des métacarpiens. 43 SUPÉRIEUR réunissant, en une même surface toutes les faces (PI. 11.) 2° Muscles de l'éminence thénar. la partie les muscles de la racine du pouce, qui forment distinguerons la partie de l'éminence la plus saillante thénar, et Y adducteur qui soutient de la même ôminence. et surbaissée inférieure — Ce muscle, de forme triangulaire, du pouce. Adducteur (Fig. 10.) Nous FK;. 10. —Muscles delà main. s'attache, troisième externe du au grand, os cl à. la partie antérieure par la base du triangle, vers leur insertion De là, ses libres convergent métacarpien. de la première à l'extrémité par phalange. Recouvert supérieure superficiel doigts, il ne devient ainsi externe, que je l'ai déjà dit, la qui forme, qu'à son extrémité thénar. et surbaissée de réminence partie inférieure — Ces muscles, situés en avant du du pouce. de la racine Muscles en haut, à la. partie externe du carpe (scas'attachent, premier métacarpien, earpien, pour descendre s'insérer à la face phoïde et trapèze) et au ligament de la preet à l'extrémité du premier antérieure supérieure métacarpien les tendons des muscles fléchisseurs des Ils ne forment point, sur le nu, de reliefs distincts les uns des phalange. sous d'être décrits séparément autres et ne valent (1). Ils tiennent point du pouce. leur dépendance les mouvements d'opposition mière dislingue l'opposant, le court fléchisseur et le court (1) L'anatomie descriptive abducteur. L'opposant est couché contre le Ier métacarpien, à la face antérieure 46 ANATOMIE ARTISTIQUE 3" Muscles de l'éminence Ces muscles des muscles occupent le bord interne de la racine du pouce (1). Ils contribuent DU HUMAIN CORPS bypothénar. de la main. Ils sont les analogues du petit doigl. et du cinquième mouvements de ceux du pouce et se résumétacarpien, qui se rapprochent ment en un véritable mouvement, tout atténué qu'il soit. d'opposition, aux divers mouvements de la région, lapaià part le muscle le plus superficiel signaler maire cutané (pi. 10), composé de petits faisceaux charnus étendus transversalement à la surface en dehors, au bord, des autres muscles. Il s'attache, de la interne de l'aponévrose et, en dedans, à la face profonde palmaire, Il faut de la main. C'est lui qui, par sa contraction, peau du bord interne en cet endroit une dépression linéaire irrègulière. détermine duquel il s'attache, d'une part, pendant que, d'autre part, il prend insertion au trapèze et au ligament du carpe. Le court fléchisseur csl le plus volumineux. 11 s'attache, en haut, au trapèze et au ligament du carpe et, eu bas, à l'extrémité supérieure de la première phalange. Le court abducteur est le plus mince et le plus superficiel; il s'attache, en haut, au trapèze et au scaphoïde et, en bas, à la partie supérieure et extérieure de la première phalange. (1) L'anatomie descriptive décrit Yopposant dupe-lit doigl, le court- fléchisseur et l'abducteur. MEMBRE DU SQUELETTE Comme comprend le pour quatre INFÉRIEUR membre segments, MEMBRE Os iliaque. (PI. — L'os 13.) rectangulaire, grossièrement sur lui-môme. A son centre, existe moitié supérieure est percée d'une une le du membre inférieur squelette la cuisse, la jambe et le pied. supérieur, la hanche, DE LA SQUELETTE coxal étranglé cavité de l'os s'appelle ouverture INFÉRIEUR HANCHE. ou iliaque tï sa partie est un os plat, irrégulier, et comme tordu moyenne cavité colyloïde. la arrondie, Au-dessus, Yilion. la moitié inférieure Au-dessous, se (Iron obtura leur) en avant de laquelle large trouve le pubis et en arrière Y ischion. On considère à cet os deux faces, l'une externe cl l'autre et quatre interne, antérieur et postérieur. Nous décrirons bords : supérieur, inférieur, rapidemont chacune de ces parties, en n'insistant détails. que sur les principaux en haut, d'une large (pi. 13, fig. 2) est creusée, d'abord concave. C'est la fosse iliaque externe, parcourue dépression irrégulièrement la ligne courbe supérieure, tout près du par deux crêtes osseuses courbes, La cavité est bord supérieur de l'os, et la ligne courbe inférieure. colyloïde La face externe ôebancrée •hémisphérique, d'un relief osseux (sourcil par en bas (échancrure col-yloïdien) et marquée de la cavité colyloïde). Le rugueuse (arrière-fond chez l'homme et triangulaire colyloïdienne), au fond d'une trou obturateur entourée dépression est ovale chez la femme. (pi. 13, fig. 3) est coupée obliquement par une crête sailnous trouvons la crête du détroit- supérieur. Au-dessus et en avant, lante, une surface interne. Au-dessous et en arrière, on voit d'abord fosse iliaque La face interne 4S ANATOMIE lisse quadrilatère qui répond se trouve face quadrilatère, facétie auriculaire DU ARTISTIQUE pour CORPS à la cavité une l'articulation cotyloïde. grosse saillie, du sacrum. HUMAIN Au-dessus la tubérosité Au-dessous, de cette sur- iliaque le trou et la obtu- rateur. Des quatre bords très irrégulièrement Le bord antérieur deux sont concaves, convexes, l'antérieur le supérieur et l'inférieur, et le postérieur. et deux d'abord deux éminences, 13, fig. 4) montre épine et supérieure et épine iliaque antérieure et inférieure; iliaque antérieure puis une la gouttière du psoas limitée, en bas, par une éminence gouttière, (éminence une surface iléo-pectiniée) : ensuite plane triangulaire, surface peclincalc, bordée en arrière tout à l'extrémité, Le bord postérieur (pi. par une crête, la crête peclinèale; Y angle du pubis. enfin Y épine du pubis et, (pi. 13, fig. S), commence également par deux saillies, Y épine iliaque postérieure et supérieure et V épine iliaque postérieure et inférieure. Plus bas une pointe osseuse, épine scialique, limite deux écbancrures : en haut Yêcliancrure au-dessous Yéchancrure scia-tique supérieure, scia-tique Tout en bas, la grosse saillie de l'ischion. inférieure. Le bord"-inférieur forme Yarcade du pubis. Le bord 11 est large, épais. Il supérieur (pi. 13, fig. 1) est la crête iliaque. dans le sens antéro-postôrieur, une courbe à: sommet décrit, se supérieur de l'ogive, une double courbure en et, dans le sens horizontal, rapprochant forme â'S italique. Les deux courbes de ] S italique sont d'inégale étendue, l'antérieure point bien où elles plus et forment que la postérieure, de la crête iliaque. angle rentrant longue se joignent, SQUELETTE BK LA un angle au CUISSE. très nettement la forme .â'S14.) — Le fôniur reproduit le considère sur le côté. 11présente, dans sa plus grande italique lorsqu'on à convexité: tournée en avant, qui étendue, une courbure antéro-posférieure contribue à donner à la face antérieure de la cuisse une convexité dans le Fémur. même (PI. sens. L'extrémité de l'os est formée d'une tête articulaire arrondie supérieure les 2/3 d'une sphère et marquée d'une représentant dépression: rugueuse du ligament rond. Cette tête est supportée par une portion pour l'insertion ou col, qui.se continue Unpeu rétréciè, obtus ouvert en dedans. A la jonction avec le corps en formant Un angle du corps et du col,, se trouvent deux DE SQUELETTE i'iiî. 2. — PLAN LATÉHAI, I'IG. !>' Vciil Mcher d-A. 4. — LA HAISXHE. EXTERNE.I PLAN AXTÉKIEUI'.. —. OS PL. 13. COXAL Fin. Fie. 3. 5 - — PLAX PLAN i.ATÊa\L IÏÎTERSE. POSTÉRIEUR 50 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN le grand, trochanter en dehors et le petit trovolume, d'inégal chanler en dedans. Le grand trochanter dépasse, en haut, le niveau du col et il se trouve creusé, en dedans, d'une cavilé pour insertions la musculaires, tubérosités cavité digitale. Les deux trochanters en avant, par une ligne réunis, crête saillante. par une véritable est lisse en avant et sur les côtés. Il pré- oblique rugueuse et, en arrière, Le corps du fémur triangulaire un bord postérieur sente, en arrière, sont et rugueux destiné à des insertions musculaires Ce bord est. désigné sous le nom de ligne âpre. multiples. cette ligne Née, en haut, par deux origines, du grand et du petit trochanter, se bifurque, en bas, pour limiter une surface triangulaire qui est la surface popliièe. L'extrémité inférieure saillant formée de deuxco?;est volumineuse, quadrilatère, et séparés en arrière La par une vaste échancrure. en avant dyles réunis réunion des condyles en avant donne naissance à une sorte de poulie : c'est la trochlée fémorale dont les deux moitiés La moitié sont fort inégales. externe a plus d'étendue, son bord est-plus saillant, et son sommet remonte plus haut. la trochlée En arrière, les condyles qui continuent fon t une forte saillie. Ils sont pourvus, inférieure surl'axedu la surface articulaire de sur le côté, de tubérosités destinées à des insertions La fubôrosité interne est surmontée, ligamenteuses. en arrière, d'un tubercule du muscle grand adducteur. pour l'attache Une disposition à noter est l'inclinaison de cette extrémité importante l'os, car il en résulte que, si lesdeux condyles le corps de l'os ne s'élève pas verticalement, reposent sur un plan horizontal, mais très obliquement en haut et en dehors. Le fémur, au milieu des parties molles de la. cuisse, est donc situé obliquement, de telle façon que le grand trochanter vient corpsde affleurer la surface à la partie externe de la cuisse, du col en dedans par l'inclinaison cutanée ramenée pendant que la tète articulaire, en sens inverse, dans la profondeur correspond SQUELETTE DE LA JAMBE. au milieu du pli de l'aine. (PI. 15 et 16.) Le squelette de la jambe est formé de deux os : le tibia et le péroné, très inégaux de volume. — Le tibia est un os puissant à lui seul tout Tibia. qui supporte du fémur. Nous retrouvons facilement sur lui la forme d'S italique. Il l'effort est de plus légèrement tordu sur lui-même. SQUELETTE DE LA CUISSE —- FÉMUR «g : ANATOMIE : L'extrémité DU ARTISTIQUE forme CORPS HUMAIN ce qu'on appelle les plateaux du tibia. Elle est volumineuse, très saillante en arrière et élargie transversalement, on observe deux surfaces articuaplatie par en haut.-À' sa face supérieure, laires arrondies et légèrement excavées. Ce sont les cavités glénoïdes. L'externe supérieure est presque aussi longue que large, l'interne est allongée dans le sens antéro-postérieur. Les deux cavités glénoïdes sont séparées par une saillie osseuse destinée, à des. insertions ligamenteuses (épine du tibia-). sont supportées (PL 15, fig. 2.) Les cavités glénoïdes par un élargissement de l'os que l'on désigne de chaque côté sous le nom de tubérosité. La tube-, rosité externe se distingue destinée au péroné et par la facette articulaire le tubercule du jam-bier antérieur. par son tubercule, Quant à la tubérosité elle est parcourue transversalement interne, par une gouttière qui reçoit le tendon du demi-membraneux. une présente sommet En surface triangulaire en bas et en avant l'extrémité avant, inclinée obliquement à un fort tubercule, aboutit dirige au-dessous de laquelle commence le bord, antérieure, Cette surface triangulaire, cachée dans la station droite, la flexion du genou et devient prononcée offres caractéristique. spéciale Le corps du tibia Le bord antérieur tibia et dont le la tubérosité antérieur de l'os. se découvre la cause d'une forme dans extérieure très est très nettement est tranchant. dans toute son étendue. triangulaire 11 forme la crête du tibia et il se sent très sous la peau. Sa forme d'S italique à. la tubérosité antérieure de l'os pour facilement mence du supérieure en haut est très accentuée. finir à la malléole 11 cominterne. Lafàcê concave en haut, devient convexe et antérieure externe, légèrement en bas. La face interne, lisse et légèrement dans convexe, est sous-cutanée toute son étendue. Quant à la face postérieure, un peu plus étroite que les deux elle est parcourue, vers son tiers supérieur, par une crête en haut,, une surface triangulaire oblique qui délimite, (surface poplitéé). L'extrémité inférieure Elle est creusée, à sa de l'os est quadrangulaire. -autres, face inférieure, d'une surface articulaire et destinée à trapézoïde d'éjeté en dedans, descend de forme interne,. l'astragale. (PI. 15, fig. 2.) Sonrbord sous la forme d'une apophyse qui'constitue En dehors, la malléole interne. on trouve une surface articulaire triangulaire pour le péroné. (PI. 16, fig. d.) est creusé obliquement d'une gouttière ; Enfin son; bord postérieur pour le . 'tibia,! postérieur. Pcrpné.— Si le tibia est un os puissant, le péroné est un os grêle, SQUELETTE DE LA ,ÏAMBE PL. 15 «4 ANATOMIE C'est un os très DU ARTISTIQUE long, mince, triangulaire CORPS HUMAIN et notablement-tordu sur lui- même. L'extrémité renflée porte le nom de tête du péroné. En haut, supérieure elle est marquée d'une surface articulaire pour le tibia, et elle se termine, en arrière, sur laquelle par. une apophyse, apophyse stylo'ide du péroné, s'attache le tendon du biceps crural. Le corps qui lui succède est très nettement et orienté dans sa triangulaire moitié comme le tibia, c'est-à-dire et supérieure qu'il a un bord antérieur une face postérieure. En bas, la. face externe devient postérieure et les autres faces subissent la même déviation. inférieure L'extrémité avec sommet articulaire forme cette inférieur, qui complète, la. malléole extrémité en dehors, externe. D'aspect en dedans nous montre, la surface articulaire triangulaire : une facette du tibia pour l'asen ligamenteuses: au-dessous, une dépression pour insertions sous-cutanée dehors, une surface arrondie et, en arrière, un bord postérieur creusé en gouttière pour les tendons des muscles péroniers latéraux. tragale et, Le péroné est accolé au côté externe du tibia, un peu au-dessous de son niveau. 11 descend plus bas que lui. Son corps est noyé au milieu des parties molles de la face externe de la jambe; ses deux extrémités, tète et malléole sont sous-cutanées. interne, — .le ne dirai Rotule. (PL 15, fig. 1.) qu'un mot de la rotule appliquée contre la trochlée fémorale. C'est un petit os de forme triangulaire à base dirigée en haut cutanée. et à sommet inférieur. SQUELETTE nu Sa face antérieure PIED. arrondie est sous- (PI. 16 et 17.) Le squelette du pied, comme celui de la main, se compose de trois segments : et les phalanges. le tarse, le métatarse Le tarse comprend sept os, pendant qu'à la main le carpe en comprend, huit. On a coutume de les considérer comme disposés en deux rangées de même qu'au carpe ; la drc rangée est formée par l'astragale, le calcanénm et le la 2° par les cunéiformes et le cuboïde. scaphoïde; Les os du tarse sont beaucoup plus volumineux que les os du carpe et, en raison de leur importance, nous allons les passer en revue chacun isolément. Mais nous: le ferons essentiels. rapidement et en ne nous arrêtant que sur les détails DE SQUELETTE 1?KÏ. 1. - PLAN UTÉIIAI. FIG. JJ- Paul IliiK'.r g(L J AMIVE LA (SU ITE) ET Via. EXTEHNE. 3. — SQUELETTE DU PIED (PLAN LATÉRAL DU PIED 2, — PLAS EXTERNE),, PL. LATÈIUL ihTEWEj 16. 56 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS — forme Astragale. (PI. 17.) L'astragale pied et est. placé au-dessus du calcanéum. On distingue, en avant, une partie arrondiequi qui est le col, le reste par une partie rétrécie HUMAIN le sommet du squelette du estla tête de l'os, supportée formant le corps de l'os. De en haut, une poulie articulaire très irrégulière, cet os nous montre: trianplus large en avant qu'en arrière ; en dehors, une facette articulaire et une apophyse: en dedans, une facette articulaire en forme de gulaire forme en arrière, une gouttière pour le long fléchisseur sur la tête, une surface articulaire arrondie pour croissant; en avant, au-dessous, deux surfaces le calcanéum, articulaires:pour gouttière profonde. Calcanéum. (PI. 17.)—Plus gale, le calcanéum, qui est l'os volumineux supérieure, articulaires avec pour une rugueuse en arrière, séparées par une et moins que l'astrairrégulier en avant deux apophyses, du talon, présente une grosse et une petite. En arrière, c'est le corjw de l'os. Son aspect irrégulièrement cuboïde de lui permet faces: La face du gros orteil; le scaphoïde et, montre en considérer avant quatre deux facettes et séparées par une gouttière profonde, qui, de l'astragale, forme analogue, de la face inférieure l'astragale disposition désignée sous le nom de 'sinus du tarse. La, face externe est plane, Un tubercule du long et du y sépare les gouttières rugueuse et verticale. court La face en gouttière interne, lisse, est transformée péronier. une cavité et profonds de la jambe. Enfin, la pour les tendons des muscles postérieurs à ses deux extrémités, face inférieure de tubercules plus étroite est marquée, et musculaires de la plante du pied. pour les insertions ligamenteuses L'extrémité de l'os du postérieure porte l'empreinte.pour l'insertion tendon d'Achille, qui n'en occupe que la moitié calcanéum le possède une surface articulaire-pour — Le est une sorte de Scaphoïde. scaphoïde faces, et un pourtour, situé de champ en avant Les deux faces sont destinée facettes à la pour tête la,face articulaires: de l'astragale;: les trois cunéiformes. la inférieure. En avant, le cuboïde; postérieure face antérieure disque ovale de l'astragale. est unique, est divisée avec deux (PI. 17.) excavée et en trois Le pourtour en est convexe: et rugueux articuet, en dedans, une: facetté apophyse il porte,, en dehors, une haut; laire pour le cuboïde. — Lés cunéiformes, Cunéiformes. au nombre de trois,, sont placés, en DU; PIED SQUELETTE Fit;.!. Fin. U- Peu! P.iâcr 4d. 2: — PLAN iNrÉniEun. — PLAN (SUITE) .' PL. 17, LATÉRAL INTERNE. Ua. 3. — PLAN surÉniEUn. 58 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN avant du scaphoïde. On les désigne par un numéro d'ordre en commençant en dedans. Ils ont la forme de coin. Le premier est le plus volumineux et il a la base tournée en bas. Les deux autres ont la base dirigée en haut. — Situé au bord interne du Cuboïde. pied, le cuboïde répond à la double rangée formée en dedans par le scaphoïde et les cunéiformes. (PI. 17, fig. 3.) 11 est très cuboïde. irrégulièrement La face dorsale est légèrement arrondie. d'une gouttière tubercule pour postérieure antérieure La face du long oblique pour le tendon le ligament calcanéo-cuboïdien. plantaire est creusée avec un péronier, gros La face (PL 17, fig. 2.) est articulée avec la grosse apophyse du calcanéum; la face avec les deux derniers la face interne avec le scamétatarsiens; La face externe n'est qu'un bord épais. phoïde et le 3e cunéiforme. — Le métatarse Métatarse. est composé de cinq os qui ont pour caractères communs d'avoir un corps triangulaire avec une buse fournée vers le dos du pied, et une tête dirigée cuboïde épaisse, irrégulièrement du tarse et les métatarsiens une surface termine articulaire vers les orteils. avec des surfaces voisins. L'extrémité arrondie La articulaires et court. tarsienne est les os pour ou fête, montre antérieure, à la lace plantaire, où elle se plus étendue et flanquée, sur les côtés, par deux tubercules, les insertions ligamenteuses. Le 1er métatarsien est volumineux base de dépressions Son extrémité tarsienne pour porte, dernier en bas, un gros tubercule du long péronier. Le pour l'insertion est le plus grêle et il porte, à sa base et en dehors, une apophyse pour l'insertion du tendon du court péronier. Le 2e métatarsien est le plus long. Il a sa base enclavée dans une sorte de mortaise formée par les trois cunéiformes. du squelette Ce qui domine dans la disposition du pied, c'est sa conformation en une sorte de voûte surbaissée dont le sommet représente par l'asde la voûte est formé tragale supporte les os de la jambe. Le pilier postérieur et le pilier antérieur par le calcanéum par la réunion des fêtes des métatarsiens. Mais les deux bords de cette voûte suivent une courbe bien différente; le bord interne, comprenant le calcanéum, la tète de l'astragale, le scaphoïde, le 1er cunéiforme et le lormétatarsien, est le plus élevé. Le bord externe, comest très surbaissé. De le cuboïde et le 5e métatarsien, prenant le calcanéum, cette sorte la voûte plantaire est comme formée de deux arcs qui, réunis arrière au talon, s'écartent en avant pour suivre les deux bords du pied. en MEMBRE INFERIEUR 39 ces deux arcs auraient un rôle différent. Au point de vue physiologique, le plus solide en raison de la réunion des os L'arc externe, plus étroite serait l'arc de soutien, serait pendant que l'arc interne qui le composent, de mouvement. l'arc ARTICULATIONS Sur le vivant, l'articulation rieure DU la tète fémorale coxo-fémorale; MEMBRE INFÉRIEUR est reçue dans la cavité colyloïde et forme le genou est constitué infépar l'extrémité du fémur s'appliquer tarsienne, sur les plateaux du tibia et par la rotule qui vient reposant sur la trochlée le cou-de-pied, ou articulation tibiofémorale; des os de la jambe réunit les deux extrémités inférieures à l'as- uni à son voisin, etc.. chaque os du tarse est étroitement tragale; du membre Comme j'ai fait pour les articulations supérieur, je renvoie détaillée des surfaces articulaires à mon Anu-lomie pour l'étude artistique me contentant de donner ici quelques brèves indications etd.es ligaments, sur les mouvements. de la hanche, L'articulation très variés, mais de la cuisse fort différente est douée leur suivant de mouvements direction. La flexion avec la face antérieure du pour limite que sa rencontre ne dépasse pas la situation que son extension qu'elle prend droite. Dans l'extension de la cuisse, dans la station les n'aguêre tronc, pendant naturellement mouvements d'étendue ou coxo-fémorale, ou d'abduction d'adduction sont très mais acquièrent limités, se produit. Les mouvements de une grande étendue aussitôt que la flexion rotation sont aussi plus étendus dans la flexion Le genou est, comme le coude, une articulation les mouvements flexion ments que dans un seul plan que dans l'extension. à charnière qui ne permet : flexion et extension. Dans la est susceptible d'exécuter mouvequelques en dedans qu'en dehors. plus limités ne permet de mouvements du cou-d'e-pied que dans un Les mouvements de la flexion et de l'extension. de latéralité à angle droit, la jambe peu étendus de rotation, L'articulation seul sens, celui d'exécuter ont leur siège dans les, et de rotation que le pied est susceptible dans l'articulation articulations des os du pied entre eux et en particulier de l'astragale avec les os du tarse (articulation sous-astragalienne). L'articulation ments tible très peu l'articulation des métatarsiens avec le tarse n'est en rien et qui ne rappellent de la main. carpo-métacarpienne étendus douée ceux que de mouvedont est suscep- 60 ANATOMIE Les mouvements mais doigts, DU ARTISTIQUE CORPS des diverses des orteils rappellent ceux des phalanges moins de précision, et d'étendue. d'indépendance avec beaucoup FORMES OSSEUSES Gomme plus haut au sujet du membre supérieur, ce qui a trait à l'influence du squelette du membre extérieure. DES DlKECTIOX AXES BU Les plateaux FIG. il. —Direction HUMAIN du tibia des ME51BBE étant axes DES des 15EUX quement en dehors, en raison nous n'avons pas a revenir,de inférieur GHANDS sur ici tout la forme SEGMEKTS 1NFÉ1UEU1V. horizontaux, deux nous réunissons le corps grands segments A. Rectitude absolue, li. Genoux en dehors. C. Genoux cii dedans. du du fémur membre infciicur. se dirige Face obli- antérieure. de dispositions: sur "lesquelles anatomiques sorte qu'en réalité les deux grands: segments SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR l>t..T8. 63 ANATOMIE du squelette.du rieur, -un angle membre obtus DU ARTISTIQUE: CORPS inférieur ouvert comme forment, en dehors. Mais l'axe HUMAIN ceux du membre du membre supéne suit pas ici l'axe du squelette, tout au moins à la cuisse, en raison de l'existence du col du fémur et de son obliquité. Le col du fémur, ramenant en dedans sa tète articulaire,, la replace assez exactement dans la direction de l'axe du de telle façon sur une même ligne droite : le membre, que nous trouvons centre articulaire coxo-fémoral, qui sur le vivant répond au milieu du pli de l'aine, le milieu de la rotule Lorsque les pieds sont rapprochés l'un de l'autre, mais oblique en bas et en dedans. Lorsque et le milieu de l'articulation cette du cou-de-pied.ligne n'est pas ver- ticale, cette disposition du squelette est réalisée, les deux membres inférieurs se touchent rapprochés par le haut des cuisses, la face interne des genoux, les mollets, les malléoles à 3a condition toutefois internes, que les pieds se touchent parle gros orteil. de trouver des exceptions à cette (Fig. 11 A.) H n'est pas rare toutefois règle, le genou dehors. se trouvant porté quelquefois en dedans, d'autres les genoux sont portés en dehors, il existe toujours Lorsque un intervalle lorsque les deux pieds se touchent, plus ou moins tibia est toujours incurvé en proportion dans son tiers inférieur. formation (Fig. est fréquente chez les hommes dd B). Chez la femme, au contraire, fois entre en eux, et lé grand, Cette con- très musclés, chez les athlètes. on observe souvent les genoux portés un peu en dedans. (Fig. 11 C.) 11 semble donc qu'une semblable déviation du genou, lorsqu'elle est peu accentuée, ne puisse être considérée comme une malformation, à moins que le genou en dehors ne se rencontre chez la femme et le genou en dedans chez l'homme. Il n'en reste pas moins vrai que la rectitude doit être considérée, absolue dès membres dans l'un et dans l'autre conforsexe, comme le type de la meilleure mation. Sur le profil, l'axe du membre inférieur suit d'ordinaire une ligné droite du genou et le mi- du grand trochanter, le milieu qui passe par le milieu lieu de la malléole externe. (Fig. 12 A.) Dans ce cas, l'axe de la jambe, lors de l'extension du genou, vient se placer dans la continuation, de: l'axe de la cuisse. Mais, chez un certain nombre de sujets, la laxité des ligar ments du genou permet à la jambe: de dépasser.cette limite et de s'étendre., Dans cet état d'hyperextension du genou, lcs.-ax.es, delà cuisse davantage.. et de la jambe forment entre eux un angle obtus ouvert en avant. Cette SQUELETTE, DU MEMBRE PLAN D" 7-OBI Rithct ta. INFERIEUR POSTÉRIEUR.. (SUITE) ' .PL. m. ANATOMIE 64 s'observe disposition général chez DU ARTISTIQUE aussi bien les individus peu CORPS HUMAIN chez l'homme et en que chez la femme musclés. ne dé(Fig. 13 B.) Lorsqu'elle elle ne passe pas certaines limites, peut être considérée comme une malformation. Elle a d'ailleurs été très fré- dans les oeuvres quemment reproduite et des temps d'art de la Renaissance mais elle ne se retrouve modernes, pas dans l'antiquité. PBOPOKTIONS DES DIFFÉRENTS ' DU MEMBRE SEGMENTS 1SFK1UKU1I. De même il existe qu'au membre supérieur, au membre inférieur une égalité qui se renco ntre sur un si gran d de sujets, nombre qu'elle peut être considérée comme une règle générale. Cette : Le est la suivante égalité fémur clans toute sa hauteur est égal au tibia augmenté de la hauteur du F'IG. 12. — Direction du segments des membre axes des iiilcrièur. A. IIMlitudc. IV. llyperexlctision. deux grands Protil. pied. fl est facile, sur le nu, de déterminer la situation de l'interligne articulaire du genou, tact des condyles fémoraux savons que la tête "fémorale avee les plateaux occupe le milieu c'est-à-dire du tibia. du point, de conD'autre partj nous du pli de l'aine. Donc la distance du sol à l'interligne la jambe plus le articulairedu genou, c'est-à-dire du genou au milieu de l'interligne articulaire pied, égale la cuissemesurée du pli de l'aine ou, sur le côté, à un travers de doigt au-dessus du grand trochanter. travers de Et pourquoi pas juste au-dessus du grand trochanter, mais à un de l'inclinaison du col au-dessus? Parce qu'en, raison doigt du fémur, il nous faut ajouter au-dessus du grand trochanter une mesure environ le niveau égale à un travers de doigt pjour rattraper tête fémorale. petite dé. la SQUELETTE DU MEMBRE INTÉRIEUR PLAN LATÉRAL, EXTEIINE. (SUITE) Pi- 20, 66 ANATOMIE Quant à la longueur dérer qu'il est compris rotule du sol (1). est entièrement de son extrémité CORPS HUMAIN du pied mesuré du talon à la pointe, deux fois dans la distance qui sépare CONFORMATION Contrairement DU ARTISTIQUE GÉNÉRALE. POINTS DE REPÈRE (PLIS, 19, 20. et 21.) on peut consile dessus de la OSSEUX. à ce qui a lieu pour l'humérus, dont l'extrémité supérieure des parties molles, le fémur a une partie noyée au milieu entièrement sous-cutanée. supérieure, le grand trochanter, Le relief à la partie externe de la hanche que forme le grand trochanter est peu accusé, à cause de l'insertion des muscles puissants qui l'entourent. Son bord supérieur ne fait point de saillie distincte; pour le sentir sous le doigt, il faut même déprimer fortement fessiers, soient relâchés. 11 est plus visible du retrait des muscles fessiers en arrière, les téguments et que les muscles sur la face postérieure, à cause où il que sur la face antérieure, est presque toujours masqué par le relief du tenseur du fascia lala qui descend en avant de lui. 11 se déplace avec les mouvements de la cuisse. Dans la. flexion, il disparaît en partie sous les faisceaux du grand fessier. La tête fémorale, enfoncée, ne se révèle point au dehors, profondément mais elle correspond, sur le nu, au milieu du pli de l'aine. Le genou est remarquable de ses reliefs osseux. En avant, par le nombre c'est la, rotule qui montre sa face antérieure, son bord supérieur horizontal et ses bords latéraux mais son sommet disparait sous le ligament obliques; rotulien. Plus bas et aussi sur la ligne médiane, le genou se termine par la saillie de la tubérosité antérieure du tibia où s'insère le tendon rotulien. .En dehors, la tubérosité ligamenteuses jusqu'au tibia. et surtout du fémur est en partie masquée par les parties le large tendon du fascia lata qui descend, par articulaire n'est guère appréciable qu'au toucher L'interligne . et lors de la flexion du genou. Au-dessous de l'interligne on articulaire, du jambier sent, en avant, le tubercule antérieur,, puis, en arrière et plus bas,'.la tête du péroné. En dedans, les formes sont plus simples, les gros reliefs des deux extrémités osseuses, tubérosité: du fémur en'haut, plateau du tibia en bas,, se au travers des parties molles et, entre les deux, aisément reconnaissent (T) Yoy, pour plus dé détails Delagruve, éditeur.,, 1893.. ' mon Canon des proportions du corps humain. SQUEL-ETTE DU MEMBRE PLAN fi' tel. fiftAet dê(. LATÉRAL (INFÉRIEUR INTERNE. (SUITE) PL. 21'. 68 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN articulaire est marquée par un petit sillon transversal. L'exl'interligne inférieure de la rotule est située, dans le relâchement trémité à musculaire, la hauteur de cet interligne. A. la jambe, le tibia est sous-cutané par sa face interne depuis l'extrémité interne. Le bord antérieur, ou crête du supérieure de l'os jusqu'à la malléole dans tibia, est également sous-eulané, mais il ne se révèle pas à l'extérieur sa forme exacte, parce que, dans le tiers supérieur, antérieur le déborde en avant et arrondit le corps charnu du son aspect anguleux. sont des formes presque entière- jambier Au bas de la jambe, les deux malléoles ment osseuses. Les deux chevilles ne se ressemblent ni sous le rapport de la situation en hauteur, par égard au sol par exemple, ni sous le rapport de leur situation du membre, ni sous le rappar égard au bord antérieur port de leur forme, ni sous le rapport de leur volume. La malléole interne, large, haut située, se continuant insensiblement du tibia, se termine en bas par un bord horizontal. . la face interne du membre. occupe la moitié antérieure avec Elle La malléole en pointe, arrondie, formant une externe, basse, terminée saillie isolée aussi bien par en haut que pareil bas, occupe juste le milieu de la largeur du membre à son niveau. osseux. 11 est formé par la-face supérieure Le dos du pied est entièrement des os du tarse et constitue le dessus de la voûte du pied. 11 est en rapport de la voûte dont le maximum avec l'accentuation de saillie est plus proche du bord, interne Au bord interne surélevé de la que du bord externe. fort distincte, située environ à la voûte, le scaphoïde fait une saillie du tiers postérieur avec les deux tiers antérieurs du pied. Au bord, jonction externe qui touche terre dans toute son étendue, l'apophyse du Ve métatarsien fait relief, tout un relief constant. Le milieu du se trouve pied C'est là que passe, dans la station droite, le corps, et non par le centre de l'articulation certains auteurs Enfin le. talon Les muscles successivement le centre en avant de ce de de gravité comme tibio-tarsienne, l'ont prétendu. est entièrement dû à la saillie MUSCLES DU de la hanche seront MEMBRE étudiés en revue les muscles du calcanéum en arrière. INFÉRIEUR avec le trolic, et nous passerons de la cuisse, de la jambe et du pied. MEMBRE MUSCLES Les muscles 69 INFERIEUR DE de la cuisse se divisent LA CUISSE. en trois groupes distincts (fig. 13) : le quadriceps crural, le ten- -1° Un groupe antéro-externe, qui comprend seur du fascia lala et le couturier ; 2" Un groupe interne composé des adducteurs et du droit.interne; 3° Un groupe postérieur formé du biceps, du demi-tendineux et du demimembraneux. Groupe antéro-externe. — De le plus important et le (PL 22, fig. 1.) beaucoup de la. région, il forme toute la masse charnue de la partie et externe de la cuisse. Quadriceps. plus volumineux antérieure 11 est composé de quatre chefs, le droit le vaste externe, le et le crural, réunis antérieur, vaste interne en un inférieurement seul ten- don. Ces insertions résumées ainsi être peuvent : en haut, le bas- sin et le fémur; en bas, le tibia. Au bassin, c'est le droit antérieur j- . Tic. 13.— en un la disposition des anléro-cxtcrnc. (^Szzl Groupe interne. W0A postérieur. de schématique Coupe endroit indélerminé rappeler :j Groupe du Groupe qui s'insère à l'épine iliaque antérieure et inférieure et au rebord tendon la cuisse, pratiquée membre et destinée à réfléchi. Au les insertions se fémur, font aux deux lèvres de la ligne âpre, lèvre interne pour le vaste lèvre externe interne, pour le muscles. : c|nadrieop5 crural antérieur, (droit Groupe antéro-externe tenseur vaste interne, vaste externe, Couturier, crural). (lu fascia lata. droit imerne. Groupe interne : adducteurs, demi-meiuLra: lûceps, demi-lendiiieux, Groupe postérieur neu\. à la base du grand trochanter. Quant rieure et la face externe donnent attache de toute cotyloïdien par un double : tendon direct et tendon vaste externe, qui s'attache aussi la face antéaux faces du fémur, au crural; la face interne insertion. L'insertion l'intermédiaire inférieure se fait du tendon Le droit antérieur à la base rotulien, est la portion et aux bords à la tubérosité médiane de la rotule antérieure et la plus est libre • et, par du tibia. superficielle du qua- 70 ANATOMIE DU ARTISTIQUE driccps. 11 occupe le milieu du sa direction l'obliquité de la fémur. face antérieure HUMAIN de la cuisse et suit Son est fusiforme corps charnu larges et solides tendons. de deux racines, l'une directe dans et ter- et en bas, par deux naît par Le tendon l'épine supérieur réfléchie du pourtour de la cavité antérieure et inférieure et l'autre iliaque Cette double insrrtion au muscle d'agir avec une égale permet colyloïde. Dans l'extension du membre, efficacité dans deux positions différentes. par miné, en haut CORPS au contraire, c'est le tendon direct qui est en jeu. Dans la flexion, exemple, Ce tendon tout l'effort porte sur le tendon réfléchi. supérieur règne à la face Les fibres charnues antérieure du muscle jusqu'au milieu de sa longueur. à la face et de ses bords et vont s'attacher profonde le tendon et aux bords d'une aponévrose profonde qui devient à de main environ, se rend directement lequel, long d'un travers naissent de sa face antérieure inférieur, la base de la rotule. de cette' disposition des fibres charnues que le est contracté, ne fait point un relief uniforme sous droit antérieur, lorsqu'il d'un méplat allongé la peau, mais que ce relief est marqué, en son milieu, qui répond an tendon supérieur. situés Vaste externe et vaste interne. —Ces deux corps charnus, volumineux, 77 résulte se rejoignent sur la ligne médiane, en arriére du muscle précèdent. Leur insertion se fait par de larges surfaces aponévroinférieure intimement au tendon du droit antérieur etdescendenf, tiques qui s'unissent de chaque côté, s'insérer sur les bords de la rotule. latéralement, Le vaste externe de la cuisse. Une chanter recouvre ceaux se révèlent fibres charnues Le vaste forme haut est le plus interne à plusieurs occupe la partie ovoïde. Les fibres en bas et de dedans antérieur toute la descend large aponévrose la plus grande partie de sa face superficielle, à l'extérieur dans certains mouvements. s'arrêtent une masse du droit il occupe d'insertion qui volumineux, en dehors. et descendent, partie externe du grand, troet ses faisEn bas, de doigl, de la rotule. inférieure et interne de la, cuisse. les travers charnues Elles ont une s'approchent par en bas, jusqu'au H oblique de fout près du tendon de niveau du milieu direction la rotule. 17 1/ a donc de grandes entre les deux vastes : différences morphologiques ne se montre quel'externe occupe toute la face externe du membre, l'interne dans la moitié inférieure. L'externe s'arrête bien au-dessus de la rotule. L'interne descend plus bas. MEMBRE Enfin INFERIEUR 71 le crural est profond dans la plus grande partie de son étendue. I) est recouvert par les deux vastes, mais il déborde, en bas et en dehors, le de son corps charnu, superficiel en ee(. vaste externe, et l'extrémité inférieure endroit, est la cause d'une saillie ovoïde visible surtout dans la flexion du genou. du quadriceps L'aponévrose d'enveloppe présente qui joue un grand rôle dans les formes extérieures une disposition spéciale de la région. (PL 2-î, 25, 26 et 27.) il existe, à trois ou quatre travers de doigt au-dessus de la rotule, une condensation des fibres transversales de l'aponévrose fémorale, formant un véritable faisceau ou ruban aponévrotique qui mérite de prendre le nom de ruban des vastes. En effet, ce ruban aponévrotique obliquement dirigé embrasse dans sa courbure l'extrémité inférieure des deux vastes, le vaste interne et le vaste externe. L'extrémité externe, épanouie en éventail, se confond avec interne, formée de libres plus condenlala, pendant que l'extrémité suivant une direction à celle de sées, croise le vaste interne perpendiculaire à deux travers de doigt de son extrémité ses fibres charnues, inférieure, fémorale interne et descend au-devant du passe ensuite sur la, tubérosité Je fascia avec le tendon duquel ses fibres s'entre-croisent à angle aigu. couturier, les cloisons aponévrofiques Aux points où ce faisceau rencontre inlerde sa face profonde et externe, des fibres se détachent avec elles aux qui descendent le long de ces cloisons pour aller s'insérer anneau osféodivisions inférieures de la,ligne âpre. De sorte qu'un véritable se trouve ainsi constitué, anneau disposé dans un plan transversal fibreux musculaires et incliné foute interne de haut la partie Intérieurement, mités inférieures cellulaire en bas et de dehors inférieure qui le composent versales de l'aponévrose étroitement triceps. des vastes offre un bord des muscles fibres et enserrant du muscle le ruban assez lâche. en dedans, ne Les limites sont plus assez net, et les extrérecouvertes que par un lacis sont moins tranchées et les supérieures insensiblement se confondent avec les fibres trans- fémorale. de cette disposition est. le suivant. aponévrotique morphologique alors que le muscle quadriceps est complèteDans le relâchement musculaire, des muscles vaste interne et vaste externe ment inaclif, les extrémités inférieures Le rôle faire hernie pour ainsi dire a,u-dessons du ruban desvastes. du- reste du muscle, reliefs qui dispaElles forment alors des reliefs distincts raissent lors de la contraction pur la- raison bien simple que le muscle se ruedescendent et viennent 72 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN remonte, et tout le corps charnu-, ramassé sur inférieure, lui-même et durci, ne satinait plus se laisser déprimer par le ruban aponévrotique et ne forme plus qu'une seule masse. Le quadriceps fémoral est un muscle bi-articulaire par le droit antérieur courcil. Son extrémité par les deux vastes. action : il est fléchisseur et uni-articulaire Il aune droit double le crural qui s'attachent Les deux cuisse il est extenseur antérieur; autres n'est qu'à membraniforme, Et le muscle quadriceps boucle Tenseur par de la le groupe antéro-externe complètent lata, et le couturier. (PI. 24.) du même point, qui est l'épine antérieure et iliaque qui du fascia à nouveau tendon la vaste par le les vastes et au fémur. du droit vers la face externe charnu sur la cuisse de la jambe Ils partent, tous deux au-dessus de l'insertion supérieure L'un ou de la cuisse muscles sont, le tenseur se diriger, l'un et se retrouvent du bassin qu'ils du fascia très de la cuisse, voisins à leur sa partie 'l'autre supérieure est charnu que nous circonscrivent venons lata. pour puis s'écartent vers la face interne antérieur, l'autre insertion inférieure et se termine par au tibia. un très long son étendue. clans presquetonte de décrire se trouve tous deux. court et épais (PI. 21.) — Le corps charnu est situé à la partie supérieure et externe de la cuisse. 11 est accolé, fessier il en arrière, avec le se confond avant, il devant du au moyen relief duquel sur descend le de l'aponévrose fémorale avec —.Attaches grand fessier et le lenséur du fascia lata. le le nom de fascia lata et descend prend dehors du tubercule antérieur. 11 ne faut nu. En jusqu'autrochanter grand en bas, qu'il dépasse, de doigt. ques travers bandelette L'épaisse IMG. 14. dans enserré de quelfibreuse son tendon inféqui constitue rieur se continue avec l'aponévrose fémorale qui, très épaisse à la partie externe s'insérer à la tète pas oublier que de la cuisse, du tibia en cette solide MUSCLES DE LA CUISSE 74 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN en haut, jusqu'à la crête iliaque et qu'elle contracte aponévrose remonte, de solides adhérences avec le tendon du grand fessier. (Fig. De sorte que li.) si nous considérons le fascia lata étendu sur toute la face externe de la au tibia, nous pouvons lui reconnaître cuisse, de la crête iliaque deux muscles le grand fessier, l'autre en avant, tenseurs, l'un en arrière, seur du fascia lata. Cette aponévrose, que l'on décrit quelquefois le tensous le nom de ligament iléo-fémoro-tibial, dans la station joue un rôle important droite ainsi que dans la station hanchée. — Ce muscle Couturier. est comme un long ruban (PI. 27.) aplati de doigt environ. 11 traverse la face large de deux travers obliquement antérieure de la cuisse pour se porter à la partie interne du genou en décrivant minent une sorte de spirale en pointe à la partie s'attacher Comme En bas, les fibres charnues se terd'un tendon postérieure aplati qui descend au-dessous du tendon rotulien. allongée. à la crête du tibia, le précédent, il est fléchisseur de la cuisse sur le bassin, mais de Dans la flexion de la cuisse sur le plus il fléchit la jambe sur la cuisse. des deux muscles à l'épine antérieure et supébassin, l'insertion iliaque rieure s'aceuse fortement, s'accentue une fossette au et, entre les tendons, fond de laquelle se trouve le tendon Groupe du droit antérieur. interne. Il existe, en haut et en dedans de la cuisse, une masse charnue puissante dont le relief est en général uniforme. Elle est constituée par la réunion des muscles adducteurs à la surface desquels vient s'appliquer, en dedans, le droit interne. Adducteurs — Le groupe (1). (PI. 22, fig. 2.) des adducteurs s'insère, (1) On en compte quatre on anatomie descriptive qui sont, en allant do haut en bas et par ordre de superposition, le pectine, le 1er ou moyen adducteur, le 2" anpetit adducteur, et le 3" ou grand adducteur. Mais celte division n'est pas admise dans la séparation de ces par tous les auteurs et il y a quelque ebose d'artificiel différents muscles. Pour nous, ces subdivisions n'ont aucun intérêt, parce que la forme extérieure l'ait un relief n'en est point influencée et que-la masse groupée des adducteurs unique. Nous engloberons donc tous les adducteurs dans une même description. Dans ce groupe, deux, muscles se séparent anatomiquement des autres avec le plus dé netteté. G'estlo plus petit et le plus volumineux : le pectine et le grand adducteur. MUSCLES DE LA JAMRE ET DU PIED 76 ANATOMIE DU ARTISTIQUE d'un côté, au bassin et, de l'autre, tion est assez étendue. Au bassin, tout le long de l'arcade pubienne, CORPS HUMAIN Des deux côtés laligne d'inserau pubis cette ligne s'étend de l'ischion sur la branche horizontale puis remonte du pubis, où le pectine s'attache à la crête peclinale et à la surface de même nom. Au fémur, la ligne d'insertion s'étend tout le long de la ligne âpre — lèvre interne et interstice— du haut en bas, jusqu'à un gros tubercule qui surmonte la tubérosité interne le grand adducteur (tubercule Des insertions supérieures, au fémur. du fémur et où s'attache du grand, adducteur). les fibres charnues plus se dirigent les plus élevées très obliquement et les inférieures presque ces dernières appartenant surtout au grand adducteur. La est plus puissante trémité inférieure en haut. Elle du fémur, diminue où elle de volume se termine en par spécialement vers le fémur, verticalement, masse charnue de l'exapprochant un fort tendon qui au grand adducteur, appartient Les muscles adducteurs sont recouverts : en arrière, par le groupe postérieur des muscles de la cuisse; en dedans, par le droit interne; en avant, vaste interne et couturier dans leurs insertions par les muscles antérieurs, inférieures au fémur. C'est à la face antérieure qu'ils limité parle espace triangulaire (PI. 21.) Tous les adducteurs sont, cuisse. se montrent, ainsi couturier, l'écorché superficiel, le pli de l'aine et le droit est au contraire Droit interne. dans sa moitié rotatrice (PI. La partie inférieure en dedans. — C'est un muscle mince 27.) tendineux supérieure, en bas, et étendu du grand de la cuisse adduc- et allongé, charnu de haut en bas le de la cuisse. long de la face interne 11 s'attache, en haut, à l'arcade pubienne par de courtes fibres 11 s'insère, de l'ischion. tiques depuis le pubis jusqu'au voisinage la crête interne. leur nom, adducteurs que l'indique en même temps fléchisseurs de la Les plus supérieurs sont sur le bassin et rotateurs en dehors. teur dans un sur aponévroen bas, à du tibia. Le corps charnu, de longueur suivant les individus, est appliqué variable sur la masse des adducteurs avec lesquels son relief se confond. H s'accole, en descendant, au bord postérieur du couturier que son tendon suit jusqu'à son insertion inférieure, que nous décrirons tout où il concourt, avec le couturier et un autre muscle à la formation d'un à l'heure, le demi-tendineux, MUSCLES DU MEMBRE INFÉRIEUR (ÉCORCHÉ) Pi., 24. ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN lacis du aponévrotique qui recouvre la partie supérieure de la face interne tibia et que l'on appelle la patte d'oie. (Fig. 15.) Le droit interne à la produit fois l'adduction flexion de la cuisse, la de la jambe sur la cuisse et la rotation dedans. de la Sa première jambe action on est la plus puissante. Groupe (PI, inférieure du couturier, EIG. 15. — Insertion interne et du demi-tendineux. parence plus Ils ont, en et s'éloignent, Ils sont au du djoit postérieur. fig. 3 et 4-.) 22, Tous les muscles sont des muscles allongés, d'apou moins fusiforme et terminés en bas par de longs tendons. commune à la grosse tubérosité de l'ischion, haut, une insertion en bas, pour s'insérer aux os de la jambe. nombre de trois, groupés ainsi : en dedans le demi-tendineux superposés, en dehors le biceps à leur insertion muscles sont recouverts, supérieure, par crural. (PL 22, fig. 3 ct-i.) — Muscle à deux Biceps l'un qui descend du bassin, l'autre qui vient du fémur. Il à l'ischion par un tendon commun avec le demi-tendineux et le de ce groupe demi-membraneux le grand fessier. chefs supérieurs : en haut, (c'est la longue de la ligne âpre (c'est la du muscle), puis à la partie moyenne En bas, il s'attache par un fort tendon portion). de la tête du péroné. portion courte Ces trois crural. s'insère, au tubercule moyen La longue portion a l'aspect qui vient de l'ischion forme et allongé. 11 donne naissance inférieurement d'un corps charnu fusià un tendon qui règne sur la partie postérieure du muscle et qui reçoit par son bord antérieur le faisceau charnu de la courte portion qui vient du fémur. très fort, Son tendon inférieur, recouvre le ligament latéral externe du genou. Demi-membraneux. (PL 22, fig. 4-..)—Le demi-membraneux en avant et au-dessous du tendon commun s'attache, aux deux en haut, à l'ischion, autres muscles de la région. En bas, son tendon, arrivé à la partie postérieure de la tubérosité interne du tibia, se divise en trois faisceaux : un de cette même tubérosité; un direct, qui s'attache à la partie inférieure MEMBRE interne, qui devient horizontal la face interne de la tubérosité: 79 INFERIEUR dont est creusée et glisse dans la gouttière en dehors et en un externe, qui se réfléchit haut le ligament pour renforcer postérieur Ce muscle très puissant forme une sorte de l'articulation. de gouttière demi-tendineux qui reçoit le muscle de ses fibres charnues qui lui est superposé. L'agencement est très simple. descend à la et tendineuses Le tendon supérieur interne du muscle, le tendon inférieur remonte à la partie externe, fibres charnues sont dirigées obliquement entre les deux. Le tendon supérieur, profond au dehors. paraît point Le tendon inférieur se montre, inférieure de la cuisse en arrière et caché par les muscles environnants, partie et les n'ap- à- lu, face interne et superficiel, du tendon du droit interne. (PI. 27.) La partie la plus inférieure du corps charnu fait, au-dessus du- creux poplltê, une saillie arrondie parfois visible, sur le nu, à la partie supérieure du jarret. el. Demi-tendineux. est superficiel (PI. 22, fig. 3.) Le demi-tendineux sur l'écorché assez bien dénommé, car il est formé mi-partie cl, par des fibres charnues haut, à l'ischion mi-partie par un long tendon. 11 s'attache,.en par un tendon commun avec la longue portion du biceps, et, en bas, à la crête du tibia. Le corps charnu fusiforme de la cuisse en occupe la partie supérieure dedans du biceps. Le tendon inférieur est grêle et arrondi, il descend, en du tendon du demi-membraneux arrière de jusqu'à, la partie supérieure du tibia, où il rencontre la face interne les tendons du droit interne et du couturier. (Fig. 15.) Les trois muscles que nous venons d'étudier du bassin sont extenseurs sur la cuisse et en même temps fléchisseurs de la jambe sur la cuisse. Deux d'entre eux sont, en outre, rotateurs de la jambe lorsque celle-ci est demiilôcbic : le biceps est rotateur en dehors et le demi-tendineux rotateur en dedans. Sur le nu, le groupe postérieur des muscles de la cuisse forme le relief médian de la, face postérieure de la- cuisse, relief limité; en haut, par le pli fessier qui le sépare de la. fesse, confondu, en dedans, avec la masse des adducteurs et séparé, endehors, du vaste externe par un sillon face externe de la cuisse. très apparent qui traverse obliquement . la ANATOMIE 80 MUSCLES Les muscles antéro-externe (Fis. DU ARTISTIQUE DE LA de la jambe se répartissent et le groupe postérieur. CORPS HUMAIN JAMBE. en Il n'y deux : le groupe groupes a pas de groupe interne. 16.) Le groupe antéro-externe des muscles comprend qui, tous charnus supérieurese terminent en bas ment, par de très longs tendons. C'est le jambier antérieur, les extenseurs des orteils et les péroniers (d). Solidement I-'IG. 10. — le tiers Coupe supérieur schématique du membre la de cl jambe destinée pratiquée à montrer vers le des muscles. de groupement antérieur, extenseurs des orteils, : juniliier Groupe antéro-externe et court pérotner). péroniers (loue péronier : Groupe postérieur Couche proronde : poplité. fléchisseur jnmpropre du eros orteil, fléchisseur des orteils. bicr postérieur, Couche supcrliciellc : triceps sural (soléaire. jumeau interne, jumeau exleriie). mode niveau du cou-de-pied, par un ligament Groupe Jambier de tous antérieur. les muscles leurs attachés, charnus, de la jambe contre lesquels ils sont en outre maintenus par corps par aux os une solide superficielle, qui se rendent du pied, annulaire. sont aponévrose leurs tendons au squelette au maintenus, antéro-externe. 23, fig. 1.) — Ce muscle de la jambe. Nettement fusiforme (PI. et très long. par un tendon unique externe Il s'insère : en haut, à la tubérosité est le plus en haut, antérieur il se ter- mine de la face cunéiforme Le corps du tibia et aux 2/3 supérieurs externe du même os ; en bas, à la partie interne du premier et jusqu'au métatarsien. premier charnu de ce muscle est plus épais et plus court que ceux des (1) L'anatomie descriptive distingue le jambier antérieur, l'extenseur propre du le long péronier gros orteil, l'extenseur commun des orteils, le péronier antérieur, latéral. 11 ne sera pas question latéral et le court péronier ici du péronier commun des orteils. On le antérieur, qui n'est qu'une dépendance de l'extenseur trouvera néanmoins figuré sur la pi. 26. autres adoucit de la région. le tranchant. 11 déborde, muscles Son tendon suit une direction 81 INFÉRIEUR MEMBRE en avant, la crête du tibia dont il très oblique, en bas et en dedans, pour gagner le bord interne du pied, et le relief qu'il fait sous la peau est beaucoup plus anatomarqué que celui des muscles extenseurs. Cela tient à une disposition annulaire du tarse passe tout entier mique spéciale. Pendant que le ligament au devant des tendons des muscles extenseurs, il se dédouble au niveau du seule passe au-dessus du tendon, et sa moitié antérieure antérieur, à la se trouve maintenu sorte que le tendon du jambier antérieur face antérieure du cou-de-pied par un lien deux fois moins fort que celui qui jambier de telle retient les tendons Il est fléchisseur voisins. adducteur du pied. — Ce muscle s'insère, en (PI. 23, fig. d.) de la. externe du tibia et aux trois quarts haut, à la tubérosité supérieurs antéface interne du péroné. 11 règne dans toute la. hauteur de la partie Extenseur des orteils. Son corps de la jambe entre le jambier et les péroniers. antérieur A sa très étroit- sujwrieuremenl charnu descend jusque près du cou-de-pied. un tendon qui se vers le milieu de la région, partie antérieure apparaît, divise en quatre chefs pour chacun des orteils ; et, en avant de lui, apparaît rieure le tendon du faisceau spécial destiné au gros orteil (1). Tous ces tendons restent accolés jusqu'au cou-de-pied et ne se séparent du tarse. Ils vont alors en annulaire qu'après avoir passé sous le ligament s'ôcarlant sur le dos du pied, et s'insèrent des cinq à la phalangette orteils. Péroniers. Les deux péroniers (2), le long et le court, couchés l'un sur l'autre, ils s'attatapissent la face externe du péroné, à laquelle chent dans toute sa hauteur (tiers supérieur pour le long, deux tiers infé(PI. 26.)— rieurs pour le court). Tous deux se terminent par de longs sur les côtés. accompagnent Le corps charnu du long péronier péroné. Un peu au-dessus du milieu tendons naît, en haut, de la jambe, que les fibres au-dessous apparaît delà charnues tête son tendon du qui (1) Muscle extenseur du gros orteil des analomistes. les appelle long péronier latéral et court péronier (2) L'anatomie descriptive latéral. Ce dernier qualificatif nous paraît inutile, puisque nous jjassons sous silence le péronier antérieur. 82 ANATOMIE recouvre exactement en gouttière pour assez tôt, pendant en arrière ARTISTIQUE le tendon le recevoir. que celles où on les retrouve DU CORPS HUMAIN du court situé au-dessous et creusé péronier Les fibres latérales du long péronier cessent du court, péronier descendent très bas, surtout au niveau de la malléole. de doigt au-dessus de la malléole, A quelques travers les péroniers la face externe de l'os qui devient postérieure, et les deux tendons contenus dans une gaine commune, glissent en arrière de la malléole suivent accolés, externe. présence arrondit la saillie osseuse et en augmente le diamètre transversal de la malléole, le tendon du long péronier Au-dessous quitte celui du sous la voûte plantaire, court pour disparaître qu'il traverse obliquement, au premier métatarsien. et gagner son insertion Le tendon du court péronier Leur se dirige tarsien. Les obliquement deux muscles et en droite ligne vers l'apophyse du cinquième méta- sont abducteurs du pied, c'est-à-dire entraînent qu'ils latéral sa pointe en dehors. Le long péronier du est, en outre, extenseur lui attribue une influence sur la voûte du pied, qu'il mainpied. Duchenne à la façon d'une corde tendant un arc. les muscles de la, région anléro-exlerne D'ans l'inaction, tiendrait de la-jambe ont tendance toujours, à la partie antérieure à confondre leurs formes. Toutefois on distinguera de la jambe, le large relief fusiforme du corps charnu du jambier antérieur, relief souligné par un- méplat au point où nail le tendon. Le relief oblique de ce tendon lui-même est sn-rloul, appréciable au- niveau du cou-de-pied- et jusqu'au bordinterne du pied. Dans la moitié, supérieure de la. jambe, le relief du jambier antérieur louche presque au plan des péroniers. Il n'en est séparé que par -une étroite dépression qui répond à lu, partie supérieure des extenseurs des orteils. Cen'esllongitudinale cpie dams la moitié inférieure que ces derniers niers, une saillie bien spéciale. Un peu au-dessus de la malléole tent; les uns pour passer en avant, muscles forment, en. avant des péro- externe, les extenseurs- et les péroniers s'écarles autres en arrière. Cet- endroit est indiqué, sur le nu, par une dépression. Le plan des péroniers est marqué, vers le milieu de sa- liuuleur, d'un méplat occasionné par la, naissance du tendon. Ce plan est bordé — en avant, dans ta moitié supérieure, antérieur auquel succède, par le corps charnu du jambier le corps charnu des extenseurs — et-, en arrière, par le dans la moitié inférieure, bord- externe du soléaire. MUSCLES DU MEMBRE INFÉRIEUR PLAN H' Pouf flitAtr dtt. (ÉCORCUÉ, rostèiiiEuR. SUITE) PL. 25. 84 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN de la malléole externe, s'élève un relief oblique en haut et en arrière formé par les fibres postérieures du court péronier et qui remonte jusque sur la face postérieure du membre. A tu face externe du pied, la saillie oblique du tendon du court péronier est En arrière très visible, surtout- dans les mouvements d'abduction du pied. Dans la station] sur la pointe des pieds, la saillie que fait, en haut, à-la face externe de la jambe, le corps charnu du long péronier est tout à. fait remarquable. Dans la flexion dorsale du pied, ce sont, an contraire, les saillies du jambier antérieur et des extenseurs des orteils qui s'accusent. Groupe Le groupe postérieur est composé postérieur. de deux couches, une profonde et. une superficielle. Couche profonde. — Des quatre muscles qui composent cette (PI. 23, fig. 2.) terminés par de longs ont de longs corps charnus fusiformes couche, trois tendons. Ce sont le jambier postérieur, le fléchisseur commun des orteils et le long fléchisseur du gros orteil (1). Ces trois muscles n'apparaissent qu'en arrière de la malléole interne au moment, où, réduits à leurs extrémités tendineuses, ils vont s'engager dans la gouttière calcanienne pour gagner la face inférieure du pied (2). à la surface du membre Leurs le tendon d'Achille, à la partie corps charnus soutiennent de lu jambe, au-dessous des attaches inférieures du soléaire. inférieure Couche superficielle. Muscle triceps muscle — Le sural (PI. 23, fig. 3 et 4-.) triceps il est formé de trois chefs réunis intérieurement. sural. du mollet; trois chefs sont les deux jumeaux (jumeau interne et jumeau externe) commun bien connu est le tendon d'Achille soléaire, dont le tendon s'attache au calcanéum. Le soléaire, corps charnu aplati et qui doit son nom est le Ces et le qui à la comparaison (1) Le quatrième muscle est le poplilé, situé tout au fond du creux poplifé. Ce petit muscle, que nous passons sous silence parce qu'il n'intéresse en rien la forme extérieure, est néanmoins figuré sur la fig. 2 de la pi. 23. (2) Analomie artistique, pi. 66, fig. 2. MUSCLES DU MEMBRE INFÉRIEUR PLAN fi' Paul llxl.IT àii LATÉHAL (ÉCORCIIÉ, EXTKUNK. SUITE) PL-20. 86 ANATOMIE avec ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN une sur les muscles profonds de la sole, est directement appliqué il s'attache à la tête du péroné et à la ligne oblique du tibia, jambe; pen— d'où dant que les deux jumeaux accolés, de forme à peu près semblable leur nom, — reposent sur lui et remontent s'insérer à l'extrémité inférieure' du fémur, sur un tubercule situé au-dessus des condyles. Le soléaire charnu, forment a une contexture les fibres musculaires bien spéciale. du Malgré la longueur sont remarquables par leur brièveté. corps Elles chacune pour ainsi dire plusieurs rangées juxtaposées, composées de fibres très obliquement à dirigées et qui s'attachent par leurs extrémités Une très forte aponévrose des cloisons aponévrotiques antéro-poslérieures. et se réunit à celle des jumeaux le pour former occupe la face postérieure du soléaire accompagnent tendon d'Achille, assez que les fibres charnues des fibres bas sur les côtés. La disposition nous charnues, sur laquelle fait que ce muscle, long d'apparence venons d'insister, et plat, est comnombre de fibres charnues très courtes. Ceci est très grand car nous savons que l'allonau point de vue physiologique, important à la longueur de ses fibres chardu muscle est proportionnel gement à sa surface de section. Le soléaire, malgré nues et sa force proportionnelle est donc un muscle très fort, des apparences contraires, capable d'une posé d'un parce que chez lui les Ces propriétés sont en avec son rôle dans la station et dans la marche. rapport nés de chacun des Jumeau interne et jumeau externe. — Les jumeaux, sur la ligne médiane. Une très forte se joignent et condyles fémoraux, descend sur le milieu de la face postérieure longue aponévrose d'insertion grande limites énergie, mais qui se laisse peu de la distension sont rapidement allonger, atteintes. sur le nu. méplat très appréciable et par ses bords, aux fibres Elle donne naissance, par sa face antérieure vers une aponévrose antérieure et charnues obliquement qui se dirigent avec celle du soléaire le tendon inférieure se confondant pour former et devient de chacun d'eux d'Achille. L'extrémité bas suivant les individus la cause d'un inférieure du corps charnu descend plus ou moins assez brusquement sur l'aponévrose et se termine ainsi le relief bien connu du mollet. occasionnant commune, Sur la ligne médiane, les bords contigus des deux jumeaux se confondent en un de chaque coté par les méplats dus à leur aponévrose d'insermême,relief'bordé tion supérieure. Le jumeau interne est plus volumineux que l'es;terne ; il empiète sur la face interne de la jambe, il descend plus bas et se termine par uneextrémité MUSCLES DU MEMBRE INFÉRIEUR PIAN If l'uni I(i"f*er <ttt. (ÉCORCHÉ, LATÉRAL ISTEUKC. SUITE) PL. 27. 88 ANATOMIE arrondie moindre, ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN qui murque le défaut du mollet. Le jumeau, externe est d'un volume il descend moins bas et son extrémité inférieure est généralement plus aiguë. • Le tendon commun, très large en haut, se rétrécit en approchant du calcanéum pour s'élargir à nouveau- légèrement à son point d'attache. Sa, face postérieure sous-cutanée est plus saillante au milieu et- s'abaisse, sur les côtés, de façon à affecter un peu la forme de toit. Il est accompagné latéralement par les fibres charnues du soléaire, descendant plus ou moins bas suivant, les individus età Y élargissement de celle portion de la jambe qui soutient le mollet,. contribuant déborde les jumeaux latéralement, mais de façon inégale et différente en dehors et en dedans. En dehors, le bord externe du soléaire, asses étroit, se montre en arrière des péroniers latéraux et-remonte visible jusqu'à son inserLe soléaire tion supérieure à la tête du péroné. En dedans, le bord interne, })lus épais, plus saillant que le bord- externe, forme une saillie toujours distincte gui s'arrête, en haut, vers le tiers supérieur de la jambe, où il disparaît sous la saillie du jumeau interne. Lors de la contraction du muscle (contraction avec raccourcissement), comme il arrive dans la station sur la pointe des pieds, les dêluils morphologiques sur lesquels je viens d'insister s'uccenluenl. Le milieu- du mollet est occupé par un véritable bourrelet longitudinal qui descend du jarret pour s'atténuer en approchant de sa limite Les méplats latéraux sont remplacés par de véritainférieure. des fibres charnues sur le tendon- d'Achille bles creux. L'insertion dessine un relief sinueux comme taillé à l'emporle-pièce. Les bords du, soléaire, particulièrement- en dedans, se dessinent avec énergie. du pied, et il entraîne en extenseur Le triceps sural est très fortement est faible comme même temps la pointe du pied en dedans. Son action fléchisseur de la jambe sur la cuisse. MUSCLES DU PIED. du pied sont loin de jouer le même rôle morphologique les muscles de la main. Ceux de la région plantaire, qui correspond sur la paume de la main, n'ont qu'une action tout à fait secondaire Les muscles phologie. Mais de plus qu'à la main, il existe un muscle muscle qui dessine une forme importante. à la région que à la mor- dorsale, MEMBRE INFÉRIEUR 89 dorsale. Région — Ce muscle s'attache, en arriére, pédieux. (PL23, fig. 5.) dans le creux calcanéo-astragalien. antérieure du calcanéum Muscle àla partie Un corps charnu assez volumineux succède immédiatement à cette insertion et se porte en avant, couché sur la partie externe du dos du pied. Il" se terminant se divise bientôt en quatre faisceaux par quatre fendons qui vers les quatre premiers orteils. Le tendon le plus se dirigent obliquement à la base de la phalange du gros orteil, et les trois suiinterne s'attache vants se confondent avec les tendons de l'extenseur 21', 3e cl. 4* orteils. Le corps charnu commun du pédieux, à l'exception de sa partie des orteils. est situé sous les tendons des extenseurs Son relief, sur le nu, se distingue malléole interne. 11 est extenseur très nettement de la forme aux la plus postérieure, en avant et au-dessous de la- des orteils. Région Les muscles destinés plantaire. ont peu d'importance au point de vue en partie la voûte osseuse, à laquelle rôle dans la conformation de la région. Seuls les mus- de la région plantaire Ils comblent extérieure. revient, le principal cles situés sur les bords forment parfois des reliefs distincts, appréciables sous la peau. Commeccux de la main,ils sont divisés en trois régions : région moyenne, région interne et région externe. — Les muscles de la région moyenne sont recouverts par Région- moyenne. la très forte aponévrose plantaire (I). (I) L'anatomie descriptive décrit les muscles suivants: sont comblés par les muscles Comme à la main, les espaces intermétacarpiens inlerosscux. (Voy. Anatomie artistique, pi. 67, fig. 2, 3 et 4.) c'est l'adducteur oblique du gros orteil et Appliqués contre les interosseux, Vadducleur transverse. Tous deux ont une même insertion à l'extrémité externe de la phalange du gros orteil, mais l'adducteur oblique remonte vers le cuboïde, en dehors, vers les où il s'attache, et le transverse se dirige transversalement, trois dernières articulations métatarso-phalaugiennes. Mais ce qui est spécial au pied, c'est l'accessoire du long fléchisseur qui semble 90 ANATOMIE — Les deux latérales. ltégions deux muscles muscles chacune, fléchisseur l'abducteur Les et l'abducteur du petit fléchisseurs DU ARTISTIQUE latérales régions de même du gros orteil. CORPS En nom. dehors, ne En c'est HUMAIN que de se composent dedans, le court c'est le court fléchisseur et orteil. plus courts ne dépassent guère les métatarsiens en arrière. Les abducteurs Au bord relief interne très visible remontent du pied, calcanéum. jusqu'au le relief et qui ne peut du court être négligé abducteur du gros orteil dans le modelé de celle fait un région. tl se dirige du calcanéum du long fléchisseur, destiné à redresser l'action oblique au bord externe du tendon do ce muscle. Fnfin le muscle le plus superficiel de la région est le court fléchisseur commandu long fléchisseur das orteils, qui joue vis-à-vis le rôle du fléchisseur superficiel en des doigts vis-à-vis du fléchisseur Los quatre tendons se rendent, profond. des orteils, divisés effet, aux bords de la 2e phalange après s'être pour laisser du long fléchisseur commun aux dernières passer les tendons qui se rendent phalanges. TRONC DU SQUELETTE Nous étudierons TRONC la colonne successivement vertébrale, le thorax et le bassin. La colonne vertébrale C O L O N N E V ER est formée par TÉ U R A L E. la superposition de toutes les ver- tèbres. Au nombre cervicales, de 24, les vertèbres sont groupées en 3 régions 12 vertèbres dorsales et 5 vertèbres lombaires. : 7 vertèbres Caractères communs à toutes les vertèbres. formée Chaque vertèbre représente un anneau dont la partie antérieure, d'un renflement massif (corps de la- vertèbre), circonscrit avec la partie postérieure généralement amincie (arc vertébral) un orifice, ou trou vertébral, qui livre passage à la moelle épinière. De l'arc vertébral, naissent des prolongements osseux : en arrière et au Yapophyse épineuse; sur les côtés, les apophyses transverses ; sur les milieu, côtés également, les apophyses articulaires et inférieures, au supérieures nombre de quatre, deux de chaque côté. Les parties de l'arc vertébral situées entre l'apophyse épineuse et les apocommuns physes transverses prennent le nom de lames, 'fous ces caractères suivant les régions, des dispositions surtout particulières loppées dans les vertèbres qui en occupent le centre, pendant qu'ils nuent graduellement dans les vertèbres des extrémités ; ainsi s'établit affectent, les vertèbres de deux régions voisines une transition des vertèbres des diverses régions. caractères distinct-ifs 1° Vertèbres Corps peu volumineux creusées Apophyses épineuses horizontales, transversal. — s'attéentre graduée. Principaux cervicales. déve- (PI. 28.) élargi dans le sens intérieurement en 92 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN bifides au sommet. inclinées à 45° à surgouttière, Ajiophyses articulaires face presque plane. Apophyses transverses bifides au sommet. — Le 2° Vertèbres dorsales. sur le côté, deux demicorps montre, facettes pour l'articulation des côtes, l'une supérieure, l'autre inférieure. Lames hautes et étroites. Apophyses épineuses très obliques, longues, unituberculeuses au sommet. Apophyses articulaires verticales Facettes aplaties. articulaires obliques et presque planes. Apophyses transverses volumineuses avec une facette articulaire de la côte. pour la tubérosité — 3° Vertèbres lombaires. Lames épaisses et Corps très volumineux. étroites. Apophyse épineuse très forte, horizontale, rectangulaire. Apophyses articulaires verticales avec facette courbe. transverses Ajwphyses minces, costiformes. Vertèbres 1" Irc vertèbre cervicale spéciales: (PL 29.) ou par un arc transversal (arc facette ovale concave articulée atlas. — Le est corps qui présente, antérieur) avec l'apophyse odontoïde en remplacé une arrière, de l'axis. Le trou est vaste, comblé en avant par l'apophyse odontoïde de l'axis, qui doit être considérée comme le véritable soudé cervicale corps de la ]'" vertèbre à celui de la IIe. Apophyse épineuse remplacée rudipar un tubercule m en taire. leurs massives (masses latérales de l'atlas): Apophyses articulaires faces supérieures avec les condyles de l'oclongues et concaves s'articulent leurs faces inférieures avec cipital: obliques à peu près planes s'articulent l'axis. à leur sommet. Apophyses transverses unituborculeuses — IIe vertèbre cervicale ou axis. Corps 2° monté d'une offrant deux de l'axis sur- à sa base et (apophyse odonloide), étranglée en avant pour l'arc antérieur de l'une articulaires, en arrière transverse. pour le ligament Apophyse épineuse longue surfaces l'autre l'atlas, très solide, offre apophyse les caractères de la région. Apophyse articulaire oblique. Apophyse transverse petite, uni tuberculeuse. — 3" VII" vertèbre cervicale. Remarquable par la longueur de son apophyse épineuse, d'où son nom de vertèbre du proéminente cou. .4° Vertèbres soudure les sacrées de 5 vertèbres parties constituantes ou — Le sacrum sacrum. sur lesquelles signalées il plus par la possible de distinguer C'est un os impair, large, est encore haut. est formé PL. 28. VERTÈBRES Fis. 1. — QI-ATIUÊS» Fin. Fin. O' r-ju.' P.i-.her dd. VERTÈBRE HEIIVICALE. 2. — SLTIIKME 3. — TROISIÈME VI::ITÉBHE txms.u.i:. VEIVTEIIEIF. LOMBAIRE. 94 ANATOMIE aplati, courbé suivant DU ARTISTIQUE ses faces CORPS HUMAIN et de forme La triangulaire. d'une vertèbre lombaire. base offre à Le sommet peu près l'aspect de la face supérieure est tronqué avec une facette ovalaire articulée avec le coccyx. La surface antérieure ou pelvienne, concave, montre la trace des soudures des corps des 5 fausses vertèbres. La face postérieure sous-cutanée est divisée, dans la longueur, par la crête sacrée formée par la réunion des apophyses épineuses des vertèbres sacrées. Ses côtés très épais en haut présentent, à ce niveau, la, facette auriculaire, ainsi nommée parce qu'elle a grossièrement la forme d'une oreille et destinée à l'articulation avec l'os coxal. En arrière cl en haut de la facette auriculaire, se trouve une surface déprimée très irréguliè're. C'est la fossette où s'attachent de puissants ligaments. crébriforme, Dans l'épaisseur de l'os, est creusé le canal sacré, qui parcourt le sacrum de la base au sommet et prolonge le canal vertébral. — Formé 5° Coccyx. de vertèbres rudimentaires au nombre de 4diminuant de volume de haut en bas. De la colonne Les vertèbres s'unissent vertébrale entre en général. elles (PI. 30.) corps et par leurs apoLes apophyses épineuses et les lames sont, en outre, physes articulaires. réunies par des ligaments. De plus,un long cordon fibreux (ligament surépineux) s'étend sur le sommet des apophyses épineuses dans toute l'étendue de la colonne, à. l'exception de la région cervicale. A ce niveau, ce ligament par leurs se dirige directement de l'apophyse cervicale épineuse de la V11" vertèbre vers la protubérance en envoyant des expansions externe, occipitale fibreuses aux apophyses épineuses de la région. 11 prend, le nom de ligament de la- nuque ou cervical postérieur. Les corps vertébraux sont coussinet fibreux et élastique séparés auquel tèbral). Vue de profil, la colonne vertébrale sens antéro-postérieur, alternativement les uns des autres ils adhèrent par une sorte de intimement (disque inver- courbures dans le présente plusieurs La. différentes suivant les régions. cervicale offre une courbure à convexité antérieure, région (7 vertèbres) la partie la plus saillante au corps de la IVe vertèbre. La répondant est courbe dans l'autre sens, et la convexité région dorsale (12 vertèbres) offre son maximum de saillie vers l'apophyse postérieure épineuse de la V.1P vertèbre. La région lombaire (5 vertèbres) reprend, la courbure I'L. 2!). VERTÈBRES Fie. !>• faut IlirLer dit. (SUITE) 3. —SACUUM ET Coccvs. 96 ANATOMIE à convexité brusquerie, dont antérieure 111° vertèbre de DU ARTISTIQUE le maximum CORPS HUMAIN de saillie au corps répond courbures se succèdent la Ces diverses région. sauf au niveau de la jonction de la colonne vertébrale de la sans au sacrum (angle sacro-vertébral). (PI. 30.) Les courbures d'être décrites sont plus particulièrement qui viennent des corps vertébraux, formées par la succession mais la ligne suivie, en arrière, par la série des apophyses épineuses ne lui est pas tout à fait superdécrites par les apophyses posàblé. Au cou et au dos, les courbures épineuses sont de même sens que celles formées par les corps vertébraux, : rayon plus court à la région cervicale, mais de rayon différent rayon plus long dorsale. à la région 11 en résulte, dans cette dernière région, un aplades apophyses tissement avec l'imbrication qui contribue, à atténuer leurs saillies. A la région lombaire, épineuses, les apophyses épineuses, en raison du développement qu'elles ne suivent que'très la direction acquièrent, imparfaitement des La ligne à leur sommet corps vertébraux, tangente devient une ligne droite directement des derqui descend dorsales au sacrum. nières vertèbres Parfois même elle s'infléchit en sens et il inverse, existe alors une contre- courbure La postérieure. (Fig. 17.) série des corps vertébraux fibreuses FIG. 17. — Courbures de la colonne vertébrale. La colonne soutien et élastiques des augmentent progressivement de la colonne assure la solidité réunis par les rondelles intervertébraux qui disques de volume vertébrale de haut considérée en bas, comme En arrière d'eux, est creusé le canal rachitige de support. et dont la dien formé par la succession des Irous vertébraux loge et protège la moelle épiniôre. partie centrale donc ainsi la double fonction de vertébrale remplit d'organe et d'appareil de protection. Elle est, en outre, un centre de mouve- ment. en tous sens, mais sa et s'incliner peut s'infléchir dorsale que les mouvarie suivant les régions. C'est à la région à cause de la présence des côtes, mais ils sont sont le plus limités, La colonne mobilité vements loin d'être s'infléchir vertébrale nuls. La colonne dorsale peut, dans une mesure sur et même s'incliner en avant, se redresser sont beaucoup plus "étendus mouvements: aux deux autres très appréciable, le-, côté. Mais ces régions. COLONNE Fiu. !. — PLAS POSTÉRIEUR. FEÛ. 2. — VERTEBRALE FEAN-LATÉEIAL. PL. 30.. FIG. 3. — PLAN ANTÉRIEUR.. 98 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN aux lombes, la flexion en avant a pour effet de redresser de la station droite et même de les remplacer les courbures par une couren arrière les accentue et les bure de sens inverse, pendant que l'extension Au cou comme latérale aux lombes, tandis L'inclinaison est directe exagère. d'ordinaire d'un léger mouvement de rotation. elle s'accompagne de rotation sur son axe indépendamment Les mouvements mouvements Les dans toute existent mouvements de la tête qui se passent de rotation ments sion sur la colonne dans l'articulation dont le siège cou des autres de la colonne. Ce sont des mouvements seulement. directions l'étendue qu'au cervicale directs ont lieu de flexion dans deux et d'exten- du crâne exclusif avec l'atlas, et des mouveest dans l'articulation de l'atlas avec l'axis. THORAX OU CAGE THOHACIQUE. est composée de deux pièces médianes, la, colonne dorLa cage fboracique sale en arrière, le sternum en avant, reliées entre elles par des arcs osseux, en arrière, sur la. colonne dorsale, les côtes gagnent le les cotes. Appuyées, sternum, cartilages Sternum. en avant, costaux. par l'intermédiaire de prolongements cartilagineux, les — Le sternum est un os plat et étroit; il est formé de (PI. 31.) delà pièces osseuses soudées que, par analogie avec les vertèbres plusieurs de sternèbres. Chez l'enfant, colonne dorsale, certains auteurs ont qualifiées réduites à trois chez ces pièces sont au nombre de cinq. Elles se trouvent l'adulte. à une épée tournée la pointe en bas. La precomparé est la poignée; la deuxième mière pièce, de forme triangulaire, pièce, allongée, forme la lame ou le corps de l'os, et la pointe est représentée par le corps par en bas et désiune petite partie cartilagineuse qui termine l'ont Les anciens gnée sous le nom d'appendice xyphoïde. de l'os est la partie L'extrémité supérieure inférieure médiane une échancrure qui limite chette sternale, avec première la plus épaisse. Elle ment le creux sternal et, de chaque côté, deux facettes articulaires la clavicule et la seconde avec le cartilage présente ou four- en rapport, la de la première côte. La face antérieure mière avec la à la réunion de la preprésente un angle saillant, deuxième pièce. Cet angle est très visible sur le nu. C'est à DE SQUELETTE Fie FIG. /'oui llich,' <M. I. — 2. — STEUNTM. SIXIÈME . POITRINE Plan latéral. Plan antfcritur. } LA COTE. Plan posltritur. Pi.. 31 100 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN ce niveau est le plus étroit, car le corps va en s'élargissant que le sternum du corps d'aspect lisse, on observe les par en bas. A la surface antérieure traces transversales des diverses pièces osseuses qui existent de la jonction chez l'enfant. Sur les bords, on ne voit qu'échancrures multiples. à la soudure des diverses laires, elles correspondent ticulent avec les cartilages premières, costaux. correspondent Les unes sont articu- pièces osseuses et s'ar- situées dans l'intervalle des les autres, costaux; au bord libre de l'os au niveau des espaces inter- Cet os n'est, point situé verticalement, il est placé très obliquement à la et supérieure du thorax. partie antérieure — Au nombre Côtes. de 12 de chaque côté, les côtes se (PI. 31.) divisent en : cotes sternales, au'nombre de 7, dont les cartilages aboutissent directement, côtes asternulcs, au nombre de 5, dont les trois ne rejoignent le sternum du cartilage de premières que par Yintermédiaire la septième cote ; les deux dernières antérieure est côtes, dont l'extrémité libre dans les chairs, ont reçu le nom de côtes flottantes. (PI. 32, fig. 1.) de l'arc costal, c'est la Caractères généraux. — Ce qui domine la morphologie trois courbures dont deux suivant façon dont il est courbé. On lui distingue les faces directe, au sternum: et une suivant ou courbure les bords. Des deux premières courbures, vers le quart n'est pas régulière: d'enroulement, la côte s'infléchit formant brusquement l'une ou le un coude que postérieur, cinquième l'on appelle l'angle delà côte; l'autre plus complexe, dite de torsion, faitsubir de la côte une torsion véritable en vertu de laquelle laface aux deux extrémités externe tandis qu'en avant elle regarde regarde en bas postérieurement, Enfin la courbure suivant et inversement la face interne. pour haut, bords est très faible, rieure et à convexité L'extrémité en les d'S italique très allongée, à concavité postéantérieure ; elle ne s'observe que de la V" à la X" côte. en forme postérieure se compose de trois d'une facette articulaire pourvue osseuse rétrécie, rugueuse en arrière, qui succède à la tête; 3" une saillie ou lubérosilé, dont la partie supérieure rugueuse donne attache à des ligaavec l'apoments et dont la partie inférieure porte une facette articulée partie renflée : 1° la tête de la côte, 2° le col, portion double; parties physe transverse correspondante. L'exti-émité antérieure, légèrement costal. renflée, s'articule avec le cartilage CAGE THORACIQUE 102 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN de quelques côtes. —La première Caractères particuliers côte, large, courte, est courbée suivant les bords, et les faces sont presque horizontales. L'angle Le col est très étroit, rectiligne. Facette très saillant répond à la tubérosité. unique à la tête. La deuxième côte prononcée. L'angle Les deux dernières offre une courbure suivant les bords, également est mousse et situé à un centimètre de la tubérosité. très côtes n'ont Sur la onzième, qu'une faeette articulaire. de la tête; il n'y a pas de tubérosité. La douzième l'angle est très éloigné est rudimentaire. Du thorax en général. La tête de la côte s'appuie sur le disque intervertébral, auquel elle est solidement unie par un ligament, et elle s'articule avec les deux corps vertébraux voisins. La tubérosité costale est, en outre, articulée avec le sommet de l'apophyse transverse, ces diverses articulations. et multiples maintiennent ligaments (PI. 33, fig. 2 et 3.) Dans son ensemble, le thorax a la forme d'un ovoïde aplati, largement — mais ouvert à ses deux extrémités, inférieure qu'à plus à son extrémité — et dont l'axe, son extrémité dans la station est debout, supérieure et de solides en bas et en avant. dirigé obliquement Toutes les côtes ont une direction oblique. à côte s'approche du bassin. Les quatre premières côtes s'éloignent quatre ou cinq centimètres de l'axe médian; les quatre dernières s'en rapprochent; les quatre du milieu se maintiennent à peu près à égale distance; la huitième est la plus éloignée. La dernière Les côtes sont séparées par un espace, dit espace intercostal, occupé par de muscles et ferment la cavité thoracique. Les petits qui forment paroi vers la partie médiane du thorax, égalent la largeur des espaces intercostaux, côtes. Les inférieurs sont plus larges, les supérieurs le sont encore davanva en-s'élargissant d'arrière en avant. tage. Le même espace intercostal — Le Plan antérieur. nous montre les carti(PI. 32, fig. t.) plan antérieur de haut en bas. Le premier, très lages costaux dont la longueur augmente le troisième et le quacourt, est oblique en haut, le second est horizontal, trième sont obliques en bas. Les trois suivants sont de plus en plus oblimais ils se relèvent un peu vers leur milieu, ques dans la même direction, de telle sorte qu'ils des côtes au sternum; sont coudés. Tous ces cartilages se rendent directement ils correspondent aux sept côtes sternales. CACE THORACIQUE (SUITE) 10* ANATOMIE Les trois suivants cartilages s'infléchissant en haut, avant Enfin mité DU ARTISTIQUE les deux dernières CORPS HUMAIN se terminent en pointe et se superposent en de se joindre au cartilage situé au-dessus. côtes flottantes se terminent par une mince extré- libre cartilagineuse. A leur articulation, soit avec le sternum, forment une légère saillie nodulaire. Les articulations soit avec les côtes, ces cartilages des côtes avec les cartilages costaux décrivent, sur le une ligne qui commence en haut, sous la tête de la devant de la poitrine, et se dirige en bas et en dehors. clavicule, •— Le Plan postérieur. nous montre la (PI. 33, fig. 1.) plan postérieur colonne dorsale, au centre, avec la ligne des apophyses épineuses et, sur le côté, celle des apophyses transverses, puis, entre les deux, les gouttières vertébrales. Plus en dehors, des côtes décrit une ligne l'angle de la première côte se oblique en bas et en dehors. Tout en haut, l'angle confond avec la tubérosité. Sur les côtes suivantes, l'angle s'éloigne de plus en plus de la tubérosité. La ligne gouttière verlèbro-coslale. gouttière, Ces deux gouttières, gouttière sont comblées par des muscles. de l'angle vertébrale des côtes limite et gouttière une nouvelle verlébro-costale, Plan latéral. l'as(PL 32, fig. 2.) —Sur le plan latéral, apparaît nettement La ligne courbe postérieure à l'angle pect ovoïde du thorax. correspond au sternum et aux cartilages des côtes et la ligne courbe antérieure costaux la direction du sternum, de telle sorte que le point du thorax qui continuent en avant, ne correspond mais le plus saillant, pas à la pointe du sternum, en bas, les cartilages costaux, saillie généralebien à la saillie que forment, sur le nu et que l'on désigne sous le nom de saillie ment très distincte costo-abdoniinale. L'inclinaison par rapport à la verticale est en de 20 à 21°. général Circonférence supérieure. vertèbre dorsale, première l'échancrure deuxième thorax du sternum sternalc vertèbre est située — La circonférence la supérieure est limitée par la côte et le sternum. D'ordinaire première se projette au niveau dorsale. Il en résulte du milieu du corps de la que la circonférence supérieure qui regarde en haut et en avant. du dans un plan oblique — La circonférence inférieure du thorax est Circonférence inférieure. la dernière côte et le cartilage limitée par la douzième vertèbre dorsale, bordée latéralement costal. Il offre, en avant, une vaste êchancrure par les 105 TRONC cartilages xyphoïde. On correspond à l'appendice formé par les deux bords de cette échancrure. et dont le sommet costaux appelle angle xyphoïdien bien Dans les poitrines l'angle il mesure jusqu'à 80" et même 90°. Il est conformés, plus souvent de 67° ; dans la phtisie et sur les poitrines déformées par le corset, il descend à 33°. BASSIN. Le bassin est formé par la réunion de trois os, les deux os coxaux et le sacrum. Les arrière, aucun deux os coxaux s'unissent par des articulations mouvement. (PI. 36.) entre très serrées eux en avant, et au sacrum en qui ne permettent pour ainsi dire par un épais disque fibreux, qui à la restreint beaucoup les mouvements, les chocs ; c'est la symphyse du pubis. la facette auriculaire de chaque os coxal avec s'engrène En avant, les deux pubis sont réunis des disques intervertébraux manière mais En amortit arrière, du sacrum. Cette articulation celle correspondante est, en outre, maintenue vont à la iliaque postérieurs qui de la, tubérosité par de solides ligaments du sacrum. On décrit d'autres faisceaux fosse crébrilbrme qui ligamenteux et les du bassin, tels que le ligament ilio-lombaire, vont d'un point à l'autre ligaments sacro-sciatiques, le grand et le petit, sans grand intérêt pour nous. très long Il n'en est pas de même du ligament de Poupurt. Ce ligament la direction du pli de l'aine dont il est la cause. Il est intermédiaire au. 11 se dirige de l'épine iliaque et supéantérieure rieure à l'angle du pubis et forme comme un pont au-dessus du bord antérieur de l'os coxal. De sa face inférieure, se détache une cloison qui divise en deux loges l'espace qu'il intercepte. En dehors passe le psoas, en dedans ventre et à la suit les vaisseaux cuisse. et nerfs qui du bassin se rendent à la cuisse. Le bassin (pi. 34) est une véritable ceinture osseuse portant la colonne vertébrale et supportée elle-même Cette ceinture est assez par les fémurs. Sa surface intérieure est divisée en deux par large, mais très irrégulière. un étranglement détroit supérieur, partant du pubis et aboutiscirculaire, sant à la base du sacrum. Au-dessus de l'étranglement c'est le grand bassin, au-dessous le petit bassin. Le grand bassin les crêtes iliaques. par l'excavation offre une large Il est composé du petit bassin. circonférence sur les côtés, par des deux fosses iliaques internes séparées limitée, BASSIN DE L HOMME PL. 34, BASSIN DE LA- FEMME Pi... 33. 108 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Le petit bassin, beaucoup plus étroit, commence au détroit supérieur et il finit au détroit inférieur circonscrit par l'arcade pubienne, l'ischion, le grand et le coccyx. Il forme un véritable canal que doit parligament sciatique courir le foetus dans la parturition. Dans la station droite, le bassin est incliné de telle un angle d'environ supérieur décrit avec l'horizontale est en rapport étroit avec l'ensellure lombaire. Comme l'ensellure lombaire sorte que le détroit 60". Cette inclinaison varie avec l'âge, puisqu'elle n'existe pas chez le foetus et n'apparaît que vers quatre ou cinq ans, de même l'inclinaison du bassin est nulle dans la première enfance pour s'accentuer peu à peu au fur et à mesure que s'accomplissent les actes de la station et de la marche. Dans les diverses sortes de station et dans les différents temps de la variées. Par exemple, il est droit marche, le bassin subit des inclinaisons dans la station assise. L'inclinaison s'accentue dansla station à genoux, etc. Un des points les plus intéressants de l'étude du bassin consiste dans les différences de conformation avec les fonctions rapport se distingue par l'exagération et moins haut que celui Diamètre Diamètre Ces chiffres présente suivant le sexe, différences en à la femme. Le bassin de la femme spéciales qu'il des proportions de l'homme. (PL 35.) transversal vertical : : en largeur. Il est plus large Homme. Femme. 28 cent. 20ccnt. 30 cent. 18 cent. les moyennes admises. généralement en outre, est plus observer, que l'arcade pubienne On peut sont ouverte dans le bassin de la femme, les ischions le sacrum elle coccyx plus distants, moins élevés et plus aplatis, la grande échancruro sciatique plus ouverte et moins profonde. Quant aux autres caractères, ils dérivent tous d'une masse moindre et de l'atténuation des empreintes SQUELETTE , d'insertions DU TRONC FORMES, OSSEUSES. musculaires.ou DANS (PI. SON ENSEMBLE 37, 38, 39.) — La : Cage thoracique. tout cage thoraciqùe, sa. forme générale, n'est sous-cùtanée.qu'au niveau (1) Je ne parle pas du petit espace triangulaire ligamenteuses. en donnant à la poitrine du-sternum-en-avant (1). situé on arriére au niveau de LIGAMENTS DU BASSIN Pi- 36 ^ 110 ANATOMIE La fourchette internes sternale, des clavicules^ marque l'union sternal ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN limitée, sur les côtes, par les saillies des extrémités au bord supérieur du sternum. correspond L'angle delà première pièce sternale avec la seconde, et le creux éjngaslrjque est situé au niveau du cartilage xyphoïde. Sur les côtés du sternum, les articulations chez les chondro-sternales, sujets maigres, se révèlent sous la peau par des saillies auxquelles font suite les cartilages costaux également Chez les. mêmes sujets, le rebord apparents: des cartilages costaux qui forment se lisent aisément l'angle xyphoïdien sur le nu, de même que les côtes elles-mêmes dans toute la région sousmammaire. Mais, même osseuses persistent: formes crure antérieure constantes: du thorax et surtout chez les sujets musclés, quelques traces de ces sur les côtés du sternum: au niveau de l'échan- limitée en bas parles à la région sous-mammaire, des articulations chondro-costales lages costaux, musculaires digitations saillies costo-abdominales où les saillies des .carti- et des côtes se mêlent aux à la région ses formes superficielles, pour donner souvent complexes. En arrière, au niveau de la région sous-seapulaire, les côtes recouvertes par le grand dorsal font également sentir leurs modelés, même chez les athlètes, lors de l'élévation du bras. Geinture La face supérieure osseuse scapulaire.— est presque entièrement sous-cutanée et se sent facilement de la clavicule sous la peau. Mais il n'en est pas de même du bord antérieur, aux deux extrémités duquel s'attachent de fort faisceaux charnus par de courtes fibres aponévrotiques, ce qui en modifie considérablement le modelé. Ainsi, en dedans, le faisceau claviculaire la courbe convexe de l'os, tandis du grand pectoral augmente Ce n'est que vers qu'en dehors, le deltoïde en efface en partie la concavité. le milieu de Fos^ au-dessus d'une fossette, que le bord antérieur est à nu sous la pe.au. L'extrémité fait souvent un relief sur externe delà clavicule racromion. La face supérieure de racromion est seule sous-cutanée; tout son pourtour reçoit les insertions du deltoïde qui en masque la saillie. enfouie au milieu des chairs, à l'exception est entièrement du L'omoplate bord Ce n'est que sur les gens très qui est sous-cutané. del'êpine, comme l'arête que l'épine de l'omoplate apparaît en saillie, formant postérieur maigres et le grand l'angle inférieur de l'omoplate et limité par le trapèze,, le rhomboïde dorsal; A ce point correspond, sur le nu, une dépression visible surtout dans l'élévation du bras. SQUELETTE DU TBOTN-C ANATOMIE 142. toit d'un l'autre crête dont un des la fosse par de l'épine DU ARTISTIQUE versants est sous-épineuse. est transformée constitué CORPS la par Chez les gens très en gouttière par HUMAIN fosse sus-épineuse musclés, le au contraire, relief et la des muscles voisins. Il faut rappeler que la tête numérale joue aussi un rôle dans les formes du nu. C'est elle qui soutient le muscle deltoïde et donne à l'épaule une et qui est surtout en saillie qui déborde en dehors l'acromion accentuée avant. de l'acromion qui sépare le point le plus extrême du côté opposé porte le nom de diamètre bi-acromml. La distance du même point La distance sur le vivant, les points les plus saillants de l'épaule, quisépare, diamètre bi-huméral. en dehors, au niveau de la tête de l'humérus, s'appelle — La colonne vertébrale, vertébrale. Colonne presque entièrement de la partie postérieure du torse, n'est entourée par les masses musculaires de sa surface qui répond, à la que dans une toute petite portion formée par la succession des sommets des apophyses crête postérieure épin'en sont pas moins neuses. Mais les modelés qu'elle révèle à l'extérieur sous-cutanée Au cou, la colonne cervicale, complètement noyée au centre des à la surface que tout en bas au voisiparties molles delà région, n'émerge dans nage de la région dorsale, mais elle s'y révèle d'une façon remarquable intéressants. que fait, à ce niveau, le sommet de l'apophyse épineuse delà Au7e vertèbre du cou que, pour cette raison, on a dénommée proéminente. la colonne cervicale n'est pas accessible au palper, dessus de cette saillie, la forte saillie la crête epinière se sent facilement niveau jusqu'au qu'au-dessous, du sacrum, bien que son aspect diffère beaucoup suivant les régions. du cou, les A la région du dos, on observe, à la suite delà proéminente saillies des apophyses épineuses de la4™ et de la 2°dorsale. Mais au-dessous, tandis en un sillon plus ou puissants des muscles voisins transforment, la crête epinière dorsale. Le fond de ce sillon, moins profond, que l'on les apophyses appelle aussi la raie du dos, est uni et il ne laisse paraître épineuses dorsales que chez les gens très maigres ou dans les mouvements les reliefs de flexion Gn voit du tronc. cependant, chez tout réapparaître à une qui tient exception — de la colonne qu'elle soit neuses sujets,, deux ou trois apophyses épiinférieure du dos. Mais, c'est là une — toute normale conformation particulière dorsale. quelques à la partie 114 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS: HUMAIN Aux reins, le sillon médian, quelque volumineux que soient les muscles qui le bordent de chaque côté, laisse presque toujours voir une série de trois dues au puissant relief des apophyses épineuses à quatre saillies nodulaires, de la région. Dans la station ces saillies n'en sont pas moins fort droite, discrètes, Le sillon Bassin. il n'en est pas de même dans la flexion du torse en avant. lombaire se trouve alors remplacé par une longue saillie bossuée. — Entouré le presque de tous côtés par des muscles puissants, du bassin et de la hanche ne se révèle, à l'extérieur, que par des mais squelette points très limités uns de ses reliefs de sa surface, par ses contours sont d'ordinaire les plus saillants et quelquessupérieurs, transformés en dépresces formes osseuses consti- Mais sions par le volume des muscles voisins. tuent de parleur fixité des points de repère excellents bien connaître. Sur les côtés, la crête iliaque ne suit pas exactement et qu'il la importe direction de du pli est situé plus bas que le sommet de la crête osseuse, qni s'élève dans la région même du liane. La discordance entre la forme osseuse profonde (crête iliaque) et la forme du flanc ou sillon, iliaque) s'explique cutanée superficielle (fli inférieur par du flanc. Ce dernier des raisons sées ailleurs anatomiques tout au long expo- (i). La distance qui sépare le point en dehors d'une le plus saillant du même point de iliaque, la crête iliaque du côté opposé, a pris le nom de diamètre bi-iliaque crête EIG. 18.— Fossettes latérales lombaires chez l'homme (A) le et chez la femme (B). — Le pointillé reproduit squelette de la région pour mettre en lumière la concordance (le cesfossettes avec certains points osseux : angle rentrant de la crête iliaque et fossette latérale tubérosité chez l'homme seulement; supérieure ei fossette latérale inférieure chez l'homme iliaque et chez la femme. Les traits discontinus indiquent . l'angle sacré. droite de l'épine (1) Anaiomie iliaque artistique, gauche p. 183. externe ou moyen. antérieure A l'extrémité sillon sous grand ment, et un peu au-desrelief musculaire du du flanc du apparaît oblique, sur le nu, l'épine antérieure tance du et supérieure. sépare l'épine est le diamètre bi-iliaque antérieur. qui netteiliaque La disiliaque SQUELETTE DU TRONC: (SUITE) PL. 30.' ANATOMIE 418 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN En arrière, l'angle rentrant de la crête iliaque se traduit, sur le nu, par une dépression très nette chez l'homme, mais qui n'existe pas chez la femme. C'est la fossette lombaire latérale et supérieure qu'une accumulation de graisse, à la partie postérieure du flanc (bourrelet graisseux dm flanc), tend à masquer. (PI. 45-.) Au-dessous de cette fossette, on en voit une second.e: c'est latérale lombaire chez l'homme. la fossette bien que et inférieure, aussi qui existe chez la femme Mais son isolement chez cette dernière et son accentuation lui donnent une importance toute particulière. Elle répond exactement à la la plus saillante de la tubérosité partie iliaque. La distance qui sépare la fossette droite de la fossette gauche constitue le diamètre bi-iliaque postérieur. (Fig. 48.) En arrière et sur la ligne médiane, le plan formé par la face postérieure du sacrum est parcouru, en son milieu, par une gouttière peu profonde qui fait suite au sillon médian des reins et correspond à la crête sacrée. Elle se termine avant la rainure ' d'atteindre les limites inférieures de la région, où commence interfessière. enfouisous les parties molles de la fesse, n'eslaccesL'ischion, profondément sible qu'au toucher, un peu au-dessus du sillon qui borde la fesse par en bas. En avant, l'os du pubis soutient la peau de la région couverte de poils et doublée d'une masse graisseuse surtout considérable chez la femme, où elle forme le mont de Vénus. Sur les côtés, l'articulation au dehors, aucun apparaître, de la hanche cachée ne laisse profondément au détail de sa conformation. Elle correspond est situé juste au niveau du centre articulaire. pli de l'aine dont le milieu dont la face externe est sous-cutanée, Mais, en dehors, le grand l.rochanter, se sent facilement au toucher. Son relief est très atténué par les muscles fessiers. La distance qui sépare les parties les plus saillantes des deux trochanters en dehors trochantérien ohez l'homme s'appelle le diamètre est toujours plus grand que chez la femme. Dans la station que le diamètre Le diamètre bi-iliaque, bi- aussi bien la situation du bassin peut normale symétrique, être déterminée suivantes : par les relations L'épine iliaque antérieure et le pubis sont situés dans le même plan vertical. l'antérieure et la postérieure, sont Les deux épines iliaques supérieures, situées droite bi-troclumtérien. dans le même plan horizontal. 147 TRONC Un plan horizontal couperait, le sommet en avant, un peu au-dessus des grands qui passerait les plis des aines en leur milieu et toucherait, au-dessus du sacrum, TRANSYERSES DIAMÈTRES ET Aux verses acromial, interfessière. BU-TRONC FEMSIE. aux hanches, le squelette en arrière, (Fig. CHEZ L'HOMME 49.) on deux distingue du tronc lui-même; trans- diamètres c'est, pour les biles et, pour le diamètre hanches, LA CHEZ sur porte le diamètre épaules, bi- ; l'autre des la racine externe iliaque porte comme épaules : l'un de la rainure trochanters sur c'est membres, mètre le et le bi-huméral diamètre dia- bi-trochanté- rien. compare entre eux, dans les deuxsexes, des rales diamètres Si l'on cines des membres, mètre bi-huméral mètre diaet dia- bi-trochantérien, on constate ports que les rapsont dans le même chez sens, l'homme et mais à chez la femme, un degré différent. Dans sur celui Voici des hanches, les chiffres FIG. 10. — Diamètre trausversc du tronc chez l'homme (A) et chez la femme (B). — Les traits discontinus les diaindiquent mètres des racines des membres, dia. bi-huméral et dia. bi-trochanlérien. Les traits en pointillés les diamètres indiquent pris sur le squelette du tronc lui-même, dia. bi-acromial et dia. biiliaque externe. les deux des épaules l'emporte cas, le diamètre chez la femme, la différence est minime. mais, moyens : Diamètre — bi-huméral bi-trochantétien Différence entre les deux diamètres On remarque que chez la femme, -.. Homme. femme. 39 cent. 31 — 8 — 35 cent. 3.2 — 3 — mal gré une taille plus petite, le diamètre ANATOMIE: 118 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN absolues sur celui de l'homme. en mesures l'emporte les diamètres transverses du tronc, abstracSi l'on considère, au contraire, et diamètres diamètres bi-acroniiaux tion faite des membres, bi-iliaques et chez la sont en sens inverse chez l'homme externes, leurs rapports bi-trochantérien femme. sur le diamètre bi-acromial Chez l'homme, le diamètre l'emporte toujours sur le diamètre bi-iliaque l'emporte Chez la femme, au contraire, bi-iliaque. est moindre. mais la différence le diamètre bi-acromial., des chiffres Voici : Homme. Diamètre Le diamètre dans l'un bi-iliaque: antérieur est toujours, externe. au diamètre bi-iliaque sexe, inférieur est de trois centimètres. bi-iliaque Elle est moindre postérieur, 29 cent. 30 — 1 — 32 cent. 28 — 4— bi-acromial bi-iliaque............ Différence entre les deux, diamètres Le diamètre Femme. comme Chez la femme, dans l'autre la différence chez l'homme. chez l'homme, est en moyenne de 7 centises cutanées qui marquent les fossettes mètres, et les lignes qui joignent un angle aigu plus bu forment toujours . extrémités à la rainure interfessière un angle droit. Chez la femme, le même diamètre moins ouvert, jamais mesure et les lignes qui joignent un angle droit. (Fig. est toujours 40 à 42 centimètres nure, interfessière les fossettes à la rai- 48.) par son étroitesse relatise distinguera En résumé, le bassin de l'homme Mais son étroitesse par rapport au diamètre des y.ernent à celui delafemme. sous peine de serapprocher épaules ne devra pas dépasser certaines limites, de celui Quant au bassin bonne conformation Diamètre — — — (i).La ou des races inférieures. des animaux le Dr Stratz (1) donne de la femme, suivantes : minima les proportions des des des dés crêtes iliaques épines iliaques antérieures. hanches (bi-trocliantérien)...... fossettes lombaires........ Beauté de la Femme. Gaultier, Magnier comme :. .. indice 2S cent. 26 — 31 — 10 —- et C'% édit. Paris, 1902. & de 419 TRONC MUSCLES Nous réunirons d'abord DÛ TRONC de la partie muscles en cinq en une même les muscles description les répartirons autres du torse. Puis nous postérieure de l'épaule, les muscles du cou, de la poitrine, régions naturelles: domen et du bassin. MUSCLES Ces muscles couche moyenne DE LA RÉGION se divisent POSTÉRIEURE en trois et une couche couches nu : une TOESE. couche (PI. de l'ab- -40.) profonde, une superficielle. a) Couche profonde. La couche profonde chés dans la gouttière est composée de tout petits muscles et sans action sur la forme vertébrale obliques, extérieure cou(4).. b) Couche moyenne. moyenne est formée d'une longue et puissante bande musculaire de l'occipital au sacrum, se subqui, -étendue le long de la ligne médiane, considérable sur les divise en un certain nombre de muscles dont l'action, La couche certainement sur celle des muscles superficiels extérieures, l'emporte des pour ainsi dire sur les reliefs qui sont des muscles plats se moulant : 1" les muscles de la nuque; 2° les spiJe distinguerai parties sous-jacentes. formes qui occupent le dos. et les lombes; de l'omoplate. le rhomboïde et l'angulaire naux 3° aux limites du tronc et du cou, de quatre de la nuque. (2), (PI. 40, fig. 1.) — Au nombre Ils s'étendent de la tous dans une mente description.. les confondons Muscles nous osseuse sous-jacente de l'occipital et de la. partie supérieure aux apophyses des cervical (deux, tiers inférieurs), épineuses de toutes les six premières vertèbres dorsales et aux apophyses transverses dorsales. vertèbres, cervicales et des six premières ligne courbe au ligament (4) Muscles Irànsversaires épineux auxquels onpeut joindre : au cou, l'inter épineux et les muscles qui font mouvoir la tête sur la colonne, le petit et le grand droit: postérieur de la tête, le petit et le grand obliqué ; au thorax, les sùrcostaux et les des lombes (Ânat. lombes, lé carré lombaire et Vintertransversaire intercostaux-, B.U.H. art,pi. 38.) (2); C'est, en commençant par les plus profonds, le ''grand'et le petit complexus, le splénius de la tête et le spliniusdu cou. (Anal, art., pi. 39.) ANATOMIE •120 DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Ils sont la cause desdeux reliefs longitudinaux que l'on observe, à la nuque, de chaque coté de la ligne médiane. Chez les gens maigres, ces reliefs sont comme deux cordes tendues séparées par une véritable vallée plus creuse près de l'occipital de la limite qu'en bas, où elle s'efface en se rapprochant du cou. Chez les athlètes à cou de taureau, inférieure ces reliefs se confondent en un méplat sur la ligne médiane. il n'en persiste pas moins à leur parité tout contre l'occipital, une dépression qui •supérieure, porte le nom de fossette occipitale. Mais Ces muscles suivant qu'ils sont extenseurs agissent et rotateurs simultanément, de la tète ou isolé- ment (4). Muscles spinaux la nuque. — Les muscles spinaux. (PL 40, fig. 3.) ' sont la continuation au torse des muscles de Ils comblent la large dedans, pur la crête epinière ligne des côtes et la tubérosité en limitée, gouttière et, en dehors, par la reliant ainsi iliaque, la cage thoracique au bassin. Suivant la région qu'ils occupent, on peut les diviser en muscles spinaux lombaires et en muscles spinaux dorsaux (2). les plus spinaux lombaires sont de beaucoup tout l'espace vide entre le thorax épais. Ils comblent et le bassin. Leur section est ovoïde. (Fig. 20.) En bas Les et en dedans,', les fibres charnues une large et solide aponévrose sont cachées par de tir.. 20. — Muscles spinaux détachés du cadavre et, sur le côté, trois plans do section indiquant l'épaisseur du corps charnu à la partie du dos (A), à la supérieure du dos(B) purlie inférieure et au milieu des reins (C). qui s'attache chaque côté aux limites osseuses de la gouttière qu'elles remplissent (3). En haut et en dehors, cette aponévrose donne naissance à un corps charnu puis- (1) Le comploxus étend la tête et tourne la face du côté opposé. Le splénius étend la tête, l'incline de son côté et tourne la face du même côté. correspond pas aux subdivisions (2) Cette division purement topographiquene de l'anatomio descriptive qui reconnaît, dans cette longue masse charnue, un grand nombre dé faisceaux qu'elle décrit comme des muscles distincts sous le nom de transversaire du cou, cervical descendant, inlerêpïneux, long dorsal, sacro-lombaire, masse commune. (Anatomie artistique, pi. 40.) (3) C'est, en dedans, la crête epinière lombaire, la crête sacrée, le sommet dit sacrum ; puis, en remontant en 'dehors, la grosse tubérosité iliaque et la partie la plus postérieure de la crête iliaque, jusqu'à l'angle rentrant. MUSCLES FIG. 3. DU TRONC — MUSCLES SPINAUX- ET DU COU (RÉGION POSTÉRIEURE) FIG. 2. — RHOMBOÏDE Pt. 40. ET ANGULAIRE DE L'OMOPLATS 122 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN d'aspect ovoïde, en bas, où il descend à peu de distance de l'angle ren de la crête iliaque et se prolongeant, en haut, jusque dans la région du à la face postérieure des côtes. dos, où, beaucoup moins épais, il s'applique Le bord interne de ce corps charnu décrit sur l'aponévrose une ligne courbe oblique à convexité interne, apparaissant en saillie sur le nu, et sou- sant, trant vent distincte d'une saillie analogue située d'ordinaire plus haut et formée des fibres charnues du grand dorsal sur leur aponévrose. par l'insertion Sur le nu, les spinaua; lombaires se traduisent de différentes façons suivant que le torse est droit ou qu'il se fléchit légèrement en avant. Dans la fleonon légère, ces muscles se contractent échec à lu pesanteur qui entraîne le haut du corps en avant, et l'on distingue alors, à la région des reins, deux reliefs de forme très différente et en rapport avec la description analomique qui précède. C'est d'abord, dans la partie qui correspond à l'aponévrose superficielle interne. w« pour faire bordant le sillon médian des reins. Puis, en dehors, une long relief longitudinal saillie ovoïde due au corps charnu externe. Bans la rectitude du torse qui se produit lors de la station droite sans effort, les muscles spinaux lombaires sont relâchés (1). Et les reliefs distincts de tout à l'heure se fondent presque en une même masse molle, plus grosse en dehors qu'en dedans et marquée de plusieurs plis obliques qui sont l'indice du complet relâchement des muscles. (PL 45.) (2). Les spinaux dorsaux, masqués en haut par le rhomboïde et l'omoplate, n'intéressent la forme que dans la partie inférieure du dos. Appliqués sur la cage ils constituent, en cet endroit, un relief arrondi et surbaissé, visible tlioracique, sur le nu, en dehors de l'extrémité inférieure du trapèze. directe spinaux ont une action d'extension se contractent des deux côtés à la fois. Ils ont une Les muscles qu'ils latérale sur la colonne sur le tronc action lors- d'inflexion se contractent d'un seul côté. lorsqu'ils Rhomboïde. (PI. 40, fig. 2.)— Muscle aplati, de forme losangique, plus étendu— sur les limites du cou et du épais en bas qu'en haut, obliquement dos — du bord interne de l'omoplate, à la ligne médiane, au niveau des apophyses inférieure vertébrale épineuses des 4 premières du ligament cervical. vertèbres dorsales et de la partie Sur le nu, le rhomboïde forme avec le trapèze un relief allongé plus saillant en bas qu'en haut et situé en dedans du bord interne de l'omoplate. (PI. 45). de l'omoplate. Angulaire (PI. 40, fig. 2.) —Muscle long et aplati qui, (1) Physiologie artistique, (2) Idem, p, 74. p. 116. 123 TRONC de l'angle de l'omoplate, s'élève en s'enroulant sur la partie supérieur externe des muscles sous-jacents, les par quatre digitations, pour atteindre, sommets des apophyses transverses des 4 premières vertèbres cervicales. Il contribue à l'élargissement du cou en bus et en arrière, et il apparaît, sur l'écorché, aux cotés du cou. traversant obliquement le triangle formé par le bordet le bord antérieur du trapèze. postérieur du sterno-mastoïdien c) Couche superficielle. La couche ne comprend le grand superficielle que deux muscles, le trapèze, mais ces deux muscles recouvrent à eux seuls toute la térieure du tronc, depuis l'occiput jusqu'au coccyx et d'une épaule — Grand Grand dorsal. muscle plat qui (PL 4b et 46.) toute la moitié inférieure du tronc en arrière. en Aponévrotique dedans, il est charnu en haut de l'humérus. supérieure La partie aponévrotique leur niveau, ses insertions et en dehors et remonte jusqu'à dorsal et face posà l'autre. recouvre bas et en la partie les spinaux lombaires et confond, au squelette du torse avec les leurs. Elle à. recouvre dépasse toutefois du côté de la crête iliaque De plus, la face externe des trois dernières (1). côtes donne insertion les à trois distinctes la partie la plus antérieure du muscle. qui forment digitations De cette longue insertion inférieure, qui s'étend du milieu du dos à la face en convergeant externe des dernières côtes, les fibres charnues se dirigent vers l'insertion humorale, qui se fait par un large tendon au fond de la coulisse Les fibres charnues bicipitale. forment horizontale, inférieure du tendon une direction rendent diaires tation à presque les plus élevées ont une direction presque le bord supérieur à la partie du muscle et se rendent humerai. Les fibres charnues les plus antérieures ont verticale, forment le bord antérieur la du même tendon. Les partie supérieure s'étendent en éventail entre ces deux limites extrêmes, sur l'aponévrose en bas et en dedans. se fait suivant une ligne courbe du muscle fibres et se intermé- et leur iniplanà convexité tournée s'attache, sur la ligne médiane du tronc, (1) Cette large aponévrose d'insertion aux apophyses épineuses des six dernières vertèbres dorsales et de toutes les vertèbres lombaires, à la crête sacrée; puis, en remontant en dehors, à la tubérosité iliaque et à la crête iliaque (tiers interne) dans une étendue plus considérable que les muscles spinaux qui s'arrêtent à l'angle rentrant. 124 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Le corps charnu est d'épaisseur inégale. Mince dans toute rieure du tronc, il s'épaissit seulement en dehors et acquiert numérale. d'épaisseur près de l'insertion (Fig. 21.) En la partie postéson maximum raison de cette conformation aplatie, le grand dorsal n'a sur les formes extérieures qu'une action limitée. Dans lapins grande partie de son étendue, Use borne à- se modeler sur les parties qu'il recouvre et. au travers de lui, le nu traduit le modelé des muscles spinaux, de la. partie inférieure de la cage thoracique et du grand dentelé. Il est cependant des formes qui lui appartiennent en propre et ce sont les suiounles. Le bord- supérieur horizontal recouvert, eudedans, par la pointe c!?<trapèze, recouvre à son tour de l'omoplate et une petite portion Malgré son peu d'éjKiisseur, il su souvent, au dehors, par un mince relief, stirioul dans l'élévation du bras. Le bord l'angle inférieur du grand- rond. traduit visible antérieur, plus épais, se dessine en saillie sur les côtés du tronc, où- ses insertions costales forment, chez les sujets très musclés, des digitations nuent celles du muscle grand dentelé. qui conti- La- ligne courbe d'implantation des fibres charnues sur l'aponévrose inférieure est marquée, sur le nu, par un léger relief souligné d'un sillon généralement- situé en haut- et en dehors du sillon analogue Fio. 21. — Grand dorsal détaché du cadavre et, sur le côté, deux ses difplans de section indiquant férences d'épaisseur près de l'insertion humérale (A) et vers le milieu du corps cliornu (lî). costales. C, insertions à l'angle rentrant de J), insertions la crête iliaque. à la tubérosité iliaque. K, insertion du aux fibres charnues des spinaux lombaires. Mais cette disposition n'a rien de fixe, puisqu'elle dépend de la longueur des fibres charnues des deux muscles, sjnnal et grand dorsal, variable avec les individus. Il peut arriver que les deux sillons se superposent. Dans du modèle, le corps charnu du grand, dorsal est coupé par iwi large sillon dirigé de la- pointe de l'omoplate en bas et, en dehors, perpenà la, direction de ses fibres. Ce sillon diculairement est occasionné par le puissant relief externe du muscle. (PL 45.) Le grand dorsal est abaisseur puissance lorsque l'attitude du grand dentelé qui soulève toute la partie du bras, et cette le bras est levé. Lorsque action les deux muscles acquiert agissent toute sa simul- 125 TRONC tanément dans leur tiers nant les épaules en arrière La morphologie du grand ils rapprochent les omoplates supérieur, secondairement l'extension et produisent en ramedu tronc. donc avec la position de l'omoplate et du bras. (Voy. Ana-lomie artistique, pi. 89, 90, 94, 92 et 93.) Si l'épaule est portée en avant, le grand dorsal inactif laisse surtout piaraîlre les formes des parli-es profondes qu'il recouvre, spinaux lombaires, ovoïde thoradorsal varie cique inférieur, faisceau- radié du grand dentelé. avec force en arrière, Si l'épaule est ramenée dorsal contracté s'uniformise, des sillons jiarallèles à sa, surface, névrose s'accentue. et la ligne raissent d'implantation le tiers supérieur du- grandaux fibres charnues appades fibres charnues sur l'apo- le grand dorsal est distendu à cause de l'éloignemenl de ses insertions humérales, et il se modèle sur les formes, probien dans cette attitude, c'est le gros fondes déjà décrites. Mais ce qui apparaît relief de su- partie supérieure qui est la portion la -plus épaisse de tout le corps Lorsque le bras est levé verticalement, le creux de l'aisselle. charnu, et qui limite ici, en arrière, Si, dans celle position, le grand dorsal se contracte avec force pour abaisser le sensiblement ; elle tend à se bras, on voit le modelé de sa surface se modifier les formes profondes, à s'unifier pour ainsi dire. déprimer, à faire disparaître — Les deux trapèzes réunis couvrent toute la Trapèze. (PI. 45 et 46.) delà nuque au milieu du dos et d'une moitié supérieure du tronc, en arrière, épaule à l'autre. Ses insertions du corps et au squelette de ligne médiane Sur la ligne médiane ce muscle s'insère : en haut, à l'occipital (4), l'épaule. la à la ligne des apophyses cervical, épineuses jusqu'à puis au ligament au tiers externe de la clavicule, Xe vertèbre dorsale. En dehors, il s'attache se font à la et à toute l'épine de l'omoplate. au pourtour de l'acromion médiane insertion Les fibres ebarnues nées de la longue sont obliques de sorte que les supérieures toutes vers l'épaule, les moyennes ascendantes. dantes, sont horizontales et les inférieures se font par des fibres La plupart, de ces insertions ces fibres plus longues courtes. Mais, en trois endroits, d'être signalées en raison qui méritent aponévroses (1) Tiers interne do la ligne courbe supérieure. sont convergent et descenobliques et assez aponévrotiques de petites constituent de leur action sur les 126 formes ANATOMIE extérieures: du proéminente côté, de la ligne pointe inférieure ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN c'est d'abord une aponévrose ovalaire au pourtour de la cou. formée par la réunion des deux muscles de chaque médiane. Puis deux aponévroses triangulaires, l'une à la du trapèze, l'autre au niveau de la naissance de l'épine de l'omoplate près du bord spinal. Le corps charnu du trapèze est d'épaisseur fort différente suivant les régions. En haut il est mince, au milieu il est fort épais, en bas il redevient mince. (Fig. 22.) Il en résulte qu'en haut, le trapèze ne fait que reproduire les formes des muscles de la nuque avec lesquels il se confond. de l'occipital Tout au pJi<s le bord- antérieur, à- la clavicule, se dessine-l-il qui va sous lu peau dans certains mouvements violents. Par contre, le tiers moyen du muscle, qui s'attache en dehors ande lu- clavicule et de racromion, forme un pourtour relief puissant qui lui, appartient- en propre, bien que ce relief puisse encore être augmenté pur le volume du- sus-épineux qu'il recouvre. Le tiers inférieur ne se révèle point, sur le nu, avec l'aspect triangulaire qu'il a- sur l'écorché. Il est soulevé par le rhomboïde qu'il recouvre et, qui est la cause première, bien que profonde, de cette saillie oblongue qui se voit, F]G. 22. •— Trapèze détaché du cadavre et, sur le côté, trois plans de section destinés à montrer variable des l'épaisseur fibres charnues de la partie cerde la partie moyenne vicale^), au-dessus de l'épaule (B) et de la partie inférieure (C). sur le modèle, entre le bord spinal- de l'omoplate et- l'épine dorsale. (PI. 45.) Les trois petites aponévroses signalées plus haut sont aussi la cause de formes spéciales et constantes. A. l'aponévrose ovalaire, correspond le méplat de même forme situé à la limite du cou et du dos, et-au milieu duquel se détache en saillie l'apophyse épineuse de la proéminente. Le long du bord spinal de l'omoplate, au point où- nail l'épine du même os, on observe une .dépression qui est sous la qui existe en ce point. Enfin l'aponévrose dépendance de l'aponévrose triangulaire qui, termine le trapèze par en bas n'occasionne ni saillie ni déprestriangulaire sion; elle est la cause que les fibres charnues seules visibles sur le nu donnent au sommet inférieur du trapèze une apparence tronquée ou- bien, d'autres fois, celle d'une double pointe. TRONC Le faisceau du trapèze occipital cles de la nuque: la partie-moyenne inférieure Dans confond son action avec celle élève le moignon de l'épaule en les attirant en bas. des mus; la partie les omoplates le rapprochement direct des deux rapproche deux muscles devient nécessaire temps l'élévation en même duit 127 l'action de épaules en arrière, : c'est d'abord celle du rhomboïde qui prode l'épaule, puis celle de la pointe infé- cette élévation. qui, par une tendance opposée, neutralise Aussi voyons-nous, dans ce mouvement-, l'espace compris entre le bord spinal de l'omoplate et l'épine dorsale comblé par tin relief qui participe à la-fois de la, forme de contraction des deux muscles, par son maximum situé, en haut, au niveau du , rieure du trapèze rhomboïde et par sa, forme en, pointe infêrieurement, qui dessine très exactement les contours du trapèze. (Analomie artistique, pi. 89, fig. 2.) sont la Dans l'élévation du bras, les modifications de forme du trapèze Dans de rotation de l'omoplate sur elle-même. conséquence du mouvement tire en dehors toute la ce déplacement, l'épine qui devient presque verticale Il en résulte, pour cette partie du muscle, une partie du trapèze qui s'y rattache. en hauteur et, une conformation, augmentation spéciale due à la distension de la moitié inférieure de ses fibres. La dépression scapnlaire descend- en bas et en dehors. Le rhomboïde, distendu et, aplati, ne se laisse plus guère voir, et la pointe du trapèze élargie se dessine assez nettement sons la peau. (Analomie inférieure artistique, pi. 92.) MVJSCI.KS Aux nu de la nuque — auxquels du trapèze — situés en arrière muscles cou. la partie de joindre et sur les côtés delà colonne veril convient supérieure la myod'être décrits, il faut ajouter, pour compléter tébrale et qui viennent muscles profonds, d'autres de couche moyenne du cou, quelques logie très important, le st-ernogroupés autour du larynx et un muscle superficiel mastoïdien. — cou, deux muscles accolés vertébrale les premières côtes à la colonne relient (1). Ils contribuent et inférieur du cou et prolongent, à l'élargissement latéral par en bas Muscles profonds. Sur le côté du de rap(1) Scalène antérieur et scalène postérieur (Anal, art., pi. 45). Inutile . peler ici les petits muscles couchés à la partie antérieure de la colonne cervicale: antérieur, petit droit grand droit antérieur, long du cou (Anal, art., même planche). 128 et ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN sur le de la nuque, avec lesquels ils forment une côté, les muscles masse charnue sur laquelle s'enroulent le bord antérieur du trapèze, en du sterno-masto'idien, en avant. Entre ces deux arrière, et le bord postérieur muscles superficiels, cette masse profonde apparaît dans un espace de forme sus-claviculaire, triangulaire qui porte le nom de triangle parce qu'il est limité intérieurement Muscles partie par la clavicule. — Au centre moyens. du cou, entre antérieure (PI. 44 et 46.) du vaste espace vide le maxillaire inférieur compris, et le sommet à la de la se voientles pièces cage thoracique, du grand appareil de supérieures la respiration. (Fig. 23.) C'est d'abord l'os hyoïde situé au fond du sillon antéqui sépare la partie rieure du cou du dessous du menton. fer hyoïde a la forme d'un à cheval disposé horizontaleL'os ment, avant. la convexité tournée en La partie médiane la plus larynx cl corps thyroïde. forme le corps et donne large les grandes attache aux muscles du cou. Deux prolongements plus minces, les parties latérales de l'os. et les petites cornes, constituent Il est rattaché au squelette de la tête par de petits muscles (1) auxquels 1:IG. 23. — Os hyoïde, il est relié par une membrane suspendu. Et inférieurement, au larynx là trachée-artère. qui surmonte à La forme du larynx est celle d'une pyramide triangulaire générale avec la trachée. Cette pyrasommet tronqué tourné en bas et s'abouchant il est comme enfouie au milieu des parties molles du cou, est presque entièrement disposée de façon qu'une de ses arêtes se présente en avant. Cette arête, du larynx, elle est fortement près de la base, est la partie la plus saillante émoussée, et c'est son relief qui a reçu le nom de pomme d'Adam. mide, le la trachée est recouverte par une glande, larynx, volumipar une partie médiane plus ou moins corps thyroïde, constitué assez haut sur les neuse et deux lobes latéraux quelquefois qui remontent côtés. Au-dessous du (1) Les muscles stylo-hyoïdiens et les digaslriques. (Anal, art., pi. 46.) MUS-CLES DU Fin. I? JW liichtr ittl. 2. — COU (SUITE) PLAN LATÈIIAL. Pi. 4\, ANATOMIE 130 Le saillie femme, contre, thyroïde presque nulle corps et le rôle la- saillie femme, tandis Les muscles ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN du cou. De par en bas, la moitié antérieure élargit, chez la il pst toujours assez volumineux chez l'homme, Par dans le modelé du cou est important. qu'il prend du larynx qui forme la pomme qu'elle est constante chez l'homme. d'Adam est nulle chez la -, du cou ont été réunis en deux région antérieure à l'os hyoïde. par rapport groupes, suivant leur situation de la bouche et le dessous Les muscles sus-hyoïdiens forment le plancher de la en rien la forme extérieure. (•])-. Us n'intéressent à ce point de vue, qu'un Les muscles sous-hyoïdiens ne jouent également, et du corps thysur les côtés du larynx rôle très effacé. Ils sont appliqués de la mâchoire inférieure ils se bornent à enveils sont plats et de peu d'épaisseur, sensiblement (2). profondes sans les modifier lopper •— Muscle entièrement Sterno-mastoïdien: superficiel (PI. 41.) il s'étend de l'apophyse mastoïde et de rectangulaire; aplati et de forme roïde, et, comme les formes de l'occipital, au sternum et la partie voisine de la ligne courbe supérieure à la clavicule (tiers interne delà face supérieure). De direction générale oblique, il s'enroule sur les côtés du cou. Simple, un faisceau interne arrondi en haut, il se divise, en bas, en deux faisceaux: Ces et un faisceau externe aplati (faisceau claviculaire). (faisceau sternal) limitent un espace en s'écartant deux faisceaux, près de leur insertion, sur le nu, par une fossette. qui se traduit, triangulaire dans toute son èl-enduc, ce muscle voit- ses moindres an dehors, par des formes spéciales. Sous-cutané mouvements se traduire, Son bord postérieur limite, en avant, le triangle sus-claviculaire comblé, en auhaut, par les muscles profonds et qui ne se creuse qxi-à sa partie inférieure, dessus de la- clavicule. Le tendon sternal limite, sur le côté, le creux sternal. oùfourchette sternale, borné en bas par le sternum. (1) Ils sont au nombre de quatre. C'est, en allant de la profondeur vers la surface : le gén-io-liyoïdie.n, le mylo-hyoïdi-en, le stylo-hyoïdien et le digastrique. (2) Au nombre de quatre, ils sont répartis en deux couches : deux muscles proétendus de l'os hyoïde au cartilage et le slerno-tliyroïdien fonds, le ihyro-hyoïdien thyroïde et de ce dernier au sternum ; deux muscles superficiels, le sierno-hyoïdien, tout près de la-ligne médiane et qui va de l'os hyoïde au sternum, et en dehors' l'omoplal-hyoïdicn qui s'insère, en liant, à l'os hyoïde, traverse obliquement à la partie inférieure, pour aller s'attacher profondéle triangle sus-claviculaire ment au bord supérieur de l'omoplate. {Anal, art., pi. 46 et 47.) TRONC Dans la flexion du cou. la saillie 131 des extrémités disparaît, à ce niveau. refoulé par l'angle du maxillaire fait un relief du cou, les slerno-masloïdiens Dans l'extension et sur colonne cervicale les muscles profonds qui du cou, une accentuation de la saillie élargissement suite de la fossette qu'ils circonscrivent. qui les rattache à l'angle aponévrotique suivent masloïdiens le corps charnu glissent sur les côtés de la s'y attachent. Il en résulte un des tendons inférieurs et par Solidement maintenus dans une loge du maxillaire les slernoinférieur, la direction générale du cou- en se courbant en arrière. Dans la rotation de la tête, le sterno-mastoïdien, d'oblique devient son insertion vertical, supérieure venant se placer, dans ce mouvement, au-dessus de son insertion inférieure. Le relief vertical et semble qu'il fait alors est fusiforme du. au faisceau- sternal contracté, uniquement l'insertion claviadaire s'efface presque. MUSCI.ES Deux — 24. du muscle toral Insertion grand pecl'Humérus. à des Croisement libres aponévrotidu tendon; inférieures ques libres passent des iihres ce pointillé en arrière li, tendon comme ouverte rieurs in- en diquées rieures, les supéde Coupe tonnant muscles, des hA de que POlïBIXlï. première formes importance doivent au être extérieures, ici, le grand pectoral et le grand dentelé ({). — Ce muscle Grand pectoral. occupe toute (PL 42.) de la poitrine, la partie supérieure étendu du sternum au membre cl. de la clavicule supérieur. point décrits FIG. grands de vue DE pendant en. dedans, aux deux tiers internes 11 s'attache, de la aux cartilages au sternum, des six premières clavicule, abdominale: côtes, et à l'aponévrose et, en dehors, par un large tendon, au bord antérieur de la coulisse bici- pi taie de l'humérus. une gouttière est composé d'un certain nombre de faisCe muscle en haut. vers l'insertion les supéceaux.qui convergent bumérale; d.e haut en bas, les moyens transversalement et les sont dirigés inférieurs de bas en haut. Le faisceau.le plus élevé s'attache à la clavicule; (1) Au-dessous du grand pectoral, il existe un petit muscle, le petit pectoral (pi. 42, fig. 2) qui descend de l'apophyse coracoïde à la face externe des 3°, 4e et 5e côtes. 11 soutient le grand pectoral au moment où il s'écarte dé la cage thoracique pour gagner son insertion humorale. 1.1suffit de citer pour mémoire les muscles intercostaux qui comblent les espaces laissés entre elles par les côtes. 432 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN : il est de beaucoup le plus épais et ses fibres charnues descendent jusqu'à l'extrémité inférieure de l'insertion humérale d'une parj l'intermédiaire en arrière, aponévrose distincte de celle des autres faisceaux qui remontent, les différents successivement humépour, atteindre points de l'insertion rale, de telle sorte que le faisceau le plus inférieur, qui vient de l'aponévrose de l'abdomen, de l'insertion huméoccupe la partie la plus élevée rale. (Fig- 24.) Il résulte de cette disposition une sorte d'enroulement des faisceaux muscle, l'aisselle. de doubler, en dehors, l'épaisseur charnus, qui a pour résultat au point où il quitte le thorax pour former la paroi antérieure Les fibres du de charnues de longueur de haut en bas: le faisceau augmentent est le plus court, le faisceau abdominal clavieulaire est le plus long. Entièrement sous-cutané, à l'exception de son tendon-et d'une petite portion recouverte par le deltoïde, ce muscle puissant- élargit la poitrine sans triangulaire effacer toutefois la forme bombée de la; cage thoraciqu-e. Dans son ensemble, le plan des pectoraux est donc plus ou moins convexe, et il ne regarde pas directement- en avant, mais en même temps, en dehors et en haut. Une certaine quantité de graisse accumulée dans la partie inférieure de la, région et surtout autour du mamelon, augmente, en cet- endroit, la-saillie déjà due au muscle et est souvent l'occasion d'un modelé nettement distinct de celui du bord antérieur de l'aisselle entièrement; charnu. C'est, à l'état rudiment-aire, l'analogue du sein de la femme. Dans la, station droite sans effort, les bras retombant le long du çoj'jrs, toute lamoitié inférieure du muscle complètement relâchée obéit à- l'action de la pesanteur, retombe en bas et en dehors, augmentant ainsi la- saillie de la région et la profondeur du sillon qui la, borde. Dans l'élévation du bras, le grand-pectoral est distendu par l'éloignement de ses poinisd'ailache, la région s'a-plaiil, et change de forme. (Ana-t. art., pi. 91.) Enfin, si- les deux bras sont portés un peu en avant et que les deux mains le grand pectoral se contracte en masse. pressent avec force l'une contre l'autre, durcit et se gonfle. Les divers La- région mammaire vétrêcie transversalement faisceaux se dessinent. Près du bord externe, xine dépression profonde se creuse au niveau de V'entrecroisement- de ces faisceaux. Et; sur le bord interne bord inférieur, le relief est abrupt et très accentué. comme sur le Au point de vue de son action, le grand pectoral doit être divisé en deux et le faisportions : l'une, supérieure, qui comprend le faisceau clavieulaire ceau qui s'attache à la première pièce sternale; coml'autre, inférieure,.qui MUSCLES DE 1.4 POITRINE ET DE L'ÉPAULE 134 ANATOMIE prend, le reste d'abaissement. ARTISTIQUE du muscle. Elle La portion abaisse DU CORPS HUMAIN inférieure a toujours une action le bras est pendant. Elle a une action qui supérieure l'épaule lorsque abaisse le bras lorsqu'il est levé. La portion varie avec la position du bras. Si le bras est abaissé, elle élève le moignon de l'épaule, comme dans l'action de porter un fardeau sur l'épaule ou dans de la crainte, de l'humiliation ; si le bras est étendu horizontal'expression lement, elle le ramène elle est levé, l'abaisse en dedans, en- le comme rapprochant dans l'action de la ligne de nager médiane : si le bras (action de ou du bâton). se contracte il rapdans son entier, Si, le bras étant baissé, le pectoral le bras de la poitrine. proche fortement Grand dentelé. (PL 42, fig. 3 et 4.) — Ce muscle est un des plus puisMais il n'est sous-cutané sants de l'économie. que sur les côtés dn torse dans frapper du sabre une toute partie de son étendue. se font, en arrière, tout le long du bord côtes par une série plate et, en avant, aux huit premières décrivent une ligne courbe dentée à convexité antérieure. petite Les insertions Ces digitations se groupent en plusieurs dont faisceaux faisceau radié, s'attache à l'extrémité du bord inférieure de l'omospinal de digitations qui le plus important, spinal. latérales Le grand dentelé est exactement surles parois du thorax, appliqué de l'omoplate la plus postérieure. et la face profonde repose sur sa partie avec le rhomboïde, la région De concert qui semble le continuer jusqu'à bord, spinal del'omoplate exactement contre spinale, il maintienne appliqué se contracte en masse, l'épaule le thorax. est portée en avant) et un Lorsqu'il du faisceau radié peu en haut. La contraction mouvement de bascule qui concourt à l'élévation fait subir à l'omoplate un du bras. du muscle, faisceau- radié, influence seule les formes extéLa- partie inférieure très distinctement au travers du rieures. Le corps même de ce faisceau apparaît grand dorsal qui le recouvre en grande partie et ne laisse dépasser que les extréLe sillon qui coupe obliquement le corps mités de ses quatre digitations inférieures. charnu du grand dorsal est produit par le relief du faisceau radié. sur le nu, à la, partie latéQuant aux quatre digilalions que nous distinguons, rale du- corps, au-dessous de l'aisselle, elles sont disposées suivant- une ligne courbe à conveo;ilé antérieure. élevée est- la plus volumineuse, les autres diminuent Lapins de haut en bas. La plus élevée est située de telle façonprogressivement prolongé enque son-bord inférieur correspond au niveau du- sillon sous-mammaire de volume TRONC 135 dehors. Elle est complètement découverte lorsque le bras est levé. mais, lorsque le bras tombe le long du corps, elle est masquée par la masse charnue du grand pectoral relâché qui descend au-devant d'elle. Toutes ces digitations doivent en partie <i ce qu'elles reposent sur la face externe des côtes, où elles prennent insertion, les 6", 7'. Sa et 9! côtes. Elles s'engrènent avec les d-igUalions du grand, oblique que nous étudierons plus loin. Leur aspect varie avec Vèl-a-lphysiologique leur relief du muscle. Lorsque l'épaule est portée en arrière, le muscle est.dislendupur l'éloignemenl de ses insertions. Ces digitations apparaissent alors très plates et plus longues, parce qu'elles sont découvertes, dans une plus grande partie de leur étendue, [par le bord antérieur du grand dorsal entraîné, en arrière, par l'humérus. Dans le mouvement en avant, au contraire, le bord antérieur dugrand dorsal les recouvre presque en entier. Mais ce qu'il en laisse voir les montre très volumineuses. C'est, en effet,la contraction du muscle qui produit ce mouvement, contraction avec raccourcissement par rapprochement des points d'attache. Dans l'élévation du bras, nous observons, sur les côtés du torse ainsi verticale découvert, le modelé très ferme du faisceau radié dans son entier, depuis l'angle de l'omoplate inférieur jusqu'à son attache aux cotes. (Anal, MUSCLES Les muscles art., pi. 90 et 93.) DE: L'ÉPAULI;. font morphologiquement des muscles du partie tronc. Nous passerons sur les muscles profonds qui entourent rapidement mais le seul muscle superficiel delà région, le deltoïde, mérite l'omoplate, une étude détaillée. — Quatre muscles revêtent profonds. & Muscles (PI. 42. fig. 5 et 6.) complètement En avant, s'attacher En de l'épaule l'omoplate. le sous-scapulaire à. la petite tubérosité arrière, comble fosse sous-scapulaire pour aller de l'humérus. le sus-épineux et le sous-épineux, comblent les fosses du môme nom rond, de l'humérus. grosse tubérosité Tous ces muscles sont rotateurs petit la auquel pour il aller faut le joindre s'attacher à la Un seul est superficiel en une partie de son étendue, c'est le sous-épineux d'une apoqui, recouvert névrose très solide, est la cause, sur le nu, d'un relief surbaissé de forme triangulaire Enfin, situé vers le milieu le quatrième muscle de l'humérus. de la région scapulaire. (PI. 45.) situé tout en bas de la région est un gros fais- ANATOMIE 13 G DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN ceau arrondi, inférieur de l'omoplate à la rond, grand qui va de l'angle lèvre postérieure de la coulisse bicipitale de l'humérus (•!). (PI. 42, fig. 5.) 11 est en partie recouvert en bas pour se par le grand dorsal qui le contourne rendre à son insertion numérale. 11 rapproche de l'humérus. l'omoplate le grand dorsal. Sur le le long du corps, il est la cause d'un relief nu, lorsqne.lc bras tombe naturellement arrondi situé en dehors de l'angle inférieur de l'omoplate (pi. 4b) ; il- forme la Lorsque le bras est levé, il est abaisseur comme paroi postérieure de l'aisselle et, lorsque le bras est levé, on le retrouve, sous l'aspect d'une saillie allongée fort distincte, limitant le creux de l'aisselle en arrière. — Muscle de l'épaule. EnveDeltoïde. superficiel (Fig. 28, 26 et 27.) FIG. 25. — Deltoïde, loppe pour arrière. ainsi Il s'attache, dire l'articulation en haut, au tiers aspect extérieur. qu'il recouvre externe en avant, en dehors et en 1 au pourtour de clavicule, et tout le long de l'épine de l'omoplate. De ces insertions l'acromion, supétoutes les fibres convergent vers l'humérus rieures, (empreinte deltoïdienne)-. (1) Cette coulisse donne insertion-,- en outre, au grand pectoral. par son bord antérieur, de la par son fond, au grand dorsal et, TRONC Il se divise, en trois distinctes, portions une antérieure, autre une et la troisième moyenne postérieure. La portion moyenne, ou faisceau moyen, est la plus épaisse; elle s'attache, et forme, à elle seule, l'insertion en haut, au pourtour de l'acromion . du muscle. de faisceaux secondaires numérale Elle est composée qui se très lisent insertion bien sur le nu, son et est marquée par déforme aponévroses supérieure plusieurspetites très triangulaire qui se reconnaissent bien au traversdela peauauxméplats déterminent. qu'elles (Fig. 25 et 26.) Le faisceau antérieur à la clavicule; haut, ment est uniquefibres charnues de composé en s'attache, il parallèles qui s'insèrent jusque la face supérieure de la clavicule de très courtes fibres il lèles aussi de Le l'omoplate par nponévroliques. sous s'engage Intérieurement, faisceau moyen. et masqué sur le Pic. 20. — Architecture du deltoïde. Schéma montrant la disposition des fibres charnues dans les trois portions du muscle. L.es gros traits noirs ligureutles aponévroses. formé de fibres paralpostérieur, également intérieurement par le faisceau moyen, naît de l'épine faisceau par tri- une aponévrose assez lonangulaire les gue sur laquelle fibres charnues font relief. (Fig. 25et27.) Tous ces détails anatomiques apparaissent avec -'"une netteté sur grande un muscle détaché et étalé. Sa forme de A, qui lui Le deltoïde tiers FIG. 27. —Deltoïde détaché du cadavre, les trois portions ment séparées dans leur partie supérieure seulement. A. Plan d'une section longitudinale de la portion moyenne. a fait est élévateur antérieurs. bras lorsqu'il donner Le est levé. son nom, de l'humérus, faisceau postérieur, Cet antagonisme est alors mais très évidente. il ne l'est au contraire, de deux portions artificielle- -;„.' que par ses deux est abaisseur du du môme muscle 138 ANATOMIE avec la plus grande apparaît le verrons tout à l'heure. Le deltoïde DU ARTISTIQUE netteté élève l'humérus, sur la forme muscles, Dans l'attitude HUMAIN ainsi extérieure, et il est secondé dans ne peuvent épineux. Mais les deux muscles l'horizontale. Nous avons vu que l'élévation d'autres CORPS élever verticale cette que nous action par le susau-dessus de l'humérus a besoin du concours le grand dentelé et le trapèze. du repos, le bras tombant naiurcllenient- le long du corj>s, le très appréciables sur le deltoïde est dans un étal de tension moyenne qui rend le distingue du nu ses diverses portions. En avant, le sillon pecioro-deltoïdien la séparation du faisceau antérieur et du faisceau, moyen est grand pectoral; et qui » sa partie marquée par un sillon vertical, visible surtout supérieure, occupe juste le milieu de la partie la plus sa-iUan-le de l'épaule en avant. En la séparation du- faisceau postérieur et du faisceau moyen est marquée arrière, jnir un méplat, au-dessous de l'acromion. Dans les mouvements variés du bras, le deltoïde offre toujours, entre les formes de ses diverses portions, une opposition saisissante. Mais c'est- surtout dans les mouvements et d'abaissement, que le delverticale du bras, enDans l'élévation d'élévation toïde fuit voir la- variété de ses formes. et du faisceau moyen. du faisceau antérieur effet, on constate la contraction le. muscle Celle contraction se manifeste pur une augmentation de volume.puisque du modelé des faisceaux secondaires est raccourci, mais surtout- par l'accentuation qui le composent. Le tiers moyen apparaît alors comme formé de plusieurs muscles distincts, pendant que, d'autre part, le faisceau postérieur qui- n'est nullement contracté, n'offre que des formes molles et indécises. Si, maintenant le bras s'abaisse en faisant effort, c'est le contraire qui a lieu, les deux faisceaux antérieurs se confondent en une même masse molle et arrondie, contracté dessine une saillie taillée à. pic des pendant que le faisceau postérieur fibres charnues sur l'aponévrose d'insertion. MUSCLES DE L'ABDOMEN. muscles entrent de grands des parois de l'abdomen, plats disposés en une seule couche en avant (muscles grands droits) et en sur les côtés (transverse, trois couches superposées petit, oblique et grand Dans la structure oblique). Muscles grands droits. (PI. 44.) — Ces muscles ont la forme de MUSCLES DE L'ABDOMEN ET DU BASSIN 140 ANATOMIE deux longues de la cage Ces bandelettes sections travers sont rieure de doigt du creux extérieures. l'échancrurc dont droits. A. leur attache plus large Elle musclés. Ces peu L'intersection élevée la infé- travers distance deux des l'indice sous-ombilicale, région . inter- plus à quelques à égale au pur le sillon en plein la-partie droits de vue des formes point à son niveau- transforme ainsi les muscles séparés par parait- qui, marque cintre du l'ogive des muscles supérieure (i la poi- appartenir plus droits grands un sillon un peu s'éloignentsuite faisant et descendant supérieurement, limités an- creux de la épigas- au-dessous nombril, jusqu'au nettement- cent presque sont les Dans car ils dessinés. sont fléchisseurs côtés, la la doivent, Dans Vantiquité cependant encore de haut faire de la station droite, équilibre la, colonne assise, avaient, en une bas, de et régularisés courbe ligne ces muscles sont légèrement, à la pesanteur, la lombaire. leurs au Aussi contraire, que les muscles, par suite le plus complet. le relâchement- à effet de surbaisser a.pour parce dans l'aspect de nos jours. ou sa distension, station ont uponévrotiques de décrit, en arrière passant complètement, insertions, se trouve ensemble, droite. contractés, torse artistes que sa contraction, la rendre et les que son, les intersections par antique antérieure sont-ils Sur un importante des grands partie sont dans muscle, du, Ils se lisent"très plus de reporter est, comblé irréguliers, gravité leurs ils La forme convexité tendus jilns conséquence sommet charnus plans accentués. jusqu'à sont bas, qui trois. la en il disparaît. quadrilatères Le médiane ligne transversales moyenne dans est- la supérieure, ; duquel, Les de la étroites haut, sujets la la et de la poitrine. Et, cette médiane trique, côté l'abdomen. qu'à ligne HUMAIN transversal. a pour le de l'ombilic, quelquefois, antérieure squelette en les nombre de supérieure Elle main chez épigastrique, L'intersection trine niveau sillon quatrième grands au 11 existe précédentes. la de la'peau, au de chaque aponévrotiques d'ordinaire se trouve CORPS (1). comme intersections au facilement, d'un au bassin larges des par s'étendent qui thoracique bandelettes, divisées DU ARTISTIQUE ligne ces plans de plans s'effa- du rapprochement- de du torse. paroi de l'abdomen est formée par la superposition ils confondent leurs insertions avec celles du grand pectoral (1) En haut, au cartilage des Y", VIe et VIP côtes et à l'appendice s'insèrent xypboïdc. En bas, ils s'attachent au pubis" près de la ligne médiane. de et MUSCLES DU TRONC.ET DU COU (ÉCOR'CHÉ) 142 ANATOMIE trois muscles qui sont, les d'avant a transversales; en arrière: CORPS HUMAIN de la profondeur, en partant oblique, le grand oblique. Les fibres charnues de ces trois transverse DU ARTISTIQUE muscles le petit le grand, oblique, sortes de fibres ont oblique, obliques le Ironsverse, une direction obliques en sens le petit différente : le de haut en bas et inverse; de telle constituent un véritable superposées que ces trois de la paroi. enchevêtrement qui augmente la solidité transverse et petit oblique, s'étendent exacLes deux muscles profonds, le grand tement du rebord costal au bassin, tandis que le plus superficiel, façon remonte beaucoup plus haut, oblique, : toute la partie la cage thoracique en avant du grand dentelé. Grand oblique. (PI. 44 et 45.) libre — au-dessous certaine étendue de du grand pectoral et Le est un grand grand oblique à la face externe des huit dernières d'une part, plat qui s'attache, . côtes, et, d'autre à. la crête iliaque part, (lèvre abdominale. à l'arcade crurale et à l'aponévrose muscle une recouvrant externe, moitié antérieure), se fait par une série de digitations qui suivent une supérieure du grand, dentelé et avec les digitations ligne oblique et qui s'entre-croisenf les postérieures du grand dorsal. De là, les fibres se dirigent, presque verL'insertion ticalement, les bas, les fibres en arrière, iliaque En aponévrotiques crête iliaque. en avant. de haut en bas et d'arrière obliquement la lèvre externe de la crête charnues descendent jusqu'à se continuent, en avant, par des fibres pendant qu'elles autres de plus en plus longues au-dessus du quart antérieur de la tout près du muscle grand droit, s'arrêtent En avant, les fibres charnues descendante une ligne suivant pour se qui s'en écarte inférieurement en dehors, un peu au-dessus de l'épine iliaque antérecourber brusquement sillon qui sépare, en haut, le grand 11 en résultequcle rieure et supérieure. se termine, en bas, par une surface droit, triangulaire oblique du grand •dont la base est au pli de l'aine. le grand, oblique doit être divisé en deux Au point, de vue morphologique, l'autre inférieure on abdominale. parties : une supérieure ou thoracique, se modèle exactement sur la cage thoracique qu'elle thoracique partie saillies recouvre et dont, les différents détails apparaissent nettement à l'extérieur, et- aussi reliefs du rebord costal, en particulier costales, dépressions-intercostales cote. Les iligilalions la saillie costo-abdominule formée par le cartilage de lalO" La 144 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN soîif beaucoup moins saillantes que celles du grand dentelé, parce qu'elles s'attachent, des côtes et qu'alors elles reposent- sur la- dépression interau- bord inférieur costale. En quittant la cage thoracique pour se porter en dehors et former la saillie duflanc, le grand oblique s'infléchit légèrement. Et lu, dépression peu, profonde qui se transversalement à cet endroit-, sur le nu, indique la- limite supérieure du produit flanc. La partie abdominale du- grand oblique forme, en avant, une saillie limitée par l'insertion des fibres charnues à. l'aponévrose abdominale et dont le modelé arrondi transversalement offre un méplat dans le sens de la hauteur. le grand- oblique, qui peut expliquer la suillie du flanc en avant, ne peut donner la-raison de son relief en arrière. Nous savons qu'il faut faire intervenir ici un bourrelet le bourgraisseux constant, même chez les personnes maigres, Mais relet graisseu-a: du- liane. (PL 45.) Les deux muscles abaissent les côtes, et, s'ils agissent amènent ensemble, la flexion du tronc. ,Un seul muscle en action, de par la direction de ses Ils se contractent tous deux dans l'effort. fibres, est rotateur. MUSCLES DU BASSIN. (PI. 43, fig. 3 et 4). du bassin, sans action sur les formes profonds ici (1). n'ont pas à nous arrêter La fosse iliaque externe est comblée par les muscles fessiers, Les muscles extérieures, qui sont au de trois : le petit, le moyen et le grand- fessier. Le petit fessier est nombre entièrement recouvert de le décrire. 11 par le moyen fessier et il est inutile n'en est pas de même du moyen et du grand, tous deux un rôle qui jouent important Moyen rayonné dans les formes fessier. à forme extérieures. — Le (PI. 43, fig. 4.) moyen en haut, d'éventail qui s'attache, fessier est un à toute la partie muscle de la est le psoas iliaque; ce grand muscle qui vient de (1) Le plus important interne au petit trola colonne lombaire et do la fosse iliaque pour s'attacher de la cuisse sur le tronc dont l'action ne saurait chanter est un 'fléchisseur Mais profondément enfoui dans la cavité abdominale, il apparaît être négligée. sur l'écorché au-dessous de l'arcade crural dans sa partie externe et dans un tout petit espace seulement. et les parties voisines du bassin 11 existe, en outre, entre le graud troebanter tout un groupe do petits muscles transversalement dirigés et qui sont des rotateurs du fémur en dehors. Mais ils sont cachés sous lé grand fessier. La planche 27 montre quelques-uns de ces muscles. (Anal, arlisl., pi. 52.) MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ÉCORCHÉ, SUITE) 14G ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN fosse iliaque externe comprise entre les deux lignes courbes et, d'autre pari,, à la face externe du grand trochanter suivant une ligne oblique. Des insertions vers l'insertion supérieures, les fibres charnues convergent inférieure. La partie la plus postérieure est cachée par le grand fessier, et tout le reste du muscle est recouvert par une très forte aponévrose qui s'attache à la crête iliaque et descend à la face externe de la cuisse après s'être confondue fascia lata avec le tendon du grand fessier. Elle se continue avec le tibia. Cette aponévrose, dont nous avons qui descend jusqu'au déjà parlé (p. 74), a un rôle morphologique important; on lui a donné le nom points d'attache et de sa situation, fémoro-libial. Son action de ses de ligament ilio- la portion du muscle qui entre en jeu. Par la contraction totale de ses fibres, ce muscle produit l'abduction de la jambe ou l'inclinaison du bassin de son côté, suivant que le point fixe, est au bassin ou au fémur. Les fibres antérieures sont rotatrices du fémur en dedans, les fibres diffère à cause postérieures suivant rotatrices en dehors. Le moyen fessier forme le relief externe de la hanche au-dessous du sillon, du flanc. Son bord antérieur .sedistingue en arrière de la saillie du muscle tenseur du fascia, lata. D'autre part, il occupe la, partie lapins élevée et la plus externe de- la fesse. Dans la, station il est légèrement tendu, et son relief est toujours plus S'il se contracte, son ferme que celui du- grand fessier dans la même position. relief augmente, ce qui s'observe si la cuisse est- portée directement en dehors, oubien encore, dans la station sur un pied ou dans la marche, lors de l'appui 'uniladroite, le bassin horizontal cl de Son rôle, dans ce dernier cas, est de maintenir l'empêcher de s'abaisser sous l'influence du poids du tronc du côté où la jambe est du côté soulevée du sol, et il prend alors son- point fixe au grand trochanter téral. opposé. Dans la tlexion de la cuisse sur le tronc, le muscle est complètement inactif. ! I est dans un étal de relâchement d'autant- plus g', :md que ses points d'insertion du grand trochanter. Dans sont rapprochés par suite du mowvemeni de rotation ce mouvement, le moyen fessier devrait faire un gros relief mou et uniforme. Mais la tension de l'aponévrose qui le recouvre et le bride en son milieu, le partage d'ordinaire en deux saillies qu'on croirait- appartenir à deux muscles différents. (Anal, art., pi. 105.) fessier. Grand — Le grand (PI. 45 et pi. 43, fig. 4.) fessier s'attache : en TRONC 147 de la fosse iliaque haut, à la partie la plus postérieure à la tubéexterne, rosité iliaque, à la partie antérieure du sacrum, au coccyx, à la partie postérieure du grand ligament : en bas, à la bifurcation externe sacro-sciatique de la ligne âpre, depuis le grand trochanter jusqu'au tiers moyen du fémur et à l'aponévrose fémorale. Le grand fessier est un muscle toute son étendue. son ensemble Les fibres Il est formé la formé sont d'un dirigées dehors. quadrilatère obliquement elles prennent Supérieurement, ce qui explique tendineuses, à peu près et affecte épais, d'égale épaisseur de gros faisceaux distincts la forte insertions irrégulier. de haut en bas et de dans dans dedans en naissance par de très courtes fibres saillie du muscle tout près de ses au contraire, les fibres charnues se Inférieurement, supérieures. rendent à une large aponévrose qui règne sur les deux faces, puis se divise en plusieurs tendons très solides l'insertion à la ligne qui constituent dont ils sont séparés âpre. Ces tendons passent en arrière du grand trochanter En effet, dans la flexion par une bourse séreuse qui facilite le glissement. de la cuisse sur le bassin, ce tendon vient se placer en dehors du grand trochanter la. plus externe du qui se trouve alors recouvert par la partie grand fessier. Les fibres inférieures charnues du bord sont plus courtes supérieur les fibres aponévrofiques d'insertion ; par contre, de haut en bas. Un faisceau que les fibres diminuent de assez puissant, isolablesouvent, limite du muscle et s'insère à l'aponévrose fémorale. En outre insertion directe des fibres charnues sur l'aponévrose fémorale, longueur le bord inférieur de cette le tendon tout névrose entier qui remonte avec le fascia lata. Entièrement contracte des adhérences en haut jusqu'à sous-cutané, le grand très la créteiliaque fessier recouvre intimes avec cette apoetse confond, en avant, l'ischion elles muscles Son bord supérieur faible saillie sur le oblique ne fait qu'une profonds. Son bord inférieur très puissant moyen fessier qu'il recouvre partiellement. une direction suit, sur l'écorché, oblique de haut en bas et de dedans en dehors, direction qui croise celle du pli fessier qui est horizontal. Il étend puissamment est extenseur du bassin la cuisse sur le bassin. devient fixe, il sur la cuisse. de la fesse n'est- pas due uniquement graisse qui double toujours la- peau, en cet endroit, La saillie Si le.-fémur au muscle y prend grand fessier; La une part importante ANATOMIE 148: DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN qui l'emporte quelquefois sur celle du muscle. La chose est de la dernière évidence chez la- femme, dont le système musculaire est généralement-peu-développé. On peut en outre, que, chez les individus remarquer, qui présentent un développementmusculaire exagéré avec un pannicule adipeux peu- abondant, comme les athlètes et les gymnastes, la saillie de la fesse est modérée. Elle est, aplatie et, à moins elle présente une consistance molle et flucque le muscle n'entre en contraction, tuante que les fesses graisseuses jeunes ne présentent pas. La graisse s'accumul-c de et interne de la fesse. (PI. 45.) préférence à la partie inférieure Les auteurs attribuent- à la, saillie du bord inférieur du grand fessier la production du sillon profond qui cerne lu. fesse par en bas et porte le nom de pli fessier. Mais il suffit de remarquer que le pli fessier est horizontal, pendant que le bord inférieur du muscle est oblique, pour être maintenue. constater que cette relation ne saurait La cause première du pli fessier est l'existence, à-la face profonde de la peau, en cet, endroit, de trousseaux fibreux qui la relient ci, l'ischion directement ou par l'intermédiaire de l'aponévrose fémorale. Une des conséquences de celle disposition c'est, que la graisse de la région, très abondante surtout, en bas et en dedans au point où les muscles grands fessiers s'écartent l'un de l'autre, est en quelque sorte contenue dans une poche formée pur la peau- de la pur lie inférieure de la fesse et par les adhérences fibreuses qui relient le pli fessier à, l'ischion. C'est dans celle même poche que se trouve contenu le muscle lui-même qui, dans le relâchement complet, retombe en bas et en dedans sous l'influence de lu, pesanteur. Les attaches du pli fessier à l'ischion, n'existent qu'à la partie interne, où il estprofond. En dehors, le pli fessier s'efface et il- est remplacé par un plan incliné du muscle qui descend, vers la- cuisse et- qui est causé par l'extrémité inférieure lui-même. Dans la station debout bien équilibrée, Aussi le muscle grand fessier est relâché (1). tombante, à surface uniforme, formant, la fesse est molle, un peu aplatie, un quadrilatère aux angles arrondis. Dans le renversement le relâchement du tronçon arrière. musculaire des augmente, encore par suite du rapprochement de la fesse est plus considérable. insertions, et l'aplatissement Lors de la contraction du grand fessier, ce qui arrive dans la, flexion légère du tronc, ou lorsque la cuisse est ramenée en arrière, la, forme de la fesse change du tout au tout. Elle devient globuleuse, (i) Physiologie artistique, p. 136. étroite latéralement, ce qui la, fait paraître TRONC 149 du grand trochanter, au j)lus longue : une forte dépression se creuse en arrière 'niveau de l'aponévrose inférieure et la fesse dans son ensemble, creusée d'insertion, en dehors, prend un aspect réniforme. A sa surface, se montrent des sillons obliques qui séparent les faisceaua; secondaires. ce sont encore d'autres formes. La disLorsque le grand fessier est distendu, tension survient par suite de la flexion forcée du tronc sur les cuisses ou- inversement. Suivant- la loi générule, le grand fessier s'aplatil en se distendant. Mais il se produit, ici un phénomène qui n'a pas lieu d'ordinaire : c'est qu'en même temps La causa de cet élargissement résideque le grand- fessier s'allonge, il s'élargit. dans ce fait que, dans lu flexion, le tendon du grand fessier glisse en dehors dxi grand t-rochunter qu'il recouvre et englobe ainsi dans la rêgion fessiere. Les fesses, dans celle circonstance, sont donc larges et plates. El les différents faisceaux tiraillés se dessinent parfois sous la peau. TETE DE SQUELETTE Les anatomistes LA TETE. (PL 47 et 48.) ne comptent dans le squepas moins de 22 os distincts lette de la tête, qui comprend le crâne et la face. Ces 22 os se répartissent ainsi : 8 au crâne et -14 à la face. De ces os, les uns sont pairs, c'est-à-dire qu'ils sont doubles, situés syméde chaque côté de la ligne médiane; c'est le plus grand nombre. triquement Les autres sont impairs, c'est-à-dire qu'ils sont uniques et situés sur la ligne Dans ce cas, les os impairs médiane. sont composés de deux moitiés symétriques. Os du crâne : 1 frontal, 2 pariétaux, 2 temporaux, 1 occipital, 1 sphénoïde. 1 ethnoïde. Os de la face : 2 maxillaires supérieurs, 2 2 un gui s, 2 os palatins, 1 vomer, 1 maxillaire inférieur. 2 os nasaux, 2 cornets inférieurs, malaires, Tous ces os sont, à l'exception d'un, seul, le maxillaire inférieur, ment soudés les uns aux autres. Les surfaces osseuses en contact intimesont dis- dont les posées de telle façon qu'elles subissent un véritable engrènement, étroits espaces restés libres, sur le squelette sont privé des parties molles, sur le vivant, remplis, par un tissu fibreux très serré. Les os de la tète forment la vie, un tout si solide et si ainsi, pendant au point de vue spécial où nous nous plaçons, résistant, que nous: pouvons, le considérer comme composé seulement de deux pièces osseuses mobiles l'une sur l'autre : le maxillaire d'un côté, et, de l'autre, le crâne inférieur, avec la moitié supérieure de là face. Le crâne a dans tournée en avant. continue le canal son ensemble C'est une véritable rachidien, lequel La face est appendue au-dessous telle sorte la forme qu'à, leur point boîte contient delà de rencontre d'un ovoïde osseuse, qui la moelle. à petite extrémité et loge le cerveau de cet ovoïde, de partie antérieure il existe une partie commune. Cette SQUELETTE DE LA TÈTE Pi- VI. ANATOMIE .152 DU ARTISTIQUE partie commune est l'os frontal, couronne la face. qui ferme CORPS le crâne HUMAIN en avant, et. en haut, Nous décrirons un seul tout, le crâne et la partie d'abord, comme formant supérieure de la face. Nous décrirons ensuite le maxillaire inférieur. — Plan antérieur. Crâne et moitié de la lace. supérieure (PL 47, fig. 1.) —L'os frontal, qui à lui seul donne la forme du front, présente : en son milieu, deux saillies généralement symétriques, qui sont les bosses frontales ; à sa partie inférieure et sur la ligne médiane, la une autre saillie, bosse nasale, généralement peu accentuée, mais qui, sur le vivant, correspond à une dépression à cause de la saillie des sourcils. En dehors delà bosse nasale et de chaque côté; deux éminences les arcades sourcilleres, se allongées, un peu en dehors et en haut, et supportent l'extrémité interne. dirigent des sourcils. se termine Enfin, tout en bas, le frontal par une arête saillante et courbe — une de chaque côté — ce sont les arcades orbilaires, qui forment la paroi supérieure de l'orbite. Les arcades orbilaires se terminent en saillie à chacune de leurs extrémités. En dehors, c'est l'apophyse orbitaire externe ; en dedans, l'apophyse orbitaire interne. Les deux apophyses orbilaires — échancrure nasale — internes sont séparées par une échancrure qui reçoit les os du nez. Ces os du nez sont deux petites pièces osseuses symétriques, se joignant sur la ligne médiane et qui forment la saillie solide de la racine du nez. Elles par leur s'articulent, bord inférieur, avec les cartilages latéraux de cet organe. Les maxillaires squelette os assez volumineux, sont situés au milieu du supérieurs, de la face. De lu partie centrale de l'os, dont la face antérieure est l'orifice partent en haut les apophyses montantes, qui circonscrivent, excavée, nasal, montent naseaux. rons internes et se joignent aux jusqu'aux apophyses orbilaires En bas, le bord alvéolaire supporte les dents et, nous le retrouve- à la face inférieure A la limite ou os de la nombre du squelette de la tête. externe du plan antérieur de laface, se trouvent les os jugaux, dont les branches, au pommette, qui ont la. forme d'étoiles de quatre, pommettes. Les différents ou des cavités Les orbites, les relient aux os voisins. os dont il vient : les orbites qui logent d'être Ces os forment question et les fosses nasales. les yeux, circonscrivent sont de grandes cavités les saillies des des orifices à forme depyra- 1S3 TETE et dont la base occupe la profondeur do cette forme est et en dehors. La base d'une pyramide Mais ici, les bords de ce carré sont un carré ou un rectangle. mide qnad-rangulaire, est dirigée en avant naturellement arrondis. le sommet l'un deux autres médians, Des quatre bords, deux sont latéraux, sont presque verticaux, Les deux bords latéraux l'autre inférieur. supérieur, le bord interne deux dont autres étant bords,, situé sur un plan plus antérieur et l'inférieur, sont le supérieur de dedans en dehors et de haut dirigés obliquement, cette disposition que la base de l'orbite regarde cette base se montre dehors et que, de profil, que l'externe. presque en bas. parallèles Il résulte Les et de en avant et en obliquement laissant voir en perspective, de la paroi interne. la partie la plus antérieure Aux bords, en effet, correspondent qui suivent la direction quatre parois des deux des bords : la paroi interne est presque verticale. Les parois internes orbites sont séparées par un espace assez large dans lequel nous voyons, en du maxillaire internes orbilaires et les apophyses avant, les os nasaux supérieur. Les fosses nasales en avant, par une ouverture s'ouvrent, qui a la forme d'un cojur de carte à jouer renversé. Elle est plus haute que large et, dans les inférieurement et sur Elle présente, la largeur augmente. races inférieures, la ligne médiane, une saillie assez aiguë (épine nasale). de ce plan est occupée Plan latéral. (PL 47, fig. 2.) — La partie centrale conduit Yers le milieu de cet os, un orifice (trou auditif) par l'os temporal. de point de repère de l'audition. Ce trou nous servira aux organes profonds — En avant, se détache une forte saillie, dans notre description. qui se C'est l'apoà l'os malaire. en dehors et en avant, pour se joindre recourbe osseux avec à former un véritable pont qui concourt physe sygomalique, En arrière, zygomulique). (apophyse prend la forme d'une grosse saillie en forme de mamelle en arrière sur le vivant, appréciable masioïde), dont le relief est nettement dite la plus mince, sa portion montre de l'oreille. Au-dessus, le temporal cachée dans les portion écailleuse, et enfin, en bas, on voit une longue épine muscles clu des parties molles et qui donne attache à quelques profondeurs l'apophyse l'os massif de même nom de l'os malaire (arcade cou, c'est l'apophyse styloïde. : en avant, nous découvrons Sur le reste du plan latéral, en haut, de la face; nous avons déjà décrit, puis le profil arrière, l'occipital.' le frontal le pariétal; que en ANATOMIE 154 Le pariétal se joint, ARTISTIQUE sur la ligne DU médiane, une saillie CORPS HUMAIN os du côté opposé. ou bosse pariétale, puis, avec le même mousse à sa partie médiane, de la fosse au-dessous, une ligne rugueuse demi-circulaire qui forme la limite comblée sur le vivant par le entièrement temporale. Cette vaste dépression, muscle temporal, est très profonde en bas et en avant, en arrière de l'os 11 présente, en arrière et en haut. Elle est limitée, jugal. Elle offre moins de profondeur en avant, par une ligne en haut, par la ligne courbe du pariétal continuée, courbe du frontal, orbitaire externe. En bas, l'arcade qui rejoint l'apophyse la surplombe, et, au-dessous de cette arcade, la fosse temporale avec une autre cavité qui prend le nom de fosse zygomalique. Plan postérieur. la (PL 48, fig. 2.) — Le plan postérieur nous montre de l'ovoïde crânien formée, en haut de chaque côté, par les grosse extrémité en bas et au centre, par l'occipital. pariétaux, Plan supérieur. fort net(PL 48, fig. -I.) — Sur le plan supérieur, apparaît tement la forme dont les proportions varient générale de l'ovoïde crânien, zygomalique se continue avec les individus et les races. Aux points de jonction des différents os, se trouvent les sutures, au nombre de trois : en avant, la suture fronlo-puriétule ou coronale; au milieu, la suture interpuriélalc en arrière, la ou sagittale: suture lambdoïda ou occipilo-puriélale. — Ce Plan inférieur. caché, puisqu'en (PI. 4.8, fig. 3.) plan est entièrement avant il fait partie de la bouche et qu'en arrière il estmasquô par le cou. .le dois néanmoins ici ses 'particularités Dans sa les plus importantes. signaler moitié postérieure et médiane, ce plan est formé par l'occipital, percé d'un vaste orifice (trou occipital) qui fait communiquer la boîte crânienne avec le canal rachidien. En a.vant du trou, la partie la plus épaisse du corps de l'os, ou partie basila-ire, sert de point d'attache aux muscles du cou. Sur.lescôtés, deux saillies et convexes (condyles de l'occipital) sont les parties de allongées l'os par l'intermédiaire desquelles le crâne tout entier avec la face repose sur la colo nne vertébrable. Elles concourent à l'articulation de la tète avec la première vertèbre cervicale. se trouve Enfin, en arrière du trou occipital, la portion la partie mince en squammeuse de l'os, c'est-à-dire qui ferme, arrière et en bas, la boîte crânienne. faut noter une A. la surface externe.il saillie ou protubérance occipitale externe, d'où part une arêteanléro-poslérieure ou crête occipitale externe. De là partent, sur les côtés, deux lignes courbes rugueuses, supérieure aux muscles du cou, la ligne courbe occipitale qui servent d'attache et la ligne courbe occipitale inférieure. SQUELETTE DE LA TÈTE (SUITE) PL 48. 156 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Sur les côtés et en avant de l'occipital, se trouvent deux masses osseuses d'un tissu très compact, désignés sous le nom de rocher et qui renferment les organes de l'audition, vers lesquels conduit le trou auditif profonds A ce niveau, se détache l'arcade signalé sur la face externe. zygomatique l'une postérieure, qui passe au-dessus du conduit qui naît par deux radius, et l'autre limite en arrière la auditif, antérieure, dirigée transversalement, cavité glénoïde. Racine transversale et cavité glénoïde font partie de l'articulation Pour l'orifice dans un instant. temporo-maxillaire que nous décrirons en finir avec le plan inférieur du squelette de la tôle, je signalerai des fosses nasales et, sur un plan beaucoup plus bas, la postérieur voûte du palais, deux maxillaires limitée, en avant et sur les côtés, par le bord alvéolaire des bord en forme de fer à cheval creusé de supérieurs réunis, cavités qui sont les alvéoles où se logent les racines des dents. — Cet os très mobile constitue Maxillaire inférieur. (PI. 4.8). choire inférieure moitié inférieure et joue un rôle de la face. prédominant dans la la mâ- conformation de la 11 est composé d'une partie médiane ou corps, aplatie d'avant en arrière et courbée dans le même sens de manière à présenter deux faces, l'une externe convexe et l'autre interne concave, et deux bords, un supérieur et un Le bord est creusé d'alvéoles et porte les dents, le inférieur. supérieur bord inférieur est mousse et se sent facilement sous la peau. A la face il faut noter une eminen.ce osseuse plus ou moins forte (éminence antérieure, le menton. Cette éminence est souvent en 'mentonnière) et qui supporte saillie sur le bord alvéolaire. En tout cas, elle n'est jamais située sur un plan de telle sorte que le profil de la partie médiane du- corps de la mâchoire suit toujours pour le moins une ligne verticale. On décrit égaleune ligne oblique externe servant d'insertion au ment, sur la face externe, muscle qui ferme la bouche sur les côtés et double les joues. A. la face postérieur, inférieure et une ligne oblique qui. donnent inserinterne, sont de petites éminences tion aux muscles de la langue et du plancher de la bouche. Sur les côtés et en arrière, le corps du maxillaire inférieur est prolongé par deux pièces osseuses de forme quadrilatère, désignées sous le nom de branches. Les branches décrivent avec le corps un angle qui dépasse l'angle droit. Cet angle varie suivant l'âge. Dans l'enfance chez l'adulte, il mesure veau-né, il est très ouvert: Les branches ont deux faces et quatre bords, et surtout en moyenne La face externe chez le nou120°. estmarquée TETE de rugosités, qui donnent présente une échancrure terminent insertion au muscle (échuncrure En avant, différemment. 137 Le bord masséter. sigmoïdej dont les elle se continue deux supérieur extrémités se avec le bord anté- rieur (apophyse coronoïde) qui donne attache par un angle mince et tranchant au muscle temporal au contraire, à la rencontre du bord pos; en arrière, arrondie se trouve une masse osseuse dirigée en térieur, transversalement, haut et soutenue par une partie rétrécie ou col; c'est le condyle du maxillaire inférieur destiné avec à l'articulation les surfaces déjà décrites au du temporal. Le bord postérieur mousse forme, avec le bord plan inférieur inférieur du corps, un angle très facile à sentir sous la peau. Les dents enchâssées, en haut et en bas, dans les alvéoles des maxillaires d'émail et qui porte le nom de couque la partie pourvue de 32, 16 à chaque mâchoire, ronne. Elles sont chez l'adulte au nombre et comme les mâchoires sont symétriques, on trouve 8 dents de chaque côté. ne laissent voir Ces 8 dents se réparfissent ainsi, du centre : 2 incisives, partant molaires. Les grosses molaires d'en bas. Quant au cintre formé, et en une disposition symétrique 1 canine, 2 petites molaires et 3 grosses à la rencontre d'en haut arrivent de celles suivant par les autres dents, il est un peu au maxillaire de telle sorte que les incisives inférieur, supéplus fermé en partie les inférieures. rieures recouvrent Le maxillaire inférieur lation (articulation de la bouche. Elle au crâne lemporo-muxillaire) est constituée branches est uni en avant, du maxillaire par l'intermédiaire qui permet l'ouverture d'une articu- et la-fermeture de telle sorte que, lors de l'ouverture de la bouche, les pivotent pour ainsi dire autour d'un axe transversal le condyle que, dans ce mouvement, en bas et en avant, la cavité opère un mouvement quittant du temporal, pendant que l'angle glénoïde pour se placer sous le condyle inverse en arrière. du maxillaire décrit un mouvement qui passerait du maxillaire par leur centre. 11 s'ensuit a une grande importance au Ce déplacement du condyle du maxillaire inférieur point de vue des formes extérieures, car la saillie qu'il forme en avant de l'oreille est très visible. On voit donc très nettement, dans l'abaissement du maxillaire ce relief s'abaisser et se porter en avant, tandis inférieur, un creux caractéristique. En outre de ce mouvement d'abaissement et d'élévation de la- bouche), le maxillaire inférieur possède deux qu'à sa place se produit (ouverture et fermeture autres sortes de mouvements. 158 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Il peut, subir un déplacement en totalité en avant, de façon que les dents inférieures viennent se placer en avant des supérieures. Il peut se déplacer de. côté Dans ce cas, un des condyles roule dans sa- cavité, (mouvements de latéralité). pendant que l'autre décrit un arc de cercle autour du premier et se place sous la- racine Iransverse. FOKMES Le squelette rieures. de la tête joue OSSEUSES. un rôle considérable dans les formes exté- A la partie supérieure et postérieure de la tête, l'ovoïde crânien dessine sa forme sous la chevelure qui en masque d'ordinaire les détails. Sur les avec une telle fidélité chauves, ces détails, au contraire, apparaissent que l'on reconnaît facilement les divers os qui composent la voûte crânienne, avec les marques très évidentes des sutures qui les séparent. en un point toujours de cheveux, apparaît l'oreille, dépourvu mastoïde. l'apophyse En arrière la saillie de de Le front la forme du squelette avec ses reproduit presque intégralement deux plans réunis à angle plus ou moins obtus au niveau des bosses frontales. Toutefois la bosse nasale occupe, sur le vivant, le fond d'une dépression occasionnée parles saillies latérales des sourcils. Les yeux sont enchâssés dans l'orbite dont les bords rents en haut et en dehors. L'arcade du sourcil ne doit sont nettement sous la peau, de même arcades appaconfondue pas être Ces deux avec le bord, supérieur de l'orbite ou arcade orbitaire. à leur partie interne, se séparent d'ordinaire superposées en haut, pendant que l'arcade sourcil se dirigeant orbitaire bas et en dehors; souvent entre les deux sion (dépression sus-orbilaire). L'apophyse surtout en arcades, le dehors, est oblique en existe orbitaire que tout le rebord une petite dépresexterne se dessine très externe de l'orbite en de la tempe. L'échancrure dont est marquée la racine du nez, et qui se voit surfout sur le profil, reproduit les formes osseuses. La hauteur du nez et la largeur de sa base sont déterminées et la-forme de l'orifice antérieur par la situation avant dés fosses nasales. Le dos du nez est constitué latéraux avec les cartilages lobule et des ailes du nez. La proéminence qui tiennent des mâchoires par les os nasaux articulés sous leur dépendance la forme du en avant est la conséquence du progna- 159 TÊTE tisme des maxillaires, surtout le degré est fort dont variable avec les individus et avec les races. la bouche est fermée, recouvrent en partie Lorsque supérieures lèvres correspond les molaires les incisives en contact, les incisives et l'interstice des inférieures, étant à la partie médiane des dents d'en haut. Sur les côtés de la tête, la fosse temporale du squelette est entièrement comblée, sur le vivant, par le muscle du même nom qui fait, en haut, une de la tempe saillie fort appréciable et établit, par en bas, le plan incliné environ au relief conduisant de l'arcade L'os de la pommette, rieur de la face, forme en avant et en dehors zygomalique. du plan latéral et du plan antésitué à la jonction le point culminant de la joue, et sa surface orientée se traduit à l'extérieur. très nettement en arrière, avec la saillie de l'arcade zygomaest plus visible que le bord supérieur, parce se confond avec l'aponévrose que ce dernier temporale qui s'y attache. au-devant, de l'oreille dont l'attache se L'arcade zygomalique se déprime La pommette se continue, lique, dont le bord inférieur de la joue. alors située sur un plan en retrait sur la partie saillante A ce niveau, en avant du tragus, le condyle du maxillaire inférieur fait une trouve qui, lorsque la bouche s'ouvre, se déplace en avant et en bas pour laisser à sa, place une dépression ainsi que je l'ai déjà fait remarquer. donne la situation exacte du pavillon de l'oreille, Le trou auditif auquel en arrière et aboutit le conduit auditif externe dirigé un peu obliquement légère saillie en dehors. Le maxillaire inférieur tient joues et celle du menton. la forme de l'ovale, féminin sous C'est sa dépendance la forme sa délicatesse qui imprime du bas au visage donne à la que son développement pendant face de l'homme un aspect plus carré. Le volume du muscle masséler tribue à accentuer cette apparence chez les sujets très musclés. La saillie du menton repose sur l'éminence des con- du maxillaire mentonnière inférieur. MUSCLES Les muscles meuvent face. de la tête la mâchoire DE LA se divisent inférieure; TÈTE (PL en trois les muscles 49 et 50). groupes épicraniens; .: les muscles les muscles qui de la ANATOMIE 100 Les muscles font mouvoir delà mâchoire dans rentrent CORPS la HUMAIN des muscles catégorie quj osseux. les leviers Les muscles DU ARTISTIQUE et les muscles épicraniens de la face sont des muscles peauextrémités à au moins par une de leurs qu'ils s'attachent de la peau. Leur contraction, en rapprochant l'insertion la peau, c'est-à-dire de cutanée de l'insertion fixe, a pour effet de plisser à la direction des à sa surface plusieurs plis perpendiculaires provoquer fibres musculaires. ciers, C'est-à-dire la face profonde MUSCLES deux profonds. Les muscles duquel s'attachent côté, ils MÂCHOIRE. au nombre de quatre : deux superficiels sont cachés par la branche du maxillaire ils prennent insertion tous deux, pendant profonds à la face interne l'autre sont masticateurs Les muscles DE LA à l'apophyse plérygoïde : d'où et inférieur que, nom leur de de muscles ptérygoïdiens. De ces deux muscles, tales. le ptérygoïdien a les fibres horizonexterne, aux mouvements de latéralité de la mâchoire et à sa pro- 11 préside pulsion entrent en avant, l'un, suivant qu'un seul muscle se contracte, à la fois. Le ptérygoïdien interne en contraction C'est un masséter ou que les deux élève la mâchoire. profond. — Ce muscle court 2.) quadrilatère, des joues. 11 s'attache, en haut, au bord occupe la partie postérieure de l'arcade et, en bas, à la branche du maxillaire zygomafique 11 est formé de qu'il couvre presque tout entière de son insertion. Masséter. rassemblés (PL 50, fig. et épais, inférieur inférieur fascicules en faisceaux Entièrement, imbriqués. sa structure sous-cutané, apparaît nettement lorsque le muscle entre en action. — Le temporal en haut, à toute s'attache, coronoid.edu maxilet, en bas, à l'apophyse laire inférieur. Il passe donc sous l'arcade et son attache infézygomatique, rieure est cachée par le muscle masséter. Ses fibres sont disposées en éven- (PL 50, fig. i.) Temporal. de la fosse temporale l'étendue tail et elles se rendent tendon en convergeant de l'insertion l'insertion au maxillaire. qui constitue Ce muscle est recouvert par une très forte supérieure aponévrose qui à un solide s'attache au MUSCLES DE LA TÈTE PL. -i'J. , 162 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN de la fosse temporale et à l'arcade zygomalique. dans une véritable loge ostéo-fibreuse. pourtour contenu Il se trouve ainsi Son volume assezconsidérable lui-permet de combler et au delà la fosse osseuse qui le loge, et il fait, sur le reste du crâne, un relief qui s'accuse lors de sa contraction. C'est lui qui forme le plan incliné de la tempe. Il élève la mâchoire MUSCDIÏS PEAUC1ERS ces muscles Tous charnu inférieure. très mince CRAXE DU adhèrent ne forme ET DE LA VA C E. (PL 49 et 50, fig. 2.) à la face profonde de la peau, et leur corps point à la surface cutanée de relief distinct. Leur de rides ou de plis présence n'est révélée que par la production à l'expression des émotions. cutanés qui concourent Étant donné le caractère élémentaire de cet ouvrage, je me contenterai d'en indiquer ici la topographie (-1). Le sommet du crâne est recouvert par une véritable calotte aponévrotique dont le pourtour donne insertion aux muscles épi- (aponévrose épicranienne) en arriére, çraniens qui sont, en avant, les 2 muscles frontaux, taux et, de chaque côté, 3 muscles auriculaires rudimentaircs. les 2 occipi- Les paupières ont deux muscles : le sourciller, logé sous la moitié et Vorbiculaire, étendu sur le pourtour de l'orbite des sourcils; des paupières. l'épaisseur Les muscles et dans du nez sont au nombre de quatre, ainsi placés : le pyramidal, : le l-runsverse, sur le dos du nez; le dilatateur même des narines, et le myrtiforme, au-dessous dans l'espace intersourcilier des narines, dans l'épaisseur des fosses nasales. Les muscles interne des lèvres deux systèmes de fibres : un système central de fibfes circulaires à un seul muscle, l'orbiculaire, et appartenant un système périphérique de fibres radiées qui rayonnent sur toute la circoncomprennent férence de l'orifice buccal. nombre de faisceaux musculaires Ce dernier décrits système est composé d'un grand comme autant démuselés distincts et qui sont au nombre de huit. Ce sont : le canin, les rcleveurs superficiels et profonds de l'aile du nez et- de la lèvre supérieure, le petit zygomalique, le grand; des lèvres et le carré du menton. zygomalique, le buccinateur, le triangulaire (1) Voir pour plus de détails : Analomie artistique, p. 75. MUSCLÉS DE Fui, \. LA — Coucm: FIG. 2i— D< fwil RirAer-dtl. TÈTE COUCHE (.SUITE) PHOFOKOE. SUPERFICIELLE. "r; Vu. ;50w 1-G4 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN en propre au menton, la houppe du menton. appartient beauA côté dés muscles peauciers de la face, il est un muscle peaucier à propos duquel il est nécessaire d'entrer ici coup plus étendu en surface, dans quelques développements. C'est le muscle peaucier du cou. Peaucier du cou. (PL 44.) — Le peaucier du cou. est un grand muscle du cou en y adhérant. antérieure plat qui double la pe.au de la moitié Un seul muscle de la face jusen divergeant de la partie inférieure de la poitrine et au sommet de l'épaule. supérieure Ses fibres s'étendent qu'à la partie Ses insertions inférieur se font, en dedans, au maxillaire et, supérieures inférieure en dehors, à la peau delà commissure des lèvres et de la, partie ses insertions de la joue. Il se confond avec les muscles des lèvres. En'bas. de la peau sont exclusivement cutanées, et elles se font à la face profonde et de la région de la région pectorale supérieure costal à l'acromion. ligne étendue du 2" cartilage delloïdienne, suivant une est légèrement de telle façon que les deux oblique, et même s'entre-croisent au-dessous du menton, pendant muscles se joignent un espace l'un de l'autre inférieurement et circonscrivent qu'ils s'écartent Son bord interne au-devant du cou. triangulaire au dehors, par aucune forme spéciale. Il se Au repos, ce muscle ne se traduit, modèle avec la peau qu'il double, sur les parties sous-jacentes. Lorsqu'il se contracte, ses fibres se redressent en soulevant la peau du cou et en du deux espèces de plis : d'abord une sorte de plissement longitudinal aux fibres mêmes du- muscle qui se détachent en cordes saillantes; puis un froncement transversal d'origine cutanée. Les insertions cutanées ou- mobiles du, muscle déterminant tendent à se rapprocher. La peau de la poitrine s'élève légèrement-; mais l'action à la- commissure est beaucoup plus marquée aux insertions cutanées supérieures, de la joue. La commissure des lèvres s'abaisse en labiale et à- la partie inférieure découvrant les dents ; les lèvres s'élargissent et se tendent ; la partie inférieure de la joue descend à son tour, entraînant les narines elles-mêmes. Le peaucier se contracte dans l'effort, et son rôle est de faciliter la circulation en maintenant la béance des veines superficielles du cou. Il a, en de la frayeur. H concourt à l'expression outre, un rôle mimique important. FIN 1;IG..2S. —Squelette. Résumé TABLÉ PLAKGIIE 1. — 2. — DES précédentes se rapportant au squelette. PLANCHES Pages. SQUELETTE Eig. — — — de Joutes les figures 1. '— Clavicule. 2. — Omoplate. 3. — Ligaments SQUELETTE Fig. — — — DE L'ÉPAULE 7 de la clavicule. DU RUAS. — 1. — Plan 2, — Plan 3. — Plan 4. — Plan HUMÉRUS antérieur. postérieur. latéral interne. latéral externe. '-.-' ..-..- 9, 4 66 ANATOMIE DU ARTISTIQUE HUMAIN CORPS Pages. PLANCHE 3. — — 4. — 5. — SQUELETTE Plan '— 6. — 7. — — 8. — —. — 9. — — — — ' — 10. — — IL— supérieur. antérieur. antérieur. DU MEMBRE SUR LE VIVANT.... SUPÉRIEUR 17 (suite). i>) DU MEMBRE SUPÉRIEUR SUR LE VIVANT (suite). 21 externe. DU BRAS 1. — Plan 2. — Plan 3 et 4. — 25 antérieur. Couche profonde. antérieur. Couche superficielle. Plan postérieur. brachial. Triceps DE L'AVANT-BRAS 1. = Plan antérieur. des doigts. 2. — Plan antérieur. 3. — 4. — MUSCLES Plan 13 postérieur. latéral externe. latéral interne. du doigt. Plan Squelette latéral MUSCLES Fig. H postérieur. MUSCLES Fig. — Plan Plan Plan Plan Plan MAIN DU MEMBRE SUPÉRIEUR SUR LE VIVANT SQUELETTE Plan ET CUBITUS.. antérieur. SQUELETTE Plan — — — — — — — 1. 2. 3. 4. 5. fi. ET DE LA DU POIGNET SQUELETTE Fig. — — — • — — RADIUS — Plan antérieur. — Plan postérieur. — Plan latéral externe. — Plan latéral interne. 1. 2. 3. 4. Fig. — — — — DE L'AVANT-BRAS, SQUELETTE — ficielle. Plan postérieur. Plan postérieur. DU MEMBRE 33 Couche profonde.-Fléchisseurs Muscles de la couche super- Couche profonde. Couche superficielle. SUPÉRIEUR 35 (ECORCHÉ) antérieur. '-.' ID... -'.... 39 Plan postérieur. -T- 12. — ID. , Plan latéral externe. 41 TA13LE PLANCHE 13. —^ SQUELETTE -I. 2. 3. 4. S. Fig. — — — — —•' -14. — — 13. — — 16. — 17. — 19. — CUISSE. — FÉMUR SI Plan antérieur. Plan postérieur. Plan latéral externe. Plan latéral interne. DE LA JAMBE S3 DE LA .ÏAMBE (suite) ET DU PIED DU PIED 1. — Plan 2. — Plan 3. — Plan latéral 55 externe. K7 (suite) latéral externe. inférieur. supérieur. 20. - 21. — 22. — 6-1 antérieur. 03 postérieur. in. .'.: latéral ID. ..'. Plan — pipstèrieur. ID Plan — 40 18. — SQUELETTEDU MEMBREINFÉRIEUR (ECOHCHÉ) Plan — Os COXAL. 1. — Plan latéral externe. 2. — Plan latéral interne. 3. — Squelette du pied. Plan SQUELETTE Plan — Pages. — 1. — Rotule. 2. — Plan antérieur. 3. —Plan postérieur. SQUELETTE Fig. — — — — — — — 167 supérieur. latéral externe. latéral interne. antérieur. DE LA SQUELETTE Fig. — — '— —-Plan — Plan — Plan — Plan — Plan 1. 2. 3. 4. Fig. — — PLANCHES DE LA HANCHE. SQUELETTE Fig. — — — DES — 6B externe. '... latéral MUSCLES Fig. — — ..- 07 interne. DE LA CUISSE î. — Quadriceps. du groupe 2. — Muscles 3. — Musclés du groupe ficielle; 4. — Muscles du groupe fonde. 73 interne. postérieur. postérieur. Couche Couche superpro- 168 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Pages. PLANCHE 23. — DE LA JAMBE ET DU PIED MUSCLES Fig. — — — — 1. 2. 3. 4. 3. — — — — — 24. — MUSCLES DU MEMBRE Plan antérieur. — 25. — lu.. 26. — 27. — ID. postérieur. ..'.:-. '.- 28. — 29. — — 30. 31. — 32. — "'~.~'\ 33; - interne. vertèbre vertèbre vertèbre cervicale. dorsale. lombaire. - 1. — Première 2. — Dernière 3. — Sacrum vertèbre cervicale vertèbre cervicale et coccyx. 95 ou atlas, ou axis. 97 VERTÉBRALE 1. — Plan postérieur. 2. — Plan latéral. 3. — Plan antérieur. DE LA POITRINE 1. — Sternum. 2. — Sixième CAGE THORACIQUE. Fig. -^ '':..'—'. 87 (suite) SQUELETTE Fig. — '.'"—' externe. 1. — Quatrième 2. — Septième 3.-—Troisième —r COLONNE Fig. — — — s-5 fis VERTÈBRES Fig. — — . .'.. .' VERTÈBRES Fig. — — — S3 •. ........ ID Plan latéral — 77 (ECORCIIÉ) : . .. ' Plan latéral ' —' INFÉRIEUR ..'. . . ... Plan 75 Région antérieure. Région postérieure. sural. Triceps Soléaire. Pied. Région dorsale. — .'— ...::. 99 côte. .................. . 101. 1. — Plan' antérieur. ' %. -- Plan '.latéral. CAGE TIIOXVACIQUE (suite) . — Plan postérieur. Fig. 1... — 2 et 3. — Articulatiorxs'-dB's-eôJ.es " vertébrale. :-i-J\ /^?#f: ... avec ., : ..... la colonne .103 TABLE.DES ,169 PLANCHES Pages.. PLANCHE — 34. — 35. DE LA FEMME... BASSIN 36. — •— 37. — 38. .. ..-.. 109/ . . ., DU TRONC SUR LE VIVANT SQUELETTE — iô7 1. — Plan antérieur.. 2. —.Plan postérieur. Plan — los: .........:..... .. DU BASSIN LIGAMENTS Fig. — .-.-..-.... • — Plan antérieur. Fig. 1. — .2. —Plan postérieur. — 3. — Plan latéral. — ... ...... 1. — Plan antérieur. 2. — Plan postérieur. 3. — Plan latéral. Fig. — — ''. — .. ..;. DE L'HOMME BASSIN in antérieur. . . ID . 113 Plan postérieur. — 39, — . ID Plan — 40'. — latéral. MUSCLES Fig. — — nu TRONC ET nu 41. — MUSCLES Du cou — 42. — MUSCLES DE LA POITRINE — 43. — !-r- 4-i. —MUSCLES Plan .—- 45. — (suite) DE. L'ABDOMEN POSTÉRIEURE) . 121 . ET DE L'ÉPAULE. . 129 ... 133 l'omoplate. ET DU BASSIN. .......:..,... 139 1. -- Grand oblique de l'abdomen. 2. — Grand droit de l'abdomen. fessiers. 3 et 4.—Muscles nu TRONC ET DU COU (ECORCUÉ). ;.......:.! 141 antérieur; Ib.-; ...-.-...— Plan (RÉGION 1. — Grand-pectoral.'.'" 2. — Petit pectoral. 3 et 4. — Grand dentelé. 5 et 6. —Muscles qui entourent MUSCLES Fig. — — cou et splénius. 1. — Grand conrplexus de l'omoplate. et angulaire 2. — Rhomboïde 3. — Muscles spinaux. — Fig. — — — lis ..,,.:.,.....,;;......;..,.......;..:.. pôslériéuiv 143 170 ANATOMIE PLANCHE 46. — 47. — 48. — 49. — — 50. — 151 DE LA TÈTE (suite) 155 1. — Plan supérieur. 2. — Plan postérieur. 3. — Plan inférieur (base du crâne). DE LA TÈTE loi antérieur. MUSCLES Fig. — DE LA TÈTE 1. — Plan antérieur. 2. — Plan latéral. MUSCLES Plan 14s latéral. SQUELETTE Fig. — — — HUMAIN DU THONC ET DU COU (ÉCORCHÉ) SQUELETTE Fig. — — CORPS Pages. MUSCLES Plan — DU ARTISTIQUE DE LA TÈTE 1. — Couche 2. — Couche (suite) profonde. superficielle. 103 FIG. 29. — Kcorché superficiel. Résumé de toutes les figures TABLE DES précédentes se rapportant aux muscles superficiels. FIGURES Pages. FIGURE — — 1.— la disposition Schéma résumant celle d'un muscle court. 2. — Direction des axes du-bras 3. — Mode des d'implantation sur — les tendons 4. — Schéma brachial résumant d'un muscle long vus charnues du de profil. .. brachial biceps 20 26 d'insertion.. l'a. disposition à 3 et de l'avant-bras fibres comparée des trois portions du triceps 28 172 ANATOMIE ARTISTIQUE DU CORPS HUMAIN Pages. FiGuttE — — — — — — — — — _ 5. — Coupe schématique de l'avant-hras 6. — Muscles profonds do la région antéro-latérale de l'avant-bras.. 7. — Long supinateur et premier radial (schéma) 8. — Tendons du dos de la main et du poiguef ;. . 9. — Muscles inlerosseux dorsaux 10. — Muscles de la main . dos axes des deux grands segments 11. — Direction du membre inférieur. Face antérieure 12. — Id. Profil de la cuisse 13. — Coupe schématique 14. — Attaches de l'aponévrose fémorale avec le grand fessier et le tenseur du fascia lata 15. — Insertion inférieure du couturier, du droit interne et du demitendineux — — — 16. — Coupe schématique de la jambe ,„ 17. — Courbures de la colonne vertébrale 1S. — Fossettes latérales lombaires chez l'homme Angle sacré — 19. — Diamètres-transverses du tronc chez l'homme — 20. — Muscles spinaux (schéma) — 21. — Grand dorsal (schéma) —•. 22. — Trapèze (schéma) — 23. — Os hyoïde, et corps thyroïde larynx — 24. — Insertion numérale du grand pectoral — 25. — Deltoïde, aspect extérieur — 26. — Architecture du deltoïde — -— 27. — Deltoïde (schéma) 28. — Squelette 29. — Ecorché superficiel 31 31 37 42 44 45 60 64 69 72 78 80 96 et chez la femme. et chez la femme. ' .-. 114 117 120 124 126 12S 131 136 137 137 165 171 DES TABLE MATIÈRES Pages. AYANT-PIIOI'OS i .:'..'...... . GÉNÉRALITÉS .1 MEMBRE SQUELETTE DU MEMBRE SUPÉRIEUR : de l'épaule Squelette Clavicule 6 .,' .-. ...;...' -, Omoplate du bras Squelette SUPÉRIEUR •. 6- :. 8 : Humérus de l'avant-bras Squelette Cubitus : 10 , 12 ........... Radius de la main Squelette •• : 12: Carpe Foii.MES DU OSSEUSES MEMBRE : 14 SUPÉHIBUlt • du membre des axes des différents segments supérieur. ..:...-. .'..................... Proportions — Points de Conformation générale. repère osseux. ...... ; ; Direction MUSCLÉS Muscles du bras : . ' '-...................... .-.Goraco-huméral Brachial .......... antérieur..;,'.. Biceps 14 :.............................. Phalanges.. AllTICULATlONS .12 ,-..- Métacarpiens brachial....:... Triceps.brachial..'...........,....;...... DU MEMBRE 18 20 ...... 22 .... SUPÉRIEUR ................ .... ;"..;,.......;.'.. .....:. - ?t 24 ..................-;.' .'.-.'.'................: ,'.'.-.-'.....-................ > 24 28 1;74 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Pages. : Muscles de l'avant-bras 1° Région antéro-latérale : a) Couche profonde : Court Carré supinateur pronateur b) Couche moyenne : Groupe des fléchisseurs : c) Couche superficielle Rond pronateur Grand palmaire. Long supinateur. : 2» Région postérieure : a) Couche profonde 7.31 * 32 7 32 des doigts 34 Petit palmaire. Cubital I 01'radial. 2e radial " Extenseurs du pouce : I*r, IP et I) Ie : b) Couche superficielle Extenseur commun des doigts ' Cubital postérieur Anconé de la main de la région moyenne Interosseux 2° Muscles de l'éminonce tliénar 42 43 44 : 44 : du pouce Muscles de la racine du pouce 3° Muscles de l'éminence hypothénar 45 Adducteur Palmaire 4b : 46 cutané MEMBRE SQUELETTE de la hanche Squelette Os iliaque de la cuisse Squelette INFÉRIEUR DU MEMRRE INFÉRIEUR : 47 : Fémur 48 -, de la jambe : 50 Péroné. Rotule.. Squelette du pied Astragale Calcanéum Scaphoïde Cunéiformes Cuboïde. 40 : Muscles 1" Muscles Squelette Tibia 34 36 antérieur 52 54 '.' : 56 '-. -.... -.. , 56 56 56 58 TABLE 175 MATIÈRES DES Pages. 58 Métatarse .. .... ARTICULATIONS DU MEMBRE INFÉRIEUR 59 ;.;. FORMES OSSEUSES: des axes des deux Direction Proportions Conformation grands segments .....:.. Points générale. MUSCLES Muscles delà cuisse : 1° Groupe antéro-externe Quadriceps du fascia Tenseur de repère DU du membre osseux.. MEMRB.E 60 inférieur..... : ..' 64 ,. 66 INFÉRIEUR : 69 lata .... 72 ; 74 .' Couturier 2" Groupe interne Adducteurs : 74 76 interne Droit : 3° Groupe postérieur Biceps crural Demi-membraneux 78 78 .. 79 Demi-tendineux de la jambe : Muscles : 1° Groupe antéro-externe antérieur Jambier des orteils Extenseur 80 ............ SI 81 I Péroniers : 2° Groupe postérieur Couche profonde Couche Muscle du pied:. Région dorsale 84 : superficielle sural triceps .84 ..................: Muscles : Muscle Région pédieux : plantaire Partie moyenne Parties latérales. . 89 . ... 89 ..:.... : . ............ .90 TRONC. 'SQUELETTE : . Colonne vertébrale . Vertèbres ............;.... cervicales ^Vertèbres Vertèbres dorsales:. ............ lombaires Mias.^..:..........:.,.....:.....^.......,........,...,.)......:,,,.... DU TRONC .'.-.-.' .-'. .................,:.,. V.....:,...'..... -......"........ ';. 9i 92, ;; '.'-. 92 .92: t76 ANATOMIE DU ARTISTIQUE CORPS HUMAIN Pages. : AXÏS; Proéminente ., .;.......;........;;.;...;....;..,.,; ;.;;;-;:;;;.,,.... ... ,-• 92 ,. .......;,...-................ Sacrum ..'.'.-' ...:...........:......... : Coccyx........ Dé la colonne vertébrale en général. Thorax ou cage thoracique : 92 94 94 Sternum::.:.... Côtes....... Du thorax : . . . -. 98 100 en général ."'..:.- 102 Bassin SQUELETTE Formes osseuses DU TRONC DANS SON -... .. 105 ; .. .108 110 ENSEMRLE : Gage thoracique.....:.. Ceinture osseuse scapulaire Colonne vertébrale Bassin Diamètre 92 ...... 114 du tronc transverse 112 ... chez l'homme MUSCLES Muscles de la région postérieure a) Couche profonde;...'..b) Couche moyenne : Muscles de la nuque DU du torse et chez la femme 117 TRONC : 119 : 119 Muscles 120 spinaux Rhomboïde^.. de l'omoplate Angulaire c) Couche superficielle Grand dorsal : 122 122 : : 123 . Trapèze du cou : Muscles . Muscles Muscles moyens.. ; S.terno-mastoïdien... Muscles-de la poitrine.: Grand Grand 127 .'...... -.'....' profonds 128 130 ; pectoral. dentelé 131 134 ....,;..... Muscles : de l'épaule : . Musclés profonds....... 12a '.-.- -..-; 136 Deltoïde.,:,.-.-,..........................,,.::.....-...............-.' Muscles de l'abdomen : ; : Grands-droits...-...,.::...;......';..:. ..-............... Grand:obliquo.--. ..-;.<..-.... .-.^..-.....-.-.-"..-.-.. :.'.'.'.-. 135 1-38 .;.-... ....:.,. ; 142 ... .-..,-........... ..... TABLE DES 177 MATIERES Pages. Muscles du bassin Moyen Grand : fessier 144 fessier = 146 TÊTE SQUELETTE Crâne et moitié DE LA TÊTE do la face supérieuro inférieur 152 Maxillaire Formes osseuses 156 158 MUSCLES Muscles de la mâchoire DE : du crâne TÊTE ,.--—-•-,. Ptérygoïdiens Masséter. Temporal Muscles peauciers du cou Peaucier LA et de la lace ... 160 160 /^yU'Y.^v,..' • • • .v&X /.Sv^ •/<'• ip| î-~;'-/A ~--r.-.....'.'.:.,;£'•'• \. V <£,-.,..,.;..--..'/. '• ;i\\\--\/ 160 162 164 . 12 PARIS TYPOGRAPHIE RUE PLON-NOURRIT GARANCIÊRE, ET Cj« 8 PARIS TYPOGRAPHIE ET PLON-NOURBIT Hue Garancière, 8 C 1" <img class="gap" src="/images/tdm/nonreproduit.gif" alt="image non reproduite " title="image non reproduite ">TABLE DES PLANCHES PLANCHE 1. - SQUELETTE DE L'EPAULE Fig. 1. - Clavicule. Fig. 2. - Omoplate. Fig. 3. - Ligaments de la clavicule. PLANCHE 2. - SQUELETTE DU BRAS. - HUMERUS Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan latéral interne. Fig. 4. - Plan latéral externe. PLANCHE 3. - SQUELETTE DE L'AVANT-BRAS. - RADIUS ET CUBITUS Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan latéral externe. Fig. 4. - Plan latéral interne. PLANCHE 4. - SQUELETTE DU POIGNET ET DE LA MAIN Fig. 1. - Plan supérieur. Fig. 2. - Plan antérieur. Fig. 3. - Plan postérieur. Fig. 4. - Plan latéral externe. Fig. 5. - Plan latéral interne. Fig. 6. - Squelette du doigt. Plan antérieur. PLANCHE 5. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT Plan antérieur. PLANCHE 6. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT (suite) Plan postérieur. PLANCHE 7. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT (suite) Plan latéral externe. PLANCHE 8. - MUSCLES DU BRAS Fig. 1. - Plan antérieur. Couche profonde. Fig. 2. - Plan antérieur. Couche superficielle. Fig. 3 et 4. - Plan postérieur. Triceps brachial. PLANCHE 9. - MUSCLES DE L'AVANT-BRAS Fig. 1. - Plan antérieur. Couche profonde. Fléchisseurs des doigts. Fig. 2. - Plan antérieur. Muscles de la couche superficielle. Fig. 3. - Plan postérieur. - Couche profonde. Fig. 4. - Plan postérieur. Couche superficielle. PLANCHE 10. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE) Plan antérieur. PLANCHE 11. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE) Plan postérieur. PLANCHE 12. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE) Plan latéral externe. PLANCHE 13. - SQUELETTE DE LA HANCHE. - OS CONAL Fig. 1. - Plan supérieur. Fig. 2. - Plan latéral externe. Fig. 3. - Plan latéral interne. Fig. 4. - Plan antérieur. Fig. 5. - Plan postérieur. PLANCHE 14. - SQUELETTE DE LA CUISSE. - FEMUR Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan latéral externe. Fig. 4. - Plan latéral interne. PLANCHE 15. - SQUELETTE DE LA JAMBE Fig. 1. - Rotule. Fig. 2. - Plan antérieur. Fig. 3. - Plan postérieur. PLANCHE 16. - SQUELETTE DE LA JAMBE (suite) ET DU PIED Fig. 1. - Plan latéral externe. Fig. 2. - Plan latéral interne. Fig. 3. - Squelette du pied. Plan latéral externe. PLANCHE 17. - SQUELETTE DU PIED (suite) Fig. 1. - Plan latéral externe. Fig. 2. - Plan inférieur. Fig. 3. - Plan supérieur. PLANCHE 18. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan antérieur. PLANCHE 19. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan postérieur. PLANCHE 20. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan latéral externe. PLANCHE 21. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan latéral interne. PLANCHE 22. - MUSCLES DE LA CUISSE Fig. 1. - Quadriceps. Fig. 2. - Muscles du groupe interne. Fig. 3. - Muscles du groupe postérieur. Couche superficielle. Fig. 4. - Muscles du groupe postérieur. - Couche profonde. PLANCHE 23. - MUSCLES DE LA JAMBE ET DU PIED Fig. 1. - Région antérieure. Fig. 2. - Région postérieure. Fig. 3. - Triceps sural. Fig. 4. - Soléaire. Fig. 5. - Pied. Région dorsale. PLANCHE 24. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan antérieur. PLANCHE 25. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan postérieur. PLANCHE 26. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan latéral externe. PLANCHE 27. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE) Plan latéral interne. PLANCHE 28. - VERTEBRES Fig. 1. - Quatrième vertèbre cervicale. Fig. 2. - Septième vertèbre dorsale. Fig. 3. - Troisième vertèbre lombaire. PLANCHE 29. - VERTEBRES (suite) Fig. 1. - Première vertèbre cervicale ou atlas. Fig. 2. - Dernière vertèbre cervicale ou axis. Fig. 3. - Sacrum et coccyx. PLANCHE 30. - COLONNE VERTEBRALE Fig. 1. - Plan postérieur. Fig. 2. - Plan latéral. Fig. 3. - Plan antérieur. PLANCHE 31. - SQUELETTE DE LA POITRINE Fig. 1. - Sternum. Fig. 2. - Sixième côte. PLANCHE 32. - CAGE THORACIQUE Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan latéral. PLANCHE 33. - CAGE THORACIQUE (suite) Fig. 1. - Plan postérieur. Fig. 2 et 3. - Articulations des côtes avec la colonne vertébrale. PLANCHE 34. - BASSIN DE L'HOMME Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan latéral. PLANCHE 35. - BASSIN DE LA FEMME Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan latéral. PLANCHE 36. - LIGAMENTS DU BASSIN Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. PLANCHE 37. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT Plan antérieur. PLANCHE 38. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT Plan postérieur. PLANCHE 39. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT Plan latéral. PLANCHE 40. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (REGION POSTERIEURE) Fig. 1. - Grand complexus et splénius. Fig. 2. - Rhomboïde et angulaire de l'omoplate. Fig. 3. - Muscles spinaux. PLANCHE 41. - MUSCLES DU COU (suite) PLANCHE 42. - MUSCLES DE LA POITRINE ET DE L'EPAULE Fig. 1. - Grand pectoral. Fig. 2. - Petit pectoral. Fig. 3 et 4. - Grand dentelé. Fig. 5 et 6. - Muscles qui entourent l'omoplate. PLANCHE 43. - MUSCLES DE L'ABDOMEN ET DU BASSIN Fig. 1. - Grand oblique de l'abdomen. Fig. 2. - Grand droit de l'abdomen. Fig. 3 et 4. - Muscles fessiers. PLANCHE 44. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE) Plan antérieur. PLANCHE 45. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE) Plan postérieur PLANCHE 46. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE) Plan latéral. PLANCHE 47. - SQUELETTE DE LA TETE Fig. 1. - Plan antérieur. Fig. 2. - Plan latéral. PLANCHE 48. - SQUELETTE DE LA TETE (suite) Fig. 1. - Plan supérieur. Fig. 2. - Plan postérieur. Fig. 3. - Plan inférieur (base du crâne). PLANCHE 49. - MUSCLES DE LA TETE Plan antérieur. PLANCHE 50. - MUSCLES DE LA TETE (suite) Fig. 1. - Couche profonde. Fig. 2. - Couche superficielle. TABLE DES FIGURES FIGURE 1. - Schéma résumant la disposition d'un muscle long comparée à celle d'un muscle court FIGURE 2. - Direction des axes du bras et de l'avant-bras vus de profil FIGURE 3. - Mode d'implantation des fibres charnues du biceps brachial sur les tendons d'insertion FIGURE 4. - Schéma résumant la disposition des trois portions du triceps brachial FIGURE 5. - Coupe schématique de l'avant-bras FIGURE 6. - Muscles profonds de la région antéro-latérale de l'avant-bras FIGURE 7. - Long supinateur et premier radial (schéma) FIGURE 8. - Tendons du dos de la main et du poignet FIGURE 9. - Muscles interosseux dorsaux FIGURE 10. - Muscles de la main FIGURE 11. - Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur. Face antérieure FIGURE 12. - Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur. Profil FIGURE 13. - Coupe schématique de la cuisse FIGURE 14. - Attaches de l'aponévrose fémorale avec le grand fessier et le tenseur du fascia lata FIGURE 15. - Insertion inférieure du couturier, du droit interne et du demitendineux FIGURE 16. - Coupe schématique de la jambe FIGURE 17. - Courbures de la colonne vertébrale FIGURE 18. - Fossettes latérales lombaires chez l'homme et chez la femme. Angle sacré FIGURE 19. - Diamètres transverses du tronc chez l'homme et chez la femme FIGURE 20. - Muscles spinaux (schéma) FIGURE 21. - Grand dorsal (schéma) FIGURE 22. - Trapèze (schéma) FIGURE 23. - Os hyoïde, larynx et corps thyroïde FIGURE 24. - Insertion humérale du grand pectoral FIGURE 25. - Deltoïde, aspect extérieur FIGURE 26. - Architecture du deltoïde FIGURE 27. - Deltoïde (schéma) FIGURE 28. - Squelette FIGURE 29. - Ecorché superficiel TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS GENERALITES MEMBRE SUPERIEUR SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR Squelette de l'épaule: Clavicule Omoplate Squelette du bras: Humérus Squelette de l'avant-bras: Cubitus Radius Squelette de la main: Carpe Métacarpiens Phalanges ARTICULATIONS DU MEMBRE SUPERIEUR FORMES OSSEUSES: Direction des axes des différents segments du membre supérieur Proportions Conformation générale. - Points de repère osseux MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR Muscles du bras: Coraco-huméral Brachial antérieur Biceps brachial Triceps brachial Muscles de l'avant-bras: 1° Région antéro-latérale: a) Couche profonde: Court supinateur Carré pronateur b) Couche moyenne: Groupe des fléchisseurs des doigts c) Couche superficielle: Rond pronateur Grand palmaire. Petit palmaire. Cubital antérieur Long supinateur. 1er radial. 2e radial 2° Région postérieure: a) Couche profonde: Extenseurs du pouce: Ier, IIe et IIIe b) Couche superficielle: Extenseur commun des doigts Cubital postérieur Anconé Muscles de la main: 1° Muscles de la région moyenne: Interosseux 2° Muscles de l'éminence thénar: Adducteur du pouce Muscles de la racine du pouce 3° Muscles de l'éminence hypothénar: Palmaire cutané MEMBRE INFERIEUR SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR Squelette de la hanche: Os iliaque Squelette de la cuisse: Fémur Squelette de la jambe: Tibia Péroné Rotule Squelette du pied: Astragale Calcanéum Scaphoïde Cunéiformes Cuboïde Métatarse ARTICULATIONS DU MEMBRE INFERIEUR FORMES OSSEUSES: Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur Proportions Conformation générale. Points de repère osseux MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR Muscles de la cuisse: 1° Groupe antéro-externe: Quadriceps Tenseur du fascia lata Couturier 2° Groupe interne: Adducteurs Droit interne 3° Groupe postérieur: Biceps crural Demi-membraneux Demi-tendineux Muscles de la jambe: 1° Groupe antéro-externe: Jambier antérieur Extenseur des orteils Péroniers 2° Groupe postérieur: Couche profonde Couche superficielle: Muscle triceps sural Muscles du pied: Région dorsale: Muscle pédieux Région plantaire: Partie moyenne Parties latérales TRONC SQUELETTE DU TRONC Colonne vertébrale: Vertèbres cervicales Vertèbres dorsales Vertèbres lombaires Atlas Axis Proéminente Sacrum Coccyx De la colonne vertébrale en général Thorax ou cage thoracique: Sternum Côtes Du thorax en général Bassin SQUELETTE DU TRONC DANS SON ENSEMBLE Formes osseuses: Cage thoracique Ceinture osseuse scapulaire Colonne vertébrale Bassin Diamètre transverse du tronc chez l'homme et chez la femme MUSCLES DU TRONC Muscles de la région postérieure du torse: a) Couche profonde b) Couche moyenne: Muscles de la nuque Muscles spinaux Rhomboïde Angulaire de l'omoplate c) Couche superficielle: Grand dorsal Trapèze Muscles du cou: Muscles profonds Muscles moyens Sterno-mastoïdien Muscles de la poitrine: Grand pectoral Grand dentelé Muscles de l'épaule: Muscles profonds Deltoïde Muscles de l'abdomen: Grands droits Grand oblique Muscles du bassin: Moyen fessier Grand fessier TETE SQUELETTE DE LA TETE Crâne et moitié supérieure de la face Maxillaire inférieur Formes osseuses MUSCLES DE LA TETE Muscles de la mâchoire: Ptérygoïdiens Masséter Temporal Muscles peauciers du crâne et de la face Peaucier du cou