Richer, Paul (1849-1933). Nouvelle anatomie - Infotheek

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Paul Richer
His sculptures can be found in museums throughout Europe, including the Musée d'Orsay.
1 Published works
• Étude descriptive de la grande attaque hystérique ou
attaque hystéro-épileptique et de ses principales variétés (1879)
• Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie ou grande hystérie (1881)
• Les Démoniaques dans l'art, with Jean-Martin Charcot (1887)
• Hypnotisme, with Georges Gilles de la Tourette
(1887)
• Dictionaire encyclopédique des sciences médicales,
with Georges Gilles de la Tourette (1887)
• Nouvelle Iconographie de la Salpêtrière (1888–1917)
• Les Difformes et les malades dans l'art, with JeanMartin Charcot (1889)
• Anatomie artistique : description des formes extérieures du corps humain au repos et dans les principaux mouvements: avec 110 planches renfermant
plus de 300 figures dessinées (1890)
Sculpture “First Artist, carved stone age” by Paul Richier. Plaster, Salon des Artiste Français of 1890.
• Paralysies et contractures hystériques (1892)
Paul Marie Louis Pierre Richer (January 17, 1849
- December 17, 1933) was a French anatomist,
physiologist, sculptor and anatomical artist who was a native of Chartres. He was a professor of artistic anatomy
at the École nationale supérieure des Beaux-Arts in Paris,
as well as a member of the Académie Nationale de
Médecine (1898).
• L'Anatomie dans l'art : proportions du corps humain,
canons artistiques et canons scientifiques, conférence
faite à l'Association française pour l'avancement des
sciences (1893)
Richer was an assistant to Jean-Martin Charcot at the
Salpêtrière, and from 1882 to 1896 was chief of the laboratory at the Salpêtrière Hospital. With Charcot he performed research of hysteria and epilepsy, and also performed studies of medicine and its relationship to art.
• Dialogues sur l'art et la science (1897)
• Physiologie artistique de l'homme en mouvement
(1895)
• Introduction à l'étude de la figure humaine (1902)
• Nouvelle anatomie artistique du corps humain (6 volumes, 1906–1929)
In 1903, Richer was appointed to the chair of artistic
anatomy at the École des Beaux-Arts, and in 1907-08
was president of the Société Française d'Histoire de la
Médecine (French Society for the History of Medicine).
• Nouvelle anatomie artistique. Les animaux (1910)
• Lettre à en-tête de l"Institut de France (1925)
1
2
2
3
See also
• A Clinical Lesson at the Salpêtrière
3
References
• This article is based on a translation of an equivalent
article at the French Wikipedia.
• Angelo Mariani (1902). Eminent Physicians. Mariani & Co.
REFERENCES
3
4
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Text
• Paul Richer Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Paul%20Richer?oldid=615660143 Contributors: FlaBot, Colonies Chris, Riffle, VoABot
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Yeates and Anonymous: 3
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Own work Original artist: Viktorvoigt
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LIBRAIRIE
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APfATOMIE
DU
CORPS
ARTISTIQUE
HUMAIN
DU
ANATOMIE
du corps
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AUTEUR
ARTISTIQUE
: Description
et dans les
au repos
humain
des
:
formes
principaux
extérieures
mouvements.
de HO planches,
renfermant
plus de 800 figures
accompagné
Ouvrage
Deux volumes
in-4» Jésus clans un portefeuille.'.
....
par l'auteur.
(Ouvrage
des sciences, prix- Monlyon,
couronné
par l'Académie
des bcavx-arls,
et par l'Académie
Bordin.)
jirix
dessinées
50 francs.
NOUVELLE
ARTISTIQUE
AJATOMIE
DU CORPS
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HUMAIN
ET ÉLÉMENTAIRE
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PARIS
LIBRAIRIE
PLON-NOURRIT
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IMPRIMEURS-ÉDITEURS
—
GAIIANCIÈIIE
1906
To-us
droits
réserves
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Tous droit»
réservée pour
de reproduction,
tous pays.
et. de. traduction
Published
14 November
190G.
in the
of copyright
Privilège
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the
reserved
Act.approved
;
Plon-Nourrit
et
C'«,
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United
Mardi
States
3d 1905^
AVANT-PROPOS
que j'ai l'honneur
L'enseignement
Arts comporte deux sortes de cours
de professer
: des cours
à l'Ecole
oraux
des Beaux-
et des cours
pratiques.
Ces derniers,
sont plus spécialequi forment la partie élémentaire,
à l'analyse
La dissection
des amphiment consacrés
anatomique.
théâtres de l'École de Médecine y est remplacée par le dessin. L'élève
sous leurs diverses
dessiner,
faces, les ossements
a ainsi figuré tous les os d'une partie du corps,
isolés. Puis, lorsqu'il
d'un membre par exemple, il apprend à les mettre
à leur véritable
commence
par
place dans le corps humain en. dessinant tout le squelette delà région
d'après le modèle vivant. 11 doit commencer
par faire un dessin aussi
exact que possible des formes du modèle;
puis, à l'aide des points de
soit sur ce premier dessin
repère osseux qui s'y révèlent, reproduire—
sur une feuille de papier
soit, ce qui me semble préférable,
— le
transparent
squelette dans son entier. Il s'efforappliquée dessus
cera de dessiner non un squelette
mais bien celui du
quelconque,
lui-même,
modèle
dans la forme
lui-même,
a.vec là x30se donnée.
il dessinera
et dans la situation
exacte en rapport
de cette même-partie
du corps,:
Là encore., le but de ses.efforts.
également d'après le modèle vivant.
doit Être de reproduire
aussi fidèlement
non un muscle
que possible,
celui de l'écorché
ou d'une planche
quelconque,
anatomique
par
Ensuite,
exemple,
les muscles
mais bien celui du modèle
lui-même,
dans sa: forme
précise"
il
ANATOMIE
en rapport
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
avec l'état
distension
ou relâphysiologique
(contraction,
du corps tout entier (1).
chement) que lui impose l'attitude
Ce petit livre est destiné à faciliter aux élèves le travail
des cours
Mais Une reproduit
aucun de mes cours, pas
intégralement
pratiques.
que le cours oral. Il contient seulement les
plus le cours pratique
éléments que le cours pratique met en oeuvre et que le
premiers
cours oral a pour but de développer et de compléter en abordant plus
les questions de morphologie
et de physiologie,
en étules formes extérieures sous leurs aspects les plus variés,
dans la nature et dans les oeuvres d'art.
au repos- et en mouvement,
comment je l'ai compris.
Voici d'ailleurs
spécialement
diant surtout
Venant après mon grand traité d'Analomie artistique (2), il s'appuie
sur lui, mais il. n'en est pas un simple résumé. Il possède son originade quelques-unes
lité propre. Si l'on y trouve, en effet, des réductions
de celles qui
des planches de l'ouvrage précédent, plus spécialement
les ossements isolés et les détails partiels de la muscureproduisent
lature, toutes les planches d'ensemble sont nouvelles, et elles ont été
avec le but. que
dessinées de manière à s'accorder plus complètement
dans les cours pratiques.
À chaque dessin anatonous poursuivons
qu'il représente le squelette ou les muscles, correspond un dessin de la forme extérieure qui lui est exactement
supermique
d'ensemble,
posable.
on
Pour ce qui est du texte, rédigé aussi sobrement que possible,
des muscles, quelques modifications
dans la description
remarquera,
et aux usages de l'anatomie
ordinaire.
aux classifications
descriptive
de dessiner
les muscles par masses ot par plans de façon
à en
(1) Je conseille
on le fait
les formes,
comme
faire valoir surtout
aller,
que de se laisser
plutôt
à l'aide de hachures parallèles,
leur structure
à accentuer,
fibrillaire,
trop souvent,
même sur le cadavre.
sur ce point,
ne saurait
d'ailleurs
L'élève,
peu apparente
de Léonard
do meilleurs
modèles que les admirables
trouver
planches anatomiques
de Vinci.
— Description
des formes extérieures
du corps humain
au
artistique.
(2) Analomic
renfermant
mouvements,
grand in-4° avec HO planches
repos et dans, les principaux
È. Pion, Nourrit
et G'"', éditeurs,
1890. — On trouvera,
dans
plus de 300 figures.
renvois
à cet ouvrage.
de nombreux
ce petit livre élémentaire,
lit
AVANT-PROPOS
C'est ainsi que, pendant que d'un côté j'ai décrit avec détails les
muscles de la forme, qu'ils soient superficiels ou profonds (1), d'un autre
les muscles d'un même
côté j'ai confondu dans une même description
n'intéressaient
la forme extérieure.
pas isolément
groupe lorsqu'ils
l'étude de certaines régions,
sans cependant
J'ai pu.ainsi
simplifier
rien omettre d'important.
de l'écorché
combien l'étude
J'ai démontré, il y a déjà longtemps,
J'ai donc tenu à ce que tous les muscles
superficiel était insuffisante.
aussi bien profonds que superficiels,
fussent
ou groupes musculaires,
n'a pas consisté à
indiqués ici, et ma méthode de simplification
omettre de parti pris un certain nombre de muscles sous prétexte
mais en un mode de
qu'on ne les voit pas sur l'écorché superficiel,
de tous les muscles, plus en rapport
et de description
groupement
avec le but que nous poursuivons.
C'est là. une tentative nouvelle. J'espère qu'elle sera bien accueillie
de tous ceux qui, comme moi, sont convaincus
que, s'il est bon
l'anatomie
aux artistes-, on doit se garder de surcharger
d'apprendre
leur
mémoire
de
détails
inutiles,
qu'ils
s'empressent
d'ailleurs
d'oublier.
Les innovations
de l'anatomie,
que j'ai apportées à l'enseignement
et en particulier
la création des cours pratiques,
ont été accueillies par
les élèves et leurs maîtres avec une telle faveur que la démonstration
me semble aujourd'hui
à. un réel besoin.
faite qu'elles répondaient
Aussi, pour permettre à mes collègues des autres Écoles des BeauxArts de suivre le même chemin, s'ils le jugent
à propos, j'ai pensé
d'entrer
dans des
de .ces muscles,
(I) Dans la description
je n'ai pas craint
détails jusqu'ici
de leur
et relatifs
aux variations
suivant
morphologie
négligés
C'est qu'en
les'différents
états physiologiques
dans lesquels ils se trouvent.
effet
le muscle,
inerte
et déformé
sur le vivant,
ne ressemble
en rien au muscle
du
cadavre.
Sa morphologie
n'est point une et constamment
la même, elle est incessamment
variable
du mouvement
etdèla
vie elle-même.
parce qu'elle est fonction
surtout
à l'artiste
de connaître.
Or, c'est le muscle vivant qu'il importe
iv
ANATOMIE
bien
faire
en
est définitivement
publiant
arrêté.
cours
est de trois
leçon
sont
heures
consacrées
ici
Ils
6°
—
7"
—
S1'
—
—
-.10" —
—
M'\
12° —
—
i3"
9e
\ie
—
15°,
—
16e
—
17°
:—
18e
•19"
—
—
CORPS
le
programme
sont au nombre
et demie
à donner
PliOGKAMME
1er cours.
—
2°
3e :—
—
A'
5e —
DU
ARTISTIQUE
aux
DES
(1).
Les
élèves
COUBS
de
HUMAIN
ces
cours,-.tel
qu'il
de vingt-quatre.
Chaque
minutes
de la
premières
les indications
nécessaires.
PHATIQUES
Omoplate et clavicule,
d'après les ossements.
Humérus,
d'après l'es ossements.
Cubitus et radius, d'après les ossements.
Carpe, métacarpe,
d'après les ossements.
phalanges,
Squelette du membre supérieur, face postérieure,
d'après
vivant.
Squelette du membre supérieur, face antérieure,
vivant.
Muscles du membre supérieur, face antérieure,
vivant et l'écorché,
Muscles du membre supérieur,
l'ace postérieure,
vivant et l'écorché.
Os iliaque, d'après les ossements.
d'après
d'après
d'après
le modèle
le modèle
le modèle
le modèle
Fémur,
d'après les ossements.
Tibia, péroné, d'après les ossements.
Tarse, métatarse,
phalanges,
d'après les ossements.
face antérieure,
Squelette du membre inférieur,
d'après le modèle
vivant.
du membre
face postérieure,
le
Squelette
inférieur,
d'après
modèle vivant.
Muscles du. membre inférieur,.face-antérieure,
d'après le modèle
vivant et l'écorché.
Muscles du membre inférieur,
lace postérieure,
d'après le modèle
vivant
et l'écorché.
Vertèbres,
côtes, sternum, d'après les ossements.
Thorax,
bassin, d'après les ossements.
Squelette du tronc, face antérieure,
d'après le modèle vivant.
(d) A l'Ecole des Beaux-Arts, ce: temps, par suite des nécessités du service, est
divisé en deux séances, une première de doux heures et une seconde d'une heure
et demie,
AVANT-PROPOS
Y
20" cours. Squelette du tronc, face postérieure, d'après le modèle vivant.
Muscles du tronc, face antérieure, d'après le modèle vivant et
21° —
rôcorcbé,
Muscles du tronc, face postérieure, d'après le modèle vivant et
22" —
l'écorché.
23° —
Squelette de la tète, d'après les ossements.
%i:> —
Squelette de la tête, d'après le modèle vivant.
donnée
L'attitude
an modèle
vivant
est toujours la même, celle de
le long du corps et la paume des
droite, les bras tombant
mains tournée en avant.
série d'autres
faire suivre cette première
cours dans
On pourrait
La distribution
lesquels la pose du modèle serait plus mouvementée.
la station
de Paris ne nous en laisse pas le
du temps à l'École des Beaux-Arts
vivement les élèves ainsi munis
loisir.Mais
d'engager
j'ai l'habitude
donne l'analyse
de
des premières
notions
que leur
anatomique
l'attitude
d'atelier,
modèles.
la plus simple, à les appliquer,
dans le cours de leurs travaux
des poses variées
en dessinant l'anatomie
ont pour
qu'ils
Quoi qu'il en soit, l'élève qui
tiques tels qu'ils sont organisés,
table allas d'anatomie
artistique
en est lui-même
L'anatomie
a suivi
les cours prarégulièrement
possède au bout de l'année un vérid'autant plus précieux pour lui qu'il;
l'auteur.
qui
convient
aux
artistes
étant
essentiellement
topo: la
segments
est divisé en ses grands
le corps humain
graphique,
tête, le tronc et les membres.
décrite dans
Chacune de ces régions est successivement
toutes
ses
parties suivant une méthode identique.
de formes
On débute par l'étude du squelette.
Sous la rubrique
osseuses, se trouve réuni ce qui a trait au rôle joué par les os dans
la conformation
L'étude des muscles vient ensuite.
extérieure.
Les formes osseuses sont traitées en des paragraphes
spéciaux^
pendant
que les formes
musculaires
sont décrites
à propos
de chaque
vi
ANATOMIE
muscle
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
en particulier,
et que les pasgroupe musculaire
sont composés en lettres italiques.
sages qui s'y l'apportent
Pour les facilités de l'étude, nous commençons
par le membre supérieur
ou de chaque
pour
terminer
par la fête.
Une remarque
utile 'avant d'entrer
en matière
et qui facilitera, la
tâche des débutants
est la suivante.
les anaDans leurs descriptions,
le corps humain
tomistes
considèrent
dans l'attitude
des
debout,
figures de ce livre résumées dans les fig. 28 et 29 ; ils le supposent
d'un solide géométrique
à
comme enfermé dans l'intérieur
régulier
: une l'ace antérieure
six faces (parallélipipède
qui regarde
rectangle)
le devant de la figure et une face postérieure
qui lui est opposée, deux
faces latérales, une face supérieure
inférieure
sur laquelle reposeraient
coupant le corps en deux moitiés
à la face postérieure.
très simple
Cette conception
située
au-dessus
de la tête
et une
les pieds. De plus, un plan médian
réunirait
la face antésymétriques
rieure
;
des éléments
les
poslérieur.
l'orientation
et la
du corps humain en permettant
leur disposition
qui indiquent
par rapport
anatomiques
les qualificatifs
: antérieur,
en question
vers les plans
direction
vers
facilite
plans
latéraux,
postérieur,
supérieur,
de même nom, externe
et interne
vers
inférieur
description
d'employer
aux. plans
la
désignant
la direction
désignant
le plan
médian
antéro-
NOUVELLE;.-./
ANATOMIE
DU
ARTISTiaiJE
CORPS
HUMAIN
GENERALITES
L'étude
de
vue
des os est la base et le fondement
des applications
son importance
objectif,
Les anatomistes
ont
de toute, anatomie
morphologiques
qui sont
est encore plus considérable.
l'habitude
ici
; au point
notre
principal
de diviser
les os d'après leur forme en
trois classes : 4° les os longs dans lesquels on distingue
un corps ou diàphyse
et deux extrémités
ou èpiphyses ; exemple : riiumérus,le
fémur, etc^ ; 2° les os
larges ou plats, tels que l'omoplate,.l'os
coxal, etc.; 3"les os courts ou mixtes,
comme les vertèbres,
la rotule, les os. du carpe, etc. Pour la facilité
de la
les os sont comparés à des solides géométriques
: on leur considescription,
dère des faces, des angles et des bords. Les saillies se désignent
généralement sous les noms de lignes, crêtes, lubérmïtès,
épines, etc. ; les cavités,
sous ceux de dépressions, fosses, gouttières, anfmctiiosités,
Sur le vivant, les os-sont recouverts
d'une -membrane
etc.:
composée de; fibres
des parties articulaires
tendineuses
le périoste,
à l'exception
entrelacées,
de cartilages.
En dehors des articulations,
qui sont revêtues
il existé
libres comme ceux qui unissent les- côtes au sternum.
cartilages
Tous les os sont réunis
termédiaire
les uns aux autres,
des articulations,
?
et cette
union
se fait
dès
par .l'in^
..-/;'.;.:'-' 'V.
U y. a plusieurs
sortes d'articulations
eir
; on les- classe habituellement
trois catégories
qui sont les suVnres oxisyna-rthroses, les-'.sypiphysès ou:ampli'ijiir-
2
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
Dans les sutures, les os sont soudés entre eux par
fibreuse ou fibrocartilagineuse
toujours très étroite.
et les mouvesans interruption
d'un os à l'autre,
ihroscs et les diarlhrosas.
une masse intermédiaire
se continue
Le périoste
ments sont réduits à zéro. Exemple : les sutures du crâne.
sont
osseuses
ou symphyses,
les surfaces
Dans les amphyarfhroses
et la masse ligamenteuse
revêtues
dé cartilages,
intermédiaire,
beaucoup
mobilité.
Exemple :
plus épaisse que dans les sutures, permet une certaine
la symphyse pubienne.
le type le plus complexe.
Les surfaces
constituent
les diartbroses
Enfin,
au
d'une mince
couche de cartilage
osseuses en contact sont recouvertes
pourtour
duquel s'arrête le périoste. Puis d'un os à l'autre, s'étend en forme
de manchon
une membrane
épais
plus ou moins
membrane
synoviale.
fibreuse
renforcée
extérieurement
et tapissée en dedans d'une
osseuses sont
Les extrémités
mince
de ligaments
membrane,
en contact intime,
la
do
est réduite à presque rien. Elle est remtelle sorte que la cavité articulaire
le
la synovie destinée à faciliter
plie d'un liquide sécrété par la synoviale,
de l'épaule.
Exemple : l'articulation
glissement.
de la machine
forment
la charpente
Les os, corps solides et résistants,
des
et sont les agents passifs, mais néanmoins
humaine
indispensables,
la force
Les muscles en sont les agents actifs et représentent
mouvements.
qui met en action les leviers osseux. Ils occupent presque tout l'espace compris entre l'os, central et la peau périphérique.
centrale
Ils sont composés d'une partie
désignée sous
rouge contractile
résistantes
d'un blanc
le nom de ventre ou corps du muscle et d'extrémités
et
constituées
d'insertion,
par du tissu fibreux
nacré, tendon ou aponévrose
aux diverses parties
du squelette.
le corps charnu
Quelques
à la face profonde
de la
muscles
s'attachent,
par une de leurs extrémités,
autour
d'autres
sont disposés circulairement
peauciers);
peau (muscles
rattachant
des ouvertures
naturelles
(muscles orbiculaires)..
est constitué
par la réunion
des fibres musculaires
Le corps charnu
priforment
mitives
primitifs.,.lesquels
qui s'accolent pour former des faisceaux
des faisceaux
à leur tour des faisceaux
secondaires,
puis ces derniers
entoure tout l'organe et envoie
Une enveloppe de tissu conjonetif
tertiaires.
entre les divers faisceaux
des "prolongements
qui le composent.
aux ligaments.
sont in actifs et tout à fait comparables
Les tendons
GÉNÉRALITÉS
3
la direction
des fibres charnues et la façon
de connaître
11 est important
sur le tendon.
elles continuent
les fibres
Quelquefois
dont elles s'implantent
sur elles
mais le plus souvent elles s'implantent
obliquement
tendineuses,
un nombre
peut recevoir
de telle sorte qu'une seule fibre tendineuse
plus
de fibres charnues
; le muscle prend alors un aspect
ou moins considérable
en pointe vers le tendon (1).
et se termine
fusiforme
dans de véritables
Tous les muscles sont renfermés
gaines formées par
ou fascias ; c'est ainsi que leur situation
de contention
les aponévroses
car toutes les gaines d'une même région sont,
est maintenue,
réciproque
unies par leur surface en contact.
Ces aponévroses
d'autre part, étroitement
osseuses sont parfois renforcées
par des expansions
qui
des tendons.
c'est-àviennent
Quelques muscles s'y attachent
directement,
du fascia lata par exemple,
un tendon
dire qu'ils ont, comme le tenseur
de contention
à l'égard
membranii'orme
qui joue le rôle d'aponévrose
des saillies
naissant
fort
variable
suivant
dans leur
gaine
contraction.
la
distincts
sont
Enfin
muscles.
d'autres
la
ces enveloppes
sont d'épaisseur
aponévrotiques
les régions.
Elles exercent
sur les muscles
contenus
une compression
permanente
11 entre quelquefois,
dans
et plus résistants
qui dépriment
cause de modifications
importantes
qui augmente la puissance de
leur structure,
des faisceaux
localement
le corps charnu
et
dans le
modelé.
Les
fibres
relatives
du corps charnu
et des
pour un même muscle ne sont pas
Il convient de désichez tous les individus.
longueurs
tendineuses
lesmêmes
gner, sous le nom dé muscle long, celui dont le corps
charnu est relativement
aux
plus long par rapport
parties tendineuses
et, sous le nom de muscle court,
celui qui présente une disposition
inverse (Fig. 1).
Si nous considérons,'àl'état
dont les muscles appartiennent
d'écorehé, un individu
au type long, on verra
les fibres
vroses
corché
rouges descendre plus bas sur les aponénacrées qui diminueront
en proportion.
L'ésera plus rouge. Si, au contraire,
les muscles
appartiennent
au type
(I) Voy. Anatomie
court,
artistique,
les parties
page 22.
rouges
Fie 1. — Schôina l'csuniunl
la disposition
d'un nmsclo
long A cl d'un muscle
court 13.
perdront
de leur
imnor-
4
ANATOMIE
CORPS
HUMAIN
des portions
en étendue ; ce sera
nacrées
qui gagneront
un écorché
de couleur,
sous la
peu visibles
plus nacré. Or ces différences
àl'extérieur
dans la forme,
par des différences
peau du modèle, se traduisent
les parties
en général
à des reliefs et les parties
nacrées
rouges répondant
tance
au
DU
ARTISTIQUE
profit
à des dépressions.
L'homme
à muscles longs
des formes malgré
le volume
tion générale
heurts
au niveau
violents
à muscles
L'homme
et en
creux
des insertions,
au contraire,
courts,
: le ventre
avoisinent
dépressions
a moins d'harmonie.
du muscle
musculaire,
par
La
forme
l'atténua-
de
par l'absence
fuselé des membres.
par l'aspect
est pour ainsi dire
court est plus saillant,
plus
ses extrémités.
se reconnaîtra
générale
tout
en bosse
et de larges
est heurtée,
elle
il y alieu de distinguer
Au point de vue morphologique,
trois états physiolola contraction
et la distension.
Le re.âgiques du muscle : le relâchement,
chement musculaire
exisle
l'élasticité
du muscle
lorsque
(libres
rouges)
et que le muscle
se trouve
dans un équilibre
cesse d'être sollicitée
stable
sortir
d'où il ne pourra
sous l'influence
de
que pour se raccourcir
davantage
la contraction
ou pour s'allonger
sous l'inlluenee
de la distension.
Un muscle
dont les fibres ne suivent point
relâché est donc un muscle
le plus court
chemin
de la ligne droite
entre ses deux points d'attache
au squelette,
et la
chose se produit
leurs
d'inaction,
taine
de l'économie
pour tous les muscles
insertions
extrêmes
sont rapprochées
Dans l'état
de relâchement,
les fibres
limite.
longueur
muscle.
fixe
et toujours
la
même,
c'est
véritablement
dans l'état
lorsque,
au delà d'une cercharnues
l'état
ont
d'inaction
une
du
La distension
se produit
les insertions
sont écartées
musculaires
lorsque
de l'autre
au delà de la distance
le relâchement
comque comporte
est véritablement
C'est alors que le muscle
tendu
et que ses fibres
l'une
plet.
le chemin le plus court entre ses points
d'attaehe.
Quand
toujours
en vertu de son élasticité,
et son relief
il est ainsi tendu, le muscle s'allonge
les régions,
cet allongement
est arrêté par la limite
est moindre
; suivant
suivent
de
l'élasticité
un
muscle
du
muscle
lui-même
ou
une
des
disposition
spéciale
leviers
des ligaments.
La distension,
mettant
en jeu l'élasticité
osseux.et
n'est pas un repos complet,
et il arrive souvent
.musculaire,
que la contracà la distension,
tion se surajoute
actif du muscle. Elle peut survenir
La contraction
est l'état
vraiment
sur
déjà
distendu
ou sur
un
par
muscle
relâché.
11 en résulte
que la.
GENERALITES
5
de raccourcissement
et
ne s'accompagne
pas nécessairement
avec rallongement.
qu'elle peut coexister
musculaire
se traduit, au dehors, par un relief
Sur le vivant, te relâchement
à,
uniforme plus ou moins arrondi., quelquefois marqué de sillonsperj)endicidaires
contraction
des fibres charnues. Ces sillons sont dus au froncement de ces fibres
de certaines bandes aponévroliques.
repliées sur elles-mêmes on à la compression
Ils se fondent anec les parties voisines ou
Enfin les tendons sont peu saillants.
bien forment un pli transversal plus ou moins accentué.
la direction
La distension,
toujours accompagnée de l'allongement du muscle, est la cause
est moindre. H est le
d'une forme extérieure très différente. Le relief musculaire
siège 'd'itn. aplatissement plus on moins considérable marqué de sillons parallèles à .
des fibres. Les extrémités
et raccourci
Un muscle contracté
la direction
tendineuses apparaissent tendues.
est remarquable par la saillie de son corps
des faisceaux
dont il est composé. Un muscle
et le relief
distinct
à lu fois aux formes spêciules de la- distension et
et distendu participe
contracté
de la. contraction. Il en- résulte que la saillie que. fait un muscle ne saurait: à elle
seule constituer un indice certain- de contraction.- ou de l'état d'activité du muscle,
charnu
pas plus que son aplatissement ne coïncide toujours avec l'état de repos ou le relâchement. Un caractère plus important
l'état
que le relief lui-même, pour indiquer
d'activité ou de repos musculaire,
consiste dans le modelé spécial de la région (i).
sommaires sur les variations
des
Cl) Ces quelques indications
physiologiques
muscles correspondant
à des variations
étaient nécessaires ici,
morphologiques
parce qu'il en sera question dans la suite à propos de l'a description dos princien particulier.
paux muscles
Mais, pour de plus amples renseignements,
consulter ma Physiologie artistique. Doin, éditeur, 1895, pag. 73 et suiv.
MEMBRE SUPÉRIEUR
SQUELETTE
Au point
de vue anatomique,
supérieur.
Nous étudierons
l'avant-bras
DU MEMBRE
être
le squelette
rattachée
de l'épaule,
au membre
du bras, de
et de l'a main.
SQUELETTE
Sur
doit
l'épaule
donc successivement
SUPÉRIEUR
DE I,'ÊPAUI.E.
(PI. 1.)
le sommet
du thorax,
s'appuie, de chaque côté, une demi-ceinture
osseuse formée de deux pièces, en avant la clavicule,
en arrière l'omoplate.
La clavicule
au
s'attache
directement
seule, par son extrémité
interne,
thorax
sur les côtés du sternum,
sa paroi postérieure,
. L'omoplate
et la clavicule
le membre
l'omoplate
est simplement
se rejoignent
en dehors
qui se trouve comme suspendu
appliquée
et rattachent
contre
au thorax
au point de rencontre
supérieur
des deux os.
— Os long en forme à'S
. Clavicule.
d'inéitalique, avec deux courbures
la plus longue, occupe les 2/3 ou les 3/4 de la longale étendue : l'interne,
cet os est prismatique
gueur totale de l'os. A sa partie interne,
triangulaire
et épais; au milieu, il est arrondi ; en dehors, il s'aplatit
de haut en bas.
— Son extrémité
interne
volumineuse
s'articule
avec le sternum
qu'elle
déborde en tous sens. — Son extrémité
externe est marquée d'une petite
— La face supérieure
facette articulaire
lisse est souspour l'acromion.
cutanée. — La face inférieure
est marquée de rugosités pour l'insertion
des
—Bord antérieur épais, convexe en dehors et concave en dedans,
ligaments.
La clavicule est disposée horizontalement
de chaque côté de la fourchette
sternale.
— Os
— La face antérieure
Omoplate.
plat triangulaire.
ouithoracique
est excavée (fosse sous-sçapidaire) et parcourue
par des crêtes obliques pour
— La face
insertions
musculaires.
ou dorsale
est divisée;
postérieure
SQUELETTE
DE
—
ARTICULAT!OSS
FlG.
«' l'aul
Uicktr
M
3.
L'ÉPAULE
DE
L.\
CLAVICULE.
'
I'L.
I,
•
S
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
par une crête osseuse fort saillante
appelée épine de Vomoplale
inégalement
et qui délimite
deux parties concaves
: au-dessus la fosse sus-épineuse plus
naît.au.bord
petite, au-dessous Ta fosse sous-épineuse plus étendue. L'épine
au niveau
du quart supérieur,
interne
et se
par une surface triangulaire,
en augmentant
de plus en plus de saillie,
vers l'angle
dirige
obliquement,
en s'aplatissapt.
externe de l'os qu'elle
Elle prend, à ce niveau,
surplombe
d'acromion:
à son bord interne,
le nom
et présente,
une petite
surface
— Le bord
articulaire
très mince eh dedans,
pour la clavicule.
supérieur,
se termine,
en dehors, par une forte apophyse recourbée en forme de doigt
fléchi
à un bec de corbeau
qu'on
a/également
comparée
(apophyse
—
externe
de l'os s'élargit
et est occupé par une surface
L'angle
coracoïde).
articulaire
extrémité
excavée
ovoïde, à petite
dirigée en haut, légèrement
(cavité glénolde). Cette partie élargie de l'os est supportée
par une portion
plus
et
étroite,,
apophyses
co'ide. —
spinal,
c'est le col de l'omoplate. L'angle externe est surmonté
par deux
en arrière t'acromiôn.
en avant l'apophyse
caradéjà, nommées:
Bord
mince
externe
ou axillaire,
mousse
et épais.
—Bord
interne
ou
et tranchant.
est située à la partie postérieure
etiatérale
du thorax,
la base
L'omoplate
tournée
en haut et le sommet
en bas, dans un plan oblique
en
d'arrière
avant et de dedans en dehors. Elle s'étend depuis le premier
espace intercostal
jusqu'à
la 7e côte.
Son bord interne
SQUELETTE
est presque
DU BH,U'.
(PI,
vertical.
2.)
— Os
trianlong, avec un corps irrégulièrement
prismatique
et deux extrémités.-.-—
arrondie
L'extrémité
dans: son
gulaire
supérieure,:
en deux parties : 1° une partie articulaire
se divise naturellement
ensemble,
Humérus.
lisse
un tiers de la sphère, dirigée
en haut,
en dedans et
représentant
en arrière et destinée à la cavité glônoïd.e de l'omoplate
non
; 2° uiie partie
articulaire
verticale
séparée en deux par une gouttière
(gouttière bicipitale),
se trouve la petite tubérosilé et en arrière \a, grosse tubé^
en avant de laquelle
rosite. —Le corps,presque
en haut s'élargit
en bas et devient triancylindrique
de la gouttière
en avant, et, vers
gulaire . On y voit la continuation
bicipitale,
.-.le milieu
de la face externe,!- empreinte delloïdienne. -r- L'extrémité
inférieure
est large
/articulaires
et aplatie d'avant
en arrière.
En son milieu,
deux surfaces lissés
se continuant
l'une avec l'autre,.la
trochlée et lé condule,. sont;
SQUELETTE
UU
B1VAS —
RuMÉR-VJS
:
'
Pu.-2.Ï
i<f
ANATOMIE
DU: CORPS
ARTISTIQUE
HUMAIN
par deux emmenées osseuses d'inégal volume. C'est ainsi que l'on
en allant de dedans en dehors : 1° Yèpitrochlée, saillie très forte ; 2" la
encadrées
décrit
trochlée.
grande
sorte
de poulie formée
de deux parties
inégales,
avée un bord interné plus tranchant
et descendant
l'interne
plus bas;
pour ainsi
plus
3° le
dire
condyle,. surface arrondie tournée en avant, et n'apparaissant
4° Y èpicondijle, saillie osseuse bien moins forte que l'épitropas en arriére;
chlée. Au-dessus de la trochlée,
oh voit : en avant, la fossette coronoïde, en
arrière, la fossette olécranienne et, au-dessus du condyle en avant seulement,
la dépression condyl-ienne. Ces diverses excavations
dans les mouvements
de flexion et d'extension
physe coronoïde
L'axe transversal
sont destinées
à recevoir,
en avant l'apo-
du coude,
du cubitus et le bord de la tête radiale, en arrière l'olécrâne.
de l'extrémité
inférieure
est oblique en bas et en dedans.
L'axe de l'extrémité
inférieure
et l'axe
articulaire
de l'extrémité
supérieure
tordu sur lui-
ne sont
pas contenus dans le même plan. L'os est comme
même, et les deux axes forment
un angle aigu ouvert en dedans,
pondant à un angle obtus ouvert en dehors.
SQUELETTE
DE L'AVAN.T-BHAS.
corres-
(PL 3.)
Le squelette de F avant-bras
est composé
de deux os placés côte à côte
lorsque la paume de la main est tournée en avant : le radius situé en dehors et
sur un plan un peu antérieur et le cubitus situé en dedans et un peu en arrière.
— Le cubitus a la forme d'un S italique.—
Cubitus.
L'extrémité
supérieure est constituée par deux fortes saillies osseuses disposées perpendicu; la plus forte continue le corps de l'os,; c'est l'oieen avant est l'apophyse coronoïde. Ces deux saillies
crâ-ne, l'autre
dirigée
une vaste cavité articulaire
circonscrivent
(grande cavité sigmoïde) ouverte en
haut et en avant et inégalement
divisée par une crête osseuse longitudinale.
lairement
Cette
l'une
à l'autre
cavité
numérale.
A la face externe de l'apophyse
reçoit la trochlée
1
une surface articulaire
coronoïde,
plus petite peu profonde
(petite cavité
— Le
avec le radius,
sigmoïde) se met en rapport
corps, est prismatique,,
concave et unie ;
en haut. Face antérieure
triangulaire,
plus volumineux
face postérieure
divisée
dans sa longueur
par une crête
inégalement
ossieuse ; face interne
convexe,
très
Le bord externe
mousse.
postérieur
Le bord antérieur
lisse,, arrondie.
tranchant
le radius.
Le
regardé
effacé en bas prend le nom
de crête cubitale ;. il
est
bord
est sous-cutané.
:
SQUELETTE
DE
L'AVANT-BRAS
PL. 3:
ANATOMIE
12
— L'extrémité
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
ou tète du cubitus, se termine
par une partie
arrondie légèrement
en arrière d'une apophyse styloïde et
l'enflée, surmontée
creusée d'une gouttière
pour le tendon du cubital postérieur.
— L'extrémité
ou tête de l'os, nous montre, tout en
Radius.
supérieure,
ou cupide, en rapport articulaire
avec le conhaut, une dépression arrondie,
inférieure,
lisse en rapport
articulaire
et, sur le côté, un pourtour
dyle de l'humérus
avec le cubitus. La tête est soutenue
ou col, qui
par une portion rétrécie,
de l'angle
le corps de l'os en faisant un angle avec lui. Le sommet
rejoint
est occupé par une forte saillie osseuse, tubèrositè bicipitale. — Le corps prisest plus volumineux
inférieurement
; la face externe
matique
triangulaire
l'empreinte du rond pronaleur ; le bord interne est très
porte, vers le milieu,
est volumineuse,
tranchant.—
L'extrémité
inférieure
quandrangulaire,
divisée
aplatie d'avant en arriére, creusée en bas d'une surface articulaire,
en deux par une crête antéro-postérieure
; en avant, son bord est lisse; en
:
arrière, sa surface est sillonnée de coulisses pour les tendons de l'avant-bras
en dehors, l'apophyse styloïde volumineuse
descend par en bas; et en dedans,
existe une petite
ca-vilé sigmoïde pour l'articulation
SQUELETTE
DE LA MAIN.
avec la tète du cubitus.
(PI. 4.)
— Le
Carpe.
carpe est composé de 8 petits os disposés sur deux rangées
et qui sont en allant de dehors en dedans : lrc rangée ou rangée supérieure :
le pyramidal,
le pisiforme
: 2e rangée ou
le scaphoïde,
le semi-lunaire,
: le trapèze, le trapézoïde.
le grand os et l'os crochu. Tous
rangée inférieure
ces os forment un bloc dont l'ensemble
cubique est aplati
irrégulièrement
d'avant en arrière.
Le bord supérieur,
est articulé avec les os
convexe,uni,
Le bord inférieur,
découpé, s'unit aux métairrégulièrement
La face postérieure
est convexe. La face antérieure
concave, d'un
carpiens.
dorsale, a la forme d'une véritable
goutrayon plus court que la convexité
de l'avant-bras.
par 4 saillies osseuses : deux en dedans, deux en dehors ; les
sont Vapophyse imciforme
de l'os crochu et l'os pisiforme ;
saillies internes
les saillies externes sont l'apophyse
du scaphoïde et la saillie du trapèze.
— Au nombre
de cinq, ils sont désignés par leur
Métacarpiens.
numéro d'ordre, en allant de dehors en dedans.
tière
limitée
L'extrémité
Os longs prismatiques
triangulaires.
ou base, possède des.facettes
articulaires
planes pour le carpe et
supérieure,
Extrémité
inféles métacarpiens
voisins.
.triangulaire.
Corps prismatique
, Caractères
communs:
SQUELETTE
DU
POIGNET
ET
DE
LA
MAIN
Pi./S
•14
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
rieure, ou tète, pourvue d'une surface articulaire
arrondie, flanquée latéralement de dépressions rugueuses pour les ligaments.
: i" Métacarpien
: court, volumineux;
à la base, surCaractères distinctifs
face articulaire
unique à double courbure en forme de selle et prolongée, en
: le plus long ; 5° métacaravant, par une pointe saillante
; 2" métacarpien
: base pourvue à la face
pien : le plus grêle et le plus court ; 3" métacarpien
est isolé des autres
dorsale d'une apophyse styloïde.
Le premier métacarpien
un ensemble concave
assez étroit, forment
sont
Les tètes des 4 derniers métacarpiens
courbe convexe en bas et dont la partie la plus
dans un rapport
qui, maintenus
en avant et convexe en arrière.
disposées suivant une ligne
saillante
est au 3e métacarpien.
— Les phalanges
Phalanges.
des doigts. Au
squelette
nombre de 3 pour chaque doigl, et de 2 pour le pouce, elles sont désignées
en allant de haut en bas sous les noms de 1"" phalanges, 2IS phalanges
ou
3''* phalanges
phalangines,
L'extrémité
supérieure
forment
le
ou phalangettes.
Le pouce n'a pas de pbalangine.
n'a, aux phalanges, qu'une seule cavité articulaire
Aux phalangines
aux métacarpiens.
et aux phalangettes,
la cavité
articulaire
est divisée en deux par une crête médiane. — Le corps est convexe
en avant et plat en arrière. — L'extrémité
inférieure
est. en forme de poulie
destinée
aux phalanges
une tubérosité
et
aux
Elle
phalangines.
qui supporte
ARTICULATIONS
l'ongle
se termine
(tubérosilé
DU
aux phalangettes
par
uuguéule).
MEMBRE
SUPÉRIEUR
Les différents
os que nous venons d'étudier isolément,
sont réunis, sur le
des articulations
solidement
vivant, par l'intermédiaire
qui les maintiennent
fout en leur permettant
dans leur situation
des déplacements
respective,
variés et plus ou moins étendus.
est réunie, d'une part, au sternum et, de l'autre,
que l'omoplate
au sommet de l'acromion
en contact avec
maintenue
; que la tête numérale,
la cavité glénoïde de l'omoplate,
constitue
l'articulation
de l'épaule
ou
C'est ainsi
scapulo-humérale
mités supérieures
inférieure
; que l'extrémité
des deux os de l'avant-bras
inférieures
des deux
coude ; que les extrémités
celle du poignet
rangée du carpe composent
pi enne, etc.
de l'humérus
forment
mêmes
ou
et les extré-
du
l'articulation
os et la première
articulation
radio-car-
SUPERIEUR
MEMBRE:
,15
parties :-.
qui offrent ceci de particulier
qu'elles
•1° Les surfaces
lisse ;
extrêmement
sont revêtues d'une couche de cartilage
osseuses accolées
les surfaces
et qui
2° Les ligaments
qui maintiennent
membrane
d'une
sécrétant
un
sur leur face intérieure,
sont tapissées,
à. faciliter
le glissement
des surfaces
destinée
la synovie,
liquide spécial,
osseuses contiguës ;
que peuvent exécuter les diverses pièces osseuses les
3» Les mouvements
comprend
osseuses en contact
unes sur les autres.
Cette étude ainsi
exige, pour être complète,
élémentaire.
pas ce manuel
envisagée
que ne comporte
loppements
le lecteur désireux de plus de détails
et ie me contenterai
pour l'instant
et l'étendue
sur la nature
maires
trois
des articulations
L'étude
dont il s'agit.
Les articulations
à mon
traité
d'assez longs
Je renvoie
dévedonc
d'anatomie
artistique
(1),
indications
som-
de donner
quelques
des diverses
des mouvements
articula-
tions
d'une part, avec le sternum,
assez limités.
sont le siège de mouvements
avec l'acromion,
notables
de l'extrémité
des déplacements
mettent
pas moins
de la clavieule,
la clavicule,
ou mieux
mais
en haut
surtout
du moignon
et en arrière.
de l'épaule,
dans presque
d'autre
part,
Ils n'en
perexterne
de
tous
les sens,
dans l'articulation
qui se passent
scapulosont des plus étendus et des plus variés.
bumérale
en avant ou
du bras jusqu'à l'horizontale,
L'élévation
qu'elle se produise
de bascule de l'omod'un mouvement
sur le côté, s'accompagne
toujours
Les
du
mouvements
sur
plate
l'horizontale
l'épaule
dehors.
son
externe,
angle
alors
coïncide
et
se traduisant
. Les mouvements
l'extension
de l'avant-bras
(supination)
s'accentue
une
forte
oblique
lorsque
élévation
le
de la clavicule
du
bras
dépasse
de
moignon
en haut
et en
très simples.
Ce sont des mouvements
dans un seul sens, et ils déterminent
la flexion
du coude
Ils s'exécutent
permettent
qui
avec
par la direction
charnière.
L'avant-bras
bras
sont
de
et
sur le bras.
-de rotation
sur son axe qui
est le siège de mouvements
de tourner
la paume alternativement
à la main
en avant
Ces mouvements
sont dus au dèplaceet en arrière (pvonalion).
(1) Anaiomie
artistique,
p. 48.
id
ANATOMIE
ment
simultané
DU
ARTISTIQUE
et en sens inverse
CORPS
des extrémités
HUMAIN
inférieures
des deux
os de
l'avant-bras
(1).
Le poignet
est le siège de mouvements
mouvements
de latéralité.
Ces derniers
ticulation
des
os
de l'avant-bras
: flexion,
aussiextension-et
se passent exclusivement
dans l'arvariés
carpe. Us sont beaucoup plus
Le mouvement
de flexion est dû au concours
qu'en dedans.
simultané
de l'articulation
précédente et de celle qui réunit la première rangée
des os du carpe à la seconde ; d'où l'aspect arrondi
du dos du poignet dans
la flexion.
limités
en dehors
avec le
De toutes
du carpe avec les métacarpiens,
la première,
celle du pouce, est La plus mobile. Ses mouvements
sont très étendus et très
dans leur nombre,
se trouvent
les mouvements
du
variés;
d'opposition
Mais il faut signaler également la mobipouce, spéciaux à l'espèce humaine.
lité remarquable,
des deux derniers
et
quoique
moindre,
métacarpiens
surtout
les articulations
sur l'os crochu.
du cinquième
Cette
les mouvements
de la main.
expliquer
mobilité
est très
importante
le bord interne
à elle,
en avant ou en arrière;
elle permet au petit
peut se déplacer
du pouce, mouvement
dans lequel la paume
doigt de s'avancer au-devant
de la main se creuse: c'est elle aussi qui fait que, dans l'a- fermeture
du
pour
de la main
les
poing,
l'éminence
deux
tout contre
s'appliquer
thénar
en même temps que le dos de la main s'arrondit.
Les doigts sont animés de mouvements
de flexion et d'extension
et aussi de
mouvements
de latéralité
de s'écarter les uns des autres.
qui leur permettent
Les phalanges
des mouvements
La
nature
la forme
derniers
et les
limites
ici tout
extérieure
de tous
articulaires
FORMES
sur la forme
viennent
ne se déplacent que dans une seule direction
de flexion et d'extension.
des surfaces
Nous notons
doigts
fléchis
Grâce
ces mouvements
et la disposition
OSSEUSES
(PL
ce qui a trait
à l'action
et qui se résume dans
pour
exécuter
sont déterminées
par
des ligaments.
S, 6 et 7.) (2)
si importante
la direction
du squelette
aux
imprimée
(1) Anatomie artistique, p. 49 et 220.
les parties
(2) Dans toutes les planches d'ensemble consacrées au squelette,
ont été légèredes os. qui ont une action plus directe sur les formes extérieures
ment teintées.
SQUELETTE
DU
MEMBRE
SUPERIEURE
Pi..
5,
18
ANATOMIE
différents
segments
dans la conformation
DU
ARTISTIQUE
du membre,
dans
DES
AXES
DES
HUMAIN
relatives
et aussi
proportions
temps que dans les détails de sur-
leurs
en même
générale,
face plus directement
sous sa dépendance
points de repère osseux.
DlBECTION
CORPS
et que je désigne
DIFFÉRENTS'
sous le nom
SEGMENTS
DU
de
JIEMMÏ
SUPÉB1EUB.
Ainsi
les unes
reliées
aux
des articulations,
les
par l'intermédiaire
du membre
le squelette
affectent
supérieur
autres
pièces osseuses qui composent
entre elles les rapports
suivants.
à cause de l'étendue
L'humérus,
l'articulation
sur
de
n'a
scapulo-humérale,
naturellement
dépend
le
vivant,
convention
membre
on peut
des mouvements
est
dont
de situation
point
de celle du bras.
fixe.
Or,
admises
supérieur
considérer
par les anatomistes
pour leurs
abaissé le long du corps et l'avant-bras
l'humérus
comme placé verticalement.
susceptible
Sa position,
dans l'attitude
le
descriptions,
en supination,
Ce n'est
que très
incline
son
chez les gens très maigres,
que l'humérus
en bas et en dedans.
Chez les personnes, fortement
de l'humérus
les bras s'écartent
du corps, et l'extrémité
inférieure
exceptionnellement,
extrémité
inférieure
musclées,
se dirigé en bas et en dehors.
On voit que ces directions
variables
de l'humérus
ne sont
nullement
sous
la dépendance
d'une disposition
articulaire.
11n'en est pas de même de la
forment
de supination,
direction
des os de l'avant-bras,
qui, dans l'attitude
en dehors.
La raison de
un angle obtus ouvert
avec l'humérus
toujours
en bas et en dedans
cette disposition
réside tout entière dans l'inclinaison
de l'axe
transversal
viennent
s'adapter
des
surfaces
exactement
articulaires
les extrémités
bumérales
supérieures
sur
du
lesquelles
cubitus
et du
radius.
L'axe
mais
pas suite non plus à l'axé dé l'avant-bras,:
n'a rien de fixe. Elle dépend
Cette direction
en bas et en dedans.
dé: la
de latéralité
des mouvements
dé la différence
d'étendue
de la main
il s'incline
simplement
ne fait
main, lesquels sont beaucoup
résulte
que, dans la position
d'où
plus faciles en dedans qu'en dehors;
de repos, la main incline tout naturellement
en dedans.
C'est
ainsi
que, vus par la face antérieure,
les axes des-différents
segments
il
SQUELETTE
DU
MEMBRE
SUPÉRIEUR
.-'".".'
ÎM- .6: ;
ANATOMIE
30
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
du membre
se succèdent suivant
une ligne brisée formant
deux
supérieur
de sens inverse ; l'un, tourné
en dehors,
se
ongles obtus alternativement
trouve au niveau du coude et F autre, tourné en dedans, au niveau du poignet.
.
(PI. 5 et 6.)
Vus par le dehors, les axes des différents
segments dir membre
supérieur
sont
tous
dans le prolongement
les uns
des autres
et suivent
une même ligne
droite.
(PI. 7.)
Au niveau
du coude, cette rectitude
aux limites de l'extenrépond d'ordinaire
sion de l'avant-bras.
Mais il n'est pas rare
de trouver
des sujets chez lesquels l'extension
n'est jamais
atteinte,
complète
le coude formant
ainsi un angle obtus
ouvert
en
contre,
voiries
il
avant
(bypo-extension).
encore plus fréquent
est
limites
habituelles
Par
de
de l'extension
au somdépassées et le coude se trouver
met d'un angle obtus ouvert en arrière.
s'observe
(Fig. 2.) Cette hyperextension
chez certains
FIG. 2..— Direction
des axes du liras
l'civanl-brus
TUS de profil.
A. liypoexloiisicm ; 11, hyperexlcusion.
et de
mouvements
les boxeurs
DES
DIFÏÉIVENTS
ou les faiseurs
dé poids, elle
les enfants
fréquente.chez
est extrêmement
et chez les femmes, où elle peut s'expliquer
ments de l'articulation.
PnOPOltTIONS
des
sujets ayant l'habitude
d'extension
violents comme
par une certaine
SEGMENTS
DU
MEMBRE
laxité
des liga-
SUPÉBIEUR.
La distance
de l'acromion
de l'articulation
métaqui sépare le sommet
du médius est divisée en deux parties égales par Tintercarpo-pbalangienne
du coude. Sur le nu, cet interligné
articulaire
est.
ligne de l'articulation
situé
qui se voit en arrière du
juste au niveau de la fossette condy.lienne
on sent, très bien au toucher le condyle humerai'
coude, au fond dé laquelle
et le rebord de la fêté radiale en contact avec lui.
.- Dans la flexion
de l'avant-bras,
la-même
égalité
existe
en prenant
comme
SQUELETTE
DU MEMBRE;
SUPÉRIEUR
(SUITE)
; Pi. ï.
22
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
alors découvert.
Et la distance
point de repère l'épicondyle
qui
l'acromion
à l'épicondyle
est égale à celle qui va de ce dernier
dessous de la tête du troisième
le poignet
étant
métacarpien,
ment maintenu
dans la rectitude
(1).
CONFORMATION
GÉNÉHALE.
— POINTS
DE BEPÈBE
Le moignon
de l'épaule doit la saillie qu'il'forme,
à la tète numérale
elle-même
qui soulève le muscle
pour ainsi dire coiffée.
Le corps de l'humérus
les formes arrondies.
L'extrémité
maintient
les proportions
de
point aunaturelle-
OSSEUX.
en avant
deltoïde
du bras,
s'étend
et sur le côté,
dont elle est
dont
il rappelle
inférieure
de l'humérus,
donne sa
aplatie d'avant en arrière,
forme d'ensemble
à la région du coude aplatie dans le même sens. De même
de loin il est vrai,
l'avant-bras,
aplati aussi dans le même sens, reproduit,
les formes de son squelette constitué
par les deux os placés l'un à côté de
l'autre.
La main
sa morphologie
tout entière dominée par le squelette,
avec
le dos de la main arrondi
et la paume creusée comme le métacarpe,
avec
les doigts dont les phalanges osseuses se lisent à la face dorsale presque
entièrement
Entrons
voit
sous la peau.
maintenant
plus avant
dans le détail
les formes
exacte
superficielles
qui nous permettront
des os et qui constitueront
comme
précis pour guider
li! vivant
(2).
l'élève
dans le dessin
qu'il
et recherchons
de reconnaître
quelles sont
la situation
autant
de points
de
faire du .squelette
repères
doit
d'après
— La clavicule,
au torse, se
(PL 5).
que nous retrouverons
dessine presque entièrement
sous la peau.
La tête numérale
déborde toujours,
en dehors, le niveau
de l'acromion.
Face antérieure
du corps humain.
M) Pour plus de détails, voir mon Canon des proportions
Cil. Delagrave, éditeur, Paris, 1893.
(2) Sur la face antérieure, ces points de repère sont moins nombreux qu'à la face
postérieure, c'est pourquoi j'ai l'habitude de faire dessiner cette dernière face la
est plus facile ensuite à l'élève de retrouver sur la face antérieurela
première.-Il
place exacte dés os.
Mais pour la description que nous en faisons ici, nous suivons l'ordre habituel
en commençant par la face antérieure.
23
SUPERIEUR
MEMBRE
de l'épitrocblée
est facile à reconEn dedans du coude, la saillie constante
que par l'épaisnaître : en ce point, l'os n'est séparé du contour extérieur
où la masse externe
seur de la peau. Il n'en est pas de même en dehors,
des muscles
entre le squelette et la peau.
s'interpose
se trouve
avec le radius
exactement
de l'humérus
de l'avant-bras
Le point de rencontre
au niveau du pli cutané médian de la saignée, la fossette digitale corresponen arrière.
dant en avant, à la fossette condylienne
sa place au milieu
des parties
molles
Au poignet, le squelette
reprend
et n'est plus séparé de la peau, tout au moins sur les côtés et en arrière,
'
tendons.
et
les
quelques
aponévroses
que par
avec le carpe correspond
au
des os de l'avant-bras
Le point de jonction
pli moyen du poignet.
A la main, le pli qui sépare la base des doigts de la paume de la main
de la première
du milieu
est situé au niveau
osseuse, de sorte
phalange
sont entièrement
placées
métacarpo-phalangiennes
que les articulations
dans la paume de la main.
osseuse déborde légèrement,
La phalangine
par en haut et par en bas,
de la phalangine
avec
les plis cutanés palmaires
séparation
qui marquentla
d'autre part.
la phalange d'une part, et avec la phalangette
au torse,
Face postérieure (PL 6). — L'omoplate,
que nous retrouverons
n'est
de l'épine et par la face supéque par le bord postérieur
en dehors. La détermination
exacte de
de l'acromion
qui la termine
sous-cutanée
rieure
ces parties,
facile
à faire
en raison
(Voy. Torse, page 110 et pi.
situation
précise.
38),
des formes
suffit
pour
extérieures
dessiner
correspondantes
dans sa
l'omoplate
Au coude, les points de repère osseux abondent. En dedans, c'est la saillie
sousde l'épitrocblée
située sous la peau, puis celle deTolécrane
également
cutanée,
enfin,
plus
en dehors,
une fossette
constante
sur le nu, la fossette
du condyle humerai
condylienne,
marque le niveau exact de l'articulation
avec la tête du radius,
dont l'interligne
occupe le fond.
Au poignet, l'apophyse
styloïde du cubitus sous-cutanée
est toujours
bien
du radius
; l'apophyse
styloïde
plus large,
par les tendons des muscles del'avant-bras,
apparente près du bord interne
descendant
plus bas, recouverte
occupe à elle seule la plus grande
Au dos de la main
placement
et des doigts,
des articulations.
partie du poignet.
un groupe de plis
cutanés
marque
l'em
24
ANATOMIE
ARTISTIQUE
MUSCLES
Les muscles
nous
DU
DU
MEMBRE
CORPS.
HUMAIN
SUPERIEUR
de l'épaule
seront étudiés plus loin
à propos
du tronc.
Ici
successivement
les muscles du bras, de l'avant-bras
et de la
décrirons
main.
MUSCLES
DU BRAS.
(PL 8).
du bras sont ainsi-disposés-'autour
de quatre, les muscles
de
l'os central/,
en dedans et en haut, un petit muscle profond,
le coraco-hu-méral ;
en avant,
deux muscles
fléchisseurs
le brachial antérieur
et le
superposés,
un seul muscle extenseur
le triceps.
volumineux,
biceps : en arrière,
— Ce muscle peu volumineux
Coraco-huméral
et pro(PL 8, fig. 1).
fondément
situé n'apparaît
le long du
pas, tant que le bras reste pendant
Au nombre
corps,, mois lorsque le bras est- levé, il est la- cause d'un relief distinct qui se voit
en haut,
au sommet de l'apophyse
coraau, milieu de l'aisselle. 11 s'attache,
du biceps (PI. 8, fig. 2). De
coïde, en même temps
que la courte portion
en un faisceau
descendent
en
là, ses fibres groupées
allongé
obliquement
dehors
de l'humérus.
— Muscle
le brachial
antérieur
puissant,
(PI. 8, fig.
1).
de l'articulation
du coude sur
recouvre
toute la partie antérieure
Son corps charnu,
assez large pour
il est directement
appliqué.
s'attacher
pour
Brachial
antérieur
laquelle
vers le milieu
du bras au-dessous
de la moitié,
inférieure
du.
largeur
à l'humérus,
se dirigent
en
directement
biceps, s'attache
puis ses fibres
où elles se fixent par l'invers l'apophyse
coronoïde
du cubitus,
convergeant
occuper
termédiaire
toute
la
d'un
solide
tendon.
eiï bas,: la largeur et l'épaisseur du bras juste cm moment
Ce muscle maintient,
où le corps charnu élu biceps vient à. manquer et, se termine par un tendon: H
de chaque côté de ce iendon,:en une partie
donc, sur l'écorché superficiel,
apparaît
plus ou moins grande de sa surface, suivant que le corps charnu du biceps descend
ou 'plus bas, et dievicni, sur le nu, la cause de deux méplats distincts de
un
suivant, les individus
dimension,,variable
(PL 10). Use montre, en outre,par
entre
de ses bords, à la/face externe du bras, au-diissousde
l'insertionclelloïdienne,
moins
le biceps et le triceps qu'il sépare (PL 12).
surle
de l'avant-bras
•11est fléchisseur
bras,.'.'.
— Lé:
est un muscle
(PL 8, fig. 2).
biceps
Biceps,brachial
en deux portions
comme, son nem l'indique
divisé supérieurement
allongé
(biceps,
MUSCLES
DU
BRAS
Pu. 8
ANATOMIE
20
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
traverse la gouttière
à deux chefs). Le long chef, ou longue portion,
à
et s'attache
de l'humérus,
passe au-dessus de la tète humérale
bicipitale
la partie supérieure
de la cavité glénoïde. Le
tendon du court chef ou de la courte portion
muscle
s'attache
au sommet
Le muscle
de l'apophyse
coracoïde.
en bas, par un seul ten-
se termine,
don qui se fixe à la tubôrosilê
radius.
bicipitale
du
Les fibres charnues
térieur
naissent, en haut, de l'ind'un cône creux tendineux,
pour la
et de la face profonde d'une
portion,
longue
lame aponévrotique
De là,
portion.
ment aux deux
trale
d'insertion,
pourla courte
elles se rendent
intérieurefaces d'une
dont les fibres
don volumineux
cenaponévrose
se rassemblent
en un ten-
arrondi
et résistant.
résulte de ce mode d'implantation
charnues sur les aponévroses d'insertion
Il
Elu.
3.
—
libres
tendons
Mode
charnues
d'implantation
du
biceps
des
sur
les
d'insertions.
A. Hicc|is.
II. Section
longitudinale
antéro-postcrienre
de la longue portion.
C Section
anléro-noslélongitudinale
rieuse de la courte iiorlion.
I 7. S. l'ace superficielle.
I". P. l'ace profonde.
tation profonde en haut-, implantation
en bas — que, sur le nu. la saillie
superficielle
du- biceps est
plus nettement délimitée à son extrémité
qu'à son exlrèmilè supérieure.
C'est environ
au tiers
(Fig. 3.)
des fibres
— implan-
inférieure
supérieur du bras que
à peine nés des deux
les deux corps charnus,
tendons supérieurs,
se réunissent
sitôt
presque ausovàlaire.
En
et à section
pour lormer un seul muscle à libre parallèle
sur le tendon elles fibres
bas, les fibres charnues s'implantent
obliquement
internes
descendent plus bas que les fibres externes. De la partie supérieure
du tendon, se détache une forte expansion
tendineuse
qui se dirige en bas
et en dedans et s'épanouit
à la surface des muscles de la région interne
de l'avant-bras.
(PI. 10.)
Ainsi étendu du squelette
de l'épaule
à celui de l'avant-bras,
le biceps
du bras, où il est sous-cutané
occupe presque à lui seul la face antérieure
dans les deux tiers de son étendue.
Le tiers supérieur, en effet, presque exclusivement
tendineux,
le deltoïde et par le tendon du grand, pectoral
à son insertion
est caché par
à. l'humérus.
;
MEMBRE
C'est au-dessous
raît, au moment
de ce dernier
où viennent
SUPERIEUR
27
que le corps charnu du biceps appales deux portions
de se fusionner
qui le commuscle
posent supérieurement.
antérieur
qui le déborde
En bas, le corps charnu repose sur le brachial
sous le long supinaintérieurement
de chaque côté, et le tendon disparait
radiale.
teur pour gagner son insertion
des détails de structure
La position sous-cutanée du biceps fait que la plupart
sont visibles sur le nu. La longueur du corps charnu
que nous venons d'indiquer
et ces variations se font aux dépens du
est- fort variable suivant les individus,
tendon inférieur qui augmente ou diminue en proportion.
Les changements de forme qui accompagnent les divers états physiologiques dit
sont particulièrement
saisissants.
distension, contraction),
muscle (relàclwmcnl.
Lorsque le bras retombe naturellement le long du corps, le biceps est- légèrement
distendu par le poids même de l'avant-bras dont l'extension, dans celle attitude de
repos, n'est jamais complète. Le relief bicipilal revêt alors une forme demi-cylinau point d'insertion
des fibres charnues sur
drique avec un léger renflement
l'aponévrose. L'extension forcée de l-uvanl-bras sur le bras a, pour effet de mettre
le muscle en étal de distension, et comme toujours le muscle distendu s'aplatit et
s'allonge, sans s'éloigner des formes que je viens de décrire. Dans cet état de diset elle se reconnaît très netpeut survenir,
des
tement, bien que la forme d'ensemble ne soit pus changée, « l'accentuation
de sillons longitudinaux
dont le plus important- est
attaches et ri la production
situé à la séparation des deux corps charnus.
l'avant-bras se fléchit, le muscle contracté se raccourcit- en même
Ëufm.lorsque
tension,
la contraction
musculaire
temps qu'il, augmente d'épaisseur, et tous les détails de. structure s'y accentuent.
Chez les sujets un peu musclés, on voit, presque avec autant d'évidence que sur un
. écorclié qui serait vivant, la- ligne d'implantation
des fibres charnues sur le tendon
Cette ligne est oblique et sinueuse, marquée d'un angle rentrant
en son
inférieur.
milieu correspondant- à la, ligne de séparation
des deux portions
charnues
accolées. A. la surface du corps charnu, véritablement soulevé enbosse, se dessinent
parfois quelques sillons secondaires en outre du sillon, médian déjà signalé dans
la distension. Supérieurement,
le relief des. fibres charnues est beaucoup moindre
ce qui résulte de leur mode d'implantation
qu'à la, partie inférieure,
rappelé
distinct sur les deux portions.
plus haut (fig. 3). Néanmoins il est parfaitement
L'étal
de relâchement
le constater
lorsque,
complet du biceps s'observe rarement. L'on peut aisément
le bras étant horizontal,
l'avant-bras
fléchi rapproche ses
ANATOMIE
28
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
points d-attache, comme il arrive sur un- sujet, qui, les coudes levés, croise les
mains sur l'occiput. On constate alors que le biceps, s'il est vn peu volumineux,
retombe sous son propre poids et que sa direction générale est-curviligne, direction
[..
\
ipi-i se redresse aussitôt- que la- contraction sur oient.
Le biceps est fléchisseur
sur le bras. 11 est en outre supide l'avant-bras
n a leur.
brachial
Triceps
(PI. 8, lis. 3 et 4). — Ce muscle très volumineux
du bras. U est supérieureoccupe à lui seul toute la partie postérieure
ment divisé en trois chefs. Un de ses chefs remonte
l'omoplate,
jusqu'à
\-
c'est la longue portion;
à l'humérus.
s'attachent
les deux
autres,
vaste
interne
et vaste
externe,
L'insertion
delà longue portion se fait au-dessous de la cavité glénoïde, et
c'est au-dessus de la même cavité que nous avons vu le long chef du biceps
venir s'attacher.
Le vaste externe s'insère à foule bipartie
de l'humérus
aulessus
de la
radiale
(d), et le vaste
gouttière
interne à toute la partie qui est au-dessous.
le tendon commun
aux trois
Intérieurement,
s'attache
à la partie
de l'oléerane.
portions
térieure
Les trois
sionnent
supérieure
et pos-
corps charnus du triceps nc.se fupas comme nous avons vu les deux
portions du biceps le faire. Ici les trois portions,
tout en se rendant
à un large tendon
unique,
demeurent
distinctes.
La
longue
1. — Schéma résumant la disdes trois
du
position
portions
triceps brachial.
L. i'. Longue portion.
V. E. Vaste externe,
V. 1. Vaste interne.
couvrant
une petite
et le vaste
externe
sont
profond est recoupar les deux autres.
La disposition
un peu complexe
qui résulte
de cette superposition
peut être ainsi résumée
et le vaste externe
(fig. 4). La longue portion
superficiels,
vert en partie
Fie.
portion
le vaste
interne
la partie supérieure
du bras. Ils sont
placés presque côte à côte, la longue portion
du vaste externe, et donnent tous "deux naissance
occupent
partie
(1) La gouttière radiale est une dépression qui traverse obliquement
postérieure de l'humérus ; elle est indiquée sur la planche 2.
la face
;.
[
MEMBRE
29
SUPERIEUR
olécranienne.
Ce tendon superà un très large tendon qui forme l'insertion
à la
commence
qui lui donnent naissance,
ficiel, comme les deux portions
du bras. Le vaste interne, placé en avant de la longue porpartie moyenne
du bras,
tion, descend beaucoup plus bas, occupe toute la partie inférieure
commun
et qu'il
du tendon
matelasse,
qu'il
pour ainsi dire,
nu-devant
à la face profonde
de chaque côté. Ses fibres s'insèrent
au-dessous
et à ses deux bords au-dessus de l'olécrane,
déborde
commun
tions
des deux
Les fibres charnues
portions.
de la face profonde
d'une longue
autres
du tendon
des inser-
de la longue portion
d'insertion
aponévrose
naissent, en haut,
fibres
du vaste externe,
pour se rendre, ainsi que les
cielle du tendon commun qui remonte au-dessous d'elles,
à la face
superli-
/..a longue portion
supérieure
forme, sur le nu. le relief le plus puissant. Son aponévrose d'insertion
règne à lu partie postérieure et interne du corps charnu, où elle est la cause d'un
méplat très évident lorsque le bras est levé.
Sur
l'écorché,
le tendon
inférieur
commun
aux
trois
offre
portions
en bas et de dehors en
: il est dirigé obliquement
de haut
l'aspect suivant
de telle sorte qu'on peut lui distindedans; il a une forme rectangulaire,
guer quatre côtés, deux petits en haut et en bas, et deux grands latéraux.
et le grand côté latéral
externe
donnent
attache au
Le petit côté supérieur
Ce grand côté donne attache
aussi, tout en bas, à. quelques
fibres du vaste interne.
Le grand côté interne donne attache, dans ses deux
au vaste
tiers supérieurs,
à la longue portion
et, dans le tiers inférieur,
vaste externe.
interne.
Ce muscle est entièrement
sous-cutané, à l'exception
recouverte par le deltoïde.
de la partie
la plus élevée
de la- longue portion
Lorsque l'avant-bras
est étendu avec effort, le triceps se contracte,
et ses diverses
très nettement au, travers de la, peau. On reconnaît de
portions se distinguent
suite le large méplat dû au tendon commun qui le termine par en bas. Ce mêplul
remonte
de l'olécrane
jusqu'à la partie moyenne du- bras, et il est très oblique
en haut, et en dehors. Il est soutenu par les fibres musculaires
profondes du
vaste interne. Il est limité, en haut et en dehors, par le relief des fibres charnues
du vaste externe. En dedans, il est bordé par le relief
beaucoup plus volumineux-de la longue portion et du, vaste interne réunis. La. part lapins considérable
de ce dernier relief revient à la longue portion,
et le vaste interne,
d'ordinaire séparé du précédent par un sillon, n'en occupe que la partie la plus
inférieure.
Chacun- de ces reliefs
principaux
généralement
distincts
les uns des
30
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
«.«tresse
trouve parfois subdivisé en reliefs accessoires parallèles
à la direction
des fibres et dus à des faisceaux secondaires.
au
Lorsque le muscle est relâché, ces formes s'atténuent, considérablement,
point que la partie postérieure du bras n'offre plus qu'une surface inégalement
arrondie avec maximum de relief an niveau des masses charnues et dépression, au
niveau du tendon commun. Lorsque, par l'extension passive extrême de l'avantbras. on rapproche les insertions
repli- du tendon qui est l'indice
du muscle, on observe, au-dessus de l'olécrane, un
du relâchement musculaire porté à ses extrêmes
limites.
Dans la flexion de l'avant-bras sur le brus, le muscle triceps est distendu, et sa
distension augmente avec le degré de la flexion. Quand la flexion est portée à
du bras est aplatie dans son ensemble, avec un
Vextrême, la face postérieure
méplat qui du tendon remonte et suit la séparation- de la longue portion et du
vaste externe. Si, dans cet étal de distension, le muscle se contracte, on voit- lu
et du, vaste externe s'accentuer:
sur la- longue
séparation de la longue portion
port-ion elle-même, l'insertion
et inférieures s'accuse.
MUSCLES
DE L'AVANT-BBAS.
La masse musculaire
générale,
le reste de l'étendue
qui entoure le squelette de l'avant-bras
est, d'une
charnue dans les deux tiers supérieurs et tendineuse
dans
Elle a été subdivisée
muscles
qu'il
nous
du membre.
par l'anatomie
a semblé inutile
descriptive
de décrire
en un
tous
do
grand nombre
isolément.
Nous les
deux régions seulement
répartissonsen
1° Une région
antéro-Jatéralc
très
rieure
de l'avant-bras
2" Une
région
face postérieure
j
;
des fibres charnues sur les aponévroses supérieures
Le triceps est un extenseur puissant de l'avant-bras
sur le bras.
Par sa longue portion,
cet os
il élève l'humérus
et maintient
fortement
contre la cavité glénoïde. Le coraco-huméral
une fonction
appliqué
remplit
et le biceps aussi par sa longue portion.
analogue
manière
\
.
(fig. 5) :
la partie
étendue comprenant
et les deux bords dans toute leur épaisseur.
très
postérieure
de l'avant-bras.
étroite
située
à peu près
au milieu
antéde la
;
MEMBRE
SUPERIEUR
•1" Région
antéro-latérale.
31
de la région antérose subdiviser
en
peuvent
Les muscles
latérale
couches.
trois
a) Une couche profonde
muscles
prend deux petits
qui comtrès procouchés sur le
fondément
squelette
les formes
situés,
et sans action
directe
sur
extérieures.
compoh) Une couche moyenne
des fléchisseurs
des
sée uniquement
doigts et qui forme
de l'avant-bras.
le bord
c) Une couche superficielle
les muscles ont surtout
une
sur le poignet
externe.
et. qui
Ces deux
dernières
forme
interne
dont
action
le bord
couches
ne
FIG.
5.
—
Coupe schématique
supposée faite on un eivlroit
membre et destinée à montrer
tous les muscles.
de l'avant-bras,
du
indéterminé
la répartition
de
auléro latérale.
Itû^ion
: carré pronfiteur,
court
G. 1'. Couche profonde
supïdateur.
CM.
Couche
: fléchisseurs
flémoyenne
_des doigts,
fléchisseur
chisseur
fléchisseur
superficiel,
profond,
propre du ponce.
C. S. Couche superficielle
:
Partie
externe : lony supînatcur.
i'r radial,
2' radial.
Partie
antérieure
: rond
prand
pronateur,
palmaire,
cubital
antérieur.
petit palmaire,
Itésçion postérieure.
Courbe
: 1" extenseur
du pouce. 2'extenseur
profonde
du pouce, 3' extenseur
du pouce, extenseur
du
propre
l'index.
Couche
: ancono.
extenseur
des doigts,
superficielle
exlensiMir
propre'du
petit doigt, cubital-postérieur.
sont
guère
superposées
antérieure
qu'à la partie
du membre.
(Fig. 5.)
a) Couche profonde.
(Fig.
6.)
Deux
petits
seulement
:
en haut,
C'est,
muscles
le court
qui, né de l'és'enroule
au
mpinalear
picondyle,
tiers supérieur
du radius,
de la ligne
au-dessus
oblique
rieure.
millie
de la face
Jl
concourt
antéà la
du bord externe
l'avani-bras
en
de
soutenant
Tir,.
G. —
Muscles
de la
profonds
l'avant-bras.
région
antéro-latérale
de
32
ANATOMIE
les muscles
DU
ARTISTIQUE
de la, région,
superficiels
CORPS
le long
supinateur
HUMAIN
et les deux
radiaux.
11 est
supinateur.
Puis, en bas, couché
deux
transversalement
os de l'avant-bras,
sur lès extrémités
inférieures
des
muscle
de forme
pronalêur,
quadrilatère,
assez épais et qui s'attache
aux parties
des os sur lesquelles
il repose. 11 est
et maintient
du- quart inférieur
de l'avant-bras
d'une
pronateur
l'épaisseur
façon d'autant
plus efficace, que les muscles qui passent en avant de lui sont:
presque exclusivement
le carré
réduits
à leur portion
Couche
h)
Groupe
des doigts
auxquels
oblique
des
fléchisseurs
des
tendineuse.
moyenne.
doigts.
antérieure
(PL 9, fig. d.) Les fléchisseurs
et interne
des os de l'avant,
toute la partie
tapissent
coronoïde
du cubitus et la ligne
ils s'attachent
depuis l'apophyse
de la face antérieure
du radius,
dans l'étendue
de leurs deux tiers
environ.
supérieurs
descend presque
Le corps charnu volumineux,
divisé en plusieurs faisceaux,
la partie inférieure
11 donne naissance
à de longs
de l'avant-bras.
jusqu'à
tous accolés au niveau du poignet, et passant en faisceau dans l'antendons,
des fléchisseurs
que les tendons
du poignet,
des doigts,
ainsi solidement
dans la profondeur
à la main sans rien laisser paraître
de leurs formes extérieures.
arrivent
la base de la phalanLe pouce reçoit un seul tendon qui descend jusqu'à
tendons superposes dont l'un, profond,
gette. Chaque autre doigt reçoildeux
neau
Il résulte
carpicn.
se rend
se divise
laisser
de la. phalangine.
Si ces tendons
disposition
maintenus
à la dernière
directement
pour
de cette
passer
phalange,
le précédent
tandis
que l'autre,
sur les
et s'attacher
superficiel,
deux côtés
il n'en est pas de
pour la forme extérieure,
même du corps charnu qui forme une masse épaisse, occupant toute la partie antérieure
et tout le bord interne de l'avant-bras,
où, lorsque le poing se ferme avec
ils
vigueur,
ne sauraient
sont sa?is intérêt
saisissant
forment unrelief
les masquer entièrement.
(1). Lesmuscles
de la couche superficielle
le fléchisseur
muscles
décrit ici trois
distincts,
descriptive
(1) L'anatomie
des doigts et le fléchisseur superficiel des,
propre du pouce, le fléchisseur profond
doigts. Il nous a semblé préférable de les fondre ici dans une même description.
MliSCLES
FIG. 3.
— PUN
rosTùticuc.
DE
Pi..
L'AVANT-BRAS
COUCHE THOFO-NDE.
lric.
-i.. —
PIAN
I'OSTÊHIEUJI.
COUCHE sui'EimcnxLc.
3
9.
34
ANATOMIE
c) Couche
La couche
CORPS
ARTISTIQUE-.DU
HUMAIN
superficielle.
à la partie antérieure
et externe de l'avantA la partie
elle recouvre
les muscles précédents ; à la
antérieure,
"
elle
sur
le
radius.
externe,
repose
bras.
partie
Muscles
superficielle
règne
antérieurs.
de 4, ils ont tous une
(PI. 9, fig. 2.) —: Au nombre
insertion
à l'épitrochlée.
commune
Ces muscles
supérieure
sont, en allant
de dehors en dedans, le rond pronateur,
le grand palmaire,
le petit palmaire
et le cubital antérieur.
Les trois derniers
sont sous-cutanés
dans toute leur
étendue,
Rond
trochlée
le premier
ne l'est que dans sa. moitié
supérieure.
— Le rond
pronateur.
pronateur,
qui s'attache, en haut, à l'épiet un peu.au bord, interne
de l'humérus
par de très courtes fibres
se dirige
du radius,
aponévrotiques,
la face externe
fibres
charnues
du muscle
obliquement
où il s'insère
à l'empreinte
à un tendon
se rendent
et qui
en bas et en dehors
vers le milieu
qui porte son nom. Les
sur la face antérieure
qui apparaît
s'enroule
autour
du radius
intérieurement
de
avant
de s'y
attacher.
Dans sa moitié
ce muscle est recouvert
environ,
par les muscles
de la région externe.
Dans sa, -moitié supérieure, il forme, sur le nu, un relief
distinct en dedans du, pli du- coude. Ce muscle est pronateur
et en même temps
fléchisseur
de l'avant-bras
sur le bras.
Grand
trois
inférieure
Petit
palmaire.
muscles
confondent,
Cubital
palmaire.
en haut,
leurs
corps charnus
la moitié supérieure
antérieur.
— Ces
en une môme masse
et occupe
de la partie
interne
qui naît de l'épitrochlée
de l'avant-bras.
Vers le milieu
de l'avant-bras,
chacun de ces muscles donne
naissance à un tendon distinct
Le tenqui mérite une description
spéciale.
don du grand palmaire,
légèrement
oblique, descend vers le poignet, où il
dans une gaine spéciale pour atteindre
son point d'insertion
à la
disparait
base du 2e métacarpien.
Le tendon du petit palmaire,
très visible sur tout
plus grêle, plus saillant,
son parcours,
du ligament
du carpe pour,
annulaire,
passe au-devant
dans l'aponévrose
Il occupe, au. poignet,
le milieu
s'épanouir
palmaire.
de la face antérieure.
Ce muscle
n'est
pas constant
et il manque
une
fois
sur dix.
Lé tendon,
bras.
du cubital
Il se rend.au
antérieur
pisiforme
se trouve
situé
au bord interne
et aussi à la base du oe métacarpien.
de l'avantSon bord
MUSCLES
UU
MEMBRE
SBPÉIS1EUR
i'LA.N
Il'
/'cid
lihkci
dt.1
ANTÉRlEnit.
(ÉC01VCHÉ)
l'i.. 10„
:-SG
antérieur
ANATOMIE
décrit
ARTISTIQUE
avec le tendon
laire, dont la base est au poignet
(PI. 10.) Par son bord, postérieur,
des fibres
charnues
DU
CORPS
HUMAIN
du petit palmaire
un long espace trianguet qui laisse voir les fléchisseurs des doigts.
il reçoit, jusqu'à son attache inférieure,
d'autre part, à une large aponévrose qui,
se rendant,
étendue dans toute la hauteur de la région, recouvre le fléchisseur profond
et gagne la crête du cubitus.
se
(PI. 9, fig. 3.) Cette aponévrose d'insertion
du membre.
confond en partie avec l'aponévrose
Il en résulte
d'enveloppe
que, tout à. la- partie
interne
de l'avant-bras,
les muscles superficiels ne sont plus
représentés que par cette aponévrose et que la saillie charnue que forme ce bord
interne est, exclusivement due aux fléchisseurs des doigts, dont nous avons fait
remarquer plus haut le puissant développement dans ce sens.
Ces trois muscles sont fléchisseurs
de la main sur l'avant-bras.
attire en même temps en avant le bord externe.
palmaire
attire, en avant le bord interne.
Le petit palmaire
rieur
direct.
Pour
résumer
l'action
Le grand
Le cubital antéest
fléchisseur
de ces muscles sur
la forme extérieure du membre, je
dont le corps charnu forme, en haut de
qu'à pari le rond- pronateur,
rappellerai
un relief distinct, en dedans du pli du coude, les trois autres laissent
l'avant-bras,
voir surtout leurs tendons. Le milieu de la face palmaire du poignet est occupé
En dehors du petit palmaire et
la corde grêle et oblique du petit palmaire.
séparé de lui par une gouttière peu large, se voit le tendon du grand palmaire, et.
tout an boni interne, le tendon du cubital antérieur ne montre son relief que lors-
par
qu'il est en action. Le plus souvent, le tendon du cubital antérieur correspond, sur
le nu, à une gouttière occasionnée pur le relief des fléchisseurs profonds qui apparaissent entre lui, et, le tendon du petit palmaire.
se continue,
Muscles externes. — La couche superficielle
en dehors, par le
le puissant
relief
groupe des muscles externes à qui l'on doit entièrement
de l'avant-bras
en haut et en dehors, relief qui empiète
sur le bras. C'est
le long supinateur
et les deux radiaux.
1er radial,
2e radial.
Long
supinateur,
(PI. 10, 11, 12 et
— La disposition
de ces trois muscles est beaucoup
fig. 4- et 3.)
et qui sont
simple que celle des muscles que nous venons d'étudier
les uns à côté des autres. Ici, les trois corps charnus sont en partie
pi. 9,
moins
placés .
super-
et. ils sont en partie
qu'ils se recouvrent
partiellement,
posés, c'est-à-dire
accolés. De plus, deux d'entre eux (les deux premiers)
subissent un mouvesur le bord externe du membre.
ment de torsion ou d'enroulement
MEMBRE
insertions
Leurs
depuis
l'union
supérieures
du tiers moyen
Elles
l'épicondyle.
étendue appartient
sont
SUPERIEUR
tout le bord
occupent
avec le tiers inférieur
La
superposées.
partie
la
externe
de l'humérus
jusqu'à et y compris
plus élevée et la plus
à
au long supinateur;
la partie moyenne,
correspondant
au premier radial ;
un travers de doigt au-dessus de l'épicondyle,
appartient
Les trois inuscles
lui-même.
enfin le second radial s'attache
à l'épicondyle
mais qui ont
ainsi étages ont des corps charnus déforme
différente,
commun qu'ils sont composés de fibres longues à peu près parallèles
:
nant naissance intérieurement
à de longs tendons
qui s'attachent
le premier
à la base de l'apophyse
du radius;
supinateur,
styloïde
à la base du deuxième
sième
métacarpien
insertion.
métacarpien
qui
présente
: le deuxième
une
apophyse
radial,
ceci de
et donle long
radial,
à la base du troi-
styloïde
destinée
à cette
Le plus profondément
situé, le 2e radial (pi. 9, fig. 3). a, un corps charnu
très épais qui descend, directement
en dehors du radius et dont le bord postérieur
touche l'extenseur
commun
des doigls
(pi. 9, fig. 4), muscle que
nous
allons
retrouver
à la face postérieure
du membre.
Les deux autres muscles, accolés, minces et aplatis latéralement
dans leur portion
ou brachiale,
se
supérieure
contournent
où
en passant à la région
de l'avant-bras
ils sont manifestement
plus épais et aplatis dans le sens
0'
antéro-postérieur.
(Fig. 7.) Dans ce trajet, le d radial
recouvre
le 2'', en avant duquel il se place
partiellement
et est lui-même
en partie recouvert
par le long supinateur entièrement
sous-cutané.
Sur la face antérieure
de
l'avant-bras,
le corps
charnu
du long supinateur
s'avance
du grand, palmaire,
recouvre
jusqu'au
voisinage
qu'il
même quelquefois.
(PI. 10.)
Il résulte de ce qui précède que, sur l'écorché,
le long
dans toute son étendue,
en haut, à
supinateur
apparaît
la partie externe et inférieure
du bras; en bas, à la partie
antérieure
de l'avant-bras
: que le 1e' radial
apparaît
au bras, au-dessous du long supinateur,
et. à
également,
l'avant-bras,
inférieure,
qu'enfin,
sur une étendue
en dehors
au-dessous
Fie. 7. — I-rjn£r supiîuitenr (traits continus) et premier r;idial
inter( traits
rompus).
qui devient d'autant
plus petite qu'elle est plus
et en arrière
du corps charnu du long supinateur;
et
de la partie
du d"' radial
brachiale
et
supérieure
38
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
en arrière
de son tendon,
la partie inférieure
et postérieure
du
apparaît
des radiaux
corps charnu du 2° radial.
(PI. 12.) En bas, les deux tendons
accolés passent au-dessous de trois muscles de la face postérieure
de l'avantbras qui tous
trois
se rendent
(PI. 9,. fig. 4.)
17. y avait
lieu- d'insister
muscles de la région- externe,
le nu.
au pouce
et que nous
étudierons
loin.
plus
sur
cette disposition des trois corps charnus
car nous les retrouvions souvent- très distincts
des
sur
Dans le repos du membre, les corps charnus du long supinateur et du F1 raIl en est, de même lorsque l'avant-bras se fléchit
dial se confondent- d'ordinaire.
sans effort : mais si ce mouvement de flexion exige une certaine force, on voit alors
le corps charnu du long supinateur
s'isoler du î" radial sous la forme d'une
corde tendue entre les deux insertions
extrêmes. Quant au corps charnu du
nous le retrouvons
2e- radial,
d'une saillie allongée
toujours sous l'apparence
dans le sens de l'axe
du membre et occupant, sur une étendue de trois
le milieu- du bord externe de l'avant-bras.
dirigée
quatre travers de doigt,
du long supinateur
Le nom
muscle
consacre
une
erreur
physiologique.
de l'avant-bras
sur
n'est
il est fléchisseur
pas supinateur.
bras. Les deux radiaux
sont des extenseurs
du poignet : le premier,
seur et abducteur
de la main ; le deuxième,
extenseur direct.
2° Région
Les muscles
muscles
de
(PI. 9, fig.
postérieure.
cette
région
sont
disposés
àCe
le
exten-
3 et 4. — PI. 11.)
en
deux,
couches
de trois
chacune
(1).
Les muscles de la couche profonde,
directement
appliqués sur les os, n'ocde l'avant-bras
et sont dirigés obliquecupent guère que la moitié inférieure
ment en bas et en dehors:
les muscles supei'ficiels
occupent toute la hauteur de la région,
s'attachent
tous en haut à l'épicondyle
et croisent dans
leur
direction
les muscles
profonds
qui les débordent
en bas et en dehors.
en compte quatre, mais il y a lieu de rattacher Vex(1) L'anatomie descriptive
tenseur propre de l'index de la couche profonde et l'extenseur propre du petit
à Yextenseur commun des doigls, puisqu'ils
lie
doigt- de la couche superficielle
forment point, sur le nu, de reliefs distincts.
'
MUSCLES
DU MEMBRE
SUPÉRIEUR
PLAN
Il-
l'ait
Ilicker
ici
POSTERIEUP..,
(ÉCORCHÉ,
SUITE)
PL, M
40
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
a) Couche profonde.
Extenseurs
corps
charnus
du
: Ie', II"
pouce
allongés et fusiformes
de haut
en bas et de dehors
CORPS
HUMAIN
(PI. 9, fig. 3.)
et IIIe.
— Ces trois
accolés
les uns
muscles
ont leurs
aux autres
et comme
ce qui permet de les désien commençant
par le plus élevé (d).
gner par un numéro d'ordre
Le premier
est le plus long; il s'attache,
en haut, à la face postérieure
des
et s'accole
deux os de l'avant-bras,
au deuxième
situé au-dessous de lui.
étages
Ces deux muscles
en dedans,
ne
se quittent
Leurs
pas tout le long de leur parcours.
du radius,
corps charnus croisent la face postérieure
puis se placent à son
bord externe dont ils suivent la direction.
Ils forment, sur le nu. un relief
au tiers inférieur
du- bord externe de l'avant-bras
caractéristique
Aussitôt
les corps charnus
donnent
naisparvenus en dehors du radius,
sance à deux tendons qui se suivent accolés, descendant
directement
applistyloïde du radius, où ils sont reçus
qués sur le bord externe de l'apophyse
dans deux gouttières
s'arrête
à l'exdistinctes;
puis l'un d'eux, le premier,
trémité
supérieure
sa marche au dos
du premier
du premier
de la première
supérieure
se distinguent
fort'nettement
la face dorsale du premier
métacarpien,
tandis
que le second, continue
s'attacher
à l'extrémité
métacarpien
pour
— Dans l'extension
phalange.
sous la- peau au bord
du pouce, ces tendons
externe du- poignet et sur
métacarpien.
des deux muscles
qui précèdent,
le corps charnu plus grêle
. du IIP extenseur
du pouce s'attache,
en haut, au cubitus, et son tendon,
précédents
par une assez grande
distance,
séparé de ceux des muscles
du radius et de là se
oblique à la lace postérieure
passe dans une gouttière
En dedans
en dehors,
en croisant
les tendons
des radiaux,
obliquement
pour
à la face dorsale du premier métacarpien,
le tendon du 11°extenrejoindre,
à la phalange,
son insertion
seur, l'accompagner
puis descendre
jusqu'à
à la base de la phalangette
lui-môme
du pouce. — Auplus bas s'attacher
du- radius, le tendon, de ce muscle très visible
dessous de l'extrémité
inférieure
dirige
que forment, en cet, endroit, les tendons des deuxune dépression connue sous le nom de tabatière anatomique.
du pouce étages de haut en
C'est ainsi que les trois muscles extenseurs
s'attacher
aux trois segments
bas envoient leurs tendons
inférieurs
du
sous la peau, limite,
muscles précédents,
a,vec la saillie
(1) L'anatomie descriptive
les noms de long abducteur,
désigne ces muscles en suivant le même ordre par
court extenseur e-t long extenseur du pouce.
MUSCLES
DU
MEMBRE
SUPÉRIEUR
PIAN
()'
l'^nt
JIiri.tr
Ail.
U.TÙIAI.
(ÉCORCHÉ,
EXTEUXE..
SUITE)
PL. 12.
ANATOMIE
42
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
: le n° 1, au l'r segment ou métacarpien:
le n" 2, au 11° segment ou
le n" 3, au 111esegment ou phalangette.
phalange;
Ils sont tous trois extenseurs,
mais de plus : le n" d est abducteur et tire
en avant le premier
le n" 2 est abducteur
elle n" 3
métacarpien;
direct;
pouce
et tire
est abducteur
en arrière
le premier
b) Couche superficielle.
Les muscles
de la
métacarpien.
(PI. 9, fig. 4.)
couche
s'attachent
superficielle
fous, en haut, à l'épicondyle. On les désigne sous le nom de muscles épicondyjieiis,
par opposition aux muscles épitrochléens
de la face antérieure.
(Fig. (5.)Ils
sont
au nombre
de trois
postérieur et l'aiicoiie.
commun
Extenseur
région.
11 descend
: Yextenseur
commun
des doigts,
le cubital
— C'est le
de la
doigts.
plus important
en dedans des muscles
et son corps charnu
radiaux,
donne naissance, vers le tiers inférieur
do l'a.van ldes
briis.
à. quatre fendons
sont à l'avant-bras,
qui
accolés tant
restent
au poignet, sous
annulaire
du carpe et divergent,
au
dos delamain,
pour se rendre aux quatre derniers
doigts, dont ils occupent ht face dorsale. (Fig. 8).
qu'ils
le ligament
passent,
Ils s'insèrent, par une partie médiane, à l'extrémité de là phalangine
et, par leurs parties latérales qui se rejoignent
au-dessous de l'insertion
phalangienne,
à l'extrémité
supérieure
de la pha-
langette.
Au dos de la main, les tendons s'envoient
récides expansions
très sotendineuses
proquement
et qui rendent
plus
d'extension
mouvements
lides
l-'iG. 8. — Tendons du dos de la
main et.du poiirnet.
sions
expliquent
tendre
un seul
ou moins
solidaires
les
des doigts.
Ces expanil est si difficile
comment
d'é-
à l'exclusion
dos autres.
doigt
et le petit doigt
est faite pour l'index
Exception
un faisceau musculaire
spécial, faisceau
superficiel
chacun
reçoivent
de sorte
pour le petit doigt et faisceau profond, pour l'index,
ces deux doigts reçoit deux tendons extenseurs accolés.
qui
7,e corps charnu
de l'extenseur
que chacun
commun forme, au dos de l'avant-bras.
de
un relief
. MEMBRE
43
SUPERIEUR
Au quart
qui limite les saillies des radiaux.
de l'avant-bras,
au poignet, les tendons ne sont point visibles, masqués
inférieur
du carpe. Mais, au dos de la main, les tenqu'ils sont par le ligament, annulaire
surtout dans les mouvements --d'extension, et les
dons de Vextenseur apparaissent
fort
distinct,
en dedans
du- sillon
expansions tendineuses qui les joignent sont quelquefois appréciables. Lorsque le
poing est, fermé, ce sont- eux qui forment la. partie lu pilus saillante de l'articulasur laquelle ils s'appliquent.
tion mélacarpo-phulangienne
A la- face dorsale des doigts, ils ne sont pas apparents, parce qu'ils s'êl-alenl et
sont alors
comme
des gouttières
oponèvroliques
qui
épousent
exactement
lu
(orme du dos des phalanges.
Cubital
postérieur.
doigts, se trouve un corps
— En dedans de l'extenseur
des
(PI. 9, fig. 4.)
C'est
charnu allongé qui suit la même direction.
cubital postérieur
en haut, à, l'épicondyle
s'insérant,
par un tendon
et donnant
en bas, à un fort
aux muscles
naissance,
précédents
le muscle
commun
du cubitus,
distinct,
qui descend, le long de la. face postérieure
spéciale et de là
passe, en dehors de l'apophyse
styloïde, dans une gouttière
où il s'insère.
se dirige en dedans pour gagner la base du V" métacarpien,
tendon
de la crête
Il suit la direction
il s'attache
cubitale
par l'intermédiaire
également
qui le borde en dedans, et à laquelle
anlibracbiale
de l'aponévrose
qui
le recouvre.
Le cubital
l'intermédiaire
charnu
en sillon,
antérieur
s'attache
d'une
aussi à cette môme
cubitale,
recouvre
et large aponévrose
qui
de.sorte que la crête cubitale
profonds,
longue
des fléchisseurs
crête
mais
le
par
corps
est transformée
mais par le
cubitaux,
non par
les corps charnus saillants
des deux
cubital postérieur en arrière et par les fléchisseurs des doigts en avant:
Le corps charnu, du cubital antérieur
est asses distant du corps charnu du
cubital, postérieur,
et tous deux occupent les limites internes des faces antérieure
et. postérieure
tendons
et- sont séparés par l'épaisseur du bord interne. Les
des deux muscles sont, également, séparés par l'épaisseur du
de l'avant-bras
inférieurs
et contribuent
poignet,
d'être arrondi,
à l'élargissement
du bord interne du poignet qui, au lien
par les deux
présente un méplat soutenu, en avant et en arrière,
en bas, les deux tendons se rapprochent pour s'attacher tous deux
tendons. Puis,
àl'extrémité
supérieure
Le corps charnu
entre
l'avant-bras,
commun. . . .
du- Ve métacarpien,
du cubital postérieur,
le sillon
de
la crête
....
en avant, l'antre en arrière.
distinct
au- dos de
forme un relief
l'un
cubitale
et le relief
de l'extenseur
44
ANATOMIE
Il est extenseur
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
abducteur
de la main sur le poignet.
Anconé.
situé à la partie
(PI. 9, fig. 4.) — Petit muscle triangulaire
de la région. Il s'insère à l'épicondyle
supérieure
par un tendon distinct des
muscles précédents,
et de là ses fibres se dirigent
en divergeant
vers le
bord externe de l'olécrane
et la partie la plus supérieure
de la face externe
du cubitus.
la forme
avec le sommet à l'épicondyle
et
triangle
la base au cubitus, s'!- se recèle, an dehors, par un méplat très distinct qui
emprunte sa forme à celle du- -muscle lui-même et qui est situé au-dessous de lu
en dedans du relief du cubital
dans sa
fossette épicondylienne,
postérieur
partie lu- plus élevée cl en dehors de l'olécrane.
Ayant
d'un
MUSCLES
11 convient
moyenne
formant
dant
de
ou creux
le relief
au petit
tliénar.
subdiviser
LA
ces muscles
de la main;
de l'éminence
doigt
ni;
SIA IN.
en trois
: 1° une
régions
région
au pouce et
2°une
région externe répondant
thênar:
3" enfin une région interne
et formant
le relief
I" Muscles
accentué
de la région
Tous les espaces infermèta.carpieiis
que l'on nomme muscles inlerosscux
Leurs
moins
sont
de l'éminence
comblés
(1).
corps charnus
(fig.
par
de petits
tions
avec
9. — Muscles
osscux dorsaux.
inler-
sur
naissance
les côtés
métaearpo-phahingienncs
pour
le large tendon
de l'extenseur
doigts.
Leur
Fit;.
remontent
est d'écarter
principale
les doigts les uns des antres.
fonction
muscles
aux deux
9) s'attachent
limitent
l'espace inleros-
métacarpiennes
qui
scux où ils sont logés, et ils donnent
qui
hypo-
moyenne.
faces
tendons
répon-
à des
des articulase confondre
commun
des
ou de rap-
procher
Bien que profondément
situés, ces muscles intéressent,
dorsal est la cause de ce relief puissant
Le I"' inlerosscux
la, forme extérieure.
Les autres
qui, au dos de la- main, apparaît dans le b' espace inlermétacarpien.
interosseux ne forment, point de reliefs distincts, mais ils donnent an dos de la
(1) L'anatomie descriptive
et un interosseux palmaire.
en dislingue deux par espace, un interosseux
(Voy. Anal, art., p. 121.)
dorsal
MEMBRE
main sa courbure
uniforme,
dorsales des métacarpiens.
43
SUPÉRIEUR
réunissant,
en une même surface
toutes les faces
(PI. 11.)
2° Muscles
de l'éminence
thénar.
la partie
les muscles de la racine du pouce, qui forment
distinguerons
la partie
de l'éminence
la plus saillante
thénar, et Y adducteur qui soutient
de la même ôminence.
et surbaissée
inférieure
— Ce muscle, de forme triangulaire,
du pouce.
Adducteur
(Fig. 10.)
Nous
FK;. 10. —Muscles delà main.
s'attache,
troisième
externe
du
au grand, os cl à. la partie antérieure
par la base du triangle,
vers leur insertion
De là, ses libres
convergent
métacarpien.
de la première
à l'extrémité
par
phalange. Recouvert
supérieure
superficiel
doigts, il ne devient
ainsi
externe,
que je l'ai
déjà dit, la
qui forme,
qu'à son extrémité
thénar.
et surbaissée de réminence
partie inférieure
— Ces muscles, situés en avant du
du pouce.
de la racine
Muscles
en haut, à la. partie externe du carpe (scas'attachent,
premier
métacarpien,
earpien, pour descendre s'insérer à la face
phoïde et trapèze) et au ligament
de la preet à l'extrémité
du premier
antérieure
supérieure
métacarpien
les tendons
des muscles
fléchisseurs
des
Ils ne forment point, sur le nu, de reliefs distincts les uns des
phalange.
sous
d'être décrits séparément
autres et ne valent
(1). Ils tiennent
point
du pouce.
leur dépendance
les mouvements
d'opposition
mière
dislingue
l'opposant, le court fléchisseur et le court
(1) L'anatomie descriptive
abducteur. L'opposant est couché contre le Ier métacarpien, à la face antérieure
46
ANATOMIE
ARTISTIQUE
3" Muscles
de l'éminence
Ces muscles
des muscles
occupent le bord interne
de la racine du pouce (1).
Ils contribuent
DU
HUMAIN
CORPS
bypothénar.
de la main.
Ils
sont
les analogues
du petit doigl. et du cinquième
mouvements
de ceux du pouce et se résumétacarpien,
qui se rapprochent
ment en un véritable
mouvement,
tout atténué qu'il soit.
d'opposition,
aux
divers
mouvements
de la région, lapaià part le muscle le plus superficiel
signaler
maire cutané (pi. 10), composé de petits faisceaux charnus étendus transversalement
à la surface
en dehors, au bord,
des autres muscles. Il s'attache,
de la
interne
de l'aponévrose
et, en dedans, à la face profonde
palmaire,
Il faut
de la main. C'est lui qui, par sa contraction,
peau du bord interne
en cet endroit une dépression linéaire irrègulière.
détermine
duquel il s'attache, d'une part, pendant que, d'autre part, il prend insertion au
trapèze et au ligament du carpe.
Le court fléchisseur csl le plus volumineux.
11 s'attache, en haut, au trapèze et
au ligament
du carpe et, eu bas, à l'extrémité
supérieure de la première phalange.
Le court abducteur est le plus mince et le plus superficiel;
il s'attache, en haut,
au trapèze et au scaphoïde et, en bas, à la partie supérieure
et extérieure de la
première phalange.
(1) L'anatomie descriptive décrit Yopposant dupe-lit doigl, le court- fléchisseur et
l'abducteur.
MEMBRE
DU
SQUELETTE
Comme
comprend
le
pour
quatre
INFÉRIEUR
membre
segments,
MEMBRE
Os
iliaque.
(PI.
— L'os
13.)
rectangulaire,
grossièrement
sur lui-môme.
A son centre,
existe
moitié
supérieure
est percée d'une
une
le
du membre
inférieur
squelette
la cuisse, la jambe et le pied.
supérieur,
la hanche,
DE LA
SQUELETTE
coxal
étranglé
cavité
de l'os
s'appelle
ouverture
INFÉRIEUR
HANCHE.
ou iliaque
tï sa partie
est un
os plat, irrégulier,
et comme tordu
moyenne
cavité colyloïde.
la
arrondie,
Au-dessus,
Yilion.
la moitié
inférieure
Au-dessous,
se
(Iron obtura leur) en avant de laquelle
large
trouve le pubis et en arrière Y ischion.
On considère
à cet os deux faces, l'une externe cl l'autre
et quatre
interne,
antérieur
et postérieur.
Nous décrirons
bords : supérieur,
inférieur,
rapidemont chacune
de ces parties,
en n'insistant
détails.
que sur les principaux
en haut,
d'une large
(pi. 13, fig. 2) est creusée, d'abord
concave.
C'est la fosse iliaque externe, parcourue
dépression
irrégulièrement
la ligne courbe supérieure,
tout
près du
par deux crêtes osseuses courbes,
La cavité
est
bord supérieur
de l'os, et la ligne courbe inférieure.
colyloïde
La
face
externe
ôebancrée
•hémisphérique,
d'un relief osseux (sourcil
par
en bas
(échancrure
col-yloïdien) et marquée
de la cavité colyloïde).
Le
rugueuse
(arrière-fond
chez l'homme
et triangulaire
colyloïdienne),
au fond d'une
trou
obturateur
entourée
dépression
est ovale
chez la femme.
(pi. 13, fig. 3) est coupée obliquement
par une crête sailnous trouvons
la
crête du détroit- supérieur.
Au-dessus
et en avant,
lante,
une surface
interne. Au-dessous
et en arrière,
on voit d'abord
fosse iliaque
La face
interne
4S
ANATOMIE
lisse
quadrilatère
qui répond
se trouve
face
quadrilatère,
facétie auriculaire
DU
ARTISTIQUE
pour
CORPS
à la cavité
une
l'articulation
cotyloïde.
grosse saillie,
du sacrum.
HUMAIN
Au-dessus
la
tubérosité
Au-dessous,
de cette
sur-
iliaque
le trou
et la
obtu-
rateur.
Des quatre
bords
très irrégulièrement
Le bord
antérieur
deux
sont
concaves,
convexes,
l'antérieur
le supérieur
et l'inférieur,
et le postérieur.
et deux
d'abord
deux éminences,
13, fig. 4) montre
épine
et supérieure et épine iliaque antérieure
et inférieure;
iliaque antérieure
puis une
la gouttière
du psoas limitée,
en bas, par une éminence
gouttière,
(éminence
une surface
iléo-pectiniée) : ensuite
plane
triangulaire,
surface peclincalc,
bordée
en arrière
tout
à l'extrémité,
Le bord postérieur
(pi.
par une crête, la crête peclinèale;
Y angle du pubis.
enfin
Y épine du pubis et,
(pi. 13, fig. S), commence
également
par deux saillies,
Y épine iliaque postérieure
et supérieure
et V épine iliaque postérieure
et inférieure. Plus bas une pointe osseuse, épine scialique, limite deux écbancrures
:
en haut Yêcliancrure
au-dessous
Yéchancrure
scia-tique supérieure,
scia-tique
Tout en bas, la grosse saillie de l'ischion.
inférieure.
Le bord"-inférieur
forme Yarcade du pubis.
Le bord
11 est large, épais. Il
supérieur
(pi. 13, fig. 1) est la crête iliaque.
dans le sens antéro-postôrieur,
une courbe à: sommet
décrit,
se
supérieur
de l'ogive,
une double courbure
en
et, dans le sens horizontal,
rapprochant
forme
â'S italique.
Les deux courbes de ] S italique
sont d'inégale
étendue,
l'antérieure
point
bien
où elles
plus
et forment
que la postérieure,
de la crête iliaque.
angle rentrant
longue
se joignent,
SQUELETTE
BK
LA
un
angle
au
CUISSE.
très nettement
la forme .â'S14.) — Le fôniur
reproduit
le considère
sur le côté. 11présente,
dans sa plus grande
italique
lorsqu'on
à convexité: tournée
en avant, qui
étendue, une courbure
antéro-posférieure
contribue
à donner à la face antérieure
de la cuisse une convexité
dans le
Fémur.
même
(PI.
sens.
L'extrémité
de l'os est formée
d'une tête articulaire
arrondie
supérieure
les 2/3 d'une sphère et marquée
d'une
représentant
dépression:
rugueuse
du ligament
rond. Cette tête est supportée par une portion
pour l'insertion
ou col, qui.se continue
Unpeu rétréciè,
obtus ouvert
en dedans.
A la jonction
avec
le corps en formant
Un angle
du corps et du col,, se trouvent
deux
DE
SQUELETTE
i'iiî.
2.
—
PLAN
LATÉHAI,
I'IG.
!>' Vciil
Mcher
d-A.
4. —
LA
HAISXHE.
EXTERNE.I
PLAN
AXTÉKIEUI'..
—.
OS
PL. 13.
COXAL
Fin.
Fie.
3.
5
-
—
PLAX
PLAN
i.ATÊa\L
IÏÎTERSE.
POSTÉRIEUR
50
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
le grand, trochanter
en dehors et le petit trovolume,
d'inégal
chanler en dedans. Le grand trochanter
dépasse, en haut, le niveau du col et
il se trouve creusé, en dedans, d'une cavilé pour insertions
la
musculaires,
tubérosités
cavité
digitale.
Les
deux
trochanters
en avant, par une ligne
réunis,
crête saillante.
par une véritable
est lisse en avant et sur les côtés. Il pré-
oblique rugueuse et, en arrière,
Le corps du fémur triangulaire
un bord postérieur
sente, en arrière,
sont
et rugueux destiné à des insertions musculaires
Ce bord est. désigné sous le nom de ligne âpre.
multiples.
cette ligne
Née, en haut, par deux origines, du grand et du petit trochanter,
se bifurque,
en bas, pour limiter
une surface triangulaire
qui est la surface
popliièe.
L'extrémité
inférieure
saillant
formée de deuxco?;est volumineuse,
quadrilatère,
et séparés en arrière
La
par une vaste échancrure.
en avant
dyles réunis
réunion des condyles en avant donne naissance à une sorte de poulie : c'est
la trochlée fémorale dont les deux moitiés
La moitié
sont fort inégales.
externe a plus d'étendue, son bord est-plus saillant,
et son sommet remonte
plus haut.
la trochlée
En arrière,
les condyles qui continuent
fon t une forte saillie. Ils sont pourvus,
inférieure
surl'axedu
la surface
articulaire
de
sur le côté, de tubérosités
destinées à des insertions
La fubôrosité interne est surmontée,
ligamenteuses.
en arrière,
d'un tubercule
du muscle grand adducteur.
pour l'attache
Une disposition
à noter est l'inclinaison
de cette extrémité
importante
l'os, car il en résulte que, si lesdeux condyles
le corps de l'os ne s'élève pas verticalement,
reposent sur un plan horizontal,
mais très obliquement
en haut et en dehors. Le fémur, au milieu des parties
molles
de la. cuisse, est donc situé obliquement,
de telle façon que le grand
trochanter
vient
corpsde
affleurer
la surface
à la partie externe de la cuisse,
du col
en dedans par l'inclinaison
cutanée
ramenée
pendant
que la tète articulaire,
en sens inverse,
dans la profondeur
correspond
SQUELETTE
DE LA JAMBE.
au milieu
du pli
de l'aine.
(PI. 15 et 16.)
Le squelette
de la jambe est formé de deux os : le tibia et le péroné, très
inégaux de volume.
— Le tibia est un os puissant
à lui seul tout
Tibia.
qui supporte
du fémur. Nous retrouvons
facilement
sur lui la forme d'S italique. Il
l'effort
est de plus légèrement
tordu
sur lui-même.
SQUELETTE
DE
LA
CUISSE
—-
FÉMUR
«g
: ANATOMIE
: L'extrémité
DU
ARTISTIQUE
forme
CORPS
HUMAIN
ce qu'on
appelle les plateaux du tibia. Elle
est volumineuse,
très saillante
en arrière
et
élargie
transversalement,
on observe deux surfaces articuaplatie par en haut.-À' sa face supérieure,
laires
arrondies
et légèrement
excavées.
Ce sont les cavités glénoïdes.
L'externe
supérieure
est presque
aussi longue que large, l'interne
est allongée
dans le
sens antéro-postérieur.
Les deux cavités glénoïdes
sont séparées par une
saillie
osseuse destinée,
à des. insertions
ligamenteuses
(épine du tibia-).
sont supportées
(PL 15, fig. 2.) Les cavités glénoïdes
par un élargissement
de l'os que l'on désigne de chaque côté sous le nom de tubérosité. La tube-,
rosité externe
se distingue
destinée
au péroné et
par la facette articulaire
le tubercule du jam-bier antérieur.
par son tubercule,
Quant à la tubérosité
elle est parcourue
transversalement
interne,
par une gouttière
qui reçoit le
tendon
du demi-membraneux.
une
présente
sommet
En
surface
triangulaire
en bas et en avant
l'extrémité
avant,
inclinée
obliquement
à un fort tubercule,
aboutit
dirige
au-dessous
de laquelle
commence
le bord,
antérieure,
Cette surface triangulaire,
cachée dans la station droite,
la flexion
du genou et devient
prononcée
offres
caractéristique.
spéciale
Le corps du tibia
Le bord
antérieur
tibia
et dont
le
la tubérosité
antérieur
de l'os.
se découvre
la cause d'une forme
dans
extérieure
très
est très nettement
est tranchant.
dans toute son étendue.
triangulaire
11 forme la crête du tibia et il se sent très
sous la peau. Sa forme
d'S italique
à. la tubérosité
antérieure
de l'os pour
facilement
mence
du
supérieure
en haut
est très accentuée.
finir
à la malléole
11 cominterne.
Lafàcê
concave en haut, devient convexe et antérieure
externe, légèrement
en bas. La face interne,
lisse et légèrement
dans
convexe, est sous-cutanée
toute son étendue. Quant à la face postérieure,
un peu plus étroite
que les
deux
elle est parcourue,
vers son tiers supérieur,
par une crête
en haut,, une surface triangulaire
oblique qui délimite,
(surface poplitéé).
L'extrémité
inférieure
Elle est creusée, à sa
de l'os est quadrangulaire.
-autres,
face inférieure,
d'une
surface
articulaire
et destinée à
trapézoïde
d'éjeté en dedans, descend
de forme
interne,.
l'astragale.
(PI. 15, fig. 2.) Sonrbord
sous la forme d'une apophyse qui'constitue
En dehors,
la malléole interne.
on trouve une surface articulaire
triangulaire
pour le péroné. (PI. 16, fig. d.)
est creusé obliquement
d'une gouttière
; Enfin son; bord postérieur
pour le
. 'tibia,!
postérieur.
Pcrpné.—
Si le tibia
est un os puissant,
le péroné
est un os grêle,
SQUELETTE
DE
LA
,ÏAMBE
PL. 15
«4
ANATOMIE
C'est un
os très
DU
ARTISTIQUE
long,
mince,
triangulaire
CORPS
HUMAIN
et notablement-tordu
sur lui-
même.
L'extrémité
renflée porte le nom de tête du péroné. En haut,
supérieure
elle est marquée d'une surface articulaire
pour le tibia, et elle se termine,
en arrière,
sur laquelle
par. une apophyse, apophyse stylo'ide du péroné,
s'attache le tendon du biceps crural.
Le corps qui lui succède est très nettement
et orienté dans sa
triangulaire
moitié
comme le tibia, c'est-à-dire
et
supérieure
qu'il a un bord antérieur
une face postérieure.
En bas, la. face externe devient postérieure
et les autres
faces subissent la même déviation.
inférieure
L'extrémité
avec sommet
articulaire
forme
cette
inférieur,
qui complète,
la. malléole
extrémité
en dehors,
externe.
D'aspect
en dedans
nous montre,
la surface articulaire
triangulaire
: une facette
du tibia
pour l'asen
ligamenteuses:
au-dessous, une dépression
pour insertions
sous-cutanée
dehors, une surface arrondie
et, en arrière, un bord postérieur
creusé en gouttière
pour les tendons des muscles péroniers latéraux.
tragale
et,
Le péroné est accolé au côté externe du tibia, un peu au-dessous de son
niveau. 11 descend plus bas que lui. Son corps est noyé au milieu des parties
molles de la face externe de la jambe;
ses deux extrémités,
tète et malléole
sont sous-cutanées.
interne,
— .le ne dirai
Rotule.
(PL 15, fig. 1.)
qu'un mot de la rotule appliquée
contre la trochlée fémorale.
C'est un petit os de forme triangulaire
à base
dirigée en haut
cutanée.
et à sommet
inférieur.
SQUELETTE
nu
Sa face antérieure
PIED.
arrondie
est sous-
(PI. 16 et 17.)
Le squelette du pied, comme celui de la main, se compose de trois segments :
et les phalanges.
le tarse, le métatarse
Le tarse comprend
sept os, pendant qu'à la main le carpe en comprend,
huit. On a coutume
de les considérer
comme disposés en deux rangées de
même qu'au carpe ; la drc rangée est formée par l'astragale,
le calcanénm et le
la 2° par les cunéiformes
et le cuboïde.
scaphoïde;
Les os du tarse sont beaucoup plus volumineux
que les os du carpe et, en
raison de leur importance,
nous allons les passer en revue chacun isolément.
Mais
nous: le ferons
essentiels.
rapidement
et en ne nous arrêtant
que sur les détails
DE
SQUELETTE
1?KÏ. 1.
-
PLAN
UTÉIIAI.
FIG.
JJ- Paul
IliiK'.r
g(L
J AMIVE
LA
(SU
ITE)
ET
Via.
EXTEHNE.
3. —
SQUELETTE
DU PIED (PLAN
LATÉRAL
DU
PIED
2,
— PLAS
EXTERNE),,
PL.
LATÈIUL
ihTEWEj
16.
56
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
—
forme
Astragale.
(PI. 17.)
L'astragale
pied et est. placé au-dessus du calcanéum.
On distingue,
en avant, une partie arrondiequi
qui est le col, le reste
par une partie rétrécie
HUMAIN
le sommet
du squelette
du
estla
tête de l'os, supportée
formant
le corps de l'os. De
en haut, une poulie articulaire
très irrégulière,
cet os nous montre:
trianplus large en avant qu'en arrière ; en dehors, une facette articulaire
et une apophyse:
en dedans, une facette articulaire
en forme de
gulaire
forme
en arrière,
une gouttière
pour le long fléchisseur
sur la tête, une surface articulaire
arrondie
pour
croissant;
en avant,
au-dessous,
deux
surfaces
le calcanéum,
articulaires:pour
gouttière
profonde.
Calcanéum.
(PI. 17.)—Plus
gale, le calcanéum,
qui est l'os
volumineux
supérieure,
articulaires
avec
pour
une
rugueuse
en arrière,
séparées
par
une
et moins
que l'astrairrégulier
en avant deux apophyses,
du talon,
présente
une grosse et une petite. En arrière,
c'est le corjw de l'os.
Son aspect irrégulièrement
cuboïde
de lui
permet
faces:
La face
du gros orteil;
le scaphoïde et,
montre
en
considérer
avant
quatre
deux
facettes
et séparées par une gouttière
profonde,
qui,
de l'astragale,
forme
analogue, de la face inférieure
l'astragale
disposition
désignée sous le nom de 'sinus du tarse. La, face externe est plane,
Un tubercule
du long et du
y sépare les gouttières
rugueuse et verticale.
court
La face
en gouttière
interne,
lisse, est transformée
péronier.
une cavité
et profonds
de la jambe. Enfin, la
pour les tendons des muscles postérieurs
à ses deux extrémités,
face inférieure
de tubercules
plus étroite est marquée,
et musculaires
de la plante
du pied.
pour les insertions
ligamenteuses
L'extrémité
de l'os
du
postérieure
porte
l'empreinte.pour l'insertion
tendon
d'Achille,
qui n'en occupe que la moitié
calcanéum
le
possède une surface articulaire-pour
— Le
est une sorte de
Scaphoïde.
scaphoïde
faces, et un pourtour,
situé de champ en avant
Les deux faces sont
destinée
facettes
à la
pour
tête
la,face
articulaires:
de l'astragale;:
les trois cunéiformes.
la
inférieure.
En
avant,
le
cuboïde;
postérieure
face antérieure
disque ovale
de l'astragale.
est unique,
est divisée
avec
deux
(PI. 17.)
excavée et
en
trois
Le pourtour
en
est convexe: et rugueux
articuet, en dedans, une: facetté
apophyse
il porte,, en dehors, une
haut;
laire
pour le cuboïde.
— Lés cunéiformes,
Cunéiformes.
au nombre
de trois,,
sont placés, en
DU; PIED
SQUELETTE
Fit;.!.
Fin.
U- Peu!
P.iâcr
4d.
2: —
PLAN
iNrÉniEun.
—
PLAN
(SUITE)
.'
PL. 17,
LATÉRAL INTERNE.
Ua. 3. — PLAN
surÉniEUn.
58
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
avant
du scaphoïde.
On les désigne par un numéro d'ordre en commençant
en dedans. Ils ont la forme de coin. Le premier
est le plus volumineux
et
il a la base tournée en bas. Les deux autres ont la base dirigée
en haut.
— Situé au bord interne du
Cuboïde.
pied, le cuboïde répond à la double
rangée formée en dedans par le scaphoïde et les cunéiformes.
(PI. 17, fig. 3.)
11 est très
cuboïde.
irrégulièrement
La face dorsale est légèrement
arrondie.
d'une
gouttière
tubercule
pour
postérieure
antérieure
La face
du long
oblique pour le tendon
le ligament
calcanéo-cuboïdien.
plantaire
est
creusée
avec un
péronier,
gros
La face
(PL 17, fig. 2.)
est articulée
avec la grosse apophyse
du calcanéum;
la face
avec les deux derniers
la face interne
avec le scamétatarsiens;
La face externe n'est qu'un bord épais.
phoïde et le 3e cunéiforme.
— Le métatarse
Métatarse.
est composé de cinq os qui ont pour caractères communs d'avoir un corps triangulaire
avec une buse fournée vers le
dos
du pied,
et une
tête dirigée
cuboïde
épaisse, irrégulièrement
du tarse et les métatarsiens
une surface
termine
articulaire
vers
les
orteils.
avec des surfaces
voisins.
L'extrémité
arrondie
La
articulaires
et court.
tarsienne
est
les os
pour
ou fête, montre
antérieure,
à la lace plantaire,
où elle se
plus étendue
et flanquée, sur les côtés,
par deux tubercules,
les insertions
ligamenteuses.
Le 1er métatarsien
est volumineux
base
de dépressions
Son extrémité
tarsienne
pour
porte,
dernier
en bas, un gros tubercule
du long péronier.
Le
pour l'insertion
est le plus grêle et il porte, à sa base et en dehors, une apophyse pour l'insertion du tendon du court péronier.
Le 2e métatarsien
est le plus long.
Il a sa base enclavée dans une sorte de mortaise
formée
par les trois
cunéiformes.
du squelette
Ce qui domine dans la disposition
du pied, c'est sa conformation
en une sorte de voûte surbaissée dont le sommet représente par l'asde la voûte est formé
tragale supporte les os de la jambe. Le pilier postérieur
et le pilier antérieur
par le calcanéum
par la réunion des fêtes des métatarsiens. Mais les deux bords de cette voûte suivent une courbe bien différente;
le bord interne, comprenant
le calcanéum, la tète de l'astragale,
le scaphoïde,
le 1er cunéiforme
et le lormétatarsien,
est le plus élevé. Le bord externe,
comest très surbaissé. De
le cuboïde et le 5e métatarsien,
prenant le calcanéum,
cette
sorte la voûte plantaire
est comme formée de deux arcs qui, réunis
arrière au talon, s'écartent
en avant pour suivre les deux bords du pied.
en
MEMBRE
INFERIEUR
39
ces deux arcs auraient
un rôle différent.
Au point de vue physiologique,
le plus solide
en raison de la réunion
des os
L'arc
externe,
plus étroite
serait l'arc de soutien,
serait
pendant
que l'arc interne
qui le composent,
de mouvement.
l'arc
ARTICULATIONS
Sur le vivant,
l'articulation
rieure
DU
la tète fémorale
coxo-fémorale;
MEMBRE
INFÉRIEUR
est reçue dans la cavité colyloïde
et forme
le genou est constitué
infépar l'extrémité
du fémur
s'appliquer
tarsienne,
sur les plateaux
du tibia et par la rotule qui vient
reposant
sur la trochlée
le cou-de-pied,
ou articulation
tibiofémorale;
des os de la jambe
réunit les deux extrémités
inférieures
à l'as-
uni à son voisin,
etc..
chaque os du tarse est étroitement
tragale;
du membre
Comme j'ai fait pour les articulations
supérieur,
je renvoie
détaillée
des surfaces articulaires
à mon
Anu-lomie
pour l'étude
artistique
me contentant
de donner ici quelques brèves indications
etd.es ligaments,
sur les mouvements.
de la hanche,
L'articulation
très variés,
mais
de la cuisse
fort
différente
est douée
leur
suivant
de mouvements
direction.
La flexion
avec la face antérieure
du
pour limite que sa rencontre
ne dépasse pas la situation
que son extension
qu'elle
prend
droite.
Dans l'extension
de la cuisse,
dans la station
les
n'aguêre
tronc,
pendant
naturellement
mouvements
d'étendue
ou coxo-fémorale,
ou d'abduction
d'adduction
sont
très
mais acquièrent
limités,
se produit.
Les mouvements
de
une grande étendue aussitôt
que la flexion
rotation
sont aussi plus étendus dans la flexion
Le genou est, comme le coude, une articulation
les mouvements
flexion
ments
que
dans
un
seul
plan
que dans l'extension.
à charnière
qui ne permet
: flexion
et extension.
Dans
la
est susceptible
d'exécuter
mouvequelques
en dedans qu'en dehors.
plus limités
ne permet
de mouvements
du cou-d'e-pied
que dans un
Les mouvements
de la flexion et de l'extension.
de latéralité
à angle droit,
la jambe
peu étendus de rotation,
L'articulation
seul sens, celui
d'exécuter
ont leur siège dans les,
et de rotation
que le pied est susceptible
dans l'articulation
articulations
des os du pied entre eux et en particulier
de l'astragale
avec les os du tarse (articulation
sous-astragalienne).
L'articulation
ments
tible
très
peu
l'articulation
des métatarsiens
avec le tarse
n'est
en rien
et qui ne rappellent
de la main.
carpo-métacarpienne
étendus
douée
ceux
que de mouvedont est suscep-
60
ANATOMIE
Les mouvements
mais
doigts,
DU
ARTISTIQUE
CORPS
des diverses
des orteils rappellent
ceux des
phalanges
moins de précision,
et d'étendue.
d'indépendance
avec beaucoup
FORMES
OSSEUSES
Gomme
plus haut au sujet du membre supérieur,
ce qui a trait à l'influence
du squelette du membre
extérieure.
DES
DlKECTIOX
AXES
BU
Les plateaux
FIG.
il.
—Direction
HUMAIN
du tibia
des
ME51BBE
étant
axes
DES
des
15EUX
quement en dehors, en raison
nous n'avons
pas a revenir,de
inférieur
GHANDS
sur
ici tout
la forme
SEGMEKTS
1NFÉ1UEU1V.
horizontaux,
deux
nous réunissons
le corps
grands
segments
A. Rectitude
absolue,
li. Genoux en dehors.
C. Genoux cii dedans.
du
du fémur
membre
infciicur.
se dirige
Face
obli-
antérieure.
de dispositions:
sur "lesquelles
anatomiques
sorte qu'en réalité les deux grands: segments
SQUELETTE
DU MEMBRE
INFERIEUR
l>t..T8.
63
ANATOMIE
du squelette.du
rieur, -un angle
membre
obtus
DU
ARTISTIQUE:
CORPS
inférieur
ouvert
comme
forment,
en dehors. Mais l'axe
HUMAIN
ceux du membre
du membre
supéne suit pas
ici l'axe
du squelette,
tout au moins à la cuisse, en raison de l'existence
du
col du fémur et de son obliquité.
Le col du fémur, ramenant
en dedans sa
tète articulaire,,
la replace assez exactement
dans la direction
de l'axe du
de telle façon
sur une même ligne droite : le
membre,
que nous trouvons
centre articulaire
coxo-fémoral,
qui sur le vivant répond au milieu du pli de
l'aine,
le milieu
de la rotule
Lorsque
les pieds sont rapprochés
l'un de l'autre,
mais oblique en bas et en dedans. Lorsque
et le milieu
de l'articulation
cette
du cou-de-pied.ligne n'est pas ver-
ticale,
cette disposition
du squelette
est réalisée,
les deux membres inférieurs
se touchent
rapprochés
par
le haut des cuisses, la face interne
des genoux, les mollets,
les malléoles
à 3a condition
toutefois
internes,
que les pieds se touchent
parle gros orteil.
de trouver
des exceptions
à cette
(Fig. 11 A.) H n'est pas rare toutefois
règle, le genou
dehors.
se trouvant
porté
quelquefois
en dedans,
d'autres
les genoux sont portés en dehors, il existe toujours
Lorsque
un intervalle
lorsque les deux pieds se touchent,
plus ou moins
tibia est toujours
incurvé en proportion
dans son tiers inférieur.
formation
(Fig.
est fréquente
chez les hommes
dd B). Chez la femme,
au contraire,
fois
entre
en
eux,
et lé
grand,
Cette con-
très musclés,
chez les athlètes.
on observe souvent les genoux
portés un peu en dedans.
(Fig. 11 C.) 11 semble donc qu'une semblable
déviation
du genou, lorsqu'elle
est peu accentuée, ne puisse être considérée
comme une malformation,
à moins que le genou en dehors ne se rencontre
chez
la femme
et le genou en dedans chez l'homme.
Il n'en reste pas
moins vrai que la rectitude
doit être considérée,
absolue dès membres
dans l'un et dans l'autre
conforsexe, comme le type de la meilleure
mation.
Sur le profil,
l'axe
du membre
inférieur
suit
d'ordinaire
une ligné droite
du genou et le mi-
du grand trochanter,
le milieu
qui passe par le milieu
lieu de la malléole
externe.
(Fig. 12 A.) Dans ce cas, l'axe de la jambe,
lors de l'extension
du genou, vient se placer dans la continuation,
de: l'axe
de la cuisse. Mais, chez un certain
nombre
de sujets, la laxité
des ligar
ments du genou permet à la jambe: de dépasser.cette
limite
et de s'étendre.,
Dans cet état d'hyperextension
du genou, lcs.-ax.es, delà cuisse
davantage..
et de la jambe
forment
entre
eux un
angle
obtus
ouvert
en avant.
Cette
SQUELETTE,
DU
MEMBRE
PLAN
D" 7-OBI Rithct
ta.
INFERIEUR
POSTÉRIEUR..
(SUITE)
'
.PL. m.
ANATOMIE
64
s'observe
disposition
général
chez
DU
ARTISTIQUE
aussi bien
les individus
peu
CORPS
HUMAIN
chez l'homme
et en
que chez la femme
musclés.
ne dé(Fig. 13 B.) Lorsqu'elle
elle ne
passe pas certaines
limites,
peut être considérée comme une malformation.
Elle a d'ailleurs
été très fré-
dans les oeuvres
quemment
reproduite
et des temps
d'art de la Renaissance
mais elle ne se retrouve
modernes,
pas dans l'antiquité.
PBOPOKTIONS
DES
DIFFÉRENTS
'
DU MEMBRE
SEGMENTS
1SFK1UKU1I.
De même
il
existe
qu'au membre supérieur,
au membre
inférieur
une
égalité qui se renco ntre sur un si gran d
de sujets,
nombre
qu'elle
peut être
considérée comme une règle générale.
Cette
: Le
est la suivante
égalité
fémur clans toute sa hauteur
est égal
au tibia augmenté
de la hauteur
du
F'IG.
12.
—
Direction
du
segments
des
membre
axes
des
iiilcrièur.
A. IIMlitudc.
IV. llyperexlctision.
deux
grands
Protil.
pied.
fl est facile, sur le nu, de déterminer
la situation
de l'interligne
articulaire
du genou,
tact
des condyles fémoraux
savons que la tête "fémorale
avee les plateaux
occupe le milieu
c'est-à-dire
du tibia.
du point, de conD'autre
partj nous
du pli de l'aine.
Donc la distance du sol à l'interligne
la jambe plus le
articulairedu
genou, c'est-à-dire
du genou au milieu
de l'interligne
articulaire
pied, égale la cuissemesurée
du pli de l'aine ou, sur le côté, à un travers de doigt au-dessus du grand
trochanter.
travers
de
Et pourquoi pas juste au-dessus du grand trochanter,
mais à un
de l'inclinaison
du col
au-dessus?
Parce qu'en, raison
doigt
du fémur,
il nous faut ajouter
au-dessus du grand trochanter
une
mesure environ
le niveau
égale à un travers de doigt pjour rattraper
tête fémorale.
petite
dé. la
SQUELETTE
DU
MEMBRE
INTÉRIEUR
PLAN
LATÉRAL, EXTEIINE.
(SUITE)
Pi-
20,
66
ANATOMIE
Quant à la longueur
dérer qu'il est compris
rotule du sol (1).
est entièrement
de son extrémité
CORPS
HUMAIN
du pied mesuré du talon à la pointe,
deux fois dans la distance qui sépare
CONFORMATION
Contrairement
DU
ARTISTIQUE
GÉNÉRALE.
POINTS
DE REPÈRE
(PLIS,
19, 20. et 21.)
on peut consile dessus de la
OSSEUX.
à ce qui a lieu pour l'humérus,
dont l'extrémité
supérieure
des parties molles, le fémur a une partie
noyée au milieu
entièrement
sous-cutanée.
supérieure, le grand trochanter,
Le relief
à la partie externe de la hanche
que forme le grand trochanter
est peu accusé, à cause de l'insertion
des muscles puissants
qui l'entourent.
Son bord supérieur
ne fait point de saillie distincte;
pour le sentir sous
le doigt, il faut même déprimer fortement
fessiers, soient relâchés. 11 est plus visible
du retrait
des muscles fessiers en arrière,
les téguments
et que les muscles
sur la face postérieure,
à cause
où il
que sur la face antérieure,
est presque toujours
masqué par le relief du tenseur du fascia lala qui descend en avant de lui. 11 se déplace avec les mouvements
de la cuisse. Dans
la. flexion, il disparaît
en partie sous les faisceaux du grand fessier.
La
tête fémorale,
enfoncée, ne se révèle point au dehors,
profondément
mais elle correspond,
sur le nu, au milieu
du pli de l'aine.
Le genou est remarquable
de ses reliefs osseux. En avant,
par le nombre
c'est la, rotule qui montre sa face antérieure,
son bord supérieur
horizontal
et ses bords
latéraux
mais son sommet disparait
sous le ligament
obliques;
rotulien.
Plus bas et aussi sur la ligne médiane, le genou se termine
par la
saillie de la tubérosité
antérieure
du tibia où s'insère le tendon rotulien.
.En dehors,
la tubérosité
ligamenteuses
jusqu'au tibia.
et surtout
du fémur
est en partie masquée par les parties
le large tendon
du fascia lata qui descend,
par
articulaire
n'est guère appréciable
qu'au toucher
L'interligne
. et lors de la flexion
du genou. Au-dessous
de l'interligne
on
articulaire,
du jambier
sent, en avant, le tubercule
antérieur,,
puis, en arrière et plus
bas,'.la tête du péroné.
En dedans, les formes sont plus simples, les gros reliefs des deux extrémités osseuses, tubérosité:
du fémur en'haut,
plateau du tibia en bas,, se
au travers
des parties
molles et, entre les deux,
aisément
reconnaissent
(T) Yoy, pour plus dé détails
Delagruve, éditeur.,, 1893.. '
mon Canon
des proportions
du corps humain.
SQUEL-ETTE
DU
MEMBRE
PLAN
fi'
tel.
fiftAet
dê(.
LATÉRAL
(INFÉRIEUR
INTERNE.
(SUITE)
PL. 21'.
68
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
articulaire
est marquée par un petit sillon transversal.
L'exl'interligne
inférieure
de la rotule est située, dans le relâchement
trémité
à
musculaire,
la hauteur de cet interligne.
A. la jambe, le tibia est sous-cutané par sa face interne depuis l'extrémité
interne. Le bord antérieur,
ou crête du
supérieure de l'os jusqu'à la malléole
dans
tibia, est également
sous-eulané, mais il ne se révèle pas à l'extérieur
sa forme
exacte, parce que, dans le tiers supérieur,
antérieur
le déborde en avant et arrondit
le corps charnu du
son aspect anguleux.
sont des formes presque entière-
jambier
Au bas de la jambe, les deux malléoles
ment osseuses. Les deux chevilles ne se ressemblent
ni
sous le rapport
de
la situation
en hauteur, par égard au sol par exemple, ni sous le rapport
de leur situation
du membre, ni sous le rappar égard au bord antérieur
port de leur forme, ni sous le rapport de leur volume.
La malléole interne, large, haut située, se continuant
insensiblement
du tibia,
se termine
en bas par un bord horizontal.
. la face interne
du membre.
occupe la moitié antérieure
avec
Elle
La malléole
en pointe, arrondie,
formant
une
externe, basse, terminée
saillie isolée aussi bien par en haut que pareil
bas, occupe juste le milieu
de la largeur du membre à son niveau.
osseux. 11 est formé par la-face supérieure
Le dos du pied est entièrement
des os du tarse et constitue le dessus de la voûte du pied. 11 est en rapport
de la voûte dont le maximum
avec l'accentuation
de saillie est plus proche
du bord, interne
Au bord
interne
surélevé
de la
que du bord externe.
fort distincte,
située environ
à la
voûte, le scaphoïde fait une saillie
du tiers postérieur
avec les deux tiers antérieurs
du pied. Au bord,
jonction
externe qui touche terre dans toute son étendue, l'apophyse
du Ve métatarsien fait
relief,
tout
un relief
constant.
Le milieu
du
se trouve
pied
C'est là que passe, dans la station
droite,
le corps, et non par le centre de l'articulation
certains
auteurs
Enfin
le. talon
Les muscles
successivement
le
centre
en avant
de ce
de
de
gravité
comme
tibio-tarsienne,
l'ont
prétendu.
est entièrement
dû à la saillie
MUSCLES
DU
de la hanche
seront
MEMBRE
étudiés
en revue les muscles
du calcanéum
en arrière.
INFÉRIEUR
avec le trolic, et nous passerons
de la cuisse, de la jambe et du pied.
MEMBRE
MUSCLES
Les muscles
69
INFERIEUR
DE
de la cuisse se divisent
LA
CUISSE.
en trois
groupes distincts
(fig. 13) :
le quadriceps crural,
le ten-
-1° Un groupe antéro-externe,
qui comprend
seur du fascia lala et le couturier ;
2" Un groupe interne composé des adducteurs et du droit.interne;
3° Un groupe postérieur
formé du biceps, du demi-tendineux
et du demimembraneux.
Groupe
antéro-externe.
— De
le plus important
et le
(PL 22, fig. 1.)
beaucoup
de la. région, il forme toute la masse charnue de la partie
et externe de la cuisse.
Quadriceps.
plus volumineux
antérieure
11 est composé
de quatre
chefs,
le
droit
le
vaste externe, le
et le crural, réunis
antérieur,
vaste interne
en un
inférieurement
seul
ten-
don.
Ces
insertions
résumées
ainsi
être
peuvent
: en haut, le bas-
sin et le fémur;
en bas, le tibia.
Au bassin, c'est le droit antérieur
j- .
Tic.
13.—
en un
la disposition
des
anléro-cxtcrnc.
(^Szzl Groupe
interne.
W0A
postérieur.
de
schématique
Coupe
endroit
indélerminé
rappeler
:j Groupe
du
Groupe
qui s'insère à l'épine iliaque
antérieure
et inférieure
et au
rebord
tendon
la
cuisse,
pratiquée
membre
et destinée
à
réfléchi.
Au
les insertions
se
fémur,
font aux deux lèvres de la ligne
âpre, lèvre interne pour le vaste
lèvre externe
interne,
pour le
muscles.
: c|nadrieop5 crural
antérieur,
(droit
Groupe antéro-externe
tenseur
vaste interne,
vaste externe,
Couturier,
crural).
(lu fascia lata.
droit imerne.
Groupe interne : adducteurs,
demi-meiuLra: lûceps,
demi-lendiiieux,
Groupe postérieur
neu\.
à la base du grand trochanter.
Quant
rieure et la face externe donnent attache
de toute
cotyloïdien
par un double
: tendon direct et tendon
vaste externe, qui s'attache aussi
la face antéaux faces du fémur,
au crural;
la face interne
insertion.
L'insertion
l'intermédiaire
inférieure
se fait
du tendon
Le droit antérieur
à la base
rotulien,
est la portion
et aux bords
à la tubérosité
médiane
de la rotule
antérieure
et la plus
est libre
•
et, par
du tibia.
superficielle
du qua-
70
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
driccps. 11 occupe le milieu
du
sa direction
l'obliquité
de la
fémur.
face antérieure
HUMAIN
de la
cuisse et suit
Son
est fusiforme
corps charnu
larges et solides tendons.
de
deux racines,
l'une
directe
dans
et ter-
et en bas, par deux
naît par
Le tendon
l'épine
supérieur
réfléchie
du pourtour
de la cavité
antérieure
et inférieure
et l'autre
iliaque
Cette double insrrtion
au muscle d'agir avec une égale
permet
colyloïde.
Dans l'extension
du membre,
efficacité dans deux positions
différentes.
par
miné,
en haut
CORPS
au contraire,
c'est le tendon direct qui est en jeu. Dans la flexion,
exemple,
Ce tendon
tout l'effort
porte sur le tendon réfléchi.
supérieur
règne à la face
Les fibres charnues
antérieure
du muscle jusqu'au
milieu
de sa longueur.
à la face
et de ses bords et vont s'attacher
profonde
le tendon
et aux bords d'une aponévrose
profonde
qui devient
à
de main environ,
se rend directement
lequel, long d'un travers
naissent
de sa face
antérieure
inférieur,
la base de la rotule.
de cette' disposition
des fibres charnues que le
est contracté, ne fait point un relief uniforme
sous
droit
antérieur,
lorsqu'il
d'un méplat allongé
la peau, mais que ce relief est marqué,
en son milieu,
qui répond an tendon supérieur.
situés
Vaste externe et vaste interne. —Ces deux corps charnus, volumineux,
77 résulte
se rejoignent
sur la ligne médiane,
en arriére du muscle précèdent. Leur insertion
se fait par de larges surfaces aponévroinférieure
intimement
au tendon du droit antérieur
etdescendenf,
tiques qui s'unissent
de chaque côté, s'insérer
sur les bords de la rotule.
latéralement,
Le vaste externe
de la cuisse.
Une
chanter
recouvre
ceaux
se révèlent
fibres
charnues
Le vaste
forme
haut
est le plus
interne
à plusieurs
occupe la partie
ovoïde.
Les fibres
en bas et de dedans
antérieur
toute
la
descend
large aponévrose
la plus grande partie de sa face superficielle,
à l'extérieur
dans certains
mouvements.
s'arrêtent
une masse
du droit
il occupe
d'insertion
qui
volumineux,
en dehors.
et descendent,
partie externe
du grand, troet ses faisEn
bas,
de doigl, de la rotule.
inférieure
et interne
de la, cuisse.
les
travers
charnues
Elles
ont une
s'approchent
par en bas, jusqu'au
H
oblique de
fout près du tendon
de
niveau du milieu
direction
la rotule.
17 1/ a donc de grandes
entre les deux vastes :
différences
morphologiques
ne se montre quel'externe
occupe toute la face externe du membre, l'interne
dans la moitié inférieure.
L'externe s'arrête bien au-dessus de la rotule. L'interne
descend plus bas.
MEMBRE
Enfin
INFERIEUR
71
le crural
est profond
dans la plus grande partie de son étendue. I)
est recouvert
par les deux vastes, mais il déborde, en bas et en dehors, le
de son corps charnu, superficiel en ee(.
vaste externe, et l'extrémité
inférieure
endroit, est la cause d'une saillie ovoïde visible surtout dans la flexion du genou.
du quadriceps
L'aponévrose
d'enveloppe
présente
qui joue un grand rôle dans les formes extérieures
une disposition
spéciale
de la région. (PL 2-î, 25,
26 et 27.)
il existe, à trois ou quatre travers de doigt au-dessus de la rotule, une condensation des fibres transversales
de l'aponévrose
fémorale, formant un véritable faisceau ou ruban aponévrotique
qui mérite de prendre le nom de ruban
des vastes. En effet, ce ruban aponévrotique
obliquement
dirigé embrasse
dans sa courbure
l'extrémité
inférieure
des deux vastes, le vaste interne et
le vaste externe. L'extrémité
externe, épanouie en éventail, se confond avec
interne, formée de libres plus condenlala, pendant que l'extrémité
suivant une direction
à celle de
sées, croise le vaste interne
perpendiculaire
à deux travers
de doigt de son extrémité
ses fibres charnues,
inférieure,
fémorale
interne
et descend au-devant
du
passe ensuite sur la, tubérosité
Je fascia
avec le tendon duquel ses fibres s'entre-croisent
à angle aigu.
couturier,
les cloisons aponévrofiques
Aux points où ce faisceau
rencontre
inlerde sa face profonde
et externe, des fibres se détachent
avec elles aux
qui descendent le long de ces cloisons
pour aller s'insérer
anneau osféodivisions inférieures
de la,ligne âpre. De sorte qu'un véritable
se trouve ainsi constitué,
anneau disposé dans un plan transversal
fibreux
musculaires
et incliné
foute
interne
de haut
la partie
Intérieurement,
mités inférieures
cellulaire
en bas et de dehors
inférieure
qui le composent
versales de l'aponévrose
étroitement
triceps.
des vastes offre un bord
des muscles
fibres
et enserrant
du muscle
le ruban
assez lâche.
en dedans,
ne
Les limites
sont
plus
assez net, et les extrérecouvertes
que par un lacis
sont moins tranchées
et les
supérieures
insensiblement
se confondent
avec les fibres trans-
fémorale.
de cette disposition
est. le suivant.
aponévrotique
morphologique
alors que le muscle quadriceps est complèteDans le relâchement
musculaire,
des muscles vaste interne et vaste externe
ment inaclif,
les extrémités inférieures
Le rôle
faire hernie pour ainsi dire a,u-dessons du ruban desvastes.
du- reste du muscle, reliefs qui dispaElles forment alors des reliefs distincts
raissent lors de la contraction
pur la- raison bien simple que le muscle se ruedescendent et viennent
72
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
remonte, et tout le corps charnu-, ramassé sur
inférieure,
lui-même
et durci,
ne satinait plus se laisser déprimer par le ruban aponévrotique et ne forme plus qu'une seule masse.
Le quadriceps
fémoral
est un muscle bi-articulaire
par le droit antérieur
courcil.
Son extrémité
par les deux vastes.
action : il est fléchisseur
et uni-articulaire
Il aune
droit
double
le crural
qui s'attachent
Les deux
cuisse
il est extenseur
antérieur;
autres
n'est
qu'à
membraniforme,
Et le muscle quadriceps
boucle
Tenseur
par
de la
le groupe
antéro-externe
complètent
lata, et le couturier.
(PI. 24.)
du même point, qui est l'épine
antérieure
et
iliaque
qui
du fascia
à nouveau
tendon
la vaste
par le
les vastes et
au fémur.
du droit
vers la face externe
charnu
sur la cuisse
de la jambe
Ils partent, tous deux
au-dessus
de l'insertion
supérieure
L'un
ou de la cuisse
muscles
sont, le tenseur
se diriger,
l'un
et se retrouvent
du bassin
qu'ils
du fascia
très
de la cuisse,
voisins
à leur
sa partie
'l'autre
supérieure
est charnu
que nous
circonscrivent
venons
lata.
pour
puis s'écartent
vers la face interne
antérieur,
l'autre
insertion
inférieure
et se termine
par
au tibia.
un
très
long
son étendue.
clans presquetonte
de décrire
se trouve
tous deux.
court et épais
(PI. 21.) — Le corps charnu
est situé à la partie supérieure
et externe
de la cuisse. 11 est
accolé,
fessier
il
en
arrière,
avec
le
se confond
avant,
il
devant
du
au moyen
relief
duquel
sur
descend
le
de l'aponévrose
fémorale avec
—.Attaches
grand fessier et le lenséur du fascia lata.
le
le nom
de fascia lata
et descend
prend
dehors
du tubercule
antérieur.
11 ne faut
nu.
En
jusqu'autrochanter
grand
en bas,
qu'il dépasse,
de doigt.
ques travers
bandelette
L'épaisse
IMG. 14.
dans
enserré
de quelfibreuse
son tendon
inféqui constitue
rieur
se continue
avec l'aponévrose fémorale
qui, très épaisse
à la partie externe
s'insérer
à la tète
pas
oublier
que
de la cuisse,
du tibia
en
cette
solide
MUSCLES
DE
LA
CUISSE
74
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
en haut, jusqu'à la crête iliaque et qu'elle contracte
aponévrose remonte,
de
solides adhérences avec le tendon du grand fessier. (Fig.
De sorte que
li.)
si nous considérons
le fascia lata étendu sur toute la face externe de la
au tibia,
nous pouvons
lui reconnaître
cuisse, de la crête iliaque
deux
muscles
le grand fessier, l'autre en avant,
tenseurs, l'un en arrière,
seur du fascia lata.
Cette aponévrose,
que l'on décrit quelquefois
le tensous
le
nom
de ligament iléo-fémoro-tibial,
dans la station
joue un rôle important
droite ainsi que dans la station hanchée.
— Ce muscle
Couturier.
est comme un long ruban
(PI. 27.)
aplati
de doigt environ.
11 traverse
la face
large de deux travers
obliquement
antérieure
de la cuisse pour se porter
à la partie
interne
du genou en
décrivant
minent
une sorte de spirale
en pointe
à la partie
s'attacher
Comme
En bas, les fibres charnues se terd'un tendon
postérieure
aplati
qui descend
au-dessous du tendon rotulien.
allongée.
à la crête du tibia,
le précédent,
il est fléchisseur
de la cuisse sur le bassin, mais de
Dans la flexion
de la cuisse sur le
plus il fléchit la jambe sur la cuisse.
des deux muscles
à l'épine
antérieure
et supébassin, l'insertion
iliaque
rieure s'aceuse fortement,
s'accentue une fossette au
et, entre les tendons,
fond de laquelle
se trouve
le tendon
Groupe
du droit
antérieur.
interne.
Il existe, en haut et en dedans de la cuisse, une masse charnue puissante
dont le relief est en général uniforme.
Elle est constituée
par la réunion des
muscles
adducteurs à la surface desquels vient s'appliquer,
en dedans, le
droit
interne.
Adducteurs
— Le
groupe
(1). (PI. 22, fig. 2.)
des adducteurs
s'insère,
(1) On en compte quatre on anatomie descriptive qui sont, en allant do haut en
bas et par ordre de superposition,
le pectine, le 1er ou moyen adducteur, le 2" anpetit adducteur, et le 3" ou grand adducteur. Mais celte division n'est pas admise
dans la séparation de ces
par tous les auteurs et il y a quelque ebose d'artificiel
différents muscles.
Pour nous, ces subdivisions n'ont aucun intérêt, parce que la forme extérieure
l'ait un relief
n'en est point influencée et que-la masse groupée des adducteurs
unique.
Nous engloberons donc tous les adducteurs dans une même description.
Dans ce groupe, deux, muscles se séparent anatomiquement
des autres avec le
plus dé netteté. G'estlo plus petit et le plus volumineux : le pectine et le grand
adducteur.
MUSCLES
DE
LA
JAMRE
ET
DU
PIED
76
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
d'un
côté, au bassin et, de l'autre,
tion est assez étendue. Au bassin,
tout le long de l'arcade pubienne,
CORPS
HUMAIN
Des deux côtés laligne
d'inserau pubis
cette ligne s'étend de l'ischion
sur la branche horizontale
puis remonte
du pubis, où le pectine s'attache
à la crête peclinale
et à la surface de même
nom. Au fémur, la ligne d'insertion
s'étend tout le long de la ligne âpre —
lèvre interne et interstice—
du haut en bas, jusqu'à
un gros tubercule
qui
surmonte
la tubérosité
interne
le grand adducteur (tubercule
Des insertions
supérieures,
au fémur.
du fémur
et où s'attache
du grand, adducteur).
les fibres charnues
plus
se dirigent
les plus élevées très obliquement
et les inférieures
presque
ces dernières appartenant
surtout
au grand
adducteur.
La
est plus puissante
trémité
inférieure
en haut.
Elle
du fémur,
diminue
où elle
de volume
se termine
en
par
spécialement
vers
le fémur,
verticalement,
masse charnue
de l'exapprochant
un fort tendon
qui
au grand adducteur,
appartient
Les muscles adducteurs
sont recouverts
: en arrière, par le groupe postérieur des muscles de la cuisse;
en dedans, par le droit interne;
en avant,
vaste interne
et couturier
dans leurs insertions
par les muscles antérieurs,
inférieures
au fémur.
C'est à la face antérieure qu'ils
limité parle
espace triangulaire
(PI. 21.)
Tous les adducteurs
sont,
cuisse.
se montrent,
ainsi
couturier,
l'écorché superficiel,
le pli de l'aine et le droit
est au contraire
Droit
interne.
dans sa moitié
rotatrice
(PI.
La partie
inférieure
en dedans.
— C'est un muscle mince
27.)
tendineux
supérieure,
en bas, et étendu
du grand
de la
cuisse
adduc-
et allongé,
charnu
de haut en bas le
de la cuisse.
long de la face interne
11 s'attache,
en haut, à l'arcade pubienne
par de courtes fibres
11 s'insère,
de l'ischion.
tiques depuis le pubis jusqu'au
voisinage
la crête
interne.
leur nom, adducteurs
que l'indique
en même temps
fléchisseurs
de la
Les plus supérieurs
sont
sur le bassin et rotateurs
en dehors.
teur
dans un
sur
aponévroen bas, à
du tibia.
Le corps charnu, de longueur
suivant les individus,
est appliqué
variable
sur la masse des adducteurs
avec lesquels son relief se confond. H s'accole,
en descendant,
au bord postérieur
du couturier
que son tendon suit jusqu'à
son insertion
inférieure,
que nous décrirons tout
où il concourt,
avec le couturier
et un autre muscle
à la formation
d'un
à l'heure,
le demi-tendineux,
MUSCLES
DU
MEMBRE
INFÉRIEUR
(ÉCORCHÉ)
Pi., 24.
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
lacis
du
aponévrotique
qui recouvre la partie supérieure de la face interne
tibia et que l'on appelle la patte d'oie. (Fig. 15.)
Le droit interne
à la
produit
fois
l'adduction
flexion
de la cuisse, la
de la jambe sur la cuisse
et la rotation
dedans.
de la
Sa première
jambe
action
on
est
la plus puissante.
Groupe
(PI,
inférieure
du couturier,
EIG. 15. — Insertion
interne et du demi-tendineux.
parence plus
Ils ont, en
et s'éloignent,
Ils sont au
du djoit
postérieur.
fig. 3 et 4-.)
22,
Tous les muscles
sont des muscles
allongés, d'apou moins fusiforme
et terminés
en bas par de longs tendons.
commune à la grosse tubérosité de l'ischion,
haut, une insertion
en bas, pour s'insérer aux os de la jambe.
nombre de trois, groupés ainsi : en dedans le demi-tendineux
superposés, en dehors le biceps
à leur insertion
muscles sont recouverts,
supérieure,
par
crural.
(PL 22, fig. 3 ct-i.) — Muscle à deux
Biceps
l'un qui descend du bassin, l'autre qui vient du fémur. Il
à l'ischion
par un tendon commun avec le demi-tendineux
et
le
de ce groupe
demi-membraneux
le grand fessier.
chefs supérieurs
:
en haut,
(c'est la longue
de la ligne âpre (c'est la
du muscle),
puis à la partie moyenne
En bas, il s'attache par un fort tendon
portion).
de la tête du péroné.
portion
courte
Ces trois
crural.
s'insère,
au tubercule
moyen
La longue portion
a l'aspect
qui vient de l'ischion
forme et allongé. 11 donne naissance inférieurement
d'un corps charnu fusià un tendon qui règne
sur la partie postérieure
du muscle et qui reçoit par son bord antérieur
le
faisceau charnu de la courte portion
qui vient du fémur.
très fort,
Son tendon inférieur,
recouvre le ligament
latéral
externe du
genou.
Demi-membraneux.
(PL 22, fig. 4-..)—Le demi-membraneux
en avant et au-dessous du tendon
commun
s'attache,
aux deux
en haut, à l'ischion,
autres muscles de la région. En bas, son tendon, arrivé
à la partie postérieure de la tubérosité
interne
du tibia, se divise en trois faisceaux
: un
de cette même tubérosité;
un
direct, qui s'attache à la partie inférieure
MEMBRE
interne,
qui devient horizontal
la face interne de la tubérosité:
79
INFERIEUR
dont est creusée
et glisse dans la gouttière
en dehors et en
un externe, qui se réfléchit
haut
le ligament
pour renforcer
postérieur
Ce muscle très puissant
forme une sorte
de l'articulation.
de gouttière
demi-tendineux
qui reçoit le muscle
de ses fibres charnues
qui lui est superposé.
L'agencement
est très simple.
descend à la
et tendineuses
Le tendon
supérieur
interne du muscle, le tendon inférieur
remonte
à la partie externe,
fibres charnues sont dirigées obliquement
entre les deux.
Le tendon
supérieur,
profond
au dehors.
paraît point
Le tendon inférieur se montre,
inférieure de la cuisse en arrière
et caché par les muscles
environnants,
partie
et les
n'ap-
à- lu, face interne et
superficiel,
du tendon du droit interne. (PI. 27.) La partie
la plus inférieure du corps charnu fait, au-dessus du- creux poplltê, une saillie
arrondie parfois visible, sur le nu, à la partie supérieure du jarret.
el.
Demi-tendineux.
est superficiel
(PI. 22, fig. 3.) Le demi-tendineux
sur
l'écorché
assez bien dénommé,
car il est formé mi-partie
cl,
par des fibres charnues
haut, à l'ischion
mi-partie
par un long tendon. 11 s'attache,.en
par un tendon
commun
avec la longue portion
du biceps, et, en bas, à la crête du tibia.
Le corps charnu fusiforme
de la cuisse en
occupe la partie
supérieure
dedans
du biceps. Le tendon inférieur
est grêle et arrondi,
il descend, en
du tendon du demi-membraneux
arrière
de
jusqu'à, la partie
supérieure
du tibia, où il rencontre
la face interne
les tendons du droit interne et du
couturier.
(Fig. 15.)
Les trois muscles que nous venons d'étudier
du bassin
sont extenseurs
sur la cuisse et en même temps fléchisseurs
de la jambe sur la cuisse. Deux
d'entre eux sont, en outre, rotateurs
de la jambe lorsque celle-ci est demiilôcbic
: le biceps
est rotateur
en dehors
et le demi-tendineux
rotateur
en
dedans.
Sur le nu, le groupe postérieur des muscles de la cuisse forme le relief médian
de la, face postérieure de la- cuisse, relief limité; en haut, par le pli fessier qui le
sépare de la. fesse, confondu, en dedans, avec la masse des adducteurs et séparé, endehors, du vaste externe par un sillon
face externe de la cuisse.
très apparent
qui traverse obliquement
.
la
ANATOMIE
80
MUSCLES
Les muscles
antéro-externe
(Fis.
DU
ARTISTIQUE
DE
LA
de la jambe
se répartissent
et le groupe
postérieur.
CORPS
HUMAIN
JAMBE.
en
Il
n'y
deux
: le groupe
groupes
a pas de groupe interne.
16.)
Le
groupe
antéro-externe
des muscles
comprend
qui,
tous
charnus
supérieurese terminent
en bas
ment,
par de très longs tendons.
C'est
le
jambier
antérieur,
les extenseurs des orteils et les
péroniers (d).
Solidement
I-'IG. 10. —
le tiers
Coupe
supérieur
schématique
du membre
la
de
cl
jambe
destinée
pratiquée
à montrer
vers
le
des muscles.
de groupement
antérieur,
extenseurs
des orteils,
: juniliier
Groupe antéro-externe
et court pérotner).
péroniers (loue péronier
:
Groupe postérieur
Couche proronde : poplité. fléchisseur
jnmpropre du eros orteil,
fléchisseur
des
orteils.
bicr postérieur,
Couche supcrliciellc
: triceps
sural (soléaire.
jumeau
interne,
jumeau exleriie).
mode
niveau
du cou-de-pied,
par un ligament
Groupe
Jambier
de tous
antérieur.
les
muscles
leurs
attachés,
charnus,
de la jambe
contre
lesquels
ils sont en outre maintenus
par
corps
par
aux os
une
solide
superficielle,
qui se rendent
du pied,
annulaire.
sont
aponévrose
leurs
tendons
au squelette
au
maintenus,
antéro-externe.
23, fig. 1.) — Ce muscle
de la jambe.
Nettement
fusiforme
(PI.
et très long.
par un tendon unique
externe
Il s'insère : en haut, à la tubérosité
est le plus
en haut,
antérieur
il
se ter-
mine
de la
face
cunéiforme
Le corps
du tibia
et aux 2/3 supérieurs
externe
du même os ; en bas, à la partie interne
du premier
et jusqu'au
métatarsien.
premier
charnu de ce muscle est plus épais et plus court
que ceux des
(1) L'anatomie
descriptive
distingue le jambier antérieur, l'extenseur propre du
le long péronier
gros orteil, l'extenseur commun des orteils, le péronier
antérieur,
latéral.
11 ne sera pas question
latéral et le court péronier
ici du péronier
commun des orteils. On le
antérieur, qui n'est qu'une dépendance de l'extenseur
trouvera néanmoins figuré sur la pi. 26.
autres
adoucit
de la région.
le tranchant.
11 déborde,
muscles
Son tendon
suit une direction
81
INFÉRIEUR
MEMBRE
en avant,
la crête du tibia
dont
il
très oblique,
en bas et en dedans, pour gagner
le bord interne
du pied, et le relief qu'il fait sous la peau est beaucoup plus
anatomarqué que celui des muscles extenseurs. Cela tient à une disposition
annulaire
du tarse passe tout entier
mique spéciale. Pendant que le ligament
au devant des tendons des muscles extenseurs,
il se dédouble au niveau du
seule passe au-dessus du tendon,
et sa moitié antérieure
antérieur,
à la
se trouve maintenu
sorte que le tendon du jambier
antérieur
face antérieure
du cou-de-pied par un lien deux fois moins fort que celui qui
jambier
de telle
retient
les tendons
Il est fléchisseur
voisins.
adducteur
du pied.
— Ce muscle s'insère,
en
(PI. 23, fig. d.)
de la.
externe du tibia et aux trois quarts
haut, à la tubérosité
supérieurs
antéface interne du péroné. 11 règne dans toute la. hauteur
de la partie
Extenseur
des
orteils.
Son corps
de la jambe entre le jambier
et les péroniers.
antérieur
A sa
très étroit- sujwrieuremenl
charnu
descend jusque près du cou-de-pied.
un tendon qui se
vers le milieu
de la région,
partie antérieure
apparaît,
divise en quatre chefs pour chacun des orteils ; et, en avant de lui, apparaît
rieure
le tendon
du faisceau
spécial destiné au gros orteil (1).
Tous ces tendons
restent
accolés jusqu'au cou-de-pied
et ne se séparent
du tarse. Ils vont alors en
annulaire
qu'après avoir passé sous le ligament
s'ôcarlant
sur le dos du pied, et s'insèrent
des cinq
à la phalangette
orteils.
Péroniers.
Les deux péroniers (2), le long et le court, couchés
l'un sur l'autre,
ils s'attatapissent la face externe du péroné, à laquelle
chent dans toute sa hauteur (tiers supérieur pour le long, deux tiers infé(PI. 26.)—
rieurs
pour le court).
Tous deux se terminent
par
de longs
sur les côtés.
accompagnent
Le corps charnu du long péronier
péroné. Un peu au-dessus du milieu
tendons
naît, en haut,
de la jambe,
que les
fibres
au-dessous
apparaît
delà
charnues
tête
son tendon
du
qui
(1) Muscle extenseur du gros orteil des analomistes.
les appelle long péronier latéral et court péronier
(2) L'anatomie
descriptive
latéral. Ce dernier qualificatif
nous paraît inutile,
puisque nous jjassons sous
silence le péronier antérieur.
82
ANATOMIE
recouvre
exactement
en gouttière
pour
assez tôt, pendant
en arrière
ARTISTIQUE
le tendon
le recevoir.
que celles
où on les retrouve
DU
CORPS
HUMAIN
du court
situé au-dessous et creusé
péronier
Les fibres latérales
du long péronier
cessent
du court, péronier
descendent très bas, surtout
au niveau
de la malléole.
de doigt au-dessus de la malléole,
A quelques travers
les péroniers
la face externe de l'os qui devient postérieure,
et les deux tendons
contenus dans une gaine commune, glissent en arrière de la malléole
suivent
accolés,
externe.
présence arrondit la saillie osseuse et en augmente le diamètre transversal
de la malléole,
le tendon du long péronier
Au-dessous
quitte celui du
sous la voûte plantaire,
court
pour disparaître
qu'il traverse
obliquement,
au premier métatarsien.
et gagner son insertion
Le tendon du court péronier
Leur
se dirige
tarsien.
Les
obliquement
deux
muscles
et en droite
ligne
vers l'apophyse
du cinquième
méta-
sont abducteurs
du pied, c'est-à-dire
entraînent
qu'ils
latéral
sa pointe
en dehors.
Le long péronier
du
est, en outre, extenseur
lui attribue
une influence
sur la voûte du pied, qu'il mainpied. Duchenne
à la façon d'une corde tendant un arc.
les muscles de la, région anléro-exlerne
D'ans l'inaction,
tiendrait
de la-jambe ont tendance
toujours, à la partie antérieure
à confondre leurs formes. Toutefois on distinguera
de la jambe, le large relief fusiforme du corps charnu du jambier antérieur, relief
souligné par un- méplat au point où nail le tendon. Le relief oblique de ce tendon
lui-même
est sn-rloul, appréciable
au- niveau du cou-de-pied- et jusqu'au
bordinterne
du pied.
Dans la moitié, supérieure de la. jambe, le relief du jambier
antérieur
louche
presque au plan des péroniers. Il n'en est séparé que par -une étroite dépression
qui répond à lu, partie supérieure des extenseurs des orteils. Cen'esllongitudinale
cpie dams la moitié inférieure
que ces derniers
niers, une saillie bien spéciale.
Un peu au-dessus de la malléole
tent; les uns pour passer en avant,
muscles forment,
en. avant des péro-
externe, les extenseurs- et les péroniers s'écarles autres en arrière.
Cet- endroit est indiqué,
sur le nu, par une dépression.
Le plan des péroniers est marqué, vers le milieu de sa- liuuleur,
d'un méplat
occasionné par la, naissance du tendon. Ce plan est bordé — en avant, dans ta
moitié supérieure,
antérieur
auquel succède,
par le corps charnu du jambier
le corps charnu des extenseurs — et-, en arrière, par le
dans la moitié inférieure,
bord- externe du soléaire.
MUSCLES
DU
MEMBRE
INFÉRIEUR
PLAN
H'
Pouf
flitAtr
dtt.
(ÉCORCUÉ,
rostèiiiEuR.
SUITE)
PL. 25.
84
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
de la malléole externe, s'élève un relief oblique en haut et en arrière
formé par les fibres postérieures du court péronier et qui remonte jusque sur la
face postérieure du membre.
A tu face externe du pied, la saillie oblique du tendon du court péronier est
En arrière
très visible, surtout- dans les mouvements d'abduction du pied.
Dans la station] sur la pointe des pieds, la saillie que fait, en haut, à-la face
externe de la jambe, le corps charnu du long péronier est tout à. fait remarquable.
Dans la flexion dorsale du pied, ce sont, an contraire, les saillies du jambier antérieur et des extenseurs des orteils qui s'accusent.
Groupe
Le groupe
postérieur
est composé
postérieur.
de deux
couches,
une profonde
et. une
superficielle.
Couche profonde.
— Des quatre muscles qui composent cette
(PI. 23, fig. 2.)
terminés par de longs
ont de longs corps charnus fusiformes
couche, trois
tendons. Ce sont le jambier postérieur, le fléchisseur commun des orteils et le
long fléchisseur du gros orteil (1).
Ces trois muscles n'apparaissent
qu'en arrière de
la malléole
interne au moment, où, réduits à leurs extrémités tendineuses, ils
vont s'engager dans la gouttière
calcanienne
pour gagner la face inférieure
du pied (2).
à la surface
du membre
Leurs
le tendon d'Achille,
à la partie
corps charnus soutiennent
de lu jambe, au-dessous des attaches inférieures
du soléaire.
inférieure
Couche superficielle.
Muscle
triceps
muscle
— Le
sural
(PI. 23, fig. 3 et 4-.)
triceps
il est formé de trois chefs réunis intérieurement.
sural.
du mollet;
trois chefs sont les deux jumeaux (jumeau interne et jumeau externe)
commun
bien connu est le tendon d'Achille
soléaire, dont le tendon
s'attache au calcanéum.
Le soléaire,
corps
charnu
aplati
et qui
doit son nom
est le
Ces
et le
qui
à la comparaison
(1) Le quatrième muscle est le poplilé, situé tout au fond du creux poplifé. Ce
petit muscle, que nous passons sous silence parce qu'il n'intéresse en rien la
forme extérieure, est néanmoins figuré sur la fig. 2 de la pi. 23.
(2) Analomie artistique, pi. 66, fig. 2.
MUSCLES
DU
MEMBRE
INFÉRIEUR
PLAN
fi'
Paul
llxl.IT
àii
LATÉHAL
(ÉCORCIIÉ,
EXTKUNK.
SUITE)
PL-20.
86
ANATOMIE
avec
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
une
sur les muscles profonds
de la
sole, est directement
appliqué
il s'attache à la tête du péroné et à la ligne oblique
du tibia,
jambe;
pen— d'où
dant que les deux jumeaux
accolés, de forme à peu près semblable
leur nom, — reposent sur lui et remontent
s'insérer à l'extrémité
inférieure'
du fémur, sur un tubercule
situé au-dessus des condyles.
Le soléaire
charnu,
forment
a une contexture
les fibres
musculaires
bien spéciale.
du
Malgré la longueur
sont remarquables
par leur brièveté.
corps
Elles
chacune
pour ainsi dire plusieurs rangées juxtaposées,
composées
de fibres très obliquement
à
dirigées et qui s'attachent
par leurs extrémités
Une très forte aponévrose
des cloisons aponévrotiques
antéro-poslérieures.
et se réunit à celle des jumeaux
le
pour former
occupe la face postérieure
du soléaire accompagnent
tendon d'Achille,
assez
que les fibres charnues
des fibres
bas sur les côtés. La disposition
nous
charnues, sur laquelle
fait que ce muscle, long d'apparence
venons d'insister,
et plat, est comnombre
de fibres charnues
très courtes.
Ceci est très
grand
car nous savons que l'allonau point
de vue physiologique,
important
à la longueur
de ses fibres chardu muscle
est proportionnel
gement
à sa surface de section. Le soléaire, malgré
nues et sa force proportionnelle
est donc un muscle très fort,
des apparences
contraires,
capable d'une
posé d'un
parce que chez lui les
Ces propriétés
sont en
avec son rôle dans la station et dans la marche.
rapport
nés de chacun des
Jumeau interne et jumeau externe. — Les jumeaux,
sur la ligne médiane.
Une très forte
se joignent
et
condyles fémoraux,
descend sur le milieu de la face postérieure
longue aponévrose d'insertion
grande
limites
énergie, mais qui se laisse peu
de la distension
sont rapidement
allonger,
atteintes.
sur le nu.
méplat très appréciable
et par ses bords, aux fibres
Elle donne naissance,
par sa face antérieure
vers une aponévrose
antérieure
et
charnues
obliquement
qui se dirigent
avec celle du soléaire
le tendon
inférieure
se confondant
pour former
et devient
de chacun
d'eux
d'Achille.
L'extrémité
bas suivant
les individus
la cause d'un
inférieure
du corps charnu
descend plus ou moins
assez brusquement
sur l'aponévrose
et se termine
ainsi le relief bien connu du mollet.
occasionnant
commune,
Sur la ligne médiane, les bords contigus des deux jumeaux se confondent en un
de chaque coté par les méplats dus à leur aponévrose d'insermême,relief'bordé
tion supérieure. Le jumeau interne est plus volumineux que l'es;terne ; il empiète
sur la face interne
de la jambe, il descend plus bas et se termine par uneextrémité
MUSCLES
DU
MEMBRE
INFÉRIEUR
PIAN
If
l'uni
I(i"f*er
<ttt.
(ÉCORCHÉ,
LATÉRAL ISTEUKC.
SUITE)
PL. 27.
88
ANATOMIE
arrondie
moindre,
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
qui murque le défaut du mollet. Le jumeau, externe est d'un volume
il descend moins bas et son extrémité inférieure
est généralement plus
aiguë.
• Le tendon
commun, très large en haut, se rétrécit en approchant du calcanéum
pour s'élargir à nouveau- légèrement à son point d'attache. Sa, face postérieure
sous-cutanée est plus saillante au milieu et- s'abaisse, sur les côtés, de façon à
affecter un peu la forme de toit. Il est accompagné latéralement par les fibres
charnues du soléaire, descendant plus ou moins bas suivant, les individus
età Y élargissement de celle portion de la jambe qui soutient le mollet,.
contribuant
déborde les jumeaux
latéralement, mais de façon inégale et différente en dehors et en dedans. En dehors, le bord externe du soléaire, asses étroit,
se montre en arrière des péroniers latéraux et-remonte visible jusqu'à son inserLe soléaire
tion supérieure à la tête du péroné. En dedans, le bord interne, })lus épais, plus
saillant que le bord- externe, forme une saillie toujours distincte gui s'arrête, en
haut, vers le tiers supérieur de la jambe, où il disparaît sous la saillie du
jumeau interne.
Lors de la contraction
du muscle (contraction avec raccourcissement),
comme il
arrive dans la station sur la pointe des pieds, les dêluils morphologiques
sur
lesquels je viens d'insister s'uccenluenl. Le milieu- du mollet est occupé par un
véritable bourrelet longitudinal
qui descend du jarret pour s'atténuer en approchant de sa limite
Les méplats latéraux
sont remplacés par de véritainférieure.
des fibres charnues sur le tendon- d'Achille
bles creux. L'insertion
dessine un
relief sinueux comme taillé à l'emporle-pièce. Les bords du, soléaire, particulièrement- en dedans, se dessinent avec énergie.
du pied, et il entraîne en
extenseur
Le triceps sural est très fortement
est faible comme
même temps la pointe du pied en dedans. Son action
fléchisseur
de la jambe sur la cuisse.
MUSCLES
DU PIED.
du pied sont loin de jouer le même rôle morphologique
les muscles de la main. Ceux de la région plantaire,
qui correspond
sur la
paume de la main, n'ont qu'une action tout à fait secondaire
Les muscles
phologie. Mais de plus qu'à la main, il existe un muscle
muscle qui dessine une forme importante.
à la région
que
à la
mor-
dorsale,
MEMBRE
INFÉRIEUR
89
dorsale.
Région
— Ce muscle s'attache,
en arriére,
pédieux.
(PL23, fig. 5.)
dans le creux calcanéo-astragalien.
antérieure
du calcanéum
Muscle
àla
partie
Un corps charnu assez volumineux
succède immédiatement
à cette insertion et se porte en avant, couché sur la partie externe du dos du pied. Il"
se terminant
se divise bientôt
en quatre faisceaux
par quatre fendons qui
vers les quatre premiers orteils. Le tendon le plus
se dirigent
obliquement
à la base de la phalange du gros orteil, et les trois suiinterne s'attache
vants
se confondent
avec les tendons
de l'extenseur
21', 3e cl. 4* orteils.
Le corps charnu
commun
du pédieux, à l'exception
de sa partie
des orteils.
est situé sous les tendons des extenseurs
Son relief, sur le nu, se distingue
malléole interne.
11 est extenseur
très nettement
de la forme
aux
la plus postérieure,
en avant et au-dessous de la-
des orteils.
Région
Les muscles
destinés
plantaire.
ont peu d'importance
au point de vue
en partie la voûte osseuse, à laquelle
rôle dans la conformation
de la région.
Seuls les mus-
de la région plantaire
Ils comblent
extérieure.
revient, le principal
cles situés sur les bords forment
parfois
des reliefs
distincts,
appréciables
sous la peau.
Commeccux
de la main,ils
sont divisés en trois régions : région moyenne,
région interne et région externe.
— Les muscles de la région moyenne sont recouverts
par
Région- moyenne.
la très forte aponévrose plantaire
(I).
(I) L'anatomie descriptive décrit les muscles suivants:
sont comblés par les muscles
Comme à la main, les espaces intermétacarpiens
inlerosscux. (Voy. Anatomie artistique, pi. 67, fig. 2, 3 et 4.)
c'est l'adducteur oblique du gros orteil et
Appliqués contre les interosseux,
Vadducleur transverse. Tous deux ont une même insertion à l'extrémité
externe
de la phalange du gros orteil, mais l'adducteur oblique remonte vers le cuboïde,
en dehors, vers les
où il s'attache, et le transverse se dirige transversalement,
trois dernières articulations métatarso-phalaugiennes.
Mais ce qui est spécial au pied, c'est l'accessoire du long fléchisseur qui semble
90
ANATOMIE
— Les deux
latérales.
ltégions
deux muscles
muscles
chacune,
fléchisseur
l'abducteur
Les
et l'abducteur
du petit
fléchisseurs
DU
ARTISTIQUE
latérales
régions
de même
du gros orteil.
CORPS
En
nom.
dehors,
ne
En
c'est
HUMAIN
que de
se composent
dedans,
le court
c'est
le
court
fléchisseur
et
orteil.
plus
courts
ne
dépassent
guère
les
métatarsiens
en
arrière.
Les
abducteurs
Au
bord
relief
interne
très visible
remontent
du pied,
calcanéum.
jusqu'au
le relief
et qui ne peut
du
court
être négligé
abducteur
du gros orteil
dans le modelé de celle
fait
un
région.
tl se dirige du calcanéum
du long fléchisseur,
destiné à redresser l'action
oblique
au bord externe du tendon do ce muscle.
Fnfin le muscle le plus superficiel
de la région est le court fléchisseur
commandu long fléchisseur
das orteils, qui joue vis-à-vis
le rôle du fléchisseur
superficiel
en
des doigts vis-à-vis
du fléchisseur
Los quatre
tendons
se rendent,
profond.
des orteils,
divisés
effet, aux bords de la 2e phalange
après s'être
pour laisser
du long
fléchisseur
commun
aux dernières
passer les tendons
qui se rendent
phalanges.
TRONC
DU
SQUELETTE
Nous étudierons
TRONC
la colonne
successivement
vertébrale,
le thorax
et le
bassin.
La colonne
vertébrale
C O L O N N E
V ER
est formée
par
TÉ
U R A L E.
la superposition
de toutes
les ver-
tèbres.
Au nombre
cervicales,
de 24, les vertèbres
sont groupées en 3 régions
12 vertèbres dorsales et 5 vertèbres lombaires.
: 7 vertèbres
Caractères communs à toutes les vertèbres.
formée
Chaque vertèbre
représente un anneau dont la partie antérieure,
d'un renflement
massif (corps de la- vertèbre), circonscrit
avec la partie postérieure généralement
amincie (arc vertébral) un orifice, ou trou vertébral, qui
livre
passage à la moelle épinière.
De l'arc vertébral,
naissent des prolongements
osseux : en arrière et au
Yapophyse épineuse; sur les côtés, les apophyses transverses ; sur les
milieu,
côtés également,
les apophyses articulaires
et inférieures,
au
supérieures
nombre de quatre, deux de chaque côté.
Les parties de l'arc vertébral
situées entre l'apophyse épineuse et les apocommuns
physes transverses
prennent le nom de lames, 'fous ces caractères
suivant
les régions, des dispositions
surtout
particulières
loppées dans les vertèbres qui en occupent le centre, pendant
qu'ils
nuent graduellement
dans les vertèbres des extrémités
; ainsi s'établit
affectent,
les vertèbres
de deux régions
voisines
une transition
des vertèbres des diverses régions.
caractères distinct-ifs
1° Vertèbres
Corps peu volumineux
creusées
Apophyses épineuses horizontales,
transversal.
—
s'attéentre
graduée.
Principaux
cervicales.
déve-
(PI. 28.)
élargi dans le sens
intérieurement
en
92
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
bifides au sommet.
inclinées
à 45° à surgouttière,
Ajiophyses articulaires
face presque plane. Apophyses transverses bifides au sommet.
— Le
2° Vertèbres
dorsales.
sur le côté, deux demicorps montre,
facettes pour l'articulation
des côtes, l'une supérieure,
l'autre
inférieure.
Lames hautes
et étroites.
Apophyses épineuses très obliques, longues, unituberculeuses au sommet. Apophyses articulaires
verticales
Facettes
aplaties.
articulaires
obliques et presque planes. Apophyses transverses volumineuses
avec une facette articulaire
de la côte.
pour la tubérosité
—
3° Vertèbres
lombaires.
Lames épaisses et
Corps très volumineux.
étroites.
Apophyse épineuse très forte, horizontale,
rectangulaire.
Apophyses
articulaires
verticales
avec
facette
courbe.
transverses
Ajwphyses
minces,
costiformes.
Vertèbres
1"
Irc vertèbre
cervicale
spéciales: (PL 29.)
ou
par un arc transversal
(arc
facette ovale concave articulée
atlas.
—
Le
est
corps
qui présente,
antérieur)
avec l'apophyse
odontoïde
en
remplacé
une
arrière,
de l'axis.
Le trou
est vaste, comblé en avant par l'apophyse
odontoïde de l'axis, qui doit être
considérée
comme le véritable
soudé
cervicale
corps de la ]'" vertèbre
à celui de la IIe. Apophyse épineuse remplacée
rudipar un tubercule
m en taire.
leurs
massives (masses latérales de l'atlas):
Apophyses articulaires
faces supérieures
avec les condyles de l'oclongues et concaves s'articulent
leurs faces inférieures
avec
cipital:
obliques à peu près planes s'articulent
l'axis.
à leur sommet.
Apophyses transverses unituborculeuses
—
IIe
vertèbre
cervicale
ou
axis.
Corps
2°
monté
d'une
offrant
deux
de
l'axis
sur-
à sa base et
(apophyse odonloide), étranglée
en avant pour l'arc antérieur
de
l'une
articulaires,
en arrière
transverse.
pour le ligament
Apophyse épineuse
longue
surfaces
l'autre
l'atlas,
très solide, offre
apophyse
les caractères
de la région. Apophyse articulaire
oblique.
Apophyse transverse petite, uni tuberculeuse.
—
3" VII"
vertèbre
cervicale.
Remarquable
par la longueur
de son apophyse épineuse, d'où son nom de vertèbre
du
proéminente
cou.
.4° Vertèbres
soudure
les
sacrées
de 5 vertèbres
parties
constituantes
ou
— Le sacrum
sacrum.
sur lesquelles
signalées
il
plus
par la
possible de distinguer
C'est un os impair,
large,
est encore
haut.
est formé
PL. 28.
VERTÈBRES
Fis.
1. — QI-ATIUÊS»
Fin.
Fin.
O' r-ju.'
P.i-.her
dd.
VERTÈBRE HEIIVICALE.
2. — SLTIIKME
3. — TROISIÈME
VI::ITÉBHE
txms.u.i:.
VEIVTEIIEIF. LOMBAIRE.
94
ANATOMIE
aplati,
courbé
suivant
DU
ARTISTIQUE
ses faces
CORPS
HUMAIN
et de forme
La
triangulaire.
d'une vertèbre lombaire.
base offre
à
Le sommet
peu près l'aspect de la face supérieure
est tronqué avec une facette ovalaire
articulée
avec le coccyx. La surface
antérieure ou pelvienne, concave, montre la trace des soudures des corps des
5 fausses vertèbres.
La face postérieure sous-cutanée
est divisée, dans la
longueur,
par la crête sacrée formée par la réunion des apophyses épineuses
des vertèbres sacrées. Ses côtés très épais en haut présentent,
à ce niveau,
la, facette auriculaire,
ainsi nommée parce qu'elle a grossièrement
la forme
d'une oreille et destinée
à l'articulation
avec l'os coxal. En arrière cl en
haut de la facette auriculaire,
se trouve une surface déprimée très irréguliè're.
C'est la fossette
où s'attachent
de puissants ligaments.
crébriforme,
Dans l'épaisseur
de l'os, est creusé le canal sacré, qui parcourt
le sacrum
de la base au sommet et prolonge le canal vertébral.
— Formé
5° Coccyx.
de vertèbres
rudimentaires
au nombre
de 4diminuant
de volume de haut en bas.
De la colonne
Les
vertèbres
s'unissent
vertébrale
entre
en général.
elles
(PI. 30.)
corps et par leurs apoLes apophyses épineuses et les lames sont, en outre,
physes articulaires.
réunies par des ligaments.
De plus,un
long cordon fibreux (ligament surépineux) s'étend sur le sommet des apophyses épineuses dans toute l'étendue
de la colonne, à. l'exception
de la région cervicale. A ce niveau, ce ligament
par
leurs
se dirige directement
de l'apophyse
cervicale
épineuse de la V11" vertèbre
vers la protubérance
en envoyant
des expansions
externe,
occipitale
fibreuses aux apophyses épineuses de la région. 11 prend, le nom de ligament
de la- nuque ou cervical postérieur.
Les corps vertébraux
sont
coussinet fibreux et élastique
séparés
auquel
tèbral).
Vue de profil,
la colonne vertébrale
sens antéro-postérieur,
alternativement
les uns
des autres
ils adhèrent
par une sorte de
intimement
(disque inver-
courbures dans le
présente plusieurs
La.
différentes
suivant les régions.
cervicale
offre une courbure
à convexité
antérieure,
région
(7 vertèbres)
la partie
la plus saillante
au corps de la IVe vertèbre.
La
répondant
est courbe dans l'autre sens, et la convexité
région dorsale
(12 vertèbres)
offre son maximum
de saillie vers l'apophyse
postérieure
épineuse de la
V.1P vertèbre.
La
région
lombaire
(5 vertèbres)
reprend,
la
courbure
I'L. 2!).
VERTÈBRES
Fie.
!>• faut
IlirLer
dit.
(SUITE)
3. —SACUUM
ET Coccvs.
96
ANATOMIE
à convexité
brusquerie,
dont
antérieure
111° vertèbre
de
DU
ARTISTIQUE
le maximum
CORPS
HUMAIN
de saillie
au corps
répond
courbures
se succèdent
la
Ces diverses
région.
sauf au niveau de la jonction
de la colonne
vertébrale
de la
sans
au sacrum
(angle sacro-vertébral).
(PI. 30.)
Les courbures
d'être décrites
sont plus particulièrement
qui viennent
des corps vertébraux,
formées par la succession
mais la ligne suivie, en
arrière,
par la série des apophyses épineuses ne lui est pas tout à fait superdécrites
par les apophyses
posàblé. Au cou et au dos, les courbures
épineuses sont de même sens que celles formées
par les corps vertébraux,
: rayon plus court à la région cervicale,
mais de rayon différent
rayon plus
long
dorsale.
à la région
11 en résulte,
dans
cette
dernière
région, un aplades apophyses
tissement
avec l'imbrication
qui contribue,
à atténuer
leurs saillies.
A la région lombaire,
épineuses,
les apophyses épineuses, en raison du développement
qu'elles
ne suivent que'très
la direction
acquièrent,
imparfaitement
des
La ligne
à leur
sommet
corps vertébraux,
tangente
devient
une ligne droite
directement
des derqui descend
dorsales
au sacrum.
nières
vertèbres
Parfois
même
elle
s'infléchit
en
sens
et il
inverse,
existe
alors
une
contre-
courbure
La
postérieure.
(Fig. 17.)
série des corps vertébraux
fibreuses
FIG. 17. — Courbures de la colonne
vertébrale.
La colonne
soutien
et
élastiques
des
augmentent
progressivement
de la colonne
assure la solidité
réunis
par les rondelles
intervertébraux
qui
disques
de volume
vertébrale
de haut
considérée
en bas,
comme
En arrière
d'eux, est creusé le canal rachitige de support.
et dont la
dien formé par la succession des Irous vertébraux
loge et protège la moelle épiniôre.
partie centrale
donc ainsi la double fonction
de
vertébrale
remplit
d'organe
et d'appareil
de protection.
Elle
est, en outre,
un centre
de mouve-
ment.
en tous sens, mais sa
et s'incliner
peut s'infléchir
dorsale que les mouvarie suivant les régions.
C'est à la région
à cause de la présence des côtes, mais ils sont
sont le plus limités,
La colonne
mobilité
vements
loin
d'être
s'infléchir
vertébrale
nuls.
La colonne
dorsale
peut, dans une mesure
sur
et même s'incliner
en avant,
se redresser
sont beaucoup plus "étendus
mouvements:
aux deux
autres
très appréciable,
le-, côté. Mais ces
régions.
COLONNE
Fiu.
!. —
PLAS
POSTÉRIEUR.
FEÛ. 2. —
VERTEBRALE
FEAN-LATÉEIAL.
PL. 30..
FIG.
3.
—
PLAN
ANTÉRIEUR..
98
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
aux lombes, la flexion en avant a pour effet de redresser
de la station droite et même de les remplacer
les courbures
par une couren arrière les accentue et les
bure de sens inverse, pendant
que l'extension
Au cou comme
latérale
aux lombes,
tandis
L'inclinaison
est directe
exagère.
d'ordinaire
d'un léger mouvement
de rotation.
elle s'accompagne
de rotation
sur son axe indépendamment
Les mouvements
mouvements
Les
dans toute
existent
mouvements
de la tête
qui se passent
de rotation
ments
sion
sur la colonne
dans l'articulation
dont
le siège
cou
des autres
de la colonne.
Ce sont des mouvements
seulement.
directions
l'étendue
qu'au
cervicale
directs
ont
lieu
de flexion
dans
deux
et d'exten-
du crâne
exclusif
avec l'atlas, et des mouveest dans l'articulation
de l'atlas
avec l'axis.
THORAX
OU CAGE THOHACIQUE.
est composée de deux pièces médianes,
la, colonne dorLa cage fboracique
sale en arrière, le sternum en avant, reliées entre elles par des arcs osseux,
en arrière,
sur la. colonne dorsale,
les côtes gagnent
le
les cotes. Appuyées,
sternum,
cartilages
Sternum.
en avant,
costaux.
par l'intermédiaire
de prolongements
cartilagineux,
les
— Le sternum
est un os plat et étroit;
il est formé de
(PI. 31.)
delà
pièces osseuses soudées que, par analogie avec les vertèbres
plusieurs
de sternèbres. Chez l'enfant,
colonne dorsale, certains auteurs ont qualifiées
réduites
à trois chez
ces pièces sont au nombre de cinq. Elles se trouvent
l'adulte.
à une épée tournée la pointe
en bas. La precomparé
est la poignée; la deuxième
mière pièce, de forme
triangulaire,
pièce,
allongée, forme la lame ou le corps de l'os, et la pointe est représentée
par
le corps par en bas et désiune petite partie cartilagineuse
qui termine
l'ont
Les anciens
gnée sous le nom d'appendice xyphoïde.
de l'os est la partie
L'extrémité
supérieure
inférieure
médiane
une échancrure
qui limite
chette
sternale,
avec
première
la plus épaisse. Elle
ment le creux sternal
et, de chaque côté, deux facettes articulaires
la clavicule
et la seconde avec le cartilage
présente
ou four-
en rapport,
la
de la première
côte.
La face antérieure
mière
avec
la
à la réunion
de la preprésente un angle saillant,
deuxième pièce. Cet angle est très visible sur le nu. C'est à
DE
SQUELETTE
Fie
FIG.
/'oui
llich,'
<M.
I.
—
2. —
STEUNTM.
SIXIÈME
.
POITRINE
Plan latéral.
Plan antfcritur.
}
LA
COTE.
Plan
posltritur.
Pi..
31
100
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
ce niveau
est le plus étroit,
car le corps va en s'élargissant
que le sternum
du corps d'aspect lisse, on observe les
par en bas. A la surface antérieure
traces transversales
des diverses pièces osseuses qui existent
de la jonction
chez l'enfant.
Sur les bords, on ne voit qu'échancrures
multiples.
à la soudure des diverses
laires, elles correspondent
ticulent
avec les cartilages
premières,
costaux.
correspondent
Les unes sont articu-
pièces osseuses et s'ar- situées dans l'intervalle
des
les autres,
costaux;
au bord libre de l'os au niveau
des espaces inter-
Cet os n'est, point situé verticalement,
il est placé très obliquement
à la
et supérieure
du thorax.
partie antérieure
— Au nombre
Côtes.
de 12 de chaque côté, les côtes se
(PI. 31.)
divisent en : cotes sternales, au'nombre
de 7, dont les cartilages
aboutissent
directement,
côtes asternulcs, au nombre
de 5, dont les trois
ne rejoignent
le sternum
du cartilage
de
premières
que par Yintermédiaire
la septième cote ; les deux dernières
antérieure
est
côtes, dont l'extrémité
libre dans les chairs, ont reçu le nom de côtes flottantes. (PI. 32, fig. 1.)
de l'arc costal, c'est la
Caractères généraux. — Ce qui domine la morphologie
trois courbures dont deux suivant
façon dont il est courbé. On lui distingue
les faces
directe,
au sternum:
et une
suivant
ou courbure
les
bords.
Des deux
premières
courbures,
vers le quart
n'est pas régulière:
d'enroulement,
la côte s'infléchit
formant
brusquement
l'une
ou le
un coude que
postérieur,
cinquième
l'on appelle l'angle delà côte; l'autre plus complexe, dite de torsion, faitsubir
de la côte une torsion véritable
en vertu de laquelle laface
aux deux extrémités
externe
tandis qu'en avant elle regarde
regarde en bas postérieurement,
Enfin
la courbure suivant
et inversement
la face interne.
pour
haut,
bords est très faible,
rieure et à convexité
L'extrémité
en
les
d'S italique très allongée,
à concavité
postéantérieure
; elle ne s'observe que de la V" à la X" côte.
en forme
postérieure
se compose
de trois
d'une facette articulaire
pourvue
osseuse
rétrécie,
rugueuse en arrière,
qui succède à la tête; 3" une saillie
ou lubérosilé, dont la partie supérieure
rugueuse donne attache à des ligaavec l'apoments
et dont la partie
inférieure
porte une facette articulée
partie
renflée
: 1° la tête de la côte,
2° le col, portion
double;
parties
physe transverse
correspondante.
L'exti-émité
antérieure,
légèrement
costal.
renflée,
s'articule
avec le
cartilage
CAGE
THORACIQUE
102
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
de quelques côtes. —La première
Caractères particuliers
côte, large, courte,
est courbée suivant les bords, et les faces sont presque horizontales.
L'angle
Le col est très étroit, rectiligne.
Facette
très saillant répond à la tubérosité.
unique à la tête.
La deuxième
côte
prononcée.
L'angle
Les deux dernières
offre
une courbure suivant les bords,
également
est mousse et situé à un centimètre
de la tubérosité.
très
côtes n'ont
Sur la onzième,
qu'une faeette articulaire.
de la tête;
il n'y a pas de tubérosité.
La douzième
l'angle est très éloigné
est rudimentaire.
Du thorax
en général.
La tête de la côte s'appuie sur le disque intervertébral,
auquel elle est solidement unie par un ligament,
et elle s'articule
avec les deux corps vertébraux voisins. La tubérosité
costale est, en outre, articulée avec le sommet
de l'apophyse transverse,
ces diverses articulations.
et multiples
maintiennent
ligaments
(PI. 33, fig. 2 et 3.)
Dans son ensemble, le thorax
a la forme d'un ovoïde aplati, largement
— mais
ouvert à ses deux extrémités,
inférieure
qu'à
plus à son extrémité
— et dont l'axe,
son extrémité
dans la station
est
debout,
supérieure
et de solides
en bas et en avant.
dirigé obliquement
Toutes les côtes ont une direction
oblique.
à
côte s'approche
du bassin. Les quatre premières côtes s'éloignent
quatre ou cinq centimètres
de l'axe médian; les quatre dernières s'en rapprochent;
les quatre du milieu
se maintiennent
à peu près à égale distance; la huitième est la plus éloignée.
La dernière
Les côtes sont séparées par un espace, dit espace intercostal,
occupé par de
muscles
et ferment
la cavité thoracique.
Les
petits
qui forment
paroi
vers la partie médiane du thorax, égalent la largeur des
espaces intercostaux,
côtes. Les inférieurs
sont plus larges, les supérieurs
le sont encore davanva en-s'élargissant
d'arrière
en avant.
tage. Le même espace intercostal
— Le
Plan antérieur.
nous montre les carti(PI. 32, fig. t.)
plan antérieur
de haut en bas. Le premier,
très
lages costaux dont la longueur
augmente
le troisième
et le quacourt, est oblique en haut, le second est horizontal,
trième sont obliques en bas. Les trois suivants sont de plus en plus oblimais ils se relèvent
un peu vers leur milieu,
ques dans la même direction,
de telle
sorte
qu'ils
des côtes au sternum;
sont coudés.
Tous ces cartilages
se rendent directement
ils correspondent
aux sept côtes sternales.
CACE
THORACIQUE
(SUITE)
10*
ANATOMIE
Les trois
suivants
cartilages
s'infléchissant
en haut, avant
Enfin
mité
DU
ARTISTIQUE
les deux dernières
CORPS
HUMAIN
se terminent
en pointe et se superposent
en
de se joindre
au cartilage
situé au-dessus.
côtes flottantes
se terminent
par une mince extré-
libre
cartilagineuse.
A leur articulation,
soit avec le sternum,
forment
une légère saillie nodulaire.
Les
articulations
soit avec les côtes, ces cartilages
des côtes
avec les cartilages
costaux décrivent,
sur le
une ligne qui commence en haut, sous la tête de la
devant de la poitrine,
et se dirige en bas et en dehors.
clavicule,
•— Le
Plan postérieur.
nous montre
la
(PI. 33, fig. 1.)
plan postérieur
colonne dorsale, au centre, avec la ligne des apophyses
épineuses et, sur
le
côté, celle des apophyses
transverses,
puis, entre les deux, les gouttières vertébrales.
Plus
en dehors,
des côtes décrit
une ligne
l'angle
de la première
côte se
oblique en bas et en dehors. Tout en haut, l'angle
confond avec la tubérosité.
Sur les côtes suivantes, l'angle s'éloigne de plus
en plus de la tubérosité.
La ligne
gouttière verlèbro-coslale.
gouttière,
Ces deux gouttières,
gouttière
sont comblées par des muscles.
de l'angle
vertébrale
des côtes limite
et gouttière
une nouvelle
verlébro-costale,
Plan latéral.
l'as(PL 32, fig. 2.) —Sur le plan latéral, apparaît nettement
La ligne courbe postérieure
à l'angle
pect ovoïde du thorax.
correspond
au sternum et aux cartilages
des côtes et la ligne courbe antérieure
costaux
la direction
du sternum,
de telle sorte que le point du thorax
qui continuent
en avant, ne correspond
mais
le plus saillant,
pas à la pointe du sternum,
en bas, les cartilages costaux, saillie généralebien à la saillie que forment,
sur le nu et que l'on désigne sous le nom de saillie
ment très distincte
costo-abdoniinale.
L'inclinaison
par rapport
à la verticale
est en
de 20 à 21°.
général
Circonférence supérieure.
vertèbre
dorsale,
première
l'échancrure
deuxième
thorax
du sternum
sternalc
vertèbre
est située
— La circonférence
la
supérieure est limitée par la
côte et le sternum.
D'ordinaire
première
se projette
au niveau
dorsale.
Il en résulte
du
milieu
du corps
de la
que la circonférence
supérieure
qui regarde en haut et en avant.
du
dans un plan oblique
— La circonférence
inférieure
du thorax
est
Circonférence
inférieure.
la dernière
côte et le cartilage
limitée
par la douzième vertèbre dorsale,
bordée latéralement
costal. Il offre, en avant, une vaste êchancrure
par les
105
TRONC
cartilages
xyphoïde. On
correspond à l'appendice
formé par les deux bords de cette échancrure.
et dont le sommet
costaux
appelle angle xyphoïdien
bien
Dans les poitrines
l'angle
il mesure jusqu'à 80" et même 90°. Il est
conformés,
plus souvent de 67° ; dans la phtisie et sur les poitrines déformées par le corset,
il descend à 33°.
BASSIN.
Le bassin
est formé
par la réunion
de trois
os, les deux
os coxaux
et le
sacrum.
Les
arrière,
aucun
deux
os
coxaux
s'unissent
par des articulations
mouvement.
(PI. 36.)
entre
très serrées
eux en avant, et au sacrum en
qui ne permettent
pour ainsi dire
par un épais disque fibreux, qui à la
restreint
beaucoup les mouvements,
les chocs ; c'est la symphyse du pubis.
la facette auriculaire
de chaque os coxal
avec
s'engrène
En avant, les deux pubis sont réunis
des disques intervertébraux
manière
mais
En
amortit
arrière,
du sacrum. Cette articulation
celle correspondante
est, en outre, maintenue
vont à la
iliaque
postérieurs
qui de la, tubérosité
par de solides ligaments
du sacrum. On décrit d'autres
faisceaux
fosse crébrilbrme
qui
ligamenteux
et les
du bassin, tels que le ligament ilio-lombaire,
vont d'un point à l'autre
ligaments sacro-sciatiques, le grand et le petit, sans grand intérêt pour nous.
très long
Il n'en est pas de même du ligament de Poupurt. Ce ligament
la direction
du pli de l'aine dont il est la cause. Il est intermédiaire
au.
11 se dirige de l'épine iliaque
et supéantérieure
rieure à l'angle du pubis et forme comme un pont au-dessus du bord antérieur de l'os coxal. De sa face inférieure,
se détache une cloison qui divise
en deux loges l'espace qu'il intercepte.
En dehors passe le psoas, en dedans
ventre
et à la
suit
les vaisseaux
cuisse.
et nerfs
qui du bassin se rendent à la cuisse.
Le bassin (pi. 34) est une véritable
ceinture
osseuse portant
la colonne
vertébrale
et supportée
elle-même
Cette ceinture
est assez
par les fémurs.
Sa surface intérieure
est divisée en deux par
large, mais très irrégulière.
un étranglement
détroit supérieur, partant
du pubis et aboutiscirculaire,
sant à la base du sacrum. Au-dessus de l'étranglement
c'est le grand bassin,
au-dessous le petit bassin.
Le grand bassin
les crêtes iliaques.
par l'excavation
offre une large
Il est composé
du petit
bassin.
circonférence
sur les côtés, par
des deux fosses iliaques internes séparées
limitée,
BASSIN
DE
L
HOMME
PL.
34,
BASSIN
DE
LA-
FEMME
Pi... 33.
108
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Le petit bassin, beaucoup plus étroit, commence au détroit supérieur et il
finit au détroit inférieur
circonscrit
par l'arcade pubienne, l'ischion, le grand
et le coccyx. Il forme un véritable
canal que doit parligament
sciatique
courir
le foetus dans la parturition.
Dans la station droite,
le bassin
est incliné
de telle
un angle d'environ
supérieur décrit avec l'horizontale
est en rapport étroit avec l'ensellure
lombaire.
Comme
l'ensellure
lombaire
sorte que le détroit
60". Cette inclinaison
varie
avec l'âge, puisqu'elle
n'existe pas chez
le foetus et n'apparaît
que vers quatre ou cinq ans, de même l'inclinaison
du bassin est nulle dans la première
enfance pour s'accentuer peu à peu au
fur et à mesure que s'accomplissent
les actes de la station et de la marche.
Dans
les
diverses
sortes
de
station
et dans
les
différents
temps de la
variées. Par exemple, il est droit
marche, le bassin subit des inclinaisons
dans la station assise. L'inclinaison
s'accentue dansla station à genoux, etc.
Un des points les plus intéressants
de l'étude du bassin consiste dans les
différences
de conformation
avec les fonctions
rapport
se distingue
par l'exagération
et moins
haut que celui
Diamètre
Diamètre
Ces chiffres
présente suivant le sexe, différences en
à la femme. Le bassin de la femme
spéciales
qu'il
des proportions
de l'homme.
(PL 35.)
transversal
vertical
:
:
en largeur.
Il est plus large
Homme.
Femme.
28 cent.
20ccnt.
30 cent.
18 cent.
les moyennes
admises.
généralement
en outre,
est plus
observer,
que l'arcade
pubienne
On peut
sont
ouverte
dans
le bassin
de la femme, les ischions
le sacrum elle coccyx
plus distants,
moins élevés et plus aplatis, la grande échancruro
sciatique plus ouverte et
moins profonde.
Quant aux autres caractères, ils dérivent tous d'une masse moindre
et de
l'atténuation
des empreintes
SQUELETTE
,
d'insertions
DU TRONC
FORMES,
OSSEUSES.
musculaires.ou
DANS
(PI.
SON ENSEMBLE
37, 38, 39.)
— La
: Cage thoracique.
tout
cage thoraciqùe,
sa. forme générale, n'est sous-cùtanée.qu'au
niveau
(1) Je ne parle pas du petit espace triangulaire
ligamenteuses.
en donnant
à la poitrine
du-sternum-en-avant
(1).
situé on arriére
au niveau
de
LIGAMENTS
DU
BASSIN
Pi- 36 ^
110
ANATOMIE
La fourchette
internes
sternale,
des clavicules^
marque l'union
sternal
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
limitée,
sur les côtes, par les saillies des extrémités
au bord supérieur
du sternum.
correspond
L'angle
delà première
pièce sternale avec la seconde, et le
creux éjngaslrjque est situé au niveau du cartilage
xyphoïde.
Sur les côtés du sternum,
les articulations
chez les
chondro-sternales,
sujets maigres, se révèlent sous la peau par des saillies auxquelles font suite
les cartilages
costaux également
Chez les. mêmes sujets, le rebord
apparents:
des cartilages
costaux qui forment
se lisent
aisément
l'angle
xyphoïdien
sur le nu, de même que les côtes elles-mêmes
dans toute la région sousmammaire.
Mais, même
osseuses persistent:
formes
crure
antérieure
constantes:
du thorax
et surtout
chez
les sujets musclés,
quelques traces de ces
sur les côtés du sternum:
au niveau de l'échan-
limitée
en bas parles
à la région sous-mammaire,
des articulations
chondro-costales
lages costaux,
musculaires
digitations
saillies
costo-abdominales
où les saillies
des .carti-
et des côtes se mêlent
aux
à la région
ses formes
superficielles,
pour donner
souvent complexes. En arrière,
au niveau de la région sous-seapulaire,
les
côtes recouvertes par le grand dorsal
font également
sentir leurs modelés,
même
chez les athlètes, lors de l'élévation
du bras.
Geinture
La face supérieure
osseuse
scapulaire.—
est presque entièrement
sous-cutanée
et se sent facilement
de la
clavicule
sous la
peau.
Mais
il n'en est pas de même du bord antérieur,
aux deux extrémités
duquel
s'attachent
de fort faisceaux charnus par de courtes fibres aponévrotiques,
ce qui en modifie considérablement
le modelé. Ainsi, en dedans, le faisceau
claviculaire
la courbe convexe de l'os, tandis
du grand pectoral augmente
Ce n'est que vers
qu'en dehors, le deltoïde en efface en partie la concavité.
le milieu de Fos^ au-dessus d'une fossette, que le bord antérieur
est à nu
sous la pe.au. L'extrémité
fait souvent un relief sur
externe delà clavicule
racromion.
La face supérieure
de racromion
est seule sous-cutanée;
tout son pourtour reçoit les insertions
du deltoïde qui en masque la saillie.
enfouie au milieu des chairs, à l'exception
est entièrement
du
L'omoplate
bord
Ce n'est que sur les gens très
qui est sous-cutané.
del'êpine,
comme l'arête
que l'épine de l'omoplate
apparaît en saillie, formant
postérieur
maigres
et le grand
l'angle inférieur de l'omoplate et limité par le trapèze,, le rhomboïde
dorsal; A ce point correspond, sur le nu, une dépression visible surtout dans
l'élévation du bras.
SQUELETTE
DU
TBOTN-C
ANATOMIE
142.
toit
d'un
l'autre
crête
dont
un des
la fosse
par
de l'épine
DU
ARTISTIQUE
versants
est
sous-épineuse.
est transformée
constitué
CORPS
la
par
Chez les gens très
en gouttière
par
HUMAIN
fosse
sus-épineuse
musclés,
le
au contraire,
relief
et
la
des muscles
voisins.
Il faut rappeler
que la tête numérale joue aussi un rôle dans les formes
du nu. C'est elle qui soutient
le muscle
deltoïde
et donne à l'épaule
une
et qui est surtout
en
saillie qui déborde en dehors l'acromion
accentuée
avant.
de l'acromion
qui sépare le point le plus extrême
du côté opposé porte le nom de diamètre bi-acromml.
La distance
du même
point
La distance
sur le vivant, les points les plus saillants
de l'épaule,
quisépare,
diamètre bi-huméral.
en dehors, au niveau de la tête de l'humérus,
s'appelle
— La colonne vertébrale,
vertébrale.
Colonne
presque entièrement
de la partie postérieure
du torse, n'est
entourée par les masses musculaires
de sa surface qui répond, à la
que dans une toute petite portion
formée par la succession des sommets des apophyses
crête postérieure
épin'en sont pas moins
neuses. Mais les modelés qu'elle révèle à l'extérieur
sous-cutanée
Au cou, la colonne cervicale, complètement
noyée au centre des
à la surface que tout en bas au voisiparties molles delà région, n'émerge
dans
nage de la région dorsale, mais elle s'y révèle d'une façon remarquable
intéressants.
que fait, à ce niveau, le sommet de l'apophyse
épineuse delà
Au7e vertèbre du cou que, pour cette raison, on a dénommée
proéminente.
la colonne cervicale
n'est pas accessible
au palper,
dessus de cette saillie,
la forte
saillie
la crête epinière
se sent facilement
niveau
jusqu'au
qu'au-dessous,
du sacrum, bien que son aspect diffère beaucoup suivant les régions.
du cou, les
A la région du dos, on observe, à la suite delà proéminente
saillies des apophyses épineuses de la4™ et de la 2°dorsale. Mais au-dessous,
tandis
en un sillon plus ou
puissants des muscles voisins transforment,
la crête epinière
dorsale.
Le fond de ce sillon,
moins profond,
que l'on
les apophyses
appelle aussi la raie du dos, est uni et il ne laisse paraître
épineuses dorsales que chez les gens très maigres ou dans les mouvements
les reliefs
de flexion
Gn voit
du tronc.
cependant,
chez
tout
réapparaître
à une
qui tient
exception
— de la colonne
qu'elle soit
neuses
sujets,, deux ou trois
apophyses
épiinférieure
du dos. Mais, c'est là une
— toute normale
conformation
particulière
dorsale.
quelques
à la partie
114
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS:
HUMAIN
Aux reins, le sillon médian,
quelque volumineux
que soient les muscles
qui le bordent de chaque côté, laisse presque toujours voir une série de trois
dues au puissant relief des apophyses épineuses
à quatre saillies nodulaires,
de la région.
Dans la station
ces saillies n'en sont pas moins fort
droite,
discrètes,
Le sillon
Bassin.
il n'en est pas de même dans la flexion du torse en avant.
lombaire
se trouve alors remplacé par une longue saillie bossuée.
— Entouré
le
presque de tous côtés par des muscles puissants,
du bassin et de la hanche ne se révèle, à l'extérieur,
que par des
mais
squelette
points très limités
uns de ses reliefs
de sa surface, par ses contours
sont d'ordinaire
les plus saillants
et quelquessupérieurs,
transformés
en dépresces formes osseuses consti-
Mais
sions par le volume des muscles voisins.
tuent de parleur
fixité des points de repère excellents
bien connaître.
Sur les côtés, la crête iliaque ne suit pas exactement
et qu'il
la
importe
direction
de
du pli
est situé plus bas que le sommet de la crête osseuse,
qni s'élève dans la région même du liane.
La discordance entre la forme osseuse profonde (crête iliaque) et la forme
du flanc ou sillon, iliaque) s'explique
cutanée superficielle
(fli inférieur
par
du flanc.
Ce dernier
des raisons
sées ailleurs
anatomiques
tout au long
expo-
(i).
La distance qui sépare le point
en dehors d'une
le plus saillant
du même point de
iliaque,
la crête iliaque du côté opposé, a
pris le nom de diamètre bi-iliaque
crête
EIG. 18.— Fossettes latérales lombaires chez l'homme (A)
le
et chez la femme (B). — Le pointillé
reproduit
squelette de la région pour mettre en lumière la concordance (le cesfossettes avec certains points osseux :
angle rentrant de la crête iliaque et fossette latérale
tubérosité
chez
l'homme
seulement;
supérieure
ei fossette latérale inférieure
chez l'homme
iliaque
et chez la femme. Les traits
discontinus
indiquent
. l'angle sacré.
droite
de l'épine
(1) Anaiomie
iliaque
artistique,
gauche
p. 183.
externe ou moyen.
antérieure
A l'extrémité
sillon
sous
grand
ment,
et un peu au-desrelief
musculaire
du
du flanc
du
apparaît
oblique,
sur le nu, l'épine
antérieure
tance
du
et supérieure.
sépare l'épine
est le diamètre bi-iliaque antérieur.
qui
netteiliaque
La disiliaque
SQUELETTE
DU
TRONC:
(SUITE)
PL. 30.'
ANATOMIE
418
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
En arrière, l'angle rentrant
de la crête iliaque
se traduit,
sur le nu, par
une dépression très nette chez l'homme,
mais qui n'existe pas chez la femme.
C'est la fossette lombaire latérale et supérieure qu'une accumulation
de graisse,
à la partie postérieure
du flanc (bourrelet graisseux dm flanc), tend à masquer. (PI. 45-.)
Au-dessous
de cette
fossette,
on
en voit
une
second.e:
c'est
latérale
lombaire
chez l'homme.
la
fossette
bien que
et inférieure,
aussi
qui existe chez la femme
Mais son isolement
chez cette dernière
et son accentuation
lui donnent
une importance
toute particulière.
Elle répond exactement
à la
la plus saillante
de la tubérosité
partie
iliaque. La distance qui sépare la
fossette droite de la fossette gauche constitue le diamètre bi-iliaque postérieur.
(Fig. 48.)
En arrière
et sur la ligne médiane,
le plan formé par la face postérieure
du sacrum est parcouru,
en son milieu,
par une gouttière peu profonde qui
fait suite au sillon médian des reins et correspond
à la crête sacrée. Elle se
termine
avant
la rainure
'
d'atteindre
les limites
inférieures
de la région,
où commence
interfessière.
enfouisous les parties molles de la fesse, n'eslaccesL'ischion,
profondément
sible qu'au toucher, un peu au-dessus du sillon qui borde la fesse par en bas.
En avant, l'os du pubis soutient la peau de la région couverte de poils et
doublée d'une masse graisseuse surtout considérable
chez la femme, où elle
forme
le mont
de Vénus.
Sur les côtés, l'articulation
au dehors, aucun
apparaître,
de la hanche
cachée ne laisse
profondément
au
détail de sa conformation.
Elle correspond
est situé juste au niveau du centre articulaire.
pli de l'aine dont le milieu
dont la face externe est sous-cutanée,
Mais, en dehors, le grand l.rochanter,
se sent facilement
au toucher.
Son relief est très atténué par les muscles
fessiers. La distance qui sépare les parties les plus saillantes
des deux trochanters
en dehors
trochantérien
ohez l'homme
s'appelle
le diamètre
est toujours plus grand
que chez la femme.
Dans la station
que le diamètre
Le diamètre
bi-iliaque,
bi-
aussi bien
la situation
du bassin peut
normale
symétrique,
être déterminée
suivantes
:
par les relations
L'épine iliaque antérieure et le pubis sont situés dans le même plan vertical.
l'antérieure
et la postérieure,
sont
Les deux épines iliaques supérieures,
situées
droite
bi-troclumtérien.
dans le même
plan
horizontal.
147
TRONC
Un plan
horizontal
couperait,
le sommet
en avant,
un peu au-dessus des grands
qui passerait
les plis des aines en leur milieu et toucherait,
au-dessus
du sacrum,
TRANSYERSES
DIAMÈTRES
ET
Aux
verses
acromial,
interfessière.
BU-TRONC
FEMSIE.
aux
hanches,
le
squelette
en arrière,
(Fig.
CHEZ
L'HOMME
49.)
on
deux
distingue
du tronc lui-même;
trans-
diamètres
c'est,
pour
les
biles
et, pour
le diamètre
hanches,
LA
CHEZ
sur
porte
le diamètre
épaules,
bi-
; l'autre
des
la racine
externe
iliaque
porte
comme
épaules
: l'un
de la rainure
trochanters
sur
c'est
membres,
mètre
le
et le
bi-huméral
diamètre
dia-
bi-trochanté-
rien.
compare entre
eux, dans les deuxsexes,
des rales diamètres
Si l'on
cines
des membres,
mètre
bi-huméral
mètre
diaet dia-
bi-trochantérien,
on constate
ports
que les rapsont dans le même
chez
sens,
l'homme
et
mais à
chez la femme,
un degré différent.
Dans
sur
celui
Voici
des hanches,
les chiffres
FIG. 10. — Diamètre
trausversc
du tronc chez l'homme
(A) et
chez la femme (B). — Les traits discontinus
les diaindiquent
mètres des racines des membres,
dia. bi-huméral
et dia. bi-trochanlérien.
Les traits en pointillés
les diamètres
indiquent
pris
sur le squelette du tronc lui-même,
dia. bi-acromial
et dia. biiliaque externe.
les deux
des épaules l'emporte
cas, le diamètre
chez la femme, la différence
est minime.
mais,
moyens
:
Diamètre
—
bi-huméral
bi-trochantétien
Différence entre les deux diamètres
On remarque
que chez la femme,
-..
Homme.
femme.
39 cent.
31 —
8 —
35 cent.
3.2 —
3 —
mal gré une taille
plus petite,
le diamètre
ANATOMIE:
118
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
absolues sur celui de l'homme.
en mesures
l'emporte
les diamètres transverses du tronc, abstracSi l'on considère, au contraire,
et diamètres
diamètres
bi-acroniiaux
tion faite des membres,
bi-iliaques
et chez la
sont en sens inverse chez l'homme
externes, leurs rapports
bi-trochantérien
femme.
sur le diamètre
bi-acromial
Chez l'homme,
le diamètre
l'emporte
toujours
sur
le diamètre bi-iliaque l'emporte
Chez la femme, au contraire,
bi-iliaque.
est moindre.
mais la différence
le diamètre bi-acromial.,
des chiffres
Voici
:
Homme.
Diamètre
Le diamètre
dans l'un
bi-iliaque: antérieur est toujours,
externe.
au diamètre
bi-iliaque
sexe, inférieur
est de trois centimètres.
bi-iliaque
Elle
est moindre
postérieur,
29 cent.
30 —
1 —
32 cent.
28 —
4—
bi-acromial
bi-iliaque............
Différence entre les deux, diamètres
Le diamètre
Femme.
comme
Chez la femme,
dans l'autre
la différence
chez l'homme.
chez l'homme,
est en moyenne de 7 centises
cutanées qui marquent
les fossettes
mètres, et les lignes qui joignent
un angle aigu plus bu
forment toujours
. extrémités
à la rainure interfessière
un angle droit. Chez la femme, le même diamètre
moins ouvert,
jamais
mesure
et les lignes qui joignent
un angle droit. (Fig.
est toujours
40 à 42 centimètres
nure, interfessière
les fossettes
à la rai-
48.)
par son étroitesse
relatise distinguera
En résumé, le bassin de l'homme
Mais son étroitesse par rapport au diamètre des
y.ernent à celui delafemme.
sous peine de serapprocher
épaules ne devra pas dépasser certaines limites,
de celui
Quant au bassin
bonne conformation
Diamètre
—
—
—
(i).La
ou des races inférieures.
des animaux
le Dr Stratz (1) donne
de la femme,
suivantes :
minima
les proportions
des
des
des
dés
crêtes iliaques
épines iliaques antérieures.
hanches (bi-trocliantérien)......
fossettes lombaires........
Beauté de la Femme. Gaultier,
Magnier
comme
:. ..
indice
2S cent.
26 —
31 —
10 —-
et C'% édit. Paris, 1902.
&
de
419
TRONC
MUSCLES
Nous réunirons
d'abord
DÛ
TRONC
de la partie
muscles
en cinq
en une même
les muscles
description
les
répartirons
autres
du torse. Puis nous
postérieure
de l'épaule,
les muscles du cou, de la poitrine,
régions naturelles:
domen et du bassin.
MUSCLES
Ces muscles
couche
moyenne
DE LA RÉGION
se divisent
POSTÉRIEURE
en trois
et une couche
couches
nu
: une
TOESE.
couche
(PI.
de l'ab-
-40.)
profonde,
une
superficielle.
a) Couche profonde.
La couche profonde
chés dans la gouttière
est composée de tout petits muscles
et sans action sur la forme
vertébrale
obliques,
extérieure
cou(4)..
b) Couche moyenne.
moyenne est formée d'une longue et puissante bande musculaire
de l'occipital
au sacrum, se subqui, -étendue le long de la ligne médiane,
considérable
sur les
divise en un certain nombre de muscles dont l'action,
La couche
certainement
sur celle des muscles superficiels
extérieures,
l'emporte
des
pour ainsi dire sur les reliefs
qui sont des muscles plats se moulant
: 1" les muscles de la nuque; 2° les spiJe distinguerai
parties sous-jacentes.
formes
qui occupent le dos. et les lombes;
de l'omoplate.
le rhomboïde et l'angulaire
naux
3° aux limites
du tronc
et du cou,
de quatre
de la nuque.
(2),
(PI. 40, fig. 1.) — Au nombre
Ils s'étendent
de la
tous dans une mente description..
les confondons
Muscles
nous
osseuse sous-jacente
de l'occipital
et de la. partie
supérieure
aux apophyses
des
cervical (deux, tiers inférieurs),
épineuses
de toutes les
six premières vertèbres dorsales et aux apophyses transverses
dorsales.
vertèbres, cervicales et des six premières
ligne courbe
au ligament
(4) Muscles Irànsversaires épineux auxquels onpeut joindre : au cou, l'inter épineux
et les muscles qui font mouvoir la tête sur la colonne, le petit et le grand droit:
postérieur de la tête, le petit et le grand obliqué ; au thorax, les sùrcostaux et les
des lombes (Ânat.
lombes, lé carré lombaire et Vintertransversaire
intercostaux-, B.U.H.
art,pi.
38.)
(2); C'est, en commençant par les plus profonds, le ''grand'et le petit complexus,
le splénius de la tête et le spliniusdu cou. (Anal, art., pi. 39.)
ANATOMIE
•120
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Ils sont la cause desdeux reliefs longitudinaux
que l'on observe, à la nuque, de
chaque coté de la ligne médiane. Chez les gens maigres, ces reliefs sont comme deux
cordes tendues séparées par une véritable vallée plus creuse près de l'occipital
de la limite
qu'en bas, où elle s'efface en se rapprochant
du cou. Chez les athlètes à cou de taureau,
inférieure
ces reliefs se confondent en un méplat sur la ligne médiane.
il
n'en persiste pas moins à leur parité
tout contre l'occipital,
une dépression qui
•supérieure,
porte le nom de fossette occipitale.
Mais
Ces muscles
suivant
qu'ils
sont extenseurs
agissent
et rotateurs
simultanément,
de la tète
ou
isolé-
ment
(4).
Muscles
spinaux
la nuque.
— Les muscles
spinaux.
(PL 40, fig. 3.)
'
sont la continuation
au torse des muscles de
Ils comblent
la large
dedans, pur la crête epinière
ligne des côtes et la tubérosité
en
limitée,
gouttière
et, en dehors, par la
reliant
ainsi
iliaque,
la cage thoracique
au bassin.
Suivant la région qu'ils occupent, on peut les diviser en muscles spinaux lombaires
et en muscles spinaux dorsaux (2).
les plus
spinaux lombaires sont de beaucoup
tout l'espace vide entre le thorax
épais. Ils comblent
et le bassin. Leur section est ovoïde. (Fig. 20.) En bas
Les
et en dedans,', les fibres charnues
une large
et solide
aponévrose
sont
cachées
par
de
tir.. 20. — Muscles spinaux
détachés du cadavre et, sur
le côté, trois plans do section indiquant
l'épaisseur
du corps charnu à la partie
du dos (A), à la
supérieure
du dos(B)
purlie inférieure
et au milieu des reins (C).
qui s'attache
chaque côté aux limites osseuses de la gouttière
qu'elles remplissent
(3). En
haut et en dehors, cette aponévrose donne naissance à un corps charnu puis-
(1) Le comploxus étend la tête et tourne la face du côté opposé.
Le splénius étend la tête, l'incline de son côté et tourne la face du même côté.
correspond pas aux subdivisions
(2) Cette division purement topographiquene
de l'anatomio descriptive qui reconnaît, dans cette longue masse charnue, un grand
nombre dé faisceaux qu'elle décrit comme des muscles distincts sous le nom de
transversaire du cou, cervical descendant, inlerêpïneux, long dorsal, sacro-lombaire,
masse commune. (Anatomie artistique, pi. 40.)
(3) C'est, en dedans, la crête epinière lombaire, la crête sacrée, le sommet dit
sacrum ; puis, en remontant en 'dehors, la grosse tubérosité iliaque et la partie la
plus postérieure de la crête iliaque, jusqu'à l'angle rentrant.
MUSCLES
FIG.
3.
DU TRONC
— MUSCLES SPINAUX-
ET
DU
COU
(RÉGION
POSTÉRIEURE)
FIG. 2. —
RHOMBOÏDE
Pt. 40.
ET ANGULAIRE
DE L'OMOPLATS
122
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
d'aspect ovoïde, en bas, où il descend à peu de distance de l'angle ren
de la crête iliaque et se prolongeant,
en haut, jusque dans la région du
à la face postérieure
des côtes.
dos, où, beaucoup moins épais, il s'applique
Le bord interne
de ce corps charnu
décrit sur l'aponévrose
une ligne
courbe oblique à convexité interne, apparaissant
en saillie sur le nu, et sou-
sant,
trant
vent
distincte
d'une
saillie
analogue située d'ordinaire
plus haut et formée
des fibres charnues du grand dorsal sur leur aponévrose.
par l'insertion
Sur le nu, les spinaua; lombaires se traduisent de différentes façons suivant que
le torse est droit ou qu'il se fléchit légèrement en avant. Dans la fleonon légère,
ces muscles se contractent
échec à lu pesanteur qui entraîne le haut du
corps en avant, et l'on distingue alors, à la région des reins, deux reliefs de
forme très différente et en rapport avec la description analomique qui précède.
C'est d'abord, dans la partie qui correspond à l'aponévrose superficielle interne. w«
pour faire
bordant le sillon médian des reins. Puis, en dehors, une
long relief longitudinal
saillie ovoïde due au corps charnu externe. Bans la rectitude du torse qui se
produit lors de la station droite sans effort, les muscles spinaux lombaires sont
relâchés (1). Et les reliefs distincts de tout à l'heure se fondent presque en une
même masse molle, plus grosse en dehors qu'en dedans et marquée de plusieurs plis
obliques qui sont l'indice du complet relâchement des muscles. (PL 45.) (2).
Les spinaux dorsaux, masqués en haut par le rhomboïde et l'omoplate, n'intéressent la forme que dans la partie inférieure
du dos. Appliqués sur la cage
ils constituent, en cet endroit, un relief arrondi et surbaissé, visible
tlioracique,
sur le nu, en dehors de l'extrémité inférieure du trapèze.
directe
spinaux ont une action d'extension
se contractent
des deux côtés à la fois. Ils ont une
Les muscles
qu'ils
latérale
sur la colonne
sur
le tronc
action
lors-
d'inflexion
se contractent
d'un seul côté.
lorsqu'ils
Rhomboïde.
(PI. 40, fig. 2.)— Muscle aplati, de forme losangique,
plus
étendu—
sur les limites du cou et du
épais en bas qu'en haut, obliquement
dos — du bord interne
de l'omoplate,
à la ligne médiane, au niveau des
apophyses
inférieure
vertébrale
épineuses des 4 premières
du ligament
cervical.
vertèbres
dorsales
et
de la
partie
Sur le nu, le rhomboïde forme avec le trapèze un relief allongé plus saillant en
bas qu'en haut et situé en dedans du bord interne de l'omoplate. (PI. 45).
de l'omoplate.
Angulaire
(PI. 40, fig. 2.) —Muscle
long et aplati qui,
(1) Physiologie artistique,
(2) Idem, p, 74.
p. 116.
123
TRONC
de l'angle
de l'omoplate,
s'élève en s'enroulant
sur la partie
supérieur
externe des muscles sous-jacents,
les
par quatre digitations,
pour atteindre,
sommets des apophyses transverses
des 4 premières
vertèbres
cervicales.
Il
contribue
à l'élargissement du cou en bus et en arrière, et il apparaît, sur
l'écorché, aux cotés du cou. traversant obliquement le triangle formé par le bordet le bord antérieur du trapèze.
postérieur du sterno-mastoïdien
c) Couche superficielle.
La couche
ne comprend
le grand
superficielle
que deux muscles,
le trapèze, mais ces deux muscles recouvrent
à eux seuls toute la
térieure
du tronc, depuis l'occiput jusqu'au
coccyx et d'une épaule
— Grand
Grand
dorsal.
muscle
plat qui
(PL 4b et 46.)
toute la moitié
inférieure
du tronc en arrière.
en
Aponévrotique
dedans,
il
est charnu
en haut
de l'humérus.
supérieure
La partie aponévrotique
leur
niveau, ses insertions
et en dehors
et remonte
jusqu'à
dorsal et
face
posà l'autre.
recouvre
bas et en
la partie
les spinaux lombaires
et confond,
au squelette
du torse avec les leurs. Elle
à.
recouvre
dépasse toutefois du côté de la crête iliaque
De plus, la face externe des trois dernières
(1).
côtes donne
insertion
les
à trois
distinctes
la partie la plus antérieure
du muscle.
qui forment
digitations
De cette longue insertion
inférieure,
qui s'étend du milieu du dos à la face
en convergeant
externe des dernières côtes, les fibres charnues
se dirigent
vers l'insertion
humorale,
qui se fait par un large tendon au fond de la coulisse
Les fibres charnues
bicipitale.
forment
horizontale,
inférieure
du tendon
une direction
rendent
diaires
tation
à
presque
les plus élevées ont une direction
presque
le bord supérieur
à la partie
du muscle et se rendent
humerai.
Les fibres charnues les plus antérieures
ont
verticale,
forment
le bord
antérieur
la
du même tendon.
Les
partie supérieure
s'étendent en éventail entre ces deux limites extrêmes,
sur l'aponévrose
en bas et en dedans.
se fait
suivant
une ligne
courbe
du muscle
fibres
et se
intermé-
et leur iniplanà convexité tournée
s'attache, sur la ligne médiane du tronc,
(1) Cette large aponévrose d'insertion
aux apophyses épineuses des six dernières vertèbres dorsales et de toutes les vertèbres lombaires, à la crête sacrée; puis, en remontant en dehors, à la tubérosité
iliaque et à la crête iliaque (tiers interne) dans une étendue plus considérable que
les muscles spinaux qui s'arrêtent à l'angle rentrant.
124
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Le corps charnu est d'épaisseur
inégale. Mince dans toute
rieure du tronc, il s'épaissit seulement
en dehors et acquiert
numérale.
d'épaisseur près de l'insertion
(Fig. 21.)
En
la partie postéson maximum
raison
de cette conformation
aplatie, le grand dorsal n'a sur les formes
extérieures qu'une action limitée. Dans lapins grande partie de son étendue, Use
borne à- se modeler sur les parties qu'il recouvre et. au travers de lui, le nu
traduit
le modelé des muscles spinaux, de la. partie inférieure
de la cage thoracique et du grand dentelé.
Il est cependant des formes qui lui appartiennent
en propre et ce sont les suiounles. Le bord- supérieur horizontal recouvert, eudedans, par la pointe c!?<trapèze, recouvre à son tour
de l'omoplate et une petite portion
Malgré son peu d'éjKiisseur, il su
souvent, au dehors, par un mince relief,
stirioul
dans l'élévation
du bras. Le bord
l'angle inférieur
du grand- rond.
traduit
visible
antérieur,
plus épais, se dessine en saillie sur les
côtés du tronc, où- ses insertions
costales forment,
chez les sujets très musclés, des digitations
nuent celles du muscle grand dentelé.
qui conti-
La- ligne courbe d'implantation
des fibres charnues sur l'aponévrose inférieure est marquée, sur le
nu, par un léger relief souligné d'un sillon généralement- situé en haut- et en dehors du sillon analogue
Fio. 21. — Grand dorsal
détaché
du cadavre et, sur le côté, deux
ses difplans de section indiquant
férences d'épaisseur près de l'insertion humérale
(A) et vers le
milieu du corps cliornu (lî).
costales.
C, insertions
à l'angle rentrant
de
J), insertions
la crête iliaque.
à la tubérosité iliaque.
K, insertion
du aux fibres charnues des spinaux lombaires. Mais
cette disposition n'a rien de fixe, puisqu'elle dépend
de la longueur des fibres charnues des deux muscles,
sjnnal et grand dorsal, variable avec les individus.
Il peut arriver
que les deux sillons se superposent.
Dans
du modèle, le corps charnu du
grand, dorsal est coupé par iwi large sillon dirigé de
la- pointe de l'omoplate en bas et, en dehors, perpenà la, direction de ses fibres. Ce sillon
diculairement
est occasionné par le puissant relief
externe du muscle. (PL 45.)
Le grand dorsal est abaisseur
puissance
lorsque
l'attitude
du grand
dentelé qui soulève toute la partie
du bras,
et cette
le bras est levé. Lorsque
action
les deux muscles
acquiert
agissent
toute
sa
simul-
125
TRONC
tanément
dans leur tiers
nant les épaules en arrière
La morphologie du grand
ils rapprochent
les omoplates
supérieur,
secondairement
l'extension
et produisent
en ramedu tronc.
donc avec la position de l'omoplate et du
bras. (Voy. Ana-lomie artistique,
pi. 89, 90, 94, 92 et 93.)
Si l'épaule est portée en avant, le grand dorsal inactif laisse surtout piaraîlre
les formes des parli-es profondes qu'il recouvre, spinaux lombaires, ovoïde thoradorsal varie
cique inférieur,
faisceau- radié du grand dentelé.
avec force en arrière,
Si l'épaule
est ramenée
dorsal contracté s'uniformise,
des sillons jiarallèles
à sa, surface,
névrose s'accentue.
et la ligne
raissent
d'implantation
le tiers supérieur du- grandaux fibres charnues appades fibres charnues sur l'apo-
le grand dorsal est distendu à cause
de l'éloignemenl
de ses insertions
humérales, et il se modèle sur les formes, probien dans cette attitude, c'est le gros
fondes déjà décrites. Mais ce qui apparaît
relief de su- partie supérieure
qui est la portion la -plus épaisse de tout le corps
Lorsque le bras
est levé verticalement,
le creux de l'aisselle.
charnu, et qui limite ici, en arrière,
Si, dans celle position, le grand dorsal se contracte avec force pour abaisser le
sensiblement ; elle tend à se
bras, on voit le modelé de sa surface se modifier
les formes profondes, à s'unifier pour ainsi dire.
déprimer, à faire disparaître
— Les deux trapèzes réunis couvrent
toute la
Trapèze.
(PI. 45 et 46.)
delà nuque au milieu
du dos et d'une
moitié supérieure
du tronc, en arrière,
épaule à l'autre.
Ses insertions
du corps et au squelette
de
ligne médiane
Sur la ligne médiane ce muscle s'insère : en haut, à l'occipital
(4),
l'épaule.
la
à la ligne des apophyses
cervical,
épineuses jusqu'à
puis au ligament
au tiers externe de la clavicule,
Xe vertèbre
dorsale. En dehors, il s'attache
se font
à la
et à toute l'épine de l'omoplate.
au pourtour
de l'acromion
médiane
insertion
Les fibres
ebarnues
nées de la longue
sont obliques
de sorte que les supérieures
toutes vers l'épaule,
les moyennes
ascendantes.
dantes,
sont horizontales
et les inférieures
se font par des fibres
La plupart, de ces insertions
ces fibres plus longues
courtes. Mais, en trois endroits,
d'être signalées
en raison
qui méritent
aponévroses
(1) Tiers interne
do la ligne courbe
supérieure.
sont
convergent
et descenobliques
et
assez
aponévrotiques
de petites
constituent
de leur action sur les
126
formes
ANATOMIE
extérieures:
du
proéminente
côté, de la ligne
pointe inférieure
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
c'est d'abord
une aponévrose ovalaire au pourtour
de la
cou. formée par la réunion des deux muscles
de chaque
médiane. Puis deux aponévroses triangulaires,
l'une à la
du trapèze, l'autre au niveau de la naissance de l'épine de
l'omoplate
près du bord spinal.
Le corps charnu du trapèze est d'épaisseur
fort différente
suivant
les
régions. En haut il est mince, au milieu il est fort
épais, en bas il redevient mince. (Fig. 22.)
Il en résulte qu'en haut, le trapèze ne fait que reproduire les formes des muscles de la nuque avec lesquels
il se confond.
de l'occipital
Tout au pJi<s le bord- antérieur,
à- la clavicule, se dessine-l-il
qui va
sous lu
peau dans certains mouvements violents. Par contre,
le tiers moyen du muscle, qui s'attache en dehors ande lu- clavicule et de racromion, forme un
pourtour
relief puissant qui lui, appartient- en propre, bien que
ce relief puisse encore être augmenté pur le volume
du- sus-épineux qu'il recouvre.
Le tiers inférieur ne se révèle point, sur le nu, avec
l'aspect triangulaire
qu'il a- sur l'écorché. Il est soulevé par le rhomboïde qu'il recouvre et, qui est la cause
première, bien que profonde, de cette saillie oblongue
qui se voit,
F]G. 22. •— Trapèze détaché du
cadavre et, sur le côté, trois
plans de section destinés à montrer
variable des
l'épaisseur
fibres charnues de la partie cerde la partie moyenne
vicale^),
au-dessus de l'épaule (B) et de
la partie inférieure
(C).
sur
le modèle, entre le bord spinal- de
l'omoplate et- l'épine dorsale. (PI. 45.)
Les trois petites aponévroses signalées plus haut
sont aussi la cause de formes spéciales et constantes.
A. l'aponévrose ovalaire, correspond le méplat de même
forme situé à la limite du cou et du dos, et-au milieu
duquel se détache en saillie l'apophyse épineuse de la
proéminente. Le long du bord spinal de l'omoplate, au
point où- nail l'épine du même os, on observe une .dépression qui est sous la
qui existe en ce point. Enfin l'aponévrose
dépendance de l'aponévrose triangulaire
qui, termine le trapèze par en bas n'occasionne ni saillie ni déprestriangulaire
sion; elle est la cause que les fibres charnues seules visibles sur le nu donnent
au sommet inférieur
du trapèze une apparence tronquée ou- bien, d'autres fois,
celle d'une double pointe.
TRONC
Le faisceau
du trapèze
occipital
cles de la nuque: la partie-moyenne
inférieure
Dans
confond
son action
avec celle
élève le moignon
de l'épaule
en les attirant
en bas.
des mus; la partie
les omoplates
le rapprochement
direct des deux
rapproche
deux muscles
devient
nécessaire
temps
l'élévation
en même
duit
127
l'action
de
épaules en arrière,
: c'est d'abord
celle du rhomboïde
qui prode l'épaule,
puis celle de la pointe infé-
cette élévation.
qui, par une tendance opposée, neutralise
Aussi voyons-nous, dans ce mouvement-, l'espace compris entre le bord spinal de
l'omoplate et l'épine dorsale comblé par tin relief qui participe à la-fois de la, forme
de contraction
des deux muscles, par son maximum situé, en haut, au niveau du
, rieure
du trapèze
rhomboïde et par sa, forme en, pointe infêrieurement,
qui dessine très exactement
les contours du trapèze. (Analomie artistique,
pi. 89, fig. 2.)
sont la
Dans l'élévation du bras, les modifications
de forme
du trapèze
Dans
de rotation
de l'omoplate
sur elle-même.
conséquence du mouvement
tire en dehors toute la
ce déplacement,
l'épine qui devient presque verticale
Il en résulte, pour cette partie du muscle, une
partie du trapèze qui s'y rattache.
en hauteur et, une conformation,
augmentation
spéciale due à la distension de la
moitié inférieure
de ses fibres. La dépression scapnlaire descend- en bas et en
dehors. Le rhomboïde, distendu et, aplati, ne se laisse plus guère voir, et la pointe
du trapèze élargie se dessine assez nettement sons la peau. (Analomie
inférieure
artistique,
pi. 92.)
MVJSCI.KS
Aux
nu
de la nuque — auxquels
du trapèze — situés en arrière
muscles
cou.
la partie
de joindre
et sur les côtés delà colonne veril
convient
supérieure
la myod'être décrits, il faut ajouter, pour compléter
tébrale et qui viennent
muscles profonds,
d'autres
de couche moyenne
du cou, quelques
logie
très important,
le st-ernogroupés autour du larynx et un muscle superficiel
mastoïdien.
—
cou, deux muscles accolés
vertébrale
les premières
côtes à la colonne
relient
(1). Ils contribuent
et inférieur
du cou et prolongent,
à l'élargissement
latéral
par en bas
Muscles
profonds.
Sur
le
côté
du
de rap(1) Scalène antérieur et scalène postérieur (Anal, art., pi. 45). Inutile
. peler ici les petits muscles couchés à la partie antérieure de la colonne cervicale:
antérieur,
petit droit
grand droit antérieur,
long du cou (Anal, art., même
planche).
128
et
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
sur le
de la nuque,
avec lesquels
ils forment
une
côté, les muscles
masse charnue
sur laquelle
s'enroulent
le bord antérieur
du trapèze, en
du sterno-masto'idien,
en avant. Entre ces deux
arrière, et le bord postérieur
muscles superficiels,
cette masse profonde apparaît
dans un espace de forme
sus-claviculaire,
triangulaire
qui porte le nom de triangle
parce qu'il est
limité
intérieurement
Muscles
partie
par la clavicule.
— Au centre
moyens.
du cou, entre
antérieure
(PI. 44 et 46.)
du vaste espace vide
le maxillaire
inférieur
compris,
et le sommet
à la
de la
se voientles pièces
cage thoracique,
du grand appareil
de
supérieures
la respiration.
(Fig. 23.) C'est d'abord
l'os hyoïde situé au fond du
sillon
antéqui sépare la partie
rieure du cou du dessous du menton.
fer
hyoïde a la forme d'un
à cheval disposé horizontaleL'os
ment,
avant.
la
convexité
tournée
en
La partie médiane
la plus
larynx cl corps thyroïde.
forme
le corps et donne
large
les grandes
attache aux muscles du cou. Deux prolongements
plus minces,
les parties latérales
de l'os.
et les petites cornes, constituent
Il est rattaché
au squelette de la tête par de petits muscles (1) auxquels
1:IG. 23. — Os hyoïde,
il est relié par une membrane
suspendu. Et inférieurement,
au larynx
là trachée-artère.
qui surmonte
à
La forme
du larynx
est celle d'une pyramide
triangulaire
générale
avec la trachée.
Cette pyrasommet tronqué tourné en bas et s'abouchant
il est comme
enfouie au milieu des parties molles du cou, est
presque entièrement
disposée de façon qu'une de ses arêtes se présente en avant. Cette arête,
du larynx,
elle est fortement
près de la base, est la partie la plus saillante
émoussée, et c'est son relief qui a reçu le nom de pomme d'Adam.
mide,
le
la trachée
est recouverte
par une glande,
larynx,
volumipar une partie médiane plus ou moins
corps thyroïde, constitué
assez haut sur les
neuse et deux lobes latéraux
quelquefois
qui remontent
côtés.
Au-dessous
du
(1) Les muscles stylo-hyoïdiens
et les digaslriques.
(Anal, art., pi. 46.)
MUS-CLES
DU
Fin.
I?
JW
liichtr
ittl.
2.
—
COU
(SUITE)
PLAN LATÈIIAL.
Pi.
4\,
ANATOMIE
130
Le
saillie
femme,
contre,
thyroïde
presque nulle
corps
et le rôle
la- saillie
femme, tandis
Les muscles
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
du cou. De
par en bas, la moitié antérieure
élargit,
chez la
il pst toujours assez volumineux
chez l'homme,
Par
dans le modelé du cou est important.
qu'il prend
du larynx
qui forme la pomme
qu'elle est constante chez l'homme.
d'Adam
est nulle
chez la
-,
du cou ont été réunis en deux
région antérieure
à l'os hyoïde.
par rapport
groupes, suivant leur situation
de la bouche et le dessous
Les muscles sus-hyoïdiens forment le plancher
de
la
en rien la forme extérieure.
(•])-. Us n'intéressent
à ce point de vue, qu'un
Les muscles sous-hyoïdiens ne jouent également,
et du corps thysur les côtés du larynx
rôle très effacé. Ils sont appliqués
de la mâchoire
inférieure
ils se bornent à enveils sont plats et de peu d'épaisseur,
sensiblement
(2).
profondes sans les modifier
lopper
•— Muscle
entièrement
Sterno-mastoïdien:
superficiel
(PI. 41.)
il s'étend de l'apophyse
mastoïde et de
rectangulaire;
aplati et de forme
roïde,
et, comme
les formes
de l'occipital,
au sternum et
la partie voisine de la ligne courbe supérieure
à la clavicule
(tiers interne delà face supérieure).
De direction
générale oblique, il s'enroule sur les côtés du cou. Simple,
un faisceau interne
arrondi
en haut, il se divise, en bas, en deux faisceaux:
Ces
et un faisceau externe aplati (faisceau claviculaire).
(faisceau sternal)
limitent
un espace
en s'écartant
deux faisceaux,
près de leur insertion,
sur le nu, par une fossette.
qui se traduit,
triangulaire
dans toute son èl-enduc, ce muscle voit- ses moindres
an dehors, par des formes spéciales.
Sous-cutané
mouvements
se traduire,
Son bord postérieur limite, en avant, le triangle sus-claviculaire
comblé, en
auhaut, par les muscles profonds et qui ne se creuse qxi-à sa partie inférieure,
dessus de la- clavicule. Le tendon sternal limite, sur le côté, le creux sternal. oùfourchette sternale, borné en bas par le sternum.
(1) Ils sont au nombre de quatre. C'est, en allant de la profondeur vers la surface : le gén-io-liyoïdie.n, le mylo-hyoïdi-en, le stylo-hyoïdien et le digastrique.
(2) Au nombre de quatre, ils sont répartis en deux couches : deux muscles proétendus de l'os hyoïde au cartilage
et le slerno-tliyroïdien
fonds, le ihyro-hyoïdien
thyroïde et de ce dernier au sternum ; deux muscles superficiels, le sierno-hyoïdien, tout près de la-ligne médiane et qui va de l'os hyoïde au sternum, et en
dehors' l'omoplal-hyoïdicn
qui s'insère, en liant, à l'os hyoïde, traverse obliquement
à la partie inférieure, pour aller s'attacher profondéle triangle sus-claviculaire
ment au bord supérieur de l'omoplate. {Anal, art., pi. 46 et 47.)
TRONC
Dans la flexion
du
cou. la saillie
131
des extrémités
disparaît,
à ce niveau.
refoulé par l'angle du maxillaire
fait un relief
du cou, les slerno-masloïdiens
Dans l'extension
et sur
colonne cervicale
les muscles profonds qui
du cou, une accentuation de la saillie
élargissement
suite de la fossette qu'ils circonscrivent.
qui les rattache à l'angle
aponévrotique
suivent
masloïdiens
le corps charnu
glissent sur les côtés de la
s'y attachent. Il en résulte un
des tendons inférieurs
et par
Solidement maintenus
dans une loge
du maxillaire
les slernoinférieur,
la direction
générale du cou- en se courbant en arrière.
Dans la rotation
de la tête, le sterno-mastoïdien,
d'oblique
devient
son insertion
vertical,
supérieure venant se placer,
dans ce mouvement,
au-dessus de son insertion
inférieure.
Le relief vertical
et semble
qu'il fait alors est fusiforme
du. au faisceau- sternal contracté,
uniquement
l'insertion
claviadaire
s'efface presque.
MUSCI.ES
Deux
—
24.
du muscle
toral
Insertion
grand pecl'Humérus.
à
des
Croisement
libres
aponévrotidu
tendon;
inférieures
ques
libres
passent
des
iihres
ce
pointillé
en
arrière
li,
tendon
comme
ouverte
rieurs
in-
en
diquées
rieures,
les
supéde
Coupe
tonnant
muscles,
des
hA
de
que
POlïBIXlï.
première
formes
importance
doivent
au
être
extérieures,
ici, le grand pectoral et le grand dentelé ({).
— Ce muscle
Grand
pectoral.
occupe toute
(PL 42.)
de la poitrine,
la partie supérieure
étendu du sternum
au membre
cl. de la clavicule
supérieur.
point
décrits
FIG.
grands
de vue
DE
pendant
en. dedans, aux deux tiers internes
11 s'attache,
de la
aux cartilages
au sternum,
des six premières
clavicule,
abdominale:
côtes, et à l'aponévrose
et, en dehors, par
un large tendon,
au bord antérieur
de la coulisse bici-
pi taie de l'humérus.
une gouttière
est composé d'un certain nombre de faisCe muscle
en haut.
vers l'insertion
les supéceaux.qui convergent
bumérale;
d.e haut en bas, les moyens
transversalement
et les
sont dirigés
inférieurs
de bas en haut.
Le faisceau.le
plus
élevé s'attache
à la clavicule;
(1) Au-dessous du grand pectoral, il existe un petit muscle, le petit pectoral
(pi. 42, fig. 2) qui descend de l'apophyse coracoïde à la face externe des 3°, 4e et
5e côtes. 11 soutient le grand pectoral au moment où il s'écarte dé la cage thoracique pour gagner son insertion humorale. 1.1suffit de citer pour mémoire les
muscles intercostaux
qui comblent les espaces laissés entre elles par les côtes.
432
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
:
il
est de beaucoup le plus épais et ses fibres charnues descendent jusqu'à
l'extrémité
inférieure
de l'insertion
humérale
d'une
parj l'intermédiaire
en arrière,
aponévrose distincte de celle des autres faisceaux qui remontent,
les différents
successivement
humépour, atteindre
points de l'insertion
rale, de telle sorte que le faisceau le plus inférieur,
qui vient de l'aponévrose
de l'abdomen,
de l'insertion
huméoccupe la partie la plus élevée
rale. (Fig- 24.) Il résulte de cette disposition
une sorte d'enroulement
des
faisceaux
muscle,
l'aisselle.
de doubler,
en dehors, l'épaisseur
charnus, qui a pour résultat
au point où il quitte le thorax
pour former la paroi antérieure
Les fibres
du
de
charnues
de longueur
de haut en bas: le faisceau
augmentent
est le plus court, le faisceau abdominal
clavieulaire
est le plus long.
Entièrement
sous-cutané, à l'exception de son tendon-et d'une petite portion
recouverte par le deltoïde, ce muscle puissant- élargit la poitrine sans
triangulaire
effacer toutefois la forme bombée de la; cage thoraciqu-e. Dans son ensemble, le
plan des pectoraux est donc plus ou moins convexe, et il ne regarde pas directement- en avant, mais en même temps, en dehors et en haut. Une certaine quantité de graisse accumulée dans la partie inférieure de la, région et surtout autour
du mamelon, augmente, en cet- endroit, la-saillie déjà due au muscle et est souvent
l'occasion d'un modelé nettement distinct
de celui du bord antérieur de l'aisselle
entièrement; charnu.
C'est, à l'état rudiment-aire, l'analogue du sein de la femme.
Dans la, station droite sans effort, les bras retombant le long du çoj'jrs, toute lamoitié inférieure du muscle complètement relâchée obéit à- l'action de la pesanteur,
retombe en bas et en dehors, augmentant ainsi la- saillie de la région et la profondeur du sillon qui la, borde.
Dans l'élévation
du bras, le grand-pectoral
est distendu par l'éloignement de
ses poinisd'ailache,
la région s'a-plaiil, et change de forme. (Ana-t. art., pi. 91.)
Enfin, si- les deux bras sont portés un peu en avant et que les deux mains
le grand pectoral se contracte en masse.
pressent avec force l'une contre l'autre,
durcit et se gonfle. Les divers
La- région mammaire vétrêcie transversalement
faisceaux se dessinent. Près du bord externe, xine dépression profonde se creuse au
niveau de V'entrecroisement- de ces faisceaux. Et; sur le bord interne
bord inférieur,
le relief est abrupt et très accentué.
comme sur le
Au point de vue de son action, le grand pectoral
doit être divisé en deux
et le faisportions : l'une, supérieure,
qui comprend le faisceau clavieulaire
ceau qui s'attache à la première pièce sternale;
coml'autre, inférieure,.qui
MUSCLES
DE
1.4
POITRINE
ET
DE
L'ÉPAULE
134
ANATOMIE
prend, le reste
d'abaissement.
ARTISTIQUE
du muscle.
Elle
La
portion
abaisse
DU
CORPS
HUMAIN
inférieure
a toujours
une action
le bras est pendant.
Elle
a une action qui
supérieure
l'épaule
lorsque
abaisse le bras lorsqu'il
est levé. La portion
varie
avec la position
du bras. Si le bras est abaissé, elle élève le moignon
de l'épaule,
comme dans l'action
de porter un fardeau
sur l'épaule
ou dans
de la crainte,
de l'humiliation
; si le bras est étendu horizontal'expression
lement,
elle le ramène
elle
est levé,
l'abaisse
en dedans,
en- le
comme
rapprochant
dans l'action
de la ligne
de nager
médiane
: si le bras
(action
de
ou du bâton).
se contracte
il rapdans son entier,
Si, le bras étant baissé, le pectoral
le bras de la poitrine.
proche fortement
Grand
dentelé.
(PL 42, fig. 3 et 4.) — Ce muscle est un des plus puisMais il n'est sous-cutané
sants de l'économie.
que sur les côtés dn torse dans
frapper
du sabre
une toute
partie de son étendue.
se font, en arrière,
tout le long du bord
côtes par une série
plate et, en avant, aux huit premières
décrivent
une ligne courbe dentée à convexité
antérieure.
petite
Les insertions
Ces digitations
se groupent
en plusieurs
dont
faisceaux
faisceau radié, s'attache
à l'extrémité
du bord
inférieure
de l'omospinal
de digitations
qui
le plus important,
spinal.
latérales
Le grand dentelé est exactement
surles parois
du thorax,
appliqué
de l'omoplate
la plus postérieure.
et la face profonde
repose sur sa partie
avec le rhomboïde,
la région
De concert
qui semble le continuer
jusqu'à
bord, spinal del'omoplate
exactement
contre
spinale, il maintienne
appliqué
se contracte
en masse, l'épaule
le thorax.
est portée en avant) et un
Lorsqu'il
du faisceau
radié
peu en haut. La contraction
mouvement
de bascule qui concourt
à l'élévation
fait
subir
à l'omoplate
un
du bras.
du muscle, faisceau- radié, influence seule les formes extéLa- partie inférieure
très distinctement
au travers du
rieures. Le corps même de ce faisceau apparaît
grand dorsal qui le recouvre en grande partie et ne laisse dépasser que les extréLe sillon qui coupe obliquement le corps
mités de ses quatre digitations
inférieures.
charnu du grand dorsal est produit par le relief du faisceau radié.
sur le nu, à la, partie latéQuant aux quatre digilalions
que nous distinguons,
rale du- corps, au-dessous de l'aisselle, elles sont disposées suivant- une ligne courbe
à conveo;ilé antérieure.
élevée est- la plus volumineuse, les autres diminuent
Lapins
de haut en bas. La plus élevée est située de telle façonprogressivement
prolongé enque son-bord inférieur
correspond au niveau du- sillon sous-mammaire
de volume
TRONC
135
dehors. Elle est complètement découverte lorsque le bras est levé. mais, lorsque le
bras tombe le long du corps, elle est masquée par la masse charnue du grand pectoral relâché qui descend au-devant d'elle. Toutes ces digitations doivent en partie
<i ce qu'elles reposent sur la face externe des côtes, où elles prennent
insertion, les 6", 7'. Sa et 9! côtes. Elles s'engrènent avec les d-igUalions du grand,
oblique que nous étudierons plus loin. Leur aspect varie avec Vèl-a-lphysiologique
leur relief
du muscle.
Lorsque l'épaule est portée en arrière, le muscle est.dislendupur l'éloignemenl
de ses insertions.
Ces digitations
apparaissent alors très plates et plus longues,
parce qu'elles sont découvertes, dans une plus grande partie de leur étendue, [par
le bord antérieur du grand dorsal entraîné, en arrière, par l'humérus.
Dans le mouvement
en avant, au contraire, le bord antérieur dugrand dorsal
les recouvre presque en entier. Mais ce qu'il en laisse voir les montre très volumineuses. C'est, en effet,la contraction du muscle qui produit ce mouvement, contraction avec raccourcissement
par rapprochement des points d'attache.
Dans l'élévation
du bras, nous observons, sur les côtés du torse ainsi
verticale
découvert, le modelé très ferme du faisceau radié dans son entier, depuis l'angle
de l'omoplate
inférieur
jusqu'à
son attache aux cotes. (Anal,
MUSCLES
Les muscles
art.,
pi. 90 et 93.)
DE: L'ÉPAULI;.
font morphologiquement
des muscles du
partie
tronc. Nous passerons
sur les muscles profonds qui entourent
rapidement
mais le seul muscle superficiel
delà région, le deltoïde, mérite
l'omoplate,
une étude détaillée.
— Quatre muscles revêtent
profonds.
& Muscles
(PI. 42. fig. 5 et 6.)
complètement
En avant,
s'attacher
En
de l'épaule
l'omoplate.
le sous-scapulaire
à. la petite tubérosité
arrière,
comble
fosse
sous-scapulaire
pour aller
de l'humérus.
le sus-épineux
et le sous-épineux,
comblent
les fosses du môme nom
rond,
de l'humérus.
grosse tubérosité
Tous ces muscles sont rotateurs
petit
la
auquel
pour
il
aller
faut
le
joindre
s'attacher
à la
Un seul est superficiel
en
une partie de son étendue,
c'est le sous-épineux
d'une apoqui, recouvert
névrose très solide, est la cause, sur le nu, d'un relief surbaissé de forme
triangulaire
Enfin,
situé vers le milieu
le quatrième
muscle
de l'humérus.
de la région scapulaire.
(PI. 45.)
situé tout en bas de la région est un gros fais-
ANATOMIE
13 G
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
ceau arrondi,
inférieur
de l'omoplate
à la
rond,
grand
qui va de l'angle
lèvre postérieure
de la coulisse bicipitale
de l'humérus
(•!). (PI. 42, fig. 5.) 11
est en partie recouvert
en bas pour se
par le grand dorsal qui le contourne
rendre
à son insertion
numérale.
11 rapproche
de l'humérus.
l'omoplate
le grand
dorsal. Sur le
le long du corps, il est la cause d'un relief
nu, lorsqne.lc bras tombe naturellement
arrondi
situé en dehors de l'angle inférieur
de l'omoplate
(pi. 4b) ; il- forme la
Lorsque
le
bras
est levé,
il
est abaisseur
comme
paroi postérieure de l'aisselle et, lorsque le bras est levé, on le retrouve, sous l'aspect
d'une saillie allongée fort distincte,
limitant
le creux de l'aisselle en arrière.
— Muscle
de l'épaule.
EnveDeltoïde.
superficiel
(Fig. 28, 26 et 27.)
FIG. 25. — Deltoïde,
loppe pour
arrière.
ainsi
Il s'attache,
dire l'articulation
en haut,
au
tiers
aspect extérieur.
qu'il
recouvre
externe
en avant,
en dehors
et en 1
au pourtour
de
clavicule,
et tout le long de l'épine
de l'omoplate.
De ces insertions
l'acromion,
supétoutes les fibres convergent
vers l'humérus
rieures,
(empreinte
deltoïdienne)-.
(1) Cette coulisse donne insertion-,- en outre,
au grand pectoral.
par son bord antérieur,
de la
par
son fond,
au grand
dorsal
et,
TRONC
Il
se
divise,
en
trois
distinctes,
portions
une
antérieure,
autre
une
et la troisième
moyenne
postérieure.
La portion moyenne, ou faisceau moyen, est la plus épaisse; elle s'attache,
et forme,
à elle seule, l'insertion
en haut,
au pourtour
de l'acromion
. du muscle.
de faisceaux
secondaires
numérale
Elle est composée
qui se
très
lisent
insertion
bien
sur
le
nu,
son
et
est marquée
par
déforme
aponévroses
supérieure
plusieurspetites
très
triangulaire
qui se reconnaissent
bien au traversdela
peauauxméplats
déterminent.
qu'elles
(Fig. 25 et 26.)
Le
faisceau antérieur
à la clavicule;
haut,
ment
est uniquefibres
charnues
de
composé
en
s'attache,
il
parallèles
qui s'insèrent
jusque
la face supérieure
de la clavicule
de très courtes
fibres
il
lèles
aussi
de
Le
l'omoplate
par
nponévroliques.
sous
s'engage
Intérieurement,
faisceau
moyen.
et masqué
sur
le
Pic. 20. — Architecture
du deltoïde.
Schéma
montrant
la disposition
des fibres
charnues
dans les trois portions
du muscle.
L.es gros
traits noirs ligureutles
aponévroses.
formé
de fibres paralpostérieur,
également
intérieurement
par le faisceau moyen, naît de l'épine
faisceau
par
tri-
une aponévrose
assez lonangulaire
les
gue sur laquelle
fibres charnues font
relief.
(Fig. 25et27.)
Tous ces détails
anatomiques
apparaissent
avec -'"une
netteté
sur
grande
un muscle
détaché
et
étalé.
Sa forme
de A, qui lui
Le deltoïde
tiers
FIG. 27. —Deltoïde
détaché du cadavre,
les trois portions
ment séparées dans leur partie supérieure
seulement.
A. Plan d'une section longitudinale
de la portion moyenne.
a fait
est élévateur
antérieurs.
bras lorsqu'il
donner
Le
est levé.
son
nom,
de l'humérus,
faisceau
postérieur,
Cet antagonisme
est
alors
mais
très
évidente.
il ne l'est
au contraire,
de deux portions
artificielle-
-;„.'
que par ses deux
est abaisseur
du
du môme
muscle
138
ANATOMIE
avec la plus grande
apparaît
le verrons tout à l'heure.
Le deltoïde
DU
ARTISTIQUE
netteté
élève l'humérus,
sur la forme
muscles,
Dans l'attitude
HUMAIN
ainsi
extérieure,
et il est secondé dans
ne peuvent
épineux. Mais les deux muscles
l'horizontale.
Nous avons vu que l'élévation
d'autres
CORPS
élever
verticale
cette
que nous
action
par le susau-dessus de
l'humérus
a besoin
du concours
le grand dentelé et le trapèze.
du repos, le bras tombant naiurcllenient-
le long du corj>s, le
très appréciables sur le
deltoïde est dans un étal de tension
moyenne qui rend
le distingue du
nu ses diverses portions.
En avant, le sillon pecioro-deltoïdien
la séparation du faisceau antérieur
et du faisceau, moyen est
grand pectoral;
et qui
» sa partie
marquée par un sillon vertical, visible surtout
supérieure,
occupe juste le milieu de la partie la plus sa-iUan-le de l'épaule en avant. En
la séparation du- faisceau postérieur et du faisceau moyen est marquée
arrière,
jnir un méplat, au-dessous de l'acromion.
Dans les mouvements variés du bras, le deltoïde offre toujours, entre les formes
de ses diverses portions, une opposition saisissante.
Mais c'est- surtout
dans les mouvements
et d'abaissement, que le delverticale
du bras, enDans l'élévation
d'élévation
toïde fuit voir la- variété de ses formes.
et du faisceau moyen.
du faisceau antérieur
effet, on constate la contraction
le. muscle
Celle contraction se manifeste pur une augmentation
de volume.puisque
du modelé des faisceaux secondaires
est raccourci, mais surtout- par l'accentuation
qui le composent. Le tiers moyen apparaît alors comme formé de plusieurs muscles
distincts, pendant que, d'autre part,
le faisceau postérieur
qui- n'est nullement
contracté, n'offre que des formes molles et indécises.
Si, maintenant
le bras s'abaisse en faisant effort, c'est le contraire qui a lieu,
les deux faisceaux antérieurs se confondent en une même masse molle et arrondie,
contracté dessine une saillie taillée à. pic des
pendant que le faisceau postérieur
fibres charnues sur l'aponévrose d'insertion.
MUSCLES
DE L'ABDOMEN.
muscles
entrent
de grands
des parois de l'abdomen,
plats disposés en une seule couche en avant (muscles grands droits) et en
sur les côtés (transverse,
trois couches superposées
petit, oblique et grand
Dans la structure
oblique).
Muscles
grands
droits.
(PI.
44.)
—
Ces muscles
ont
la
forme
de
MUSCLES
DE
L'ABDOMEN
ET
DU
BASSIN
140
ANATOMIE
deux
longues
de la
cage
Ces
bandelettes
sections
travers
sont
rieure
de doigt
du
creux
extérieures.
l'échancrurc
dont
droits.
A. leur
attache
plus
large
Elle
musclés.
Ces
peu
L'intersection
élevée
la
infé-
travers
distance
deux
des
l'indice
sous-ombilicale,
région
.
inter-
plus
à quelques
à égale
au
pur
le sillon
en plein
la-partie
droits
de vue des formes
point
à son niveau-
transforme
ainsi
les muscles
séparés
par
parait-
qui, marque
cintre
du
l'ogive
des muscles
supérieure
(i la poi-
appartenir
plus
droits
grands
un
sillon
un peu
s'éloignentsuite
faisant
et descendant
supérieurement,
limités
an- creux
de la
épigas-
au-dessous
nombril,
jusqu'au
nettement-
cent presque
sont
les
Dans
car
ils
dessinés.
sont
fléchisseurs
côtés,
la
la
doivent,
Dans
Vantiquité
cependant
encore
de
haut
faire
de
la station
droite,
équilibre
la, colonne
assise,
avaient,
en
une
bas,
de
et
régularisés
courbe
ligne
ces muscles
sont
légèrement,
à la pesanteur,
la
lombaire.
leurs
au
Aussi
contraire,
que les muscles, par suite
le plus complet.
le relâchement-
à
effet de surbaisser
a.pour
parce
dans
l'aspect
de nos jours.
ou sa distension,
station
ont
uponévrotiques
de
décrit,
en arrière
passant
complètement,
insertions,
se trouve
ensemble,
droite.
contractés,
torse
artistes
que sa contraction,
la rendre
et
les
que
son,
les intersections
par
antique
antérieure
sont-ils
Sur
un
importante
des grands
partie
sont
dans
muscle,
du,
Ils
se lisent"très
plus
de reporter
est, comblé
irréguliers,
gravité
leurs
ils
La forme
convexité
tendus
jilns
conséquence
sommet
charnus
plans
accentués.
jusqu'à
sont
bas,
qui
trois.
la
en
il disparaît.
quadrilatères
Le
médiane
ligne
transversales
moyenne
dans
est- la
supérieure,
;
duquel,
Les
de la
étroites
haut,
sujets
la
la
et
de la poitrine.
Et, cette
médiane
trique,
côté
l'abdomen.
qu'à
ligne
HUMAIN
transversal.
a pour
le
de
l'ombilic,
quelquefois,
antérieure
squelette
en
les
nombre
de
supérieure
Elle
main
chez
épigastrique,
L'intersection
trine
niveau
sillon
quatrième
grands
au
11 existe
précédentes.
la
de la'peau,
au
de chaque
aponévrotiques
d'ordinaire
se trouve
CORPS
(1).
comme
intersections
au
facilement,
d'un
au bassin
larges
des
par
s'étendent
qui
thoracique
bandelettes,
divisées
DU
ARTISTIQUE
ligne
ces plans
de
plans
s'effa-
du rapprochement-
de
du torse.
paroi
de
l'abdomen
est
formée
par
la superposition
ils confondent
leurs
insertions
avec celles du grand pectoral
(1) En haut,
au cartilage
des Y", VIe et VIP côtes et à l'appendice
s'insèrent
xypboïdc.
En bas, ils s'attachent
au pubis" près de la ligne médiane.
de
et
MUSCLES
DU
TRONC.ET
DU
COU
(ÉCOR'CHÉ)
142
ANATOMIE
trois
muscles
qui sont,
les
d'avant
a transversales;
en arrière:
CORPS
HUMAIN
de la profondeur,
en partant
oblique, le grand oblique.
Les fibres charnues de ces trois
transverse
DU
ARTISTIQUE
muscles
le petit
le grand, oblique,
sortes de fibres
ont
oblique,
obliques
le Ironsverse,
une direction
obliques
en sens
le petit
différente
: le
de haut
en bas et
inverse;
de telle
constituent
un véritable
superposées
que ces trois
de la paroi.
enchevêtrement
qui augmente la solidité
transverse
et petit oblique,
s'étendent
exacLes deux muscles profonds,
le grand
tement
du rebord costal au bassin, tandis que le plus superficiel,
façon
remonte
beaucoup plus haut,
oblique,
: toute la partie
la cage thoracique
en avant du grand dentelé.
Grand
oblique.
(PI.
44
et 45.)
libre
—
au-dessous
certaine
étendue
de
du grand
pectoral
et
Le
est un grand
grand
oblique
à la face externe des huit dernières
d'une part,
plat qui s'attache,
. côtes, et, d'autre
à. la crête iliaque
part,
(lèvre
abdominale.
à l'arcade crurale et à l'aponévrose
muscle
une
recouvrant
externe,
moitié
antérieure),
se fait par une série de digitations
qui suivent une
supérieure
du grand, dentelé et
avec les digitations
ligne oblique et qui s'entre-croisenf
les postérieures
du grand dorsal. De là, les fibres se dirigent,
presque verL'insertion
ticalement,
les
bas, les fibres
en arrière,
iliaque
En
aponévrotiques
crête iliaque.
en avant.
de haut en bas et d'arrière
obliquement
la lèvre externe de la crête
charnues descendent
jusqu'à
se continuent,
en avant, par des fibres
pendant
qu'elles
autres
de plus
en plus
longues
au-dessus
du quart
antérieur
de la
tout près du muscle grand droit,
s'arrêtent
En avant, les fibres charnues
descendante
une ligne
suivant
pour se
qui s'en écarte inférieurement
en dehors, un peu au-dessus de l'épine iliaque antérecourber
brusquement
sillon qui sépare, en haut, le grand
11 en résultequcle
rieure et supérieure.
se termine,
en bas, par une surface
droit,
triangulaire
oblique du grand
•dont la base est au pli de l'aine.
le grand, oblique doit être divisé en deux
Au point, de vue morphologique,
l'autre inférieure
on abdominale.
parties : une supérieure ou thoracique,
se modèle exactement sur la cage thoracique
qu'elle
thoracique
partie
saillies
recouvre et dont, les différents détails apparaissent nettement à l'extérieur,
et- aussi reliefs du rebord costal, en particulier
costales, dépressions-intercostales
cote. Les iligilalions
la saillie costo-abdominule
formée par le cartilage de lalO"
La
144
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
soîif beaucoup moins saillantes que celles du grand dentelé, parce qu'elles s'attachent,
des côtes et qu'alors elles reposent- sur la- dépression interau- bord inférieur
costale.
En quittant
la cage thoracique pour se porter en dehors et former la saillie duflanc, le grand oblique s'infléchit
légèrement. Et lu, dépression peu, profonde qui se
transversalement
à cet endroit-, sur le nu, indique la- limite supérieure du
produit
flanc.
La partie abdominale du- grand oblique forme, en avant, une saillie limitée par
l'insertion
des fibres charnues à. l'aponévrose abdominale et dont le modelé arrondi
transversalement
offre un méplat dans le sens de la hauteur.
le grand- oblique, qui peut expliquer
la suillie du flanc en avant, ne peut
donner la-raison de son relief en arrière.
Nous savons qu'il faut faire intervenir
ici un bourrelet
le bourgraisseux constant, même chez les personnes maigres,
Mais
relet graisseu-a: du- liane. (PL 45.)
Les deux muscles abaissent
les côtes, et, s'ils agissent
amènent
ensemble,
la flexion
du tronc. ,Un seul muscle
en action,
de par la direction
de ses
Ils se contractent
tous deux dans l'effort.
fibres, est rotateur.
MUSCLES
DU BASSIN.
(PI. 43, fig. 3 et 4).
du bassin, sans action sur les formes
profonds
ici (1).
n'ont pas à nous arrêter
La fosse iliaque
externe est comblée par les muscles fessiers,
Les
muscles
extérieures,
qui sont au
de trois : le petit, le moyen et le grand- fessier. Le petit fessier
est
nombre
entièrement
recouvert
de le décrire.
11
par le moyen fessier et il est inutile
n'en est pas de même du moyen et du grand,
tous deux un rôle
qui jouent
important
Moyen
rayonné
dans les formes
fessier.
à forme
extérieures.
— Le
(PI. 43, fig. 4.)
moyen
en haut,
d'éventail
qui s'attache,
fessier
est
un
à toute
la partie
muscle
de la
est le psoas iliaque;
ce grand muscle qui vient de
(1) Le plus important
interne
au petit trola colonne lombaire et do la fosse iliaque
pour s'attacher
de la cuisse sur le tronc dont l'action
ne saurait
chanter est un 'fléchisseur
Mais profondément
enfoui dans la cavité abdominale,
il apparaît
être négligée.
sur l'écorché au-dessous de l'arcade crural dans sa partie externe et dans un tout
petit espace seulement.
et les parties voisines du bassin
11 existe, en outre, entre le graud troebanter
tout un groupe do petits muscles transversalement
dirigés et qui sont des rotateurs du fémur en dehors. Mais ils sont cachés sous lé grand fessier. La planche 27
montre quelques-uns de ces muscles. (Anal, arlisl., pi. 52.)
MUSCLES
DU
TRONC
ET
DU COU (ÉCORCHÉ,
SUITE)
14G
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
fosse iliaque externe comprise entre les deux lignes courbes et, d'autre pari,,
à la face externe du grand trochanter
suivant une ligne oblique.
Des insertions
vers l'insertion
supérieures, les fibres charnues convergent
inférieure.
La partie
la plus postérieure
est cachée par le grand fessier,
et tout le reste du muscle est recouvert
par une très forte aponévrose
qui
s'attache à la crête iliaque et descend à la face externe de la cuisse après
s'être
confondue
fascia
lata
avec le tendon
du grand fessier. Elle se continue
avec le
tibia. Cette aponévrose,
dont nous avons
qui descend jusqu'au
déjà parlé (p. 74), a un rôle morphologique
important;
on lui a donné le nom
points d'attache et de sa situation,
fémoro-libial.
Son action
de ses
de ligament
ilio-
la portion du muscle qui entre en jeu. Par la
contraction
totale de ses fibres, ce muscle produit
l'abduction
de la jambe
ou l'inclinaison
du bassin de son côté, suivant que le point fixe, est au bassin
ou au fémur. Les fibres antérieures
sont rotatrices
du fémur en dedans, les
fibres
diffère
à cause
postérieures
suivant
rotatrices
en dehors.
Le moyen fessier forme le relief externe de la hanche au-dessous du sillon, du
flanc. Son bord antérieur .sedistingue en arrière de la saillie du muscle tenseur
du fascia, lata. D'autre part, il occupe la, partie lapins élevée et la plus externe
de- la fesse.
Dans la, station
il est légèrement tendu, et son relief est toujours plus
S'il se contracte, son
ferme que celui du- grand fessier dans la même position.
relief augmente, ce qui s'observe si la cuisse est- portée directement en dehors, oubien encore, dans la station sur un pied ou dans la marche, lors de l'appui 'uniladroite,
le bassin horizontal cl de
Son rôle, dans ce dernier cas, est de maintenir
l'empêcher de s'abaisser sous l'influence du poids du tronc du côté où la jambe est
du côté
soulevée du sol, et il prend alors son- point fixe au grand trochanter
téral.
opposé.
Dans la tlexion
de la cuisse sur le tronc, le muscle est complètement inactif. ! I
est dans un étal de relâchement d'autant- plus g', :md que ses points d'insertion
du grand trochanter.
Dans
sont rapprochés par suite du mowvemeni de rotation
ce mouvement, le moyen fessier devrait faire un gros relief mou et uniforme. Mais
la tension de l'aponévrose qui le recouvre et le bride en son milieu, le partage d'ordinaire en deux saillies qu'on croirait- appartenir à deux muscles différents. (Anal,
art., pi. 105.)
fessier.
Grand
— Le
grand
(PI. 45 et pi. 43, fig. 4.)
fessier
s'attache
: en
TRONC
147
de la fosse iliaque
haut, à la partie la plus postérieure
à la tubéexterne,
rosité iliaque, à la partie antérieure
du sacrum,
au coccyx, à la partie
postérieure du grand ligament
: en bas, à la bifurcation
externe
sacro-sciatique
de la ligne âpre, depuis le grand trochanter
jusqu'au tiers moyen du fémur
et à l'aponévrose
fémorale.
Le grand fessier est un muscle
toute
son étendue.
son ensemble
Les fibres
Il est formé
la formé
sont
d'un
dirigées
dehors.
quadrilatère
obliquement
elles prennent
Supérieurement,
ce qui explique
tendineuses,
à peu près
et affecte
épais, d'égale épaisseur
de gros faisceaux
distincts
la
forte
insertions
irrégulier.
de haut en bas et
de
dans
dans
dedans
en
naissance
par de très courtes fibres
saillie
du muscle tout près de ses
au contraire,
les fibres charnues
se
Inférieurement,
supérieures.
rendent à une large aponévrose
qui règne sur les deux faces, puis se divise
en plusieurs
tendons
très
solides
l'insertion
à la ligne
qui constituent
dont ils sont séparés
âpre. Ces tendons passent en arrière du grand trochanter
En effet, dans la flexion
par une bourse séreuse qui facilite le glissement.
de la cuisse sur le bassin, ce tendon vient se placer en dehors du grand
trochanter
la. plus externe
du
qui se trouve alors recouvert
par la partie
grand fessier.
Les fibres
inférieures
charnues
du bord
sont plus courtes
supérieur
les fibres aponévrofiques
d'insertion
; par contre,
de haut en bas. Un faisceau
que les fibres
diminuent
de
assez puissant, isolablesouvent,
limite
du muscle et s'insère à l'aponévrose
fémorale.
En outre
insertion
directe des fibres charnues
sur l'aponévrose
fémorale,
longueur
le bord inférieur
de cette
le tendon
tout
névrose
entier
qui remonte
avec le fascia lata.
Entièrement
contracte
des adhérences
en haut jusqu'à
sous-cutané,
le grand
très
la créteiliaque
fessier recouvre
intimes
avec cette apoetse confond, en avant,
l'ischion
elles
muscles
Son bord supérieur
faible saillie
sur le
oblique ne fait qu'une
profonds.
Son bord inférieur
très puissant
moyen fessier qu'il recouvre partiellement.
une direction
suit, sur l'écorché,
oblique de haut en bas et de dedans en
dehors, direction
qui croise celle du pli fessier qui est horizontal.
Il étend puissamment
est extenseur du bassin
la cuisse sur le bassin.
devient
fixe,
il
sur la cuisse.
de la fesse n'est- pas due uniquement
graisse qui double toujours la- peau, en cet endroit,
La saillie
Si le.-fémur
au muscle
y prend
grand fessier; La
une part importante
ANATOMIE
148:
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
qui l'emporte quelquefois sur celle du muscle. La chose est de la dernière évidence
chez la- femme, dont le système musculaire est généralement-peu-développé.
On peut
en outre, que, chez les individus
remarquer,
qui présentent un développementmusculaire exagéré avec un pannicule adipeux peu- abondant, comme les athlètes
et les gymnastes, la saillie de la fesse est modérée. Elle est, aplatie et, à moins
elle présente une consistance molle et flucque le muscle n'entre en contraction,
tuante que les fesses graisseuses jeunes ne présentent pas. La graisse s'accumul-c de
et interne de la fesse. (PI. 45.)
préférence à la partie inférieure
Les auteurs attribuent- à la, saillie
du bord inférieur
du grand fessier la production du sillon profond qui cerne lu. fesse par en bas et porte le nom de pli fessier. Mais il suffit de remarquer que le pli fessier est horizontal,
pendant que le
bord inférieur
du muscle est oblique, pour
être maintenue.
constater
que cette relation
ne saurait
La cause première du pli fessier est l'existence, à-la face profonde de la peau, en
cet, endroit, de trousseaux fibreux qui la relient ci, l'ischion directement ou par
l'intermédiaire
de l'aponévrose fémorale. Une des conséquences de celle disposition
c'est, que la graisse de la région, très abondante surtout, en bas et en dedans au
point où les muscles grands fessiers s'écartent l'un de l'autre, est en quelque sorte
contenue dans une poche formée pur la peau- de la pur lie inférieure
de la fesse et
par les adhérences fibreuses qui relient le pli fessier à, l'ischion. C'est dans celle
même poche que se trouve contenu le muscle lui-même qui, dans le relâchement
complet, retombe en bas et en dedans sous l'influence de lu, pesanteur.
Les attaches du pli fessier à l'ischion, n'existent qu'à la partie interne, où il estprofond. En dehors, le pli fessier s'efface et il- est remplacé par un plan incliné
du muscle
qui descend, vers la- cuisse et- qui est causé par l'extrémité
inférieure
lui-même.
Dans la station
debout
bien équilibrée,
Aussi
le muscle grand fessier est relâché (1).
tombante, à surface uniforme,
formant,
la fesse est molle, un peu aplatie,
un quadrilatère
aux angles arrondis. Dans le renversement
le relâchement
du tronçon
arrière.
musculaire
des
augmente, encore par suite du rapprochement
de la fesse est plus considérable.
insertions, et l'aplatissement
Lors de la contraction
du grand fessier, ce qui arrive dans la, flexion légère du
tronc, ou lorsque la cuisse est ramenée en arrière, la, forme de la fesse change du
tout au tout. Elle devient globuleuse,
(i)
Physiologie artistique,
p. 136.
étroite
latéralement,
ce qui la, fait
paraître
TRONC
149
du grand trochanter, au
j)lus longue : une forte dépression se creuse en arrière
'niveau de l'aponévrose inférieure
et la fesse dans son ensemble, creusée
d'insertion,
en dehors, prend un aspect réniforme.
A sa surface, se montrent
des sillons
obliques qui séparent les faisceaua; secondaires.
ce sont encore d'autres formes. La disLorsque le grand fessier est distendu,
tension survient par suite de la flexion forcée du tronc sur les cuisses ou- inversement. Suivant- la loi générule, le grand fessier s'aplatil
en se distendant.
Mais il
se produit, ici un phénomène qui n'a pas lieu d'ordinaire
: c'est qu'en même temps
La causa de cet élargissement résideque le grand- fessier s'allonge, il s'élargit.
dans ce fait que, dans lu flexion, le tendon du grand fessier glisse en dehors dxi
grand t-rochunter qu'il recouvre et englobe ainsi dans la rêgion fessiere. Les fesses,
dans celle circonstance,
sont donc larges et plates. El les différents faisceaux
tiraillés
se dessinent parfois
sous la peau.
TETE
DE
SQUELETTE
Les anatomistes
LA
TETE.
(PL 47 et 48.)
ne comptent
dans le squepas moins de 22 os distincts
lette de la tête, qui comprend le crâne et la face. Ces 22 os se répartissent
ainsi : 8 au crâne et -14 à la face.
De ces os, les uns sont pairs, c'est-à-dire
qu'ils sont doubles, situés syméde chaque côté de la ligne médiane;
c'est le plus grand nombre.
triquement
Les autres sont impairs,
c'est-à-dire
qu'ils sont uniques et situés sur la ligne
Dans ce cas, les os impairs
médiane.
sont composés de deux moitiés
symétriques.
Os du crâne
: 1 frontal,
2 pariétaux,
2 temporaux,
1 occipital,
1 sphénoïde.
1 ethnoïde.
Os de la face
: 2
maxillaires
supérieurs,
2
2 un gui s, 2 os
palatins,
1 vomer, 1 maxillaire
inférieur.
2 os nasaux, 2 cornets inférieurs,
malaires,
Tous ces os sont, à l'exception
d'un, seul, le maxillaire
inférieur,
ment soudés les uns aux autres. Les surfaces osseuses en contact
intimesont
dis-
dont les
posées de telle façon qu'elles subissent un véritable
engrènement,
étroits espaces restés libres, sur le squelette
sont
privé des parties molles,
sur le vivant,
remplis,
par un tissu fibreux très serré.
Les os de la tète forment
la vie, un tout si solide et si
ainsi, pendant
au point de vue spécial où nous nous plaçons,
résistant,
que nous: pouvons,
le considérer
comme composé seulement
de deux pièces osseuses mobiles
l'une sur l'autre
: le maxillaire
d'un côté, et, de l'autre,
le crâne
inférieur,
avec la moitié supérieure
de là face.
Le crâne
a dans
tournée
en avant.
continue
le canal
son
ensemble
C'est une véritable
rachidien,
lequel
La face est appendue au-dessous
telle
sorte
la forme
qu'à, leur
point
boîte
contient
delà
de rencontre
d'un
ovoïde
osseuse, qui
la moelle.
à petite extrémité
et
loge le cerveau
de cet ovoïde, de
partie antérieure
il existe une partie commune. Cette
SQUELETTE
DE
LA
TÈTE
Pi- VI.
ANATOMIE
.152
DU
ARTISTIQUE
partie commune est l'os frontal,
couronne la face.
qui ferme
CORPS
le crâne
HUMAIN
en avant,
et. en haut,
Nous décrirons
un seul tout, le crâne et la partie
d'abord, comme formant
supérieure de la face. Nous décrirons ensuite le maxillaire
inférieur.
— Plan antérieur.
Crâne
et moitié
de la lace.
supérieure
(PL 47,
fig. 1.) —L'os frontal,
qui à lui seul donne la forme du front, présente : en
son milieu,
deux saillies généralement
symétriques,
qui sont les bosses frontales ; à sa partie inférieure
et sur la ligne médiane,
la
une autre saillie,
bosse nasale, généralement
peu accentuée, mais qui, sur le vivant, correspond à
une dépression à cause de la saillie des sourcils. En dehors delà bosse nasale
et de chaque côté; deux éminences
les arcades sourcilleres,
se
allongées,
un peu en dehors et en haut, et supportent
l'extrémité
interne.
dirigent
des sourcils.
se termine
Enfin, tout en bas, le frontal
par une arête saillante et courbe — une de chaque côté — ce sont les arcades orbilaires,
qui
forment
la paroi supérieure de l'orbite.
Les arcades orbilaires
se terminent
en saillie à chacune de leurs extrémités.
En dehors, c'est l'apophyse orbitaire
externe ; en dedans, l'apophyse orbitaire interne. Les deux apophyses orbilaires
— échancrure nasale —
internes
sont séparées par une échancrure
qui reçoit
les os du nez.
Ces os du nez sont deux petites pièces osseuses symétriques,
se joignant
sur la ligne médiane et qui forment
la saillie
solide de la racine du nez.
Elles
par leur
s'articulent,
bord
inférieur,
avec les cartilages
latéraux
de
cet organe.
Les maxillaires
squelette
os assez volumineux,
sont situés au milieu du
supérieurs,
de la face. De lu partie centrale de l'os, dont la face antérieure
est
l'orifice
partent en haut les apophyses montantes, qui circonscrivent,
excavée,
nasal, montent
naseaux.
rons
internes
et se joignent
aux
jusqu'aux
apophyses orbilaires
En bas, le bord alvéolaire supporte
les dents et, nous le retrouve-
à la face inférieure
A la limite
ou os de la
nombre
du squelette de la tête.
externe du plan antérieur
de laface, se trouvent
les os jugaux,
dont les branches, au
pommette,
qui ont la. forme d'étoiles
de quatre,
pommettes.
Les différents
ou des cavités
Les
orbites,
les relient
aux os voisins.
os dont il vient
: les orbites
qui logent
d'être
Ces os forment
question
et les fosses nasales.
les yeux,
circonscrivent
sont de grandes
cavités
les saillies
des
des orifices
à forme
depyra-
1S3
TETE
et dont la base
occupe la profondeur
do cette forme est
et en dehors. La base d'une pyramide
Mais ici, les bords de ce carré sont
un carré ou un rectangle.
mide qnad-rangulaire,
est dirigée en avant
naturellement
arrondis.
le sommet
l'un
deux autres médians,
Des quatre bords, deux sont latéraux,
sont presque verticaux,
Les deux bords latéraux
l'autre inférieur.
supérieur,
le bord interne
deux
dont
autres
étant
bords,,
situé
sur
un
plan
plus
antérieur
et l'inférieur,
sont
le supérieur
de dedans en dehors et de haut
dirigés obliquement,
cette disposition
que la base de l'orbite regarde
cette base se montre
dehors et que, de profil,
que l'externe.
presque
en bas.
parallèles
Il résulte
Les
et
de
en avant et en
obliquement
laissant
voir
en perspective,
de la paroi interne.
la partie la plus antérieure
Aux bords, en effet, correspondent
qui suivent la direction
quatre parois
des deux
des bords : la paroi interne est presque verticale. Les parois internes
orbites sont séparées par un espace assez large dans lequel nous voyons, en
du maxillaire
internes
orbilaires
et les apophyses
avant, les os nasaux
supérieur.
Les fosses nasales
en avant, par une ouverture
s'ouvrent,
qui a la forme
d'un cojur de carte à jouer renversé. Elle est plus haute que large et, dans les
inférieurement
et sur
Elle présente,
la largeur augmente.
races inférieures,
la ligne médiane, une saillie assez aiguë (épine nasale).
de ce plan est occupée
Plan latéral. (PL 47, fig. 2.) — La partie centrale
conduit
Yers le milieu
de cet os, un orifice (trou auditif)
par l'os temporal.
de point de repère
de l'audition.
Ce trou nous servira
aux organes profonds
— En avant, se détache une forte saillie,
dans notre description.
qui se
C'est l'apoà l'os malaire.
en dehors et en avant, pour se joindre
recourbe
osseux avec
à former
un véritable
pont
qui concourt
physe sygomalique,
En arrière,
zygomulique).
(apophyse
prend la forme d'une grosse saillie en forme de mamelle
en arrière
sur le vivant,
appréciable
masioïde), dont le relief est nettement
dite
la plus mince,
sa portion
montre
de l'oreille.
Au-dessus, le temporal
cachée dans les
portion écailleuse, et enfin, en bas, on voit une longue épine
muscles clu
des parties molles et qui donne attache à quelques
profondeurs
l'apophyse
l'os massif
de même
nom
de l'os
malaire
(arcade
cou, c'est l'apophyse styloïde.
: en avant,
nous découvrons
Sur le reste du plan latéral,
en haut,
de la face;
nous avons déjà décrit, puis le profil
arrière,
l'occipital.'
le
frontal
le
pariétal;
que
en
ANATOMIE
154
Le pariétal
se joint,
ARTISTIQUE
sur la ligne
DU
médiane,
une saillie
CORPS
HUMAIN
os du côté opposé.
ou bosse pariétale, puis,
avec le même
mousse
à sa partie médiane,
de la fosse
au-dessous, une ligne rugueuse demi-circulaire
qui forme la limite
comblée sur le vivant par le
entièrement
temporale. Cette vaste dépression,
muscle temporal,
est très profonde
en bas et en avant,
en arrière
de l'os
11 présente,
en arrière et en haut. Elle est limitée,
jugal. Elle offre moins de profondeur
en avant, par une ligne
en haut, par la ligne courbe du pariétal
continuée,
courbe du frontal,
orbitaire
externe. En bas, l'arcade
qui rejoint
l'apophyse
la surplombe,
et, au-dessous de cette arcade, la fosse temporale
avec une autre cavité qui prend le nom de fosse zygomalique.
Plan postérieur.
la
(PL 48, fig. 2.) — Le plan postérieur
nous montre
de l'ovoïde crânien formée,
en haut de chaque côté, par les
grosse extrémité
en bas et au centre, par l'occipital.
pariétaux,
Plan supérieur.
fort net(PL 48, fig. -I.) — Sur le plan supérieur,
apparaît
tement la forme
dont les proportions
varient
générale de l'ovoïde crânien,
zygomalique
se continue
avec les individus
et les races.
Aux points de jonction
des différents
os, se
trouvent
les sutures, au nombre de trois : en avant, la suture fronlo-puriétule
ou coronale; au milieu,
la suture interpuriélalc
en arrière,
la
ou sagittale:
suture lambdoïda ou occipilo-puriélale.
— Ce
Plan inférieur.
caché, puisqu'en
(PI. 4.8, fig. 3.)
plan est entièrement
avant il fait partie de la bouche et qu'en arrière
il estmasquô
par le cou. .le
dois néanmoins
ici ses 'particularités
Dans sa
les plus importantes.
signaler
moitié postérieure
et médiane,
ce plan est formé par l'occipital,
percé d'un
vaste orifice (trou occipital) qui fait communiquer
la boîte crânienne
avec le
canal
rachidien.
En a.vant du trou, la partie la plus épaisse du corps de l'os,
ou partie basila-ire, sert de point d'attache
aux muscles du cou. Sur.lescôtés,
deux saillies
et convexes (condyles de l'occipital)
sont les parties de
allongées
l'os par l'intermédiaire
desquelles le crâne tout entier avec la face repose
sur la colo nne vertébrable.
Elles concourent
à l'articulation
de la tète avec
la première
vertèbre
cervicale.
se trouve
Enfin, en arrière du trou occipital,
la portion
la partie mince
en
squammeuse de l'os, c'est-à-dire
qui ferme,
arrière
et en bas, la boîte crânienne.
faut noter une
A. la surface externe.il
saillie
ou protubérance occipitale externe, d'où part une arêteanléro-poslérieure
ou crête occipitale
externe. De là partent,
sur les côtés, deux lignes courbes
rugueuses,
supérieure
aux muscles du cou, la ligne courbe occipitale
qui servent d'attache
et la ligne courbe occipitale inférieure.
SQUELETTE
DE
LA
TÈTE
(SUITE)
PL 48.
156
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Sur les côtés et en avant
de l'occipital,
se trouvent
deux masses osseuses
d'un tissu très compact,
désignés sous le nom de rocher et qui renferment
les organes
de l'audition,
vers lesquels conduit
le trou auditif
profonds
A ce niveau, se détache l'arcade
signalé sur la face externe.
zygomatique
l'une postérieure, qui passe au-dessus du conduit
qui naît par deux radius,
et l'autre
limite
en arrière la
auditif,
antérieure,
dirigée transversalement,
cavité glénoïde. Racine transversale
et cavité glénoïde
font partie de l'articulation
Pour
l'orifice
dans un instant.
temporo-maxillaire
que nous décrirons
en finir avec le plan inférieur
du squelette de la tôle, je signalerai
des fosses nasales et, sur un plan beaucoup plus bas, la
postérieur
voûte du palais,
deux maxillaires
limitée,
en avant
et sur les côtés, par le bord alvéolaire des
bord en forme de fer à cheval creusé de
supérieurs réunis,
cavités qui sont les alvéoles où se logent les racines des dents.
— Cet os très mobile constitue
Maxillaire
inférieur.
(PI. 4.8).
choire
inférieure
moitié
inférieure
et joue un rôle
de la face.
prédominant
dans la
la mâ-
conformation
de la
11 est composé d'une partie médiane ou corps, aplatie d'avant
en arrière
et courbée
dans le même sens de manière
à présenter
deux faces, l'une
externe convexe et l'autre interne concave, et deux bords, un supérieur et un
Le bord
est creusé d'alvéoles
et porte les dents, le
inférieur.
supérieur
bord
inférieur
est
mousse
et se sent
facilement
sous la peau. A la face
il faut noter une eminen.ce osseuse plus ou moins forte (éminence
antérieure,
le menton.
Cette éminence
est souvent
en
'mentonnière) et qui supporte
saillie sur le bord alvéolaire.
En tout cas, elle n'est jamais située sur un plan
de telle sorte que le profil de la partie médiane du- corps de la mâchoire
suit toujours pour le moins une ligne verticale.
On décrit égaleune ligne oblique externe servant d'insertion
au
ment, sur la face externe,
muscle
qui ferme la bouche sur les côtés et double les joues. A. la face
postérieur,
inférieure
et une ligne oblique qui. donnent inserinterne, sont de petites éminences
tion aux muscles de la langue et du plancher
de la bouche.
Sur les côtés et en arrière, le corps du maxillaire
inférieur
est prolongé
par deux pièces osseuses de forme quadrilatère,
désignées sous le nom de
branches. Les branches décrivent
avec le corps un angle qui dépasse l'angle
droit.
Cet angle varie suivant l'âge. Dans l'enfance
chez l'adulte,
il mesure
veau-né, il est très ouvert:
Les branches
ont deux faces et quatre
bords,
et surtout
en moyenne
La face externe
chez le nou120°.
estmarquée
TETE
de rugosités,
qui donnent
présente une échancrure
terminent
insertion
au muscle
(échuncrure
En avant,
différemment.
137
Le bord
masséter.
sigmoïdej dont les
elle se continue
deux
supérieur
extrémités
se
avec
le bord
anté-
rieur
(apophyse coronoïde) qui donne attache
par un angle mince et tranchant
au muscle temporal
au contraire,
à la rencontre
du bord pos; en arrière,
arrondie
se trouve une masse osseuse dirigée
en
térieur,
transversalement,
haut et soutenue par une partie
rétrécie ou col; c'est le condyle du maxillaire
inférieur
destiné
avec
à l'articulation
les
surfaces
déjà
décrites
au
du temporal.
Le bord postérieur
mousse forme,
avec le bord
plan inférieur
inférieur
du corps, un angle très facile à sentir sous la peau.
Les dents enchâssées, en haut et en bas, dans les alvéoles des maxillaires
d'émail
et qui porte le nom de couque la partie pourvue
de 32, 16 à chaque mâchoire,
ronne. Elles sont chez l'adulte
au nombre
et comme les mâchoires
sont symétriques,
on trouve 8 dents de chaque côté.
ne laissent
voir
Ces 8 dents
se réparfissent
ainsi,
du centre
: 2 incisives,
partant
molaires.
Les grosses molaires
d'en bas. Quant au cintre formé,
et en
une disposition
symétrique
1 canine, 2 petites
molaires
et 3 grosses
à la rencontre
d'en haut arrivent
de celles
suivant
par les autres dents, il est un peu
au maxillaire
de telle sorte que les incisives
inférieur,
supéplus fermé
en partie les inférieures.
rieures recouvrent
Le maxillaire
inférieur
lation
(articulation
de la bouche.
Elle
au crâne
lemporo-muxillaire)
est constituée
branches
est uni
en avant,
du maxillaire
par
l'intermédiaire
qui permet
l'ouverture
d'une
articu-
et la-fermeture
de telle
sorte que, lors de l'ouverture
de la bouche, les
pivotent
pour ainsi dire autour d'un axe transversal
le condyle
que, dans ce mouvement,
en bas et en avant,
la cavité
opère un mouvement
quittant
du temporal,
pendant
que l'angle
glénoïde pour se placer sous le condyle
inverse en arrière.
du maxillaire
décrit un mouvement
qui passerait
du maxillaire
par leur
centre.
11 s'ensuit
a une grande importance au
Ce déplacement du condyle du maxillaire
inférieur
point de vue des formes extérieures, car la saillie qu'il forme en avant de l'oreille
est très visible. On voit donc très nettement, dans l'abaissement
du maxillaire
ce relief s'abaisser et se porter en avant, tandis
inférieur,
un creux caractéristique.
En outre de ce mouvement d'abaissement et d'élévation
de la- bouche), le maxillaire
inférieur
possède deux
qu'à sa place se produit
(ouverture et fermeture
autres sortes de mouvements.
158
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Il peut, subir un déplacement en totalité en avant, de façon que les dents inférieures viennent se placer en avant des supérieures.
Il peut se déplacer de. côté
Dans ce cas, un des condyles roule dans sa- cavité,
(mouvements de latéralité).
pendant que l'autre décrit un arc de cercle autour du premier et se place sous
la- racine
Iransverse.
FOKMES
Le squelette
rieures.
de la tête joue
OSSEUSES.
un rôle
considérable
dans
les formes
exté-
A la partie supérieure
et postérieure
de la tête, l'ovoïde
crânien
dessine
sa forme sous la chevelure qui en masque
d'ordinaire
les détails.
Sur les
avec une telle fidélité
chauves, ces détails, au contraire,
apparaissent
que
l'on reconnaît
facilement
les divers os qui composent
la voûte crânienne,
avec les marques très évidentes des sutures qui les séparent.
en un point toujours
de cheveux, apparaît
l'oreille,
dépourvu
mastoïde.
l'apophyse
En arrière
la
saillie
de
de
Le front
la forme
du squelette
avec ses
reproduit
presque intégralement
deux plans réunis à angle plus ou moins obtus au niveau des bosses frontales. Toutefois la bosse nasale occupe, sur le vivant,
le fond d'une dépression occasionnée parles
saillies latérales
des sourcils.
Les yeux sont enchâssés dans l'orbite
dont les bords
rents en haut et en dehors. L'arcade
du sourcil ne doit
sont
nettement
sous la peau, de même
arcades
appaconfondue
pas être
Ces deux
avec le bord, supérieur de l'orbite
ou arcade orbitaire.
à leur partie interne,
se séparent
d'ordinaire
superposées
en haut, pendant que l'arcade
sourcil se dirigeant
orbitaire
bas et en dehors; souvent entre les deux
sion (dépression sus-orbilaire).
L'apophyse
surtout
en
arcades,
le
dehors,
est oblique
en
existe
orbitaire
que tout le rebord
une petite dépresexterne
se dessine très
externe
de l'orbite
en
de la tempe.
L'échancrure
dont est marquée la racine du nez, et qui se voit surfout sur
le profil, reproduit
les formes osseuses. La hauteur du nez et la largeur
de
sa base sont déterminées
et la-forme
de l'orifice
antérieur
par la situation
avant
dés fosses nasales.
Le dos du nez est constitué
latéraux
avec les cartilages
lobule et des ailes du nez.
La proéminence
qui tiennent
des mâchoires
par les os nasaux articulés
sous leur dépendance
la forme du
en avant
est
la
conséquence
du progna-
159
TÊTE
tisme
des maxillaires,
surtout
le degré est fort
dont
variable
avec
les individus
et
avec les races.
la bouche
est fermée,
recouvrent
en partie
Lorsque
supérieures
lèvres correspond
les molaires
les incisives
en contact, les incisives
et l'interstice
des
inférieures,
étant
à la partie médiane des dents d'en haut.
Sur les côtés de la tête, la fosse temporale
du squelette
est entièrement
comblée, sur le vivant,
par le muscle du même nom qui fait, en haut, une
de la tempe
saillie fort appréciable
et établit,
par en bas, le plan incliné
environ
au relief
conduisant
de l'arcade
L'os de la pommette,
rieur de la face, forme
en avant
et en dehors
zygomalique.
du plan latéral
et du plan antésitué à la jonction
le point culminant
de la joue, et sa surface orientée
se traduit
à l'extérieur.
très nettement
en arrière,
avec la saillie de l'arcade
zygomaest plus visible
que le bord supérieur,
parce
se confond
avec l'aponévrose
que ce dernier
temporale
qui s'y attache.
au-devant,
de l'oreille
dont l'attache
se
L'arcade zygomalique
se déprime
La pommette
se continue,
lique, dont le bord inférieur
de la joue.
alors située sur un plan en retrait
sur la partie saillante
A ce niveau, en avant du tragus, le condyle du maxillaire
inférieur
fait une
trouve
qui, lorsque la bouche s'ouvre, se déplace en avant et en bas
pour laisser à sa, place une dépression ainsi que je l'ai déjà fait remarquer.
donne la situation
exacte du pavillon
de l'oreille,
Le trou auditif
auquel
en arrière
et
aboutit le conduit auditif externe dirigé un peu obliquement
légère
saillie
en dehors.
Le maxillaire
inférieur
tient
joues et celle du menton.
la forme de l'ovale,
féminin
sous
C'est
sa dépendance
la forme
sa délicatesse
qui imprime
du
bas
au visage
donne à la
que son développement
pendant
face de l'homme
un aspect plus carré. Le volume du muscle masséler
tribue à accentuer cette apparence chez les sujets très musclés.
La saillie
du menton
repose
sur l'éminence
des
con-
du maxillaire
mentonnière
inférieur.
MUSCLES
Les muscles
meuvent
face.
de la tête
la mâchoire
DE
LA
se divisent
inférieure;
TÈTE
(PL
en trois
les muscles
49 et 50).
groupes
épicraniens;
.: les muscles
les muscles
qui
de la
ANATOMIE
100
Les muscles
font
mouvoir
delà
mâchoire
dans
rentrent
CORPS
la
HUMAIN
des muscles
catégorie
quj
osseux.
les leviers
Les muscles
DU
ARTISTIQUE
et les muscles
épicraniens
de la face sont
des muscles
peauextrémités
à
au moins par une de leurs
qu'ils s'attachent
de la peau. Leur contraction,
en rapprochant
l'insertion
la peau, c'est-à-dire
de
cutanée de l'insertion
fixe, a pour effet de plisser
à la direction
des
à sa surface
plusieurs
plis perpendiculaires
provoquer
fibres musculaires.
ciers, C'est-à-dire
la face profonde
MUSCLES
deux profonds.
Les muscles
duquel
s'attachent
côté, ils
MÂCHOIRE.
au nombre
de quatre
: deux
superficiels
sont cachés par la branche
du maxillaire
ils prennent
insertion
tous deux, pendant
profonds
à la face interne
l'autre
sont
masticateurs
Les muscles
DE LA
à l'apophyse
plérygoïde
:
d'où
et
inférieur
que,
nom
leur
de
de
muscles
ptérygoïdiens.
De ces deux muscles,
tales.
le ptérygoïdien
a les fibres horizonexterne,
aux mouvements
de latéralité
de la mâchoire
et à sa pro-
11 préside
pulsion
entrent
en avant,
l'un,
suivant
qu'un seul muscle se contracte,
à la fois. Le ptérygoïdien
interne
en contraction
C'est un masséter
ou que les deux
élève la mâchoire.
profond.
— Ce muscle
court
2.)
quadrilatère,
des joues. 11 s'attache,
en haut, au bord
occupe la partie postérieure
de l'arcade
et, en bas, à la branche du maxillaire
zygomafique
11 est formé de
qu'il couvre presque tout entière de son insertion.
Masséter.
rassemblés
(PL
50, fig.
et épais,
inférieur
inférieur
fascicules
en faisceaux
Entièrement,
imbriqués.
sa structure
sous-cutané,
apparaît
nettement
lorsque
le muscle
entre en action.
—
Le temporal
en haut, à toute
s'attache,
coronoid.edu
maxilet, en bas, à l'apophyse
laire inférieur.
Il passe donc sous l'arcade
et son attache infézygomatique,
rieure est cachée par le muscle masséter.
Ses fibres sont disposées en éven-
(PL 50, fig. i.)
Temporal.
de la fosse temporale
l'étendue
tail
et elles se rendent
tendon
en convergeant
de l'insertion
l'insertion
au maxillaire.
qui constitue
Ce muscle est recouvert
par
une
très
forte
supérieure
aponévrose
qui
à un solide
s'attache
au
MUSCLES
DE
LA
TÈTE
PL. -i'J. ,
162
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
de la fosse temporale
et à l'arcade
zygomalique.
dans une véritable loge ostéo-fibreuse.
pourtour
contenu
Il se trouve
ainsi
Son volume assezconsidérable
lui-permet de combler et au delà la fosse osseuse
qui le loge, et il fait, sur le reste du crâne, un relief qui s'accuse lors de sa
contraction.
C'est lui qui forme le plan incliné de la tempe.
Il élève la mâchoire
MUSCDIÏS
PEAUC1ERS
ces muscles
Tous
charnu
inférieure.
très mince
CRAXE
DU
adhèrent
ne forme
ET
DE
LA
VA C E. (PL
49
et
50,
fig.
2.)
à la face profonde
de la peau, et leur corps
point à la surface cutanée de relief distinct.
Leur
de rides
ou de plis
présence n'est révélée que par la production
à l'expression
des émotions.
cutanés qui concourent
Étant donné le caractère élémentaire
de cet ouvrage,
je me contenterai
d'en indiquer
ici la topographie
(-1).
Le sommet
du crâne est recouvert
par une véritable calotte aponévrotique
dont le pourtour
donne insertion
aux muscles
épi-
(aponévrose épicranienne)
en arriére,
çraniens qui sont, en avant, les 2 muscles frontaux,
taux et, de chaque côté, 3 muscles auriculaires
rudimentaircs.
les 2 occipi-
Les paupières ont deux muscles : le sourciller, logé sous la moitié
et Vorbiculaire,
étendu sur le pourtour
de l'orbite
des sourcils;
des paupières.
l'épaisseur
Les muscles
et dans
du nez sont au nombre
de quatre, ainsi placés : le pyramidal,
: le l-runsverse, sur le dos du nez; le dilatateur
même des narines, et le myrtiforme,
au-dessous
dans l'espace intersourcilier
des narines, dans l'épaisseur
des fosses nasales.
Les muscles
interne
des lèvres
deux systèmes de fibres : un système
central de fibfes circulaires
à un seul muscle, l'orbiculaire,
et
appartenant
un système périphérique
de fibres radiées qui rayonnent
sur toute la circoncomprennent
férence
de l'orifice
buccal.
nombre
de faisceaux
musculaires
Ce dernier
décrits
système est composé d'un grand
comme autant démuselés distincts
et qui sont au nombre de huit. Ce sont : le canin, les rcleveurs superficiels et
profonds de l'aile du nez et- de la lèvre supérieure, le petit zygomalique, le grand;
des lèvres et le carré du menton.
zygomalique, le buccinateur, le triangulaire
(1) Voir pour plus de détails : Analomie
artistique,
p. 75.
MUSCLÉS
DE
Fui,
\.
LA
— Coucm:
FIG. 2i—
D< fwil
RirAer-dtl.
TÈTE
COUCHE
(.SUITE)
PHOFOKOE.
SUPERFICIELLE.
"r;
Vu. ;50w
1-G4
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
en propre au menton,
la houppe du menton.
appartient
beauA côté dés muscles peauciers de la face, il est un muscle peaucier
à propos duquel il est nécessaire d'entrer
ici
coup plus étendu en surface,
dans quelques développements.
C'est le muscle peaucier du cou.
Peaucier
du cou. (PL 44.) — Le peaucier du cou. est un grand muscle
du cou en y adhérant.
antérieure
plat qui double la pe.au de la moitié
Un seul muscle
de la face jusen divergeant
de la partie inférieure
de la poitrine
et au sommet de l'épaule.
supérieure
Ses fibres s'étendent
qu'à la partie
Ses insertions
inférieur
se font, en dedans, au maxillaire
et,
supérieures
inférieure
en dehors, à la peau delà commissure
des lèvres et de la, partie
ses insertions
de la joue. Il se confond avec les muscles des lèvres. En'bas.
de la peau
sont exclusivement
cutanées, et elles se font à la face profonde
et de la région
de la région pectorale
supérieure
costal à l'acromion.
ligne étendue du 2" cartilage
delloïdienne,
suivant
une
est légèrement
de telle façon que les deux
oblique,
et même s'entre-croisent
au-dessous du menton, pendant
muscles se joignent
un espace
l'un de l'autre inférieurement
et circonscrivent
qu'ils s'écartent
Son bord
interne
au-devant
du cou.
triangulaire
au dehors, par aucune forme spéciale. Il se
Au repos, ce muscle ne se traduit,
modèle avec la peau qu'il double, sur les parties sous-jacentes.
Lorsqu'il se contracte, ses fibres se redressent en soulevant la peau du cou et en
du
deux espèces de plis : d'abord une sorte de plissement longitudinal
aux fibres mêmes du- muscle qui se détachent en cordes saillantes; puis un froncement transversal d'origine cutanée. Les insertions cutanées ou- mobiles du, muscle
déterminant
tendent à se rapprocher.
La peau de la poitrine s'élève légèrement-; mais l'action
à la- commissure
est beaucoup plus marquée aux insertions cutanées supérieures,
de la joue. La commissure des lèvres s'abaisse en
labiale et à- la partie inférieure
découvrant les dents ; les lèvres s'élargissent et se tendent ; la partie inférieure
de la joue descend à son tour, entraînant
les narines elles-mêmes.
Le peaucier se contracte
dans l'effort, et son rôle est de faciliter
la circulation
en maintenant
la béance des veines superficielles
du cou. Il a, en
de la frayeur.
H concourt à l'expression
outre, un rôle mimique
important.
FIN
1;IG..2S. —Squelette.
Résumé
TABLÉ
PLAKGIIE
1.
—
2.
—
DES
précédentes
se rapportant
au squelette.
PLANCHES
Pages.
SQUELETTE
Eig.
—
—
—
de Joutes les figures
1. '— Clavicule.
2. — Omoplate.
3. — Ligaments
SQUELETTE
Fig.
—
—
—
DE L'ÉPAULE
7
de la clavicule.
DU RUAS. —
1. — Plan
2, — Plan
3. — Plan
4. — Plan
HUMÉRUS
antérieur.
postérieur.
latéral interne.
latéral
externe.
'-.-'
..-..-
9,
4 66
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
HUMAIN
CORPS
Pages.
PLANCHE
3. —
—
4.
—
5.
—
SQUELETTE
Plan
'—
6.
—
7. —
—
8.
—
—.
—
9.
—
—
—
—
'
—
10.
—
—
IL—
supérieur.
antérieur.
antérieur.
DU MEMBRE
SUR LE VIVANT....
SUPÉRIEUR
17
(suite).
i>)
DU MEMBRE
SUPÉRIEUR SUR LE VIVANT
(suite).
21
externe.
DU BRAS
1. — Plan
2. — Plan
3 et 4. —
25
antérieur.
Couche profonde.
antérieur.
Couche superficielle.
Plan postérieur.
brachial.
Triceps
DE L'AVANT-BRAS
1. =
Plan antérieur.
des doigts.
2. — Plan antérieur.
3. —
4. —
MUSCLES
Plan
13
postérieur.
latéral
externe.
latéral
interne.
du doigt. Plan
Squelette
latéral
MUSCLES
Fig.
H
postérieur.
MUSCLES
Fig.
—
Plan
Plan
Plan
Plan
Plan
MAIN
DU MEMBRE SUPÉRIEUR SUR LE VIVANT
SQUELETTE
Plan
ET CUBITUS..
antérieur.
SQUELETTE
Plan
—
—
—
—
—
—
—
1.
2.
3.
4.
5.
fi.
ET DE LA
DU POIGNET
SQUELETTE
Fig.
—
—
—
• —
—
RADIUS
— Plan antérieur.
— Plan
postérieur.
— Plan latéral
externe.
— Plan latéral interne.
1.
2.
3.
4.
Fig.
—
—
—
—
DE L'AVANT-BRAS,
SQUELETTE
—
ficielle.
Plan postérieur.
Plan postérieur.
DU MEMBRE
33
Couche profonde.-Fléchisseurs
Muscles
de la couche
super-
Couche profonde.
Couche superficielle.
SUPÉRIEUR
35
(ECORCHÉ)
antérieur.
'-.'
ID...
-'....
39
Plan postérieur.
-T-
12.
—
ID.
,
Plan
latéral
externe.
41
TA13LE
PLANCHE
13. —^ SQUELETTE
-I.
2.
3.
4.
S.
Fig.
—
—
—
—
—•'
-14. —
—
13.
—
—
16.
—
17.
—
19.
—
CUISSE. —
FÉMUR
SI
Plan antérieur.
Plan postérieur.
Plan latéral
externe.
Plan latéral
interne.
DE LA JAMBE
S3
DE LA .ÏAMBE
(suite)
ET DU PIED
DU PIED
1. — Plan
2. — Plan
3. — Plan
latéral
55
externe.
K7
(suite)
latéral
externe.
inférieur.
supérieur.
20.
-
21.
—
22.
—
6-1
antérieur.
03
postérieur.
in.
.'.:
latéral
ID. ..'.
Plan
—
pipstèrieur.
ID
Plan
—
40
18. — SQUELETTEDU MEMBREINFÉRIEUR (ECOHCHÉ)
Plan
—
Os COXAL.
1. — Plan latéral externe.
2. — Plan latéral interne.
3. — Squelette
du pied. Plan
SQUELETTE
Plan
—
Pages.
—
1. — Rotule.
2. — Plan antérieur.
3. —Plan
postérieur.
SQUELETTE
Fig.
—
—
—
—
—
—
—
167
supérieur.
latéral externe.
latéral
interne.
antérieur.
DE LA
SQUELETTE
Fig.
—
—
'—
—-Plan
— Plan
— Plan
— Plan
— Plan
1.
2.
3.
4.
Fig.
—
—
PLANCHES
DE LA HANCHE.
SQUELETTE
Fig.
—
—
—
DES
—
6B
externe.
'...
latéral
MUSCLES
Fig.
—
—
..-
07
interne.
DE LA CUISSE
î. — Quadriceps.
du groupe
2. — Muscles
3. — Musclés du groupe
ficielle;
4. — Muscles
du groupe
fonde.
73
interne.
postérieur.
postérieur.
Couche
Couche
superpro-
168
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Pages.
PLANCHE
23.
—
DE LA JAMBE ET DU PIED
MUSCLES
Fig.
—
—
—
—
1.
2.
3.
4.
3.
—
—
—
—
—
24.
—
MUSCLES DU MEMBRE
Plan antérieur.
—
25.
—
lu..
26.
—
27.
—
ID.
postérieur.
..'.:-.
'.-
28.
—
29.
—
—
30.
31.
—
32.
—
"'~.~'\
33;
-
interne.
vertèbre
vertèbre
vertèbre
cervicale.
dorsale.
lombaire.
-
1. — Première
2. — Dernière
3. — Sacrum
vertèbre
cervicale
vertèbre
cervicale
et coccyx.
95
ou atlas,
ou axis.
97
VERTÉBRALE
1. — Plan postérieur.
2. — Plan latéral.
3. — Plan antérieur.
DE LA POITRINE
1. — Sternum.
2. — Sixième
CAGE THORACIQUE.
Fig.
-^
'':..'—'.
87
(suite)
SQUELETTE
Fig.
—
'.'"—'
externe.
1. — Quatrième
2. — Septième
3.-—Troisième
—r COLONNE
Fig.
—
—
—
s-5
fis
VERTÈBRES
Fig.
—
—
.
.'.. .'
VERTÈBRES
Fig.
—
—
—
S3
•.
........
ID
Plan latéral
—
77
(ECORCIIÉ)
: . ..
'
Plan latéral
' —'
INFÉRIEUR
..'. . . ...
Plan
75
Région antérieure.
Région postérieure.
sural.
Triceps
Soléaire.
Pied. Région dorsale.
—
.'—
...::.
99
côte.
..................
.
101.
1. — Plan' antérieur.
'
%. -- Plan '.latéral.
CAGE TIIOXVACIQUE (suite) .
— Plan postérieur.
Fig. 1...
— 2 et 3. — Articulatiorxs'-dB's-eôJ.es
"
vertébrale.
:-i-J\
/^?#f:
...
avec
., : .....
la
colonne
.103
TABLE.DES
,169
PLANCHES
Pages..
PLANCHE
—
34.
—
35.
DE LA FEMME...
BASSIN
36.
—
•—
37.
—
38.
..
..-..
109/
. . .,
DU TRONC SUR LE VIVANT
SQUELETTE
—
iô7
1. — Plan antérieur..
2. —.Plan postérieur.
Plan
—
los:
.........:.....
..
DU BASSIN
LIGAMENTS
Fig.
—
.-.-..-....
•
— Plan antérieur.
Fig. 1.
— .2. —Plan
postérieur.
— 3. — Plan latéral.
—
... ......
1. — Plan antérieur.
2. — Plan postérieur.
3. — Plan latéral.
Fig.
—
—
''.
—
.. ..;.
DE L'HOMME
BASSIN
in
antérieur.
. .
ID
.
113
Plan postérieur.
—
39,
—
.
ID
Plan
—
40'.
—
latéral.
MUSCLES
Fig.
—
—
nu
TRONC ET nu
41.
—
MUSCLES
Du cou
—
42.
—
MUSCLES
DE LA POITRINE
—
43.
—
!-r-
4-i.
—MUSCLES
Plan
.—-
45.
—
(suite)
DE. L'ABDOMEN
POSTÉRIEURE) .
121
.
ET DE L'ÉPAULE.
.
129
...
133
l'omoplate.
ET DU BASSIN.
.......:..,...
139
1. -- Grand oblique de l'abdomen.
2. — Grand droit de l'abdomen.
fessiers.
3 et 4.—Muscles
nu
TRONC ET DU COU (ECORCUÉ).
;.......:.!
141
antérieur;
Ib.-; ...-.-...—
Plan
(RÉGION
1. — Grand-pectoral.'.'"
2. — Petit pectoral.
3 et 4. — Grand dentelé.
5 et 6. —Muscles
qui entourent
MUSCLES
Fig.
—
—
cou
et splénius.
1. — Grand conrplexus
de l'omoplate.
et angulaire
2. — Rhomboïde
3. — Muscles spinaux.
—
Fig.
—
—
—
lis
..,,.:.,.....,;;......;..,.......;..:..
pôslériéuiv
143
170
ANATOMIE
PLANCHE
46.
—
47.
—
48.
—
49.
—
—
50.
—
151
DE LA TÈTE
(suite)
155
1. — Plan supérieur.
2. — Plan postérieur.
3. — Plan inférieur
(base du crâne).
DE LA TÈTE
loi
antérieur.
MUSCLES
Fig.
—
DE LA TÈTE
1. — Plan antérieur.
2. — Plan latéral.
MUSCLES
Plan
14s
latéral.
SQUELETTE
Fig.
—
—
—
HUMAIN
DU THONC ET DU COU (ÉCORCHÉ)
SQUELETTE
Fig.
—
—
CORPS
Pages.
MUSCLES
Plan
—
DU
ARTISTIQUE
DE LA TÈTE
1. — Couche
2. — Couche
(suite)
profonde.
superficielle.
103
FIG. 29. — Kcorché
superficiel.
Résumé
de toutes les figures
TABLE
DES
précédentes
se rapportant
aux muscles
superficiels.
FIGURES
Pages.
FIGURE
—
—
1.—
la disposition
Schéma résumant
celle d'un muscle court.
2. — Direction
des axes du-bras
3. — Mode
des
d'implantation
sur
—
les tendons
4. — Schéma
brachial
résumant
d'un muscle
long
vus
charnues
du
de profil.
..
brachial
biceps
20
26
d'insertion..
l'a. disposition
à
3
et de l'avant-bras
fibres
comparée
des trois
portions
du triceps
28
172
ANATOMIE
ARTISTIQUE
DU
CORPS
HUMAIN
Pages.
FiGuttE
—
—
—
—
—
—
—
—
—
_
5. — Coupe schématique
de l'avant-hras
6. — Muscles profonds
do la région antéro-latérale
de l'avant-bras..
7. — Long supinateur
et premier
radial (schéma)
8. — Tendons
du dos de la main et du poiguef
;. .
9. — Muscles inlerosseux
dorsaux
10. — Muscles de la main .
dos axes des deux grands segments
11. — Direction
du membre inférieur.
Face antérieure
12. — Id. Profil
de la cuisse
13. — Coupe schématique
14. — Attaches de l'aponévrose
fémorale
avec le grand fessier et le tenseur du fascia lata
15. — Insertion
inférieure
du couturier,
du droit interne
et du demitendineux
—
—
—
16. — Coupe schématique
de la jambe
,„
17. — Courbures
de la colonne vertébrale
1S. — Fossettes
latérales
lombaires
chez l'homme
Angle sacré
— 19. — Diamètres-transverses
du tronc chez l'homme
— 20. — Muscles spinaux
(schéma)
— 21. — Grand dorsal
(schéma)
—•. 22. — Trapèze (schéma)
— 23. — Os hyoïde,
et corps thyroïde
larynx
— 24. — Insertion
numérale
du grand pectoral
— 25. — Deltoïde,
aspect extérieur
— 26. — Architecture
du deltoïde
—
-—
27. — Deltoïde (schéma)
28. — Squelette
29. — Ecorché
superficiel
31
31
37
42
44
45
60
64
69
72
78
80
96
et chez la femme.
et chez la femme.
'
.-.
114
117
120
124
126
12S
131
136
137
137
165
171
DES
TABLE
MATIÈRES
Pages.
AYANT-PIIOI'OS
i
.:'..'......
.
GÉNÉRALITÉS
.1
MEMBRE
SQUELETTE
DU MEMBRE
SUPÉRIEUR
:
de l'épaule
Squelette
Clavicule
6
.,'
.-.
...;...'
-,
Omoplate
du bras
Squelette
SUPÉRIEUR
•.
6-
:.
8
:
Humérus
de l'avant-bras
Squelette
Cubitus
:
10
,
12
...........
Radius
de la main
Squelette
••
:
12:
Carpe
Foii.MES
DU
OSSEUSES
MEMBRE
:
14
SUPÉHIBUlt
•
du membre
des axes des différents
segments
supérieur.
..:...-.
.'.....................
Proportions
— Points de
Conformation
générale.
repère osseux. ...... ; ;
Direction
MUSCLÉS
Muscles
du bras :
.
'
'-......................
.-.Goraco-huméral
Brachial
..........
antérieur..;,'..
Biceps
14
:..............................
Phalanges..
AllTICULATlONS
.12
,-..-
Métacarpiens
brachial....:...
Triceps.brachial..'...........,....;......
DU
MEMBRE
18
20
......
22
....
SUPÉRIEUR
................
.... ;"..;,.......;.'..
.....:.
- ?t
24
..................-;.'
.'.-.'.'................:
,'.'.-.-'.....-................
>
24
28
1;74
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Pages.
:
Muscles de l'avant-bras
1° Région antéro-latérale
:
a) Couche profonde
:
Court
Carré
supinateur
pronateur
b) Couche moyenne :
Groupe des fléchisseurs
:
c) Couche superficielle
Rond pronateur
Grand
palmaire.
Long supinateur.
:
2» Région postérieure
:
a) Couche profonde
7.31
* 32
7 32
des doigts
34
Petit palmaire.
Cubital
I 01'radial. 2e radial
"
Extenseurs
du pouce : I*r, IP et I) Ie
:
b) Couche superficielle
Extenseur
commun
des doigts
'
Cubital postérieur
Anconé
de la main
de la région moyenne
Interosseux
2° Muscles de l'éminonce
tliénar
42
43
44
:
44
:
du pouce
Muscles de la racine du pouce
3° Muscles de l'éminence
hypothénar
45
Adducteur
Palmaire
4b
:
46
cutané
MEMBRE
SQUELETTE
de la hanche
Squelette
Os iliaque
de la cuisse
Squelette
INFÉRIEUR
DU MEMRRE
INFÉRIEUR
:
47
:
Fémur
48
-,
de la jambe
:
50
Péroné.
Rotule..
Squelette du pied
Astragale
Calcanéum
Scaphoïde
Cunéiformes
Cuboïde.
40
:
Muscles
1" Muscles
Squelette
Tibia
34
36
antérieur
52
54
'.'
:
56
'-.
-....
-..
,
56
56
56
58
TABLE
175
MATIÈRES
DES
Pages.
58
Métatarse
.. ....
ARTICULATIONS DU MEMBRE INFÉRIEUR
59
;.;.
FORMES OSSEUSES:
des axes des deux
Direction
Proportions
Conformation
grands segments
.....:..
Points
générale.
MUSCLES
Muscles delà
cuisse :
1° Groupe antéro-externe
Quadriceps
du fascia
Tenseur
de repère
DU
du
membre
osseux..
MEMRB.E
60
inférieur.....
:
..'
64
,.
66
INFÉRIEUR
:
69
lata
....
72
;
74
.'
Couturier
2" Groupe interne
Adducteurs
:
74
76
interne
Droit
:
3° Groupe postérieur
Biceps crural
Demi-membraneux
78
78
..
79
Demi-tendineux
de la jambe :
Muscles
:
1° Groupe antéro-externe
antérieur
Jambier
des orteils
Extenseur
80
............
SI
81
I
Péroniers
:
2° Groupe postérieur
Couche profonde
Couche
Muscle
du pied:.
Région dorsale
84
:
superficielle
sural
triceps
.84
..................:
Muscles
:
Muscle
Région
pédieux
:
plantaire
Partie moyenne
Parties
latérales.
. 89
.
...
89
..:....
:
.
............
.90
TRONC.
'SQUELETTE
:
.
Colonne vertébrale
. Vertèbres
............;....
cervicales
^Vertèbres
Vertèbres
dorsales:.
............
lombaires
Mias.^..:..........:.,.....:.....^.......,........,...,.)......:,,,....
DU
TRONC
.'.-.-.'
.-'. .................,:.,.
V.....:,...'.....
-......"........
';. 9i
92,
;; '.'-. 92
.92:
t76
ANATOMIE
DU
ARTISTIQUE
CORPS
HUMAIN
Pages.
:
AXÏS;
Proéminente
.,
.;.......;........;;.;...;....;..,.,;
;.;;;-;:;;;.,,....
...
,-• 92
,. .......;,...-................
Sacrum
..'.'.-'
...:...........:.........
:
Coccyx........
Dé la colonne vertébrale
en général.
Thorax
ou cage thoracique
:
92
94
94
Sternum::.:....
Côtes.......
Du thorax
: . . . -.
98
100
en général
."'..:.-
102
Bassin
SQUELETTE
Formes
osseuses
DU
TRONC
DANS
SON
-... ..
105
; ..
.108
110
ENSEMRLE
:
Gage thoracique.....:..
Ceinture
osseuse scapulaire
Colonne vertébrale
Bassin
Diamètre
92
......
114
du tronc
transverse
112
...
chez l'homme
MUSCLES
Muscles
de la région postérieure
a) Couche profonde;...'..b) Couche moyenne :
Muscles de la nuque
DU
du torse
et chez la femme
117
TRONC
:
119
:
119
Muscles
120
spinaux
Rhomboïde^..
de l'omoplate
Angulaire
c) Couche superficielle
Grand dorsal
:
122
122
:
:
123
.
Trapèze
du cou :
Muscles
.
Muscles
Muscles
moyens..
; S.terno-mastoïdien...
Muscles-de
la poitrine.:
Grand
Grand
127
.'......
-.'....'
profonds
128
130
;
pectoral.
dentelé
131
134
....,;.....
Muscles
:
de l'épaule
:
. Musclés profonds.......
12a
'.-.-
-..-;
136
Deltoïde.,:,.-.-,..........................,,.::.....-...............-.'
Muscles de l'abdomen
:
; : Grands-droits...-...,.::...;......';..:.
..-...............
Grand:obliquo.--.
..-;.<..-....
.-.^..-.....-.-.-"..-.-..
:.'.'.'.-. 135
1-38
.;.-...
....:.,.
; 142
...
.-..,-...........
.....
TABLE
DES
177
MATIERES
Pages.
Muscles
du bassin
Moyen
Grand
:
fessier
144
fessier
=
146
TÊTE
SQUELETTE
Crâne
et moitié
DE
LA
TÊTE
do la face
supérieuro
inférieur
152
Maxillaire
Formes
osseuses
156
158
MUSCLES
Muscles
de la mâchoire
DE
:
du crâne
TÊTE
,.--—-•-,.
Ptérygoïdiens
Masséter.
Temporal
Muscles peauciers
du cou
Peaucier
LA
et de la lace ...
160
160
/^yU'Y.^v,..'
• • • .v&X
/.Sv^
•/<'• ip|
î-~;'-/A ~--r.-.....'.'.:.,;£'•'•
\. V <£,-.,..,.;..--..'/.
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160
162
164
.
12
PARIS
TYPOGRAPHIE
RUE
PLON-NOURRIT
GARANCIÊRE,
ET Cj«
8
PARIS
TYPOGRAPHIE
ET
PLON-NOURBIT
Hue Garancière,
8
C 1"
<img class="gap" src="/images/tdm/nonreproduit.gif" alt="image non reproduite " title="image non reproduite ">TABLE DES PLANCHES
PLANCHE 1. - SQUELETTE DE L'EPAULE
Fig. 1. - Clavicule.
Fig. 2. - Omoplate.
Fig. 3. - Ligaments de la clavicule.
PLANCHE 2. - SQUELETTE DU BRAS. - HUMERUS
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan latéral interne.
Fig. 4. - Plan latéral externe.
PLANCHE 3. - SQUELETTE DE L'AVANT-BRAS. - RADIUS ET CUBITUS
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan latéral externe.
Fig. 4. - Plan latéral interne.
PLANCHE 4. - SQUELETTE DU POIGNET ET DE LA MAIN
Fig. 1. - Plan supérieur.
Fig. 2. - Plan antérieur.
Fig. 3. - Plan postérieur.
Fig. 4. - Plan latéral externe.
Fig. 5. - Plan latéral interne.
Fig. 6. - Squelette du doigt. Plan antérieur.
PLANCHE 5. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT
Plan antérieur.
PLANCHE 6. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT (suite)
Plan postérieur.
PLANCHE 7. - SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR SUR LE VIVANT (suite)
Plan latéral externe.
PLANCHE 8. - MUSCLES DU BRAS
Fig. 1. - Plan antérieur. Couche profonde.
Fig. 2. - Plan antérieur. Couche superficielle.
Fig. 3 et 4. - Plan postérieur. Triceps brachial.
PLANCHE 9. - MUSCLES DE L'AVANT-BRAS
Fig. 1. - Plan antérieur. Couche profonde. Fléchisseurs des doigts.
Fig. 2. - Plan antérieur. Muscles de la couche superficielle.
Fig. 3. - Plan postérieur. - Couche profonde.
Fig. 4. - Plan postérieur. Couche superficielle.
PLANCHE 10. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE)
Plan antérieur.
PLANCHE 11. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE)
Plan postérieur.
PLANCHE 12. - MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR (ECORCHE)
Plan latéral externe.
PLANCHE 13. - SQUELETTE DE LA HANCHE. - OS CONAL
Fig. 1. - Plan supérieur.
Fig. 2. - Plan latéral externe.
Fig. 3. - Plan latéral interne.
Fig. 4. - Plan antérieur.
Fig. 5. - Plan postérieur.
PLANCHE 14. - SQUELETTE DE LA CUISSE. - FEMUR
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan latéral externe.
Fig. 4. - Plan latéral interne.
PLANCHE 15. - SQUELETTE DE LA JAMBE
Fig. 1. - Rotule.
Fig. 2. - Plan antérieur.
Fig. 3. - Plan postérieur.
PLANCHE 16. - SQUELETTE DE LA JAMBE (suite) ET DU PIED
Fig. 1. - Plan latéral externe.
Fig. 2. - Plan latéral interne.
Fig. 3. - Squelette du pied. Plan latéral externe.
PLANCHE 17. - SQUELETTE DU PIED (suite)
Fig. 1. - Plan latéral externe.
Fig. 2. - Plan inférieur.
Fig. 3. - Plan supérieur.
PLANCHE 18. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan antérieur.
PLANCHE 19. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan postérieur.
PLANCHE 20. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan latéral externe.
PLANCHE 21. - SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan latéral interne.
PLANCHE 22. - MUSCLES DE LA CUISSE
Fig. 1. - Quadriceps.
Fig. 2. - Muscles du groupe interne.
Fig. 3. - Muscles du groupe postérieur. Couche superficielle.
Fig. 4. - Muscles du groupe postérieur. - Couche profonde.
PLANCHE 23. - MUSCLES DE LA JAMBE ET DU PIED
Fig. 1. - Région antérieure.
Fig. 2. - Région postérieure.
Fig. 3. - Triceps sural.
Fig. 4. - Soléaire.
Fig. 5. - Pied. Région dorsale.
PLANCHE 24. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan antérieur.
PLANCHE 25. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan postérieur.
PLANCHE 26. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan latéral externe.
PLANCHE 27. - MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR (ECORCHE)
Plan latéral interne.
PLANCHE 28. - VERTEBRES
Fig. 1. - Quatrième vertèbre cervicale.
Fig. 2. - Septième vertèbre dorsale.
Fig. 3. - Troisième vertèbre lombaire.
PLANCHE 29. - VERTEBRES (suite)
Fig. 1. - Première vertèbre cervicale ou atlas.
Fig. 2. - Dernière vertèbre cervicale ou axis.
Fig. 3. - Sacrum et coccyx.
PLANCHE 30. - COLONNE VERTEBRALE
Fig. 1. - Plan postérieur.
Fig. 2. - Plan latéral.
Fig. 3. - Plan antérieur.
PLANCHE 31. - SQUELETTE DE LA POITRINE
Fig. 1. - Sternum.
Fig. 2. - Sixième côte.
PLANCHE 32. - CAGE THORACIQUE
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan latéral.
PLANCHE 33. - CAGE THORACIQUE (suite)
Fig. 1. - Plan postérieur.
Fig. 2 et 3. - Articulations des côtes avec la colonne vertébrale.
PLANCHE 34. - BASSIN DE L'HOMME
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan latéral.
PLANCHE 35. - BASSIN DE LA FEMME
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan latéral.
PLANCHE 36. - LIGAMENTS DU BASSIN
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
PLANCHE 37. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT
Plan antérieur.
PLANCHE 38. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT
Plan postérieur.
PLANCHE 39. - SQUELETTE DU TRONC SUR LE VIVANT
Plan latéral.
PLANCHE 40. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (REGION POSTERIEURE)
Fig. 1. - Grand complexus et splénius.
Fig. 2. - Rhomboïde et angulaire de l'omoplate.
Fig. 3. - Muscles spinaux.
PLANCHE 41. - MUSCLES DU COU (suite)
PLANCHE 42. - MUSCLES DE LA POITRINE ET DE L'EPAULE
Fig. 1. - Grand pectoral.
Fig. 2. - Petit pectoral.
Fig. 3 et 4. - Grand dentelé.
Fig. 5 et 6. - Muscles qui entourent l'omoplate.
PLANCHE 43. - MUSCLES DE L'ABDOMEN ET DU BASSIN
Fig. 1. - Grand oblique de l'abdomen.
Fig. 2. - Grand droit de l'abdomen.
Fig. 3 et 4. - Muscles fessiers.
PLANCHE 44. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE)
Plan antérieur.
PLANCHE 45. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE)
Plan postérieur
PLANCHE 46. - MUSCLES DU TRONC ET DU COU (ECORCHE)
Plan latéral.
PLANCHE 47. - SQUELETTE DE LA TETE
Fig. 1. - Plan antérieur.
Fig. 2. - Plan latéral.
PLANCHE 48. - SQUELETTE DE LA TETE (suite)
Fig. 1. - Plan supérieur.
Fig. 2. - Plan postérieur.
Fig. 3. - Plan inférieur (base du crâne).
PLANCHE 49. - MUSCLES DE LA TETE
Plan antérieur.
PLANCHE 50. - MUSCLES DE LA TETE (suite)
Fig. 1. - Couche profonde.
Fig. 2. - Couche superficielle.
TABLE DES FIGURES
FIGURE 1. - Schéma résumant la disposition d'un muscle long comparée à celle d'un muscle court
FIGURE 2. - Direction des axes du bras et de l'avant-bras vus de profil
FIGURE 3. - Mode d'implantation des fibres charnues du biceps brachial sur les tendons d'insertion
FIGURE 4. - Schéma résumant la disposition des trois portions du triceps brachial
FIGURE 5. - Coupe schématique de l'avant-bras
FIGURE 6. - Muscles profonds de la région antéro-latérale de l'avant-bras
FIGURE 7. - Long supinateur et premier radial (schéma)
FIGURE 8. - Tendons du dos de la main et du poignet
FIGURE 9. - Muscles interosseux dorsaux
FIGURE 10. - Muscles de la main
FIGURE 11. - Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur. Face antérieure
FIGURE 12. - Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur. Profil
FIGURE 13. - Coupe schématique de la cuisse
FIGURE 14. - Attaches de l'aponévrose fémorale avec le grand fessier et le tenseur du fascia lata
FIGURE 15. - Insertion inférieure du couturier, du droit interne et du demitendineux
FIGURE 16. - Coupe schématique de la jambe
FIGURE 17. - Courbures de la colonne vertébrale
FIGURE 18. - Fossettes latérales lombaires chez l'homme et chez la femme. Angle sacré
FIGURE 19. - Diamètres transverses du tronc chez l'homme et chez la femme
FIGURE 20. - Muscles spinaux (schéma)
FIGURE 21. - Grand dorsal (schéma)
FIGURE 22. - Trapèze (schéma)
FIGURE 23. - Os hyoïde, larynx et corps thyroïde
FIGURE 24. - Insertion humérale du grand pectoral
FIGURE 25. - Deltoïde, aspect extérieur
FIGURE 26. - Architecture du deltoïde
FIGURE 27. - Deltoïde (schéma)
FIGURE 28. - Squelette
FIGURE 29. - Ecorché superficiel
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS
GENERALITES
MEMBRE SUPERIEUR
SQUELETTE DU MEMBRE SUPERIEUR
Squelette de l'épaule:
Clavicule
Omoplate
Squelette du bras:
Humérus
Squelette de l'avant-bras:
Cubitus
Radius
Squelette de la main:
Carpe
Métacarpiens
Phalanges
ARTICULATIONS DU MEMBRE SUPERIEUR
FORMES OSSEUSES:
Direction des axes des différents segments du membre supérieur
Proportions
Conformation générale. - Points de repère osseux
MUSCLES DU MEMBRE SUPERIEUR
Muscles du bras:
Coraco-huméral
Brachial antérieur
Biceps brachial
Triceps brachial
Muscles de l'avant-bras:
1° Région antéro-latérale:
a) Couche profonde:
Court supinateur
Carré pronateur
b) Couche moyenne:
Groupe des fléchisseurs des doigts
c) Couche superficielle:
Rond pronateur
Grand palmaire. Petit palmaire. Cubital antérieur
Long supinateur. 1er radial. 2e radial
2° Région postérieure:
a) Couche profonde:
Extenseurs du pouce: Ier, IIe et IIIe
b) Couche superficielle:
Extenseur commun des doigts
Cubital postérieur
Anconé
Muscles de la main:
1° Muscles de la région moyenne:
Interosseux
2° Muscles de l'éminence thénar:
Adducteur du pouce
Muscles de la racine du pouce
3° Muscles de l'éminence hypothénar:
Palmaire cutané
MEMBRE INFERIEUR
SQUELETTE DU MEMBRE INFERIEUR
Squelette de la hanche:
Os iliaque
Squelette de la cuisse:
Fémur
Squelette de la jambe:
Tibia
Péroné
Rotule
Squelette du pied:
Astragale
Calcanéum
Scaphoïde
Cunéiformes
Cuboïde
Métatarse
ARTICULATIONS DU MEMBRE INFERIEUR
FORMES OSSEUSES:
Direction des axes des deux grands segments du membre inférieur
Proportions
Conformation générale. Points de repère osseux
MUSCLES DU MEMBRE INFERIEUR
Muscles de la cuisse:
1° Groupe antéro-externe:
Quadriceps
Tenseur du fascia lata
Couturier
2° Groupe interne:
Adducteurs
Droit interne
3° Groupe postérieur:
Biceps crural
Demi-membraneux
Demi-tendineux
Muscles de la jambe:
1° Groupe antéro-externe:
Jambier antérieur
Extenseur des orteils
Péroniers
2° Groupe postérieur:
Couche profonde
Couche superficielle:
Muscle triceps sural
Muscles du pied:
Région dorsale:
Muscle pédieux
Région plantaire:
Partie moyenne
Parties latérales
TRONC
SQUELETTE DU TRONC
Colonne vertébrale:
Vertèbres cervicales
Vertèbres dorsales
Vertèbres lombaires
Atlas
Axis
Proéminente
Sacrum
Coccyx
De la colonne vertébrale en général
Thorax ou cage thoracique:
Sternum
Côtes
Du thorax en général
Bassin
SQUELETTE DU TRONC DANS SON ENSEMBLE
Formes osseuses:
Cage thoracique
Ceinture osseuse scapulaire
Colonne vertébrale
Bassin
Diamètre transverse du tronc chez l'homme et chez la femme
MUSCLES DU TRONC
Muscles de la région postérieure du torse:
a) Couche profonde
b) Couche moyenne:
Muscles de la nuque
Muscles spinaux
Rhomboïde
Angulaire de l'omoplate
c) Couche superficielle:
Grand dorsal
Trapèze
Muscles du cou:
Muscles profonds
Muscles moyens
Sterno-mastoïdien
Muscles de la poitrine:
Grand pectoral
Grand dentelé
Muscles de l'épaule:
Muscles profonds
Deltoïde
Muscles de l'abdomen:
Grands droits
Grand oblique
Muscles du bassin:
Moyen fessier
Grand fessier
TETE
SQUELETTE DE LA TETE
Crâne et moitié supérieure de la face
Maxillaire inférieur
Formes osseuses
MUSCLES DE LA TETE
Muscles de la mâchoire:
Ptérygoïdiens
Masséter
Temporal
Muscles peauciers du crâne et de la face
Peaucier du cou
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