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II. MODE DE L’INDICATIF
Chaque mode français se distingue des autres, aussi bien par sa valeur modale que
par son système temporel. Chaque mode a son système temporel à lui.
Selon M. Grevisse (1993, p. 1161) l’indicatif est le mode des phrases énonciatives
et des phrases interrogatives. Il s’emploi aussi pour des verbes qui sont prédicats de
propositions (et non de phrases).
Les auteurs de « Grammaire française » E. K. Nikolskaïa et T. Y. Goldenberg
(1982, p.145) nous donnent une telle définition du système temporel de l’indicatif: le mode
temporel de l’indicatif est le mode de l’action réelle qui présente le fait comme certain ou
considéré comme tel:
Il a travaillé toute la nuit. Il est sérieusement malade.
Il ne soucie pas de son avenir.
Le mode de l’indicatif est très riche en formes temporelles. Il dispose de douze
formes: présent, imparfait, passé composé, passé simple, plus-que-parfait, passé antérieur,
passé immédiat, futur simple, futur proche, futur antérieur, futur antérieur dans le passé,
futur dans le passé et futur immédiat. Grâce à cette richesse de formes temporelles, on
arrive à localiser l’action à l’indicatif avec beaucoup de précision.
Une proposition à l’indicatif renferme l’affirmation d’un fait qui se réalise (ou ne se
réalise pas) au moment de la parole, d’un fait qui s’est déjà produit ( ou ne s’est pas
produit), d’un fait qui aura lieu ( ou n’aura pas lieu) dans l’avenir (E.K. Nikolskaïa, T.Y.
Goldenberg, 1982, p.148).
Nous allons présenter les théories des grammairiens des temps de l’indicatif du
français, les illustrer par nos exemples trouvés. Nous allons voir aussi comment le transfert
de la concordance de l’indicatif se fait-il en lituanien.