La décision de réaliser une coronarographie nécessite une juste mesure des bénéfices
attendus et des risques encourus de l’examen :le risque de complications graves est rare, le
risque de décès est estimé entre 1 pour 1000 et 1 pour 2000 examens.
Quand la coronarographie est indiquée, cette dernière permet d'évaluer l'importance de
l’athérome coronaire quand il existe, l’existence de rétrécissements ou sténoses de ou des
coronaires malades et d'en évaluer leur sévérité.
De cette évaluation anatomique de la maladie coronaire, le cardiologue proposera plusieurs
attitudes thérapeutiques :un traitement médical plus ou moins associé à une
revascularisation d’une ou des coronaires malades par angioplastie associée ou pas à la
pose d’un stent, réalisée par un cardiologue « interventionnel » (procédure invasive non
chirurgicale, car elle ne nécessite pas l'ouverture du thorax) ou par pontage(s) coronaire(s)
réalisé par un chirurgien cardiaque.