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Enseignant à l’université de Mostaganem au département
des lettres, je me suis occupé du module de théâtre, j’ai collaboré à
la mise en place d’un enseignement d’études théâtrales à l’école des
beaux arts à Mostaganem en collaboration avec l’école d’art
dramatique de Borj El Kiffan. École au sein de laquelle Alloula m’a
souvent rendu visite. Il va sans dire que Kaki me recevait
régulièrement chez lui pour discuter du devenir du théâtre en
Algérie.
Voilà pourquoi j’ai choisi ce sujet qui me tient à cœur. Par
ailleurs, j’ai bien l’intention de traduire les manuscrits des pièces
en ma possession pour les sortir de l’oubli, de les mettres à la
disposition des futurs chercheurs.
Enfin, je voudrais exprimer, ici, mes vifs remerciements à
Monsieur le professeur Peter Schnyder, qui a bien voulu diriger
cette thèse et me faire bénéficier de ses remarques et ses conseils
les plus judicieux.
Que les hommes de théâtre algériens (auteurs,
journalistes, chercheurs) qui m’ont accordé des entretiens et
permis d’obtenir les documents indispensables à cette étude,
trouvent également ici l’assurance de ma reconnaissance.
Je souhaite par ailleurs, exprimer une pensée particulière
et un hommage sincère à Kaki, et notamment à Alloula qui,
quelques heures avant son assassinat, m’avait longuement parlé, à
Oran, du théâtre de l’immigration et notamment celui de Fatima
Gallaire.
Je tiens enfin, à remercier toutes les personnes qui, de