Shakespeare Macbeth
Choix de citations
Acte I
I, 1
p. 49 « Le clair est noir et le noir est clair » (« Fair is foul, and foul is fair »)
I, 2
p. 51 portrait du traître Macdonwald : « (Digne d’être un rebelle, car pour ça grouillent sur lui/les
croissantes bassesses de la nature) » (« (Worthy to be a rebel, for to that/The multiplying villanies of
nature/Do swarm upon him).
I, 3
p. 61 « Un jour si noir et clair je n’en ai jamais vu » (« So foul and fair a day I have not seen. »)
Banquo aux sorcières « Etes vous un fantasme, ou en réalité/Ce que vous montrez au dehors ? » (« Are
ye fantastical, or that indeed/Which outwardly ye show ? »)
p. 67, Banquo, quand Macbeth est nommé sire de Cawdor : « Quoi ! Le démon a-t-il pu dire vrai ? »
(« What, can the devil speak true ? »)
p. 69 Banquo « Et bien souvent pour nous gagner à notre perte/Les puissances obscures nous disent le
vrai,/Nous gagnent par futilités honnêtes, pour nous trahir/Dans les plus graves circonstances » (« And
oftentimes, to win us to our harm,/The instruments of darkness tell us truths,/Win us with honest
trifles, to betray’s/In deepest consequence. »
p. 69 Macbeth « La sollicitation surnaturelle/Ne peut être le mal, ni le bien. Si c’est un
mal,/Pourquoi me donna-t-elle le gage du succès/Commençant par la vérité ? » (« This
supernatural soliciting/Cannot be ill ; cannot be good. If ill,/Why hath it given me earnest of
success,/Commencing in a truth ? »)
I, 4
p. 73 à propos de Cawdor « Un repentir profond » (« A deep repentance »)
p. 73-75 Duncan « Aucune science/Pour trouver par le visage la signifiance d’un esprit » (« There’s no
art/To find the mind’s construction in the face »)
p. 77 Macbeth « Etoiles, cachez vos feux !/Que la clarté ne puisse voir mes désirs profonds et noirs
(my black and deep desires) :/Que l’œil devant la main se ferme ; et cependant cela soit/Ce que les
yeux, quand tout est fait, craignent de voir. »
I, 5
p. 79 Lady Macbeth « Mais je crains ta nature,/Trop pleine elle est du lait de la tendresse humaine »
(« milk of human kindness »)
« tu voudrais être grand […] mais sans que t’aide/Le mal » (but without/The illness should attend it »).
p. 81 « Ah venez, vous esprits/Qui veillez aux pensées mortelles, faites-moi/Sans mon sexe (« unsex
me here »), et du front à l’orteil comblez-moi/De la pire cruauté ! faites mon sang épais,/A la pitié
interdisez accès et passage/Afin que nul mouvement sensible de la nature/N’ébranle mon dessein
sinistre […]. Arrive donc, épaisse nuit, /Enveloppe-toi des fumées les plus sinistres de l’enfer ».
p. 83 Lady Macbeth à Macbeth « semblez/ Comme l’innocente fleur mais soyez/Sous elle le serpent. »
I, 7
p. 89 Macbeth « manœuvres sanglantes […] font retour quand elles sont connues/En infestant leur
inventeur ».
p. 91 « Et la pitié […] Proclamera pour tous les yeux l’horrible action (« the horrible deed ») tant que
les pleurs noieront le vent. »
p. 93 « J’ose tout ce qui peut convenir à un homme ;/Qui ose plus n’en est pas un. » (« I dare do all
that may become a man ;/Who dares do more, is none ».
p. 95 « Visage faux doit cacher ce que le cœur faux connaît. » (« False face must hide what the false
heart doth know. »)
1
Acte II
II, 1
p. 101 Banquo « Vous, puissances bienfaisantes,/Refoulez en moi les pensées mauvaises the cursed
thoughts »), que nature/Libère dans notre sommeil. »
p. 105 Macbeth « les rêves/Mauvais abusent dans ses rideaux le sommeil ; /Les sorcelleries célèbrent
les rites d’Hécate la pâle, et décharné le Meurtre/[…]Arrive, allant comme un fantôme, à son
dessein. »
II, 2
p. 107 Lady Macbeth « S’il n’avait ressemblé/A mon père quand il dormait, je l’aurais fait. »
p. 111 Macbeth « Mais pourquoi, mais pourquoi n’ai-je pu dire « Amen » ?/ J’avais grand besoin de
bénédiction. »
p. 113 « J’ai l’horreur de penser à cela que j’ai fait » (« I am afraid to think what I have done ».
Lady Macbeth « c’est l’œil de l’enfance/Qui redoute le diable peint. »
Macbeth « Tout l’océan du grand Neptune arrivera-t-il à laver/Ce sang de ma main ? Non, c’est plutôt
ma main/Qui rendra les multitudes marines incarnat,/Faisant de tout le vert –un rouge. » (« Will all
great Neptune’s ocean wash this blood/Clean from my hand !/No ; this my hand will rather/The
multitudinous seas incarnadine,/Making the green –one red.”)
II, 3
p. 115 Le portier « Qui est là, sacré nom de Belzébuth? »
« Mais cette place-ci est trop froide pour l’enfer. »
p. 121 Macduff « Horreur ! horreur ! horreur ! La langue ni le cœur/Ne peuvent te penser ni te
nommer. » (« O horror ! horror ! horror ! Tongue, nor heart,/Cannot conceive nor name thee ! »
p. 123 Macbeth « La destruction a produit son chef-d’oeuvre! » (« Confusion now hath made his
master-piece ! »)
p. 129 Banquo « Et discutons la plus sanglante chose faite,/Pour y voir clair. » (« And question this
most bloody piece of work, /To know it further. »)
p. 131 Donalbain « Proche du sang, plus proche du sanglant » (“the near in blood,/The nearer
bloody.”)
p. 133 Ross au vieillard (son père): « Tu vois le ciel, comme ému par l’acte de l’homme,/Menacer la
scène sanglante: et d’après l’heure/C’est le jour, mais nuit noire éteint la lampe errante ».
le vieillard « Contre nature,/Comme l’action qui fut faite. » (« ‘Tis unnatural,/Even like the deed that’s
done. »)
p. 137 Le vieillard « Bénédiction de Dieu sur vous et sur ceux-ci/Qui changent mal en bien, ennemis
en amis » (« That would make good of bad and friends of foes ! »
Acte III
III, 1
p. 147 Macbeth « C’est pour la race de Banquo que j’aurai souillé mon âme, […]/Mis le remords
dedans la coupe de ma paix,/Et seulement pour eux, mon joyaux immortel/L’aurai donné à l’ennemi
du genre humain ! » [Satan]
p. 151 « Je suis un de ceux, monseigneur, que les coups durs et avanies du monde/Ont tellement
enragé,/Que je me moque du risque, en tout ce que je fais pour me venger du monde. »
III, 2
p. 155 Lady Macbeth « On n’a plus rien, tout dépensé/Quand le désir est assouvi sans satisfaire./Plus
sûr est d’être ça que nous détruisons/Que, de destruction, tirer la joie douteuse. »
p. 157 « Sans remède,/Les choses devraient s’en aller sans regard./Et ce qui est fait est fait. » (“Things
without all remedy/Should be without regard : what’s done, is done.”)
2
Macbeth « Nous avons tranché le serpent, non pas tué: /Il se rejoindra, redeviendra lui-même,/Notre
pauvre méchanceté (« our poor malice ») durant ce temps/Sera sous le danger de son ancienne dent. »
p. 159 Macbeth « Choses commencées dans le mal/Prennent force en soi par le mal » (« Things bad
begun make strong themselves by ill »).
III, 4
p. 173 Lady Macbeth « Etes-vous un homme ? »
Macbeth « Oui, et un homme hardi, qui ose regarder/Ce qui pourrait épouvanter le diable. »
p. 175 Macbeth « Le sans fut répandu ici, dans les époques disparues,/Avant qu’humaine purgation eût
fait meilleure société ».
p. 177 Face au spectre de Banquo « Tout ce que l’homme ose, je l’ose : /Viens donc pareil à l’ours
hérissé de Russie,/Au rhinocéros armé ou au tigre d’Hyrcanie,/Toute forme hors de celle-ci ! »
p. 179 Macbeth « Il y aura du sang, on dit : sang veut du sang. » (« blood will have blood »).
p. 181 Macbeth décidant de retourner voir les Sœurs fatales : « Je me tends pour savoir/Par les moyens
les pires, le pire. »
Acte IV
IV, 1
p. 193, les sœurs : « Trouble double et malheur et brouille » (« Double, double toil and trouble »).
p. 197 « Au picotement de mes pouces, je sens arriver du mauvais. » (“By the pricking of my
thumbs/Something wicked this way comes.”)
Macbeth: « Que faites-vous? »
Les sorcières: « Action sans nom. » (“A deed without a name”)
p. 201 Apparition 2 « Sois sanguinaire hardi: et ris jusqu’au mépris/De la force de l’homme: aucun
d’une femme/Ne pourra atteindre Macbeth. » (« none of woman born/Shall harm Macbeth »).
p. 203 « Macbeth ne sera pas vaincu jusqu’à tant que/La grande forêt de Birnam vers le sommet de
Dunsinane/Ne s’avance vers lui. »
p. 209 « Dorénavant/Les premiers fruits de mon cœur ce seront/Premiers fruits de ma main. »
IV, 2
Lady Macduff à propos de son mari : « Il ne nous aime pas ;/Il est privé du mouvement de la nature. »
Le fils « Ce sont des idiots, les jureurs et les menteurs ; parce qu’il y a des jureurs et des menteurs
assez pour battre les honnêtes et pour les pendre. »
p. 219 Lady Macduff « Je n’ai fait aucun mal. Je me souviens soudain/Que je me trouve en ce bas
monde : faire mal/Est louable souvent, faire bien, quelquefois/Dangereuse folie ; alors, hélas,
pourquoi/Compterais-je sur cette défense de femme/De dire que je n’ai fait aucun mal ? »
IV, 3
p. 221 Macduff à Malcom « Chaque matin, de nouvelles veuves sanglotent, /Et pleurent d’autres
orphelins, d’autres malheurs/Giflent le ciel en face à tel point qu’il résonne/Comme s’il ressentait avec
l’Ecosse et proclamait/Même syllabes de douleur. »
p. 225 « Des légions/De l’horrible enfer ne peut venir un démon/Damné en vice au point de surpasser
Macbeth. »
p. 229 Malcom « Non ! aurais-je le pouvoir,/Que je verserais le doux lait de la discorde dans l’enfer
(« the sweet milk of concord into hell »), /Je bouleverserais la paix universelle/Et détruirais toute unité
sur terre ! »
p. 231 Malcom « ici j’abjure/Souillures et péchés que j’ai posés sur moi,/Comme étrangers à ma
nature. »
p. 233 Macduff « Quelle est la maladie dont il [le médecin] parle ? »
Malcom « Elle est appelée le Mal ;/(« ‘Tis called the evil »).
p. 241 Malcom à Macduff venant d’apprendre : « Donnez au malheur des mots (« Give sorrow
words ») : le chagrin qui ne parle pas/S’insinue au cœur surchargé et fait qu’il se brise. »
p. 243 Malcom « Résiste comme un homme »
Macduff « Mais d’abord je dois ressentir comme un homme »
3
Acte V
V, 1
p. 251 Le médecin « Quel soupir ! Le cœur est douloureusement chargé. »
p. 255 « Terribles rumeurs sont dans l’air : des actes non naturels/Créent des troubles non naturels. »
V, 3
p. 261 Macbeth « J’ai vécu assez longtemps […]/Et tout ce qui devrait escorter le vieil âge,/Honneur,
amour, hommage, et cohorte d’amis,/Je ne dois pas espérer les avoir ; mais à leur place/Malédictions,
non criées mais profondes ».
p. 265 « Si tu pouvais, docteur, /Analyser l’urine du pays, trouver son mal (« find her disease ») /Et le
purifier dans son état sain d’autrefois »
V, 5
p. 271 Macbeth « Je suis gorgé d’horreurs ;/L’atroce, familier de mes pensées sanglantes,/Ne peut plus
me surprendre. »
p. 271 Le monologue connaître dans son entier idéalement) : « La vie n’est qu’une ombre en
marche, un pauvre acteur/Qui s’agite pendant une heure sur la scène/Et alors on ne l’entend plus ; c’est
un récit/Conté par un idiot, plein de son et furie,/Ne signifiant rien ».
(“a tale/Told by an idiot, full of sound and fury,/Signifying nothing.”)
V, 9
« ce boucher mort et son démon de reine » (« this dead butcher and his fiend-like queen »).
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