lesquels de
plus
Vun des
composants de u(M). W
est
rationnel sur k. Alors, quel que
soit le nombre réel positif e, on a
ip(h)
<
ecp(h)
dès que h est assez
grand.
On sait que toute variété abélienne est en correspondance analytique
biunivoque avec un tore muni d'une structure complexe. On sait, d'autre part,
d'après Weil [9], que les points rationnels sur k d'une variété abélienne définie
sur k forment un sous-groupe de type fini de cette variété. Soient donc T=E/G et
U =
FjH
les tores respectivement associés à A et B, où l'on désigne par E et
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des espaces numériques complexes et par G et H des sous-groupes convenables
de ces espaces. Les images dans T et U des groupes des points rationnels sur
k de A et B respectivement peuvent être représentés par des sous-groupes de
type fini
G'
et
H'
de E et F.
Soit
B0
le sous-ensemble algébrique de B comprenant d'une part les points
-i
M en lesquels u(M) . W n'est pas définie, ou admet des composants multiples,
d'autre part les images par
u
des sous-variétés abéliennes de A contenues dans
W (on peut, par récurrence sur n, exclure le cas où il existerait une infinité de
telles sous-variétés, nécessairement déduites de l'une d'elles par des transla-
tions,
dont la réunion recouvre W).
Le tore T (resp. U) est en correspondance biunivoque naturelle avec le
parallélotope
T' (resp. U') construit avec les éléments d'une base arbitraire de
G
(resp.
H). Soient
W,
B'Q,
U'
les images respectives de W,
BQ,
u dans T',
U'
et
T' x U'. Soit y un nombre réel > 0 et soit
T'Q
l'intersection de T' avec la
réunion des cubes de côté y centrés aux différents points de
B'Q.
On peut appliquer le lemme du § 2 aux espaces E et F, à leurs sous-
groupes respectifs G +
G'
et H + H', au sous-ensemble E =
T'
—
T'Q
de E
et à chacune des fonctions qui font correspondre à tout
ae
E l'un des compo-
ni
sants de
u'(a)
O W
On prend ensuite y suffisamment petit et l'on tient compte
des propriétés de la notion de hauteur (voir [6], Chap. III).
Théorème 2. Soient V une courbe de genre
^
2, B une courbe de genre 1,
et v une fonction rationnelle sur V non constante, à valeurs dans B. Supposons que
V, B etv soient définis sur un même corps algébrique fini k. A tout K associons le
nombre
cp(h)
des points M de B rationnels sur k et de hauteur
^
h et le nombre
-i
ip(h)
de ces mêmes points pour lesquels de plus l'un des composants de
v
(M) est
rationnel sur k. Alors, quel que soit le nombre réel positif s, on a
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