- Une fois la chanson bien "maîtrisée", un petit jeu est possible, avec les doigts montrant les nombres désignant les
intervalles ou, plus amusant, avec des cartes à jouer, en mélangeant les phrases. Il s'agit alors de chanter tout de suite
une des phrases, sans son contexte. On remarquera de grandes difficultés pour certaines phrases (tierce, sixte, septième
surtout). Si nécessaire, pour retrouver l'un des intervalles: on fait chanter "silencieusement" ("dans sa tête") toutes les
phrases précédant la phrase recherchée, voire, dans un premier temps, si vraiment difficile: le prof chante seul les
phrases et les élèves enchaînent la phrase-cible.
- Deuxième grande étape: on supprime les paroles. Même jeu de mélange
- Exercice de reconnaissance possible ("quelle phrase est-ce que je chante ou joue?": sans les paroles évidemment)
- Même exercice de reconnaissance, mais, cette fois, sans rythme.
- On rechante tout sans rythme: on affirme juste chacun des intervalles (en imaginant, "dans sa tête" la phrase entière,
avec ou sans paroles) + même petit jeu de mélange, bien sûr beaucoup plus difficile dans cette condition. On peut
d'ailleurs proposer, à cette étape-là, l'alternative, pour atteindre l'intervalle, qui consiste à le "remplir", à passer par
chaque degré.
- Variantes: avec le nom des notes (en rythme ou sans rythme) et en changeant de tonalité, par exemple pour préparer
l'oreille et l'intonation en prélude au travail d'un morceau dans une tonalité "X".
* Introduction de la coquille :
On y observe :
- que, à partir de la tonique grave, chaque première seconde, tierce, sixte et septième, en montant, est majeure,
- que, à partir de la tonique aiguë, chaque première seconde, tierce, sixte et septième, en descendant, est
mineure,
- que, à partir de la tonique grave comme aiguë, chaque quarte, quinte et octave est juste,
! ce qui est résumé dans cette chanson :
- que, dès lors, chaque intervalle montant possède comme renversement l’intervalle descendant, puisque le
principe du renversement d’un intervalle est que le total de l’original et de son renversement fait une octave.
* Calcul des intervalles en tons et ½ tons : je propose, pour rendre concrets ces calculs extrêmement compliqués,
des Duplo : les petits jaunes représentant les demi-tons chromatiques, les petits rouges les ½ tons diatoniques et les
longs verts les tons entiers. ! Plus de détails plus tard car le procédé est toujours en cours d’élaboration.
- Possibilité d’utiliser des petites briques Duplo ou Lego pour matérialiser les tons et les demi-tons.
Petites briques = ½ ton. 2 couleurs différentes : l’une pour les 1/2t diatoniques, l’autre pour les 1/2t chromatiques.
Briques 2X plus longues exactement pour les tons.