Y VOIR UN PEU PLUS CLAIR... - Ensemble Protection Sociale

SANTÉ VISUELLE
Y VOIR UN PEU
PLUS CLAIR...
pages 8 à 11
N° 226/882 - OCTOBRE 2016
PARLONS-EN
Claudette Cadène
France Alzheimer
Pages 4 et 5
PRATIQUE
Le système d’alerte
et d’information
des populations
Pages 22 et 23
Pages 20 et 21
Alimentation :
Bien nourrir son cerveau est non seulement nécessaire mais encore
indispensable. Il faut lui apporter les nutriments, minéraux et vitamines
dont il a besoin au bon moment.
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
DOSSIER
4-5 | RÉSEAU | Parlons-en
Claudette Cadène, retraitée de la Caisse d'Epargne
Languedoc-Roussillon, est administratrice de l'Union
nationale des associations France Alzheimer. L’occa-
sion de faire le point sur la maladie.
6-7 | RÉSEAU | Votre mutuelle
Présentation du service des Chargés de Relations
Clientèle ; action sociale : l'aide de BPCE Mutuelle ;
médiation : une procédure externalisée…
8-11 | NOTRE SANTÉ |
Santé visuelle
> Basse vision : une prise en charge encore
peu répandue.
> Ophtalmologie : une discipline à la
pointe de l’innovation.
> La coopération professionnelle pour pal-
lier le manque d’ophtalmologistes.
12-14 | NOTRE SANTÉ | Médecine
> Troubles de l’équilibre : quand l’oreille interne est
en cause.
> Résistance aux antibiotiques : où en est-on ?
15 | NOTRE SANTÉ | Prévention
La jeune génération se mobilise contre les maladies
environnementales.
16-17 | NOTRE SANTÉ | En bref
Quelques « brèves » sur des sujets qui touchent la
santé, pour se tenir au courant dans un domaine qui
évolue sans cesse.
18-19 | NOTRE SANTÉ | Système de soins
Avantages et limites de la téléconsultation.
LA REVUE
7 rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2
Tél. 03 26 77 66 00
Fax 03 26 85 04 31
ÉDITÉE PAR :
BPCE Mutuelle
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Internet : www.bpcemutuelle.fr
DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Hervé TILLARD
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION :
Eric LE LAY
SECRÉTAIRE
DE RÉDACTION :
Jacques RIVIÈRE
PHOTOGRAPHIES :
BSIP ; FNMF (NATHANAËL
MERGUI /GÉRARD
MONICO) ; MEDIA FOR
MEDICAL ; THINKSTOCK/
CIEM ; PAGES 24 À 27 : DR.
ILLUSTRATION :
Christine LESUEUR
ONT COLLABORÉ
À CE NUMÉRO :
Catherine CHAUSSERAY,
Michel COLADON, Isabelle
COSTON, Delphine DELARUE,
Mathilde LEROY, Nutrinews,
Léa VANDEPUTTE,
Aliisa WALTARI.
COMITÉ
DE RÉDACTION :
Hervé TILLARD,
Gérard HOCQUART,
Eric LE LAY,
Véronique ROCHETTE,
Jacques RIVIÈRE.
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PETITES ANNONCES :
à adresser
7, rue Léon Patoux
CS 51032
51686 Reims cedex 2.
Tél. : 03 26 77 66 46
TIRAGE BIMESTRIEL :
63 000 exemplaires
CONCEPTION
ET RÉALISATION :
IPPAC - Tél. : 03 25 87 08 34
IMPRESSION :
SIB IMPRIMERIE
pour le compte
des Editions de l'Epargne,
ZI de la Liane, BP 343,
62205 Boulogne-sur-Mer
Tél. : 03 21 87 88 89
COMMISSION PARITAIRE
N° 1118 M 06701
ISSN : 0751-1809
ABONNEMENT : 6
Prix au numéro : 1,20
DÉPÔT LÉGAL : 2319.
sommaire
[ ]
LA REVUE | N° 226/882 | OCTOBRE 2016
SANTÉ VISUELLE
Y VOIR UN PEU
PLUS CLAIR...
pages 8 à 11
N° 226/882 - OCTOBRE 2016
PARLONS-EN
Claudette Cadène
France Alzheimer
Pages 4 et 5
PRATIQUE
Le système d’alerte
et d’information
des populations
Pages 22 et 23
Pages 20 et 21
Alimentation :
Bien nourrir son cerveau est non seulement nécessaire mais encore
indispensable. Il faut lui apporter les nutriments, minéraux et vitamines
dont il a besoin au bon moment.
PROTECTION PRÉVENTION SANTÉ
8-11
DOSSIER
4-5 14
18-19
| N° 226/882 | OCTOBRE 2016
2
20-21
28-30 | RÉSEAU | Loisirs
> Les vacances dans nos résidences c’est avec Cent-
pourcentvacances (www.centpourcentvacances.fr).
> Mots fléchés, lettrix, sudoku : c’est à vous de
jouer !
31 | RÉSEAU | Petites annonces
Demain, encore de
nouvelles prestations…
Au 1er janvier 2016, les garanties
du Contrat Groupe National et du contrat
ASV ont été largement améliorées.
Dans le même temps, l’adhésion au réseau de soins Santéclair pour ces
mêmes contrats a également permis de faire baisser les restes à charge
des adhérents. Il est aujourd’hui possible de faire un premier point
sur ces évolutions.
Vous avez été très nombreux à montrer votre satisfaction suite aux
évolutions des prestations et 98,3 % des utilisateurs se déclarent prêts
à recommander le professionnel de santé partenaire de Santéclair qu’ils
ont consulté (source Baromètre juin 2016). C’est pour nous, administrateurs
de BPCE Mutuelle, la preuve que ces améliorations étaient nécessaires
et répondent aux attentes du plus grand nombre.
D’ailleurs, nous allons continuer à mesurer votre satisfaction, notamment
à l’égard de l’ensemble des services de BPCE Mutuelle. A ce titre,
une enquête de… satisfaction se déroulera en ce mois octobre.
Pourtant, nous avons décidé de ne pas nous arrêter en si bon chemin.
La Commission technique a en effet souhaité travailler sur une nouvelle
évolution de notre offre de services en incluant des prestations d’assistance
à ces contrats. Ces services viennent aider directement les adhérents lors
de retour d’hospitalisation, d’immobilisation temporaire, de pathologies
lourdes, de problèmes psychologiques ou même pour les jeunes parents.
En parallèle une plateforme de services numériques liés à la santé et au
bien-être sera accessible aux adhérents. Le Conseil d’Administration sera
amené à valider cette offre pour une mise en œuvre en 2017.
Un autre long chantier vient également de débuter : il ne faudra pas moins
d’une année pour mettre en place un tout nouveau site internet pour
les adhérents de BPCE Mutuelle, avec de nouvelles fonctionnalités
pour vous simplifier la vie. Mais nous aurons le temps d’en reparler dans
les prochains mois !
[ ]
édito
Hervé TILLARD
Président du conseil d’administration de BPCE Mutuelle
20-21 | SOCIÉTÉ | Alimentation
Comment bien nourrir son cerveau ?
22-26 | SOCIÉTÉ | Pratique
> Sécurité : le Système d’Alerte et d’Information des
Populations.
> Réseaux sociaux : comment protéger ses données
personnelles ?
> Chiens et chats : un équilibre nutritionnel
spécifique.
27 | RÉSEAU | GROUPE BPCE Sports
Badminton, squash, moto, randonnée, tennis de
table : résultats des challenges.
| N° 226/882 | OCTOBRE 2016 3
20-21
24-25
Parce qu'elle dû affronter toutes les difficultés
qu'engendre la maladie d'Alzheimer, Claudette Cadène
s'est engagée auprès de l'association France Alzheimer
& maladies apparentées. Elle fait le point sur les avancées
réalisées depuis plusieurs années, et les attentes qui demeurent.
« Ne pas rester seul face
à la maladie d'Alzhei
mer »
«La maladie d’Alzheimer, même si on en parle
beaucoup, est encore taboue. Selon la termi-
nologie médicale, il s’agit d’une démence - et
ce mot fait peur. Ceci a pour conséquence le risque
d’isolement des personnes malades et de leur entou-
rage. Personnellement, j’ai vécu cette situation il y a
25 ans alors que j'étais encore en activité professionnelle,
et j'ai accompagné ma maman, décédée de la maladie
en 1996.
Lorsque l'on est confronté à la maladie parce qu'un de
nos proches en est atteint, on est très vite perdu car l'on
ne sait pas quoi faire ni comment réagir. A plus forte
raison lorsque l'on travaille et qu'il faut accompagner
notre parent malade. Tous les aidants, quels qu'ils soient,
sont vite en difficulté devant la maladie, mais ceux qui
travaillent et doivent concilier comme ils le peuvent
leur activité professionnelle, leur vie familiale et la
charge d'un proche sont encore plus rapidement la proie
du stress, de l'usure psychologique, de la fatigue phy-
sique, de l'isolement social et professionnel (Voir enca-
dré « Aidants en activité professionnelle : 10 chiffres qui
disent (presque) tout !). Nous voyons encore trop souvent,
et je puis vous assurer que la fréquence ne diminue pas,
des aidants épuisés parvenant difficilement à faire face
et à accompagner efficacement leur proche.
n Ne pas rester seul
« C'est ce combat permanent que France Alzheimer &
maladies apparentées a voulu mettre en exergue, tant
auprès du plus large public que plus spécifiquement à
l'intention des employeurs, à l'occasion de la Journée
mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer qui a
eu lieu le 21 septembre.
C'est pour cette raison que je suis engagée depuis plus
de 15 ans en tant que bénévole au sein de France
Alzheimer Hérault, dont je suis présidente depuis 13 ans.
Dans le même esprit, j'ai rejoint l'Union Nationale des
Associations France Alzheimer. J'en suis devenue admi-
nistratrice et, depuis juin dernier, secrétaire général.
Notre objectif est de lutter contre toute forme d'isole-
ment, en informant, en créant du lien et en donnant
envie aux personnes concernées (personnes malades
ou accompagnants/aidants) de participer à nos diffé-
rentes actions, soutien psychologique, formation d’ai-
dants ou convivialité (sorties à la journée, séjours
vacances, etc.). Parce que, selon notre devise, « un
malade, c'est toute une famille qui a besoin d'aide ».
L'expérience le prouve, il ne faut surtout pas rester seul
face à la maladie.
n stabilité
« En ce qui concerne la maladie elle-même, le nombre
de personnes malades, en France, reste aujourd'hui
relativement stable. Cela résulte de plusieurs facteurs :
-
l'élévation du niveau d'éducation. En effet, le faible
niveau d’éducation étant un facteur de risque, lorsque
le niveau s'élève le risque diminue ;
-
l'accent mis ces dernières années par les pouvoirs
publics, sur le « bien vieillir » : bouger plus, mieux
manger, etc. Cette politique a notamment eu un
impact sur les risques cardiovasculaires et le
| n° 226/882 | octobre 2016
4
CLAUDETTE CADÈNE (retraitée de la caisse d'epargne languedoc-roussillon)
réseau Parlons-en
][
Union d'associations présente dans toute la France, l'Union Nationales des Asso-
ciations France Alzheimer est au service des personnes malades et de leurs familles.
Elle propose aux adhérents une revue trimestrielle, des séjours de vacances et de
répit, mais aussi des formations spécifiques pour mieux comprendre la maladie et
mieux accompagner un proche.
Elle coordonne les associations départementales adhérentes du réseau France
Alzheimer & maladies apparentées.
Union Nationales des Associations France Alzheimer & maladies apparentées
21, boulevard Montmartre - 75002 Paris.
Tél. : 0 800 87 20 97 (service et appel gratuits) www.francealz
heimer.org
UNE UNION NATIONALE
« Ne pas rester seul face
à la maladie d'Alzhei
mer »
| n° 226/882 | octobre 2016 5
cholestérol, eux aussi facteurs de risque de la mala-
die d'Alzheimer ;
-
on évoque également la consommation modérée de
vin et de café qui aurait des effets protecteurs - que
l'on peut surtout envisager dans le cadre d'un aspect
social et convivial bénéfique…
Il se crée actuellement un équilibre - si l'on peut dire -
entre les 250 000 décès annuel en France dus à la
maladie d'Alzheimer et les 250 000 nouveaux cas
enregistrés chaque année. Ce qui explique une certaine
« stabilité » du nombre de malades concernés par
Alzheimer ou les maladies apparentées, que l'on évalue
entre 850 000 et 1 million.
Si le dépistage de la maladie a fait des progrès au cours
de la dernière décennie (grâce à l'imagerie médicale,
par exemple), facilitant notamment le diagnostic précoce,
en revanche, il n'y a pas eu de progrès thérapeutiques.
Et, de mon point de vue, c'est là qu'est le problème : on
commence à diagnostiquer plus facilement, plus tôt, mais
l'on n'a toujours pas de traitement curatif à proposer.
L'inquiétude demeure cependant si l'on considère l'évo-
lution démographique dans les années à venir.
n Mieux coMMuNiquer
« Par ailleurs, on peut regretter le rôle que jouent les
médias à l'égard de la maladie, rôle que je qualifierais
de délétère, en la présentant toujours sous ses aspects
les plus catastrophiques, et ne faisant état que des
troubles les plus graves du comportement qu'elle peut
engendrer à un degré avancé. Or, au sein de France
Alzheimer, nous essayons de dédramatiser en précisant
qu'il est possible de continuer à vivre quasi normale-
ment, malgré la maladie, en adaptant les aides exis-
tantes au fur et à mesure des besoins. Encore faut-il
connaître ces aides et pouvoir y accéder, tant géogra-
phiquement que financièrement ! C'est pour ces motifs,
que nous avons intensifié nos actions, à la fois pour les
personnes malades, les aidants familiaux ou les familles
concernées par la maladie.
Les différents plans Alzheimer successifs ont permis des
avancées dans la prise en charge non médicamenteuse,
sociale et médico-sociale, et la prise en compte du statut
de l'aidant. Malheureusement, les différentes mesures
ne sont pas - ou peu - connues, et c’est regrettable car
elles ont prouvé leur efficacité. Je pense, en particulier,
à la formation des aidants familiaux, gratuite, ouverte
à tous, qui permet de mieux comprendre la maladie pour
mieux accompagner les malades. Voilà en quoi les médias
devraient nous aider à mieux communiquer !
Si bien des choses ont évolué favorablement dans tout
ce qui touche à la maladie d'Alzheimer, les familles
dont l'un des membres est touché ont toujours besoin
de beaucoup d'aide et de soutien. Mais il faut aussi que
la recherche aboutisse maintenant à des progrès signi-
ficatifs dans le traitement de la maladie. C'est l'espoir
que nous portons. »
][
46 % des aidants exercent aujourd'hui une activité
professionnelle.
4,3 millions de personnes en activité interviennent
auprès de leurs proches âgés en perte d'autonomie.
1 aidant sur 2 est encore en activité professionnelle,
soit 14 % de la population active.
16 jours en moyenne d'absence par an pour un salarié
aidant (Panel national des aidants BVA/Fondation Novartis,
2010).
18 % des salariés de plus de 40 ans s'occupent d'un
proche en perte d'autonomie (Malakoff Médéric).
2 aidants sur 3 ont l’impression que leur employeur ne
prend pas en compte leur situation d’aidant (Association
française des aidants).
40 % des aidants déclarent ne plus pouvoir partir en
vacances (LH2, 2013).
16 % des aidants ont changé de nature de travail (de
poste, d'emploi, d'employeur) pour pouvoir s'occuper
d'un proche en perte d’autonomie (Enquête Handicap-
Santé sur les aidants informels, 2008).
44 % des aidants en activité ont déjà pris des congés
pour s’occuper d’un proche (Enquête France Alzheimer -
Opinion Way, septembre 2016).
43 % des aidants estiment avoir été pénalisés dans leur
évolution professionnelle (Enquête France Alzheimer -
Opinion Way, septembre 2016).
AIDANTS EN ACTIVITÉ
PROFESSIONNELLE : 10 CHIFFRES
QUI DISENT (PRESQUE) TOUT !
Les aidants ne doivent pas rester seuLs face à La maLadie d’un de Leurs proches.
Nous voyons
encore trop
souvent des
aidants épuisés
parvenant
difficilement à
faire face et à
accompagner
efficacement
leur proche.
1 / 32 100%

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