« Les voies de l’immortalité? » : la voie des sciences naturelles (biologie cellulaire)
Gamète femelle
Photo en microscopie optique d’un gamète femelle humain arrivé à maturité (ovocyte) avec
son premier globule polaire (de forme ovale, au milieu à droite). Avant la maturation
(ovulation), le gamète femelle accomplit une division par méiose, dont résultent deux
cellules : l’ovocyte et un globule polaire. Ce globule polaire disparaît, alors que l’ovocyte se
développe et attend d’être fécondé. Autour de l’ovocyte on reconnaît une membrane
constituée de protéines, appelée zone pellucide.
© PASCAL GOETGHELUCK/Science Photo Library
Gamète mâle
Photo d’un gamète mâle humain (spermatozoïde), prise avec le microscope électronique à
balayage et munie de couleurs. Les minuscules gamètes mâles sont produits par les
testicules et fécondent les gamètes femelles (ovules). Les spermatozoïdes possèdent une
tête arrondie, qui contient le matériel génétique (ADN), et un flagelle allongé, qui leur permet
de se déplacer. Environ 300 millions de spermatozoïdes sont émis pendant l’éjaculation d’un
homme..
© Science Photo Library
Le spermatozoïde féconde l’ovule
Photo prise avec le microscope électronique à balayage et munie de couleurs de deux
gamètes mâles (en orange) qui cherchent à féconder un gamète femelle (en bleu). Lors de la
fécondation les femmes ne produisent habituellement qu’un seul ovule, alors que les
hommes libèrent environ 300 millions de spermatozoïdes, qui doivent traverser l’utérus pour
atteindre l’ovule. Seulement quelques centaines des spermatozoïdes y parviennent et
atteignent l’ovule qui est logé dans la trompe de Fallope. Seul un spermatozoïde arrive à
pénétrer dans l’ovule et à se fondre avec le noyau de celui-ci. Dès que la fécondation a eu
lieu, la membrane de l’ovule érige une barrière empêchant d’autres spermatozoïdes de
pénétrer.
© PASCAL GOETGHELUCK/Science Photo Library
Embryon âgé de 6 jours (cellules souches embryonnaires)
Photo d’un embryon humain au stade de développement précoce (six jours après la
fécondation), prise avec le microscope électronique à balayage et munie de couleurs. On le
reconnaît sur l’extrémité d’une épingle (en bleu, normalement l’embryon se niche dans
l’utérus). L’embryon est recouvert par la zone pellucide (en lilas, moelleuse), une membrane
constituée de protéines, qui à l’origine entourait l’ovule non fécondé. La surface de la zone
pellucide est inégale, mais intacte. Au sixième jour l’embryon devrait déjà s’être débarrassé
de cette membrane et présenter une cavité dite blastocoele.
© DR VORGOS NIKAS / Science Photo Library
Cellules souches neuronales
Photo en microscopie optique de cellules souches neuronales. On distingue le tissu nerveux
embryonnaire constitué de cellules souches neuronales. Les cellules souches sont les
précurseurs de toutes les cellules qui se forment dans les tissus spécialisés du corps. Une
différenciation des cellules souches peut être obtenue en laboratoire à l’aide d’éléments de
croissance chimiques. La recherche dans le domaine des cellules souches a pour but
d’utiliser les cellules souches pour remplacer les cellules de tissus malades ou d’organes
atteints.
© KLAUS GULDBRANSEN/Science Photo Library
Texte de l’exposition „Les voies de l’immortalité? Dialogue avec la religion, les sciences naturelles et la
spiritualité“, 19.9.03-30.11.03 au Musée national suisse à Zurich. www.musee-suisse.ch