Point de vue sur le tabac par Sa Sainteté le Sangharajah Bour Kry

Point de vue sur le tabac
par Sa Sainteté le Sangharajah Bour Kry,
Chef suprême de l’Ordre Dhammayutta du Cambodge
Le tabac devrait être classé dans l’un des cinq préceptes bouddhistes, à savoir
« Surameraya majjapamadadana » telle une substance nuisible et dépendante à
éviter.
Offrir le tabac aux moines devrait être considéré comme mauvaise offrande de la
troisième catégorie « majjadana ».
Les moines bouddhistes se doivent :
- d’avoir une vie religieuse correcte en refusant des offrandes de substance
nocif tel que le tabac.
- d’éduquer les fidèles laïques de ne pas offrir de tabac ou cigarettes aux
moines.
La publicité sur les cigarettes est trompeuse et mensongère car elle n’informe pas les
consommateurs sur les effets nocifs et dangereux pour la santé de la population.
C’est une offense et une violation du 4ème précepte bouddhique , « Musavada
veramani » concernant la communication mensongère. Tous les commerces sur le
tabac doivent être bannis.
En outre, le tabac contient des substances dépendantes et très nocifs pour la santé
humaine. De ce fait, les affaires portant sur le tabac sont classés dans la catégorie
de mauvais commerce, « Majjavanijja » et « Visavanijja ».
Les moines bouddhistes supposant être dotés d’une conduite haute et correcte se
doivent d’être exempts de produits nocifs telle que la nicotine contenant dans le
tabac. Ils ne devront pas, en conséquence, consommer des cigarettes ni de drogues.
En outre, les moines devraient être actifs dans la sensibilisation pour prévenir le
danger dû au tabac afin de préserver la vie de la population, promouvoir l’espace
non-fumeur et aider les gens à l’abandonner. Ceci est l’application juste du précepte
bouddhiste appelé « Sangaha dhamma ».
L’utilisation du tabac contribue à augmenter la pauvreté ainsi que l’impact sur la
santé en général et sur l’individu lui-même. Donc, la réduction de l’utilisation du
tabac ferait partie de la stratégie sur l’éradication de la pauvreté.
Les moines bouddhistes pourraient travailler ensemble avec la communauté afin de
réduire la propagation de l’épidémie dûe au tabagisme.