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REMERCIEMENTS
Les remerciements vont aux vifs et de Yan Thomas, je ne puis qu’honorer la mémoire. Quel
regard ce fier juriste aurait posé sur les chemins où son exemple a fini par me pousser, c’est une
question que je dois accepter de laisser sans réponse.
Ma gratitude va tout entière à Emanuele Conte, pour avoir bien voulu guider un jeune
philosophe français, quelque peu dérouté, dans l’obscure forêt du droit commun médiéval. Cette étude
n’aurait pas vu le jour, si le Professore n’avait consenti à m’accompagner dans les riches bibliothèques
de Rome où il se trouve chez lui ; mais elle n’aurait pas non plus atteint son terme, s’il n’avait su
remédier par son indéfectible soutien aux effets secondaires de cette première pilule d’érudition.
Des différentes personnes que je vois en Bruno Karsenti, je ne sais laquelle remercier en
premier lieu : de l’enseignant dont j’ai suivi les leçons à la Sorbonne ; de l’ami qui, à la bibliothèque du
Saulchoir, encourageait mes premiers projets d’escapade disciplinaire ; ou du successeur attentif à la
direction de ma thèse. À chacune je dois de m’avoir communiqué un enthousiasme intellectuel sans
lequel je n’aurais pu persévérer dans les efforts qui aboutissent ici.
De 2006 à 2009, un programme de l’European Research Council m’a offert un premier cadre
de travail, inoubliable et pérégrin. Il me tient à cœur de nommer l’ensemble des coordinateurs
scientifiques et administratifs de ce Programme doctoral pour l’histoire, la sociologie, l’anthropologie
et la philosophie des cultures juridiques européennes, outre mes directeurs de thèse : Aldo Schiavone
et Paolo Cappellini, Alain Pottage et Marta Mundy, Michael Stolleis et Rainer Kiesow, Marie-Angèle
Hermite et Paolo Napoli, ainsi que les professeurs Laurent Waelkens, Jacques Chiffoleau et Pierre-
Yves Quiviger, qui tour à tour m’ont fait l’honneur de discuter mes travaux, lors de trois écoles d’été
organisées à Roma III. Il me faut remercier Alexandra Braun, pour m’avoir ouvert les portes du Saint
John’s College et de la Bodleian Library à Oxford ainsi que Magnus Ryan pour m’avoir facilité l’accès
à la grande bibliothèque de l’Université de Cambridge.
En m’ouvrant à l’automne 2012 ses portes majestueuses, l’École Française de Rome m’a
offert les meilleures conditions qui soient pour achever ce travail. En plus de tous mes collègues,
particulièrement ceux qui étaient à mes côtés durant le mois d’août héroïque : Guillaume Calafat,
Isabelle Mossong, Jean-Baptiste Delzant et Benoît Schmitz, je veux exprimer ma gratitude à Mme
Virlouvet, directrice de l’École, à Richard Figuier, chef des publications mais également philosophe, à
Mme Annie Coisy qui dirige la bibliothèque, au diligent Serge Daudey, ainsi qu’à l’ensemble des
personnels dévoués du Palais.
Par l’intérêt qu’ils ont bien voulu manifester pour mes efforts, plusieurs chercheurs m’ont
apporté un soutien précieux. En plus de Paolo Napoli et d’Emanuele Coccia, intercesseurs
indispensables, je tiens particulièrement à remercier Marta Madero, Blaise Dufal, Pauline Labey et
Sylvain Piron, Cornelia Vismann trop vite disparue et Michel Sennelart pour les occasions qu’ils m’ont
offertes de présenter mes travaux, ainsi qu’Anne Foubert, Frédéric Gabriel, Julien Bonhomme, Raija-
Liisa Komulainen, Michela Barbot, Jean Bérard, Julien Théry, Giuliano Milani, Corrado Bertani, Vera
Kallenberg, Daniel Pejko, Heinz Monnhaupt, Alfred Dufour, Sara Mentzinger, Laurent Mayali,
Massimo Vallerani, Florence Bellivier et Danny Trom, pour le profit chaque fois singulier que j’ai
trouvé à m’entretenir avec eux.
Ma pensée va encore à mes anciens camarades du doctorat européen, en particulier à mes amis
Hent Kalmo, Stefanie Günthner, Silvia Falconieri, Tzung-Mu Wu, Sebastian Provvidente et Michele
Spanò, à qui je dois de m’être essayé à bien d’autres idiomes qu’à ceux de Paris ; aux collègues et amis
à qui je suis redevable d’avoir relu ce travail : Arnaud Fossier, Gildas Salmon, Thibaut Lanfranchi,
Clémence Revest, Aurélien Robert, Nicolas Cornu-Thénard, Michael Gasperoni, Clément Chillet et
Émilie Kurdziel ; à Laurence et François Brunet qui m’ont accueilli à Carantec ; à mes compagnons
diserts, experts en contre-courants Charles Verron, Maria Eisel, Jean-Baptiste Bouvet, Raphaël Zarka,
Nicholas Richardson, Clément Rodzielski, Emmanuel van der Meulen, Aurélie Godard, Julie Franchon
et Chloé Dugit-Gros ; à mes chers amis de toujours François Berthomé et sa mangrove, Dimitri Hatton
Am7, Grégory Delaplace et son punting, Frantz Loriot dozo dozo, Anthony Stavrianakis et son foozy
paf, Sarah Troche et ses molaires, Camille Plagnet et Jeanne Delafosse sur la même motocyclette.
Puisque me voilà désormais sorti du carré, je promets d’apprendre à monter à cheval à mon
père Jean-Paul, ma mère Marie-Françoise et mon frère Olivier. De Françoise et d’Ali, je n’oublie pas
les festins de seize heures. À Roxane Borujerdi qui a vu presque toutes les couleurs et à laquelle je dois
tout, en eau douce comme au large, de Brighton Pier à Arpuador.
Rome, le 16 novembre 2013.